samedi 20 mars 2010

Kiffa: Clôture de la semaine régionale du film mauritanien

Dimanche 28 février 2010, c’était la clôture, dans les locaux de l’Alliance franco-mauritanienne de Kiffa, de la semaine régionale du film mauritanien. Cette manifestation culturelle est le fruit d’un partenariat entre l’AFM de Kiffa, la Maison des cinéastes de Nouakchott et une association française, BER 2012. Le festival avait commencé le 22, par une conférence de Mohamed Idoumou, poète et réalisateur mauritanien natif de Kiffa, sur le thème du cinéma mauritanien.
Dans un bref discours, le président de l’AFM de Kiffa, Mohamed Lemine Ould Mohamed Cheikh, a insisté sur l’importance de la promotion de notre patrimoine culturel. «L’AFM», a-t-il dit, «s’attelle à cette tâche, depuis bientôt 5 ans». Mohamed Lemine Ould Mohamed Cheikh entend faire, de son association, un grand promoteur culturel local.
Le conférencier a mis, quant à lui, l’accent sur le rôle que peut jouer le cinéma dans la vulgarisation et la promotion de la culture. «Le cinéma», a remarqué le jeune réalisateur mauritanien, «est un des rares domaines ou la Mauritanie parvient à tirer son épingle du jeu.»
Le premier film mauritanien fut réalisé par Mohamed Hondo, en 1967. Ce qui n’est pas rien quand on sait que le premier négro-africain le fut, par Sembène Ousmane, en 1960. Après la conférence, près de 200 spectateurs ont pu suivre, sur écran géant, «Heremakono en attendant le bonheur», d’Abderahmane Sissako. Après cette première projection en plein air, deux autres, dans deux quartiers différents, ont eu lieu, chaque soir. Des projections souvent clôturées par un concert de rap. Impérial Sidi, plus connu sous le nom de Chergawi, artiste rappeur de talent, était, en effet, associé à la manifestation.
En organisant cette semaine régionale du film mauritanien, l’objectif de la direction était double: premièrement, renforcer la communication autour de l’AFM; deuxièmement, enseigner le français, en utilisant un support intéressant, le cinéma. 18 élèves ont, ainsi, bénéficié dune formation, dans un atelier «cinéma», animé par Mohamed Idoumou. Les autres élèves ont eu droit aux cours «tout cinéma».
La semaine régionale du film avait commencé par un film de Sissako. Elle s’est achevée par la projection, dans les locaux de l’AFM, d’une autre œuvre de notre célèbre cinéaste, Bamako.

Cheikh ould Ahmed

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