samedi 3 janvier 2015

Hodhs-Hacil Labyad : Un hectare de maraîcher pour sécuriser la communauté


A cinq kilomètres de Bassiknou, le village d'Hacil Labyad développe un hectare de cultures maraichères, grâce à des installations faites en commun avec ACF-E qui a fourni la totalité du matériel dont le village avait besoin.


Crédit : MLK
Crédit : MLK
"Nous leur avons fourni le matériel pour clôturer le périmètre d'un hectare, et donné des semences, qui constituent ce que vous voyez là : leurs premières pousses d'oignons, de carottes, d'aubergines, de laitues, de courges, et de choux" souligne Alassane Sow, responsable du projet pour ACF-E. Pour permettre l'irrigation la plus efficiente de ce périmètre dans un environnement qui manque d'eau, deux bassins ont été mis en place dans l'hectare de légumes. Ils sont alimentés par une tuyauterie rattachée au puits, quant à lui situé à l'extérieur du périmètre, à une cinquantaine de mètres.
"La superstructure du puits a été réfectionnée; pour supporter une cuve de 10 mètres cube raccordée également à deux abreuvoirs pour les animaux" décrit Alassane Sow. A cette infrastructure, s'ajoute un équipement de stations solaires, pour activer la pompe émergente, une borne-fontaine pour l'alimentation en eau de boisson. "Quand ACF est arrivé dans le village, nous avions déjà déposé des demandes d'aides pour avoir simplement de l'eau, auprès de la plupart des ONG déjà présentes à Bassiknou. Nous en avons profité pour présenter ce projet de jardin maraîcher. En voyant le puits désaffecté, ACF-E s'est engagé à réhabiliter le puits, et nous donner les infrastructures de base" témoigne Mohamed Malick Ould El Moctar, chef du village de Hacil Labyad.
Le jardin est entretenu et géré par la coopérative agricole de 34 femmes du village. Sa présidente, Essim Mint Khalfi se félicite de cette initiative, même si le périmètre tout récent, n'a pas encore engendré de revenus. "Mais on demeure confiants pour l'avenir, parce que ce périmètre procure beaucoup d'espoir, surtout pour la diversification de notre alimentation" soutient-elle. "Nous avions commencé ce projet par nous-mêmes l'an passé, mais nous avions été limitées par le problème d'eau, et en partie de semences également, nous avons tardé à commencer la production, qui est effective aujourd'hui avec l'aide d'ACF-E" conclut-elle.




Mozaikrim

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