dimanche 21 novembre 2010
Arnaque au centre hospitalier de Sélibaby ?
Au moment où la Mauritanie veut rompre avec le passé : bannir toute forme de discrimination, de favoritisme mais aussi de corruption sur toutes ses formes , la réalité est tout autre ailleurs et plus précisément au centre hospilalier de Selibaby (Guidimakha).
Guidimakha : région la plus oubliée dans le sens propre du terme (même pas 4 pour cent de sa population n’exerce une fonction étatique). Région la plus pluvieuse de toutes les régions, mais où il existe aucun mécanisme (barrage..) pour retenir cette eau utile pour le maraichage et l’abréviation des bovin, caprin et autre.
Un autre fléau guette nos malades et nous interpelle tous à agir vite avant que qu’il ne soit trop tard. Le constat est aberrant et terrible, il faut être sur place pour le croire :
En effet certains médecins et infirmiers de ce centre collaborent avec les pharmaciens, plutôt je dirai de "boutiquiers" qui sont en face de l’hôpital pour se faire de l’argent ; leur scénario est simple mais difficile à déjouer : Des qu’un patient vient avoir le médecin ou infirmier, la première question qu’on lui pose est : Tu as de quoi à payer ton ordonnance ?
S’il répond par oui, alors la consultation se poursuit et le médecin lui prescrit une ordonnance et lui dit : je vais appeler quelqu’un et tu vas payer ces médicaments après tu reviens pour t’expliquer leur mode d’emploi.
Un simple bip suffit pour que le petit (pharmacien) rentre dans le bureau du médecin et ce dernier lui dit : vas avec ce patient pour qu’il paye ses médicaments et qu’il revient vite ok.
Le malade se voit dans une situation plus en plus inconfortable : d’un côte la maladie et de l’autre la surfacturation, la facture est 3 fois plus cher s’il était parti lui seul chercher ses médicaments en ville, il n’as pas le choix puisqu’il doit retourner voir le médecin pour le mode d’emploi : ce qu’on appelle « avoir un couteau à la gorge ».
A la descente, le médecin passe avoir ses collaborateurs (pharmaciens) pour récupérer ce qu’ils appellent "donner plus tard" imaginez que ce monsieur peut parfois descendre avec plus de 8000 Um. Certains pharmaciens se permettent même de donner au médecin la liste de médicaments qu’il dispose, cella veut dire qu’on ne prescrit plus les ordonnances en fonction de la maladie que souffrent les patients mais plutôt du stock que « son pharmacien » dispose.
Ne vous étonnez pas, si vous rencontrez plusieurs patients avec des maladies différentes ont les mêmes médicaments.
Mon but ici n’est pas d’offenser tous les médicins et infirmiers de Sélibaby, je dois tout de même signaler que certains (un petit nombre) font un boulot remarquable et méritent d’être encouragé.
Il est de mon devoir, citoyen de ce pays et natif de cette région, non seulement de dénoncer ses pratiques mais aussi de tirer l’attention du président de la république, du premier ministre, du ministre de la santé et de tous les intellectuels, cadres et ressortissants de cette région de prendre des mesures qui s’imposent à fin d’alléger les souffrances de nos pauvres cultivateurs et éleveurs.
Une fois de plus je détiens de preuves tangibles et irréfutables pour prouver la véracité de ses informations.
Camara Bakary Diaguily
Tel 6437449
Mail camaracbd@yahoo.fr
Cabase-72@hotmail.com
www.cridem.org
Source :
dambeh
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