mardi 5 octobre 2010

Camps de Tindouf : Les jeunes partagés entre l’arrestation et l’évasion.




Plusieurs militants des droits de l’homme, ONG et groupes socioéconomiques continuent de dénoncer avec la plus grande vigueur, l'enlèvement de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud par les milices du Polisario. Là où ils sont, en France, au Maroc et ailleurs, les manifestants déplorent au plus haut niveau, cette arrestation et attirent l'attention de l'opinion publique internationale et les droits de l'homme et l'ONU afin d'intervenir pour que la libération de Ould Sidi Mouloud soit faite le plus vite possible et sans condition.

Ces marcheurs disent être certains que Mustapha se trouve dans des conditions abominables et barbares, appelant l'ONU, l'UE ainsi que les ONG internationales comme Amnesty International et Human Rights Watch (HRW) à se saisir de cet épineux dossier.

Des artistes, des intellectuels et des membres ou non de la famille de Ould Sidi Mouloud se sont également mobilisés contre ce qu’ils appellent « une prise d’otage » des renseignements algériens effectuée sur la personne de Ould Mustapha et de la jeunesse des camps de Hamada et de Tindouf.

En effet, les 18 et 19 septembre derniers, des jeunes appartenant à la fraction Sallam de la tribu Rguibat, ayant pacifiquement manifesté dans les camps de Tindouf, leur solidarité avec un membre de leur fraction, ont fini par être arrêtés par des milices du Polisario. L’intervention musclée des forces algériennes a contraint plusieurs dizaines de jeunes sahraouis à fuir les camps, pour éviter d’être arrêtés à leur tour et de faire l’objet de tortures ou de violences de la part de leurs geôliers.

Les jeunes qui fuient se dirigent le plus souvent, selon les possibilités vers les provinces du sud marocain. Toujours dans le cadre de ces actes condamnables, le Polisario a arrêté également plusieurs autres jeunes manifestants, qu’il a décidé de faire comparaitre devant les tribunaux civils des camps de Tindouf, pour des motifs non encore élucidés.

Trois parmi ces révoltés devront être jugés devant des instances militaires algériennes à Bechar, loin de toute chance de faire valoir leurs droits les plus élémentaires à leur défense. Ces jeunes au sort encore inconnu sont Al Mahjoub Ould Habbou Ould Al Mahjoub, Aziz Ould Mohamed Ould Mohamed Said et Mohamed Ould El Bachir Ould Ali. D’autres arrestations, effectuées dans des lieux divers sont également évoqués par les observateurs qui suivent à la seconde l’évolution des droits de l’homme dans les camps de Tindouf.

MOML

www.cridem.org


Source :
MOM

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