Pour une surprise, c’en fut vraiment une, ce vendredi 6 septembre alors
que je venais de fouler le sol de la cité éducative de Maata Moulana où reposent en paix papa et maman, qu’Allah le Miséricordieux les accueille en son saint Paradis.
Ayant quitté Nouakchott aux alentours de 9H30 le matin, j’avais avalé en quelques 2H 20mn, les 182 KM dont 132 sur le goudron et 50 KM de piste sablonneuse qui séparent « la cité idéale » de la capitale, ce qui était signe d’un trajet sans problème.
Un arrêt incontournable au domicile, côté cour, de mon cheikh, maître des lieux, le cheikh El Hadj El Mishry qui était absent de la cité pour voyage à l’étranger, me fait savoir qu’une ambiance festive enveloppait la bourgade et que, présentement, Biram Ould Dah Ould Abeid était l’hôte d’un festin organisé par les habitants de la cité juste derrière «le collège vert» de Maata Moulana, sis dans la partie sud-ouest.
J’ingurgite rapidement un double verre de zrig et m’en vais au cimetière me recueillir sur les tombes de mes parents : mon père, son frère unique et ma mère, enterrer ici, côte à côte, l’oncle le premier, le papa et la maman comme s’ils ne s’étaient pas quittés.
Et comme l’heure de la prière du vendredi n’était plus pour longtemps, je remettais à plus tard la visite du mausolée de feu Mohamed El Mishry, guide spirituel et fondateur de la cité pour aller voir cette réception réservée par les populations de Maata Moutalana à ce Biram Ould Dah Ould Abeid qui a tant fait parler de lui.
Bien évidemment, il y avait un public nombreux. Si bien que les deux grandes tentes dressées pour la circonstance, l’une de laine noire (devenue rare), l’autre blanche refusaient du monde alors que de nouveaux venus arrivaient qui à pied, qui à bord de 4X4. Une banderole fixée devant les deux tentes donnait l’information : « La cité de Maata Moulana souhaite la bienvenue à M. Biram Ould Dah Ould Abeid pour son initiative de faire apprendre le Coran à ses enfants ».
Des haut-parleurs diffusaient les paroles des intervenants. Je me fraie un chemin pour aller saluer Biram et lui faire la surprise d’être là. Quelques amis et connaissances de la cité que je fréquente depuis mon plus jeune âge m’aide à passer en annonçant mon nom de famille. Biram sourit, se lève, me passe l’accolade.
Je remarque à sa droite, entre autres illustres de Maata Moulana, le notable Cheikh Tijani, qui sera joint au téléphone séance tenante par le cheikh El Hadj El Mishry afin de s’enquérir du bon déroulement de l’accueil réservé à l’hôte de Maata Moulana et transmettre à celui-ci ses vœux d’agréable séjour.
La population de la cité était là dans sa diversité, nationaux blancs et noirs. Mais aussi d’autres nationalités sachant que Maata Moulana connaît un nombre croissant de résidents de différentes nationalités et origines ethniques qu’ils soient des Mauritaniens (maures, haratines, wolofs, pulaars, soninkés), des africains (du Sénégal, du Niger, du Nigeria, du Mali, de la Gambie, de la Guinée, d’Afrique du Sud, ….), des maghrébins, des français, des espagnols ou des américains.
Tout ce beau monde était là sous les tentes ou debout sous le soleil caniculaire pour marquer de sa présence cet élan de solidarité en faveur de la promotion de la cité dont le rayonnement n’a eu de cesse de grandir au fil du temps que ce soit dans son aspect coranique ou des autres sciences et connaissances. Ce n’est qu’après avoir pris place à même le tapis à côté de Mohamed Ould Voulany, non loin de Biram qui avait l’un de ses enfants sur ses genoux, que je constaterai la présence de mes confrères Cheikh Aidara du quotidien L’Authentique et Thiam Mamadou du Calame.
Mes salamalecs avec les uns et les autres ne dureront pas longtemps car l’attention était accordée aux interventions de ceux parmi les habitants qui avaient réussi à se faire inscrire sur une liste détenue par un animateur qui donnait la parole pour un temps bien précieux. Mais je réussi à ajouter mon nom à cette liste.
J’apprendrai, soit dit en passant, qu’El Hadj Michri avait eu le temps, avant son départ, de recevoir Biram Ould Dah Ould Abeid, et de le présenter aux populations lors d’un grand rassemblement, déclaré à l’occasion :
« pour ceux qui avait seulement entendu parler de Biram Ould Dah Ould Abeid, le voilà ! Vous savez que Maata Malouna a toujours traité avec la même équité, tous les acteurs de la vie politique et sociale, se tenant à égale distance par rapports à leurs confrontations. Biram Ould Dah Ould Abeid est un citoyen mauritanien avec lequel certains peuvent être d’accord ou pas. Quant à nous, nous ne jugeons pas une personne sur le qu’en dira-t-on, mais seulement après l’avoir entendue et vue à l’œuvre. Biram pouvait bien amener ses enfants, ses neveux et tous ceux qu’il voudra amener, soit aux Etats-Unis ou en Europe, pour leur offrir une éducation. Mais en choisissant une localité en Mauritanie, en l’occurrence Maata Moulana, pour faire dispenser à son cercle familial un enseignement coranique, il prouve qu’il aime son pays et qu’il aime sa religion ».
D’ailleurs plusieurs intervenants axeront leurs propos sur les grandes vertus et les comportements en Islam, s’inspirant du Livre Saint, du Hadith et de la Sunna, la cohabitation, les règles régissant la vie dans ce haut lieu de la Tidjaniya et de la religiosité.
D’autres évoqueront l’évolution même de la Mahadra qui offre une atmosphère propice aux études coraniques, non sans rappeler que les résidents de la localité de Maata Moula qui, bien que de diverses tribus et de divers horizons, forcent l’estime pour leur harmonie et leur entente parfaite. Ce qui est un exemple et un modèle de cohésion sociale, d’unité, d’acceptation mutuelle et de cohabitation des communautés.
Point d’extrémisme ici, ni de ségrégation raciale, ni d’esprit hautain par rapport à tel ou tel individu. Le Tout-Maata Moulana est ici résolument tourné vers Allah et chacun fait en sorte que la cité éducative de Maata Moulana soit une destination-phare pour ceux, dans les quatre coins du pays et du monde, qui désirent acquérir le savoir. Un message qui sera bien transmis et surtout bien compris par l’hôte de Maata Moulana lequel est venu avec femme, enfants et quelques proches parents sans compter des gardes corps et des journalistes.
C’est ce que j’appellerai, « avec armes et bagages ». Quand je pris la parole pour souhaiter la bienvenue à Biram, je lui dis que nous nous étions connus en politique et dans un rapport de « journaliste/leader d’opinion », mais que je suis heureux de pouvoir dire que nous nous retrouvons aujourd’hui autour de la religion, de Dieu et à Maata Moulana où reposent mon père et ma mère.
Voilà pourquoi je le félicite donc pour son initiative car cette retraite spirituelle renforce la foi, purifie l’âme et va dans le sens du raffermissement de l’unité nationale. En venant ici, on vient chercher la paix de l’âme car le cheikh Mohamed El-Mishry Ould Abdallahi Ould El Haj qui a fondé Maata Moulana dans ce bled reculé entre les dunes de sables, était l’un des plus éminents cheikhs du soufisme en Mauritanie, un érudit parmi les plus grands oulémas, doté d’une grande sagesse.
Avant de terminer, car l’heure de la prière nous guettait, je lui rappelais, avec l’aide de mon aîné Mohamed Ould Voulany que Malcom X en adhérant à Nation of Islam pensait que les noirs et les blancs ne pouvaient cohabiter dans une même Nation, mais en allant accomplir le pèlerinage à la Mecque, il se rendit compte que les êtres humains étaient frères et que la différence de leur couleur ne les empêchaient pas de se trouver autour de l’essentiel.
Je lui soulignerai également l’idée, cher à El Hadj El Mishry, que n’est pas forgeron qui veut. On a beau avoir un père ou grand-père forgeron, on n’est pas pour autant forgeron et les forgerons ne sont pas une tribu. Etre forgeron ou griot ou artisan c’est un métier auquel on se forme, comme on se forme à être marabout, moufti, savant, etc.
On a beau avoir son propre père chef religieux, érudit, marabout et pourtant on n’y connaît rien. Zut ! J’avais été suivi par Cheikh Tijany qui venait de recevoir un appel téléphonique d’El Hadj El Mishry pour, disais-je, s’enquérir du bon déroulement de la réception faite en l’honneur de l’hôte de Maata Moulana et ce fut au tour de Biram Ould Dah Ould Abeid de prendre la parole pour clôturer la réception.
Il saluera les populations de la cité éducative et dira qu’il avait l’occasion d’envoyer étudier ses enfants et bien d’autres à l’étranger, y compris aux USA, mais qu’il a choisi de venir ici tendre la main aux populations de Maata Moulana car c’est l’Islam vrai, authentique, tolérant et modéré.
Mais Biram n’abandonne pas son combat contre l’esclavage et l’oppression et souhaite qu’en venant ici, ses pas aient été guidés pour davantage de réussite et de succès. «Tout comme les populations de Maata Moulana qui sont toutes dévouées à Allah, je mène mon « jihad » des asservis pour Allah. On m’a demandé de choisir entre la richesse en abandonnant mon activisme et la pauvreté, j’ai choisi la pauvreté, on m’a dit de choisir entre la vie et la mort, j’ai choisi la mort, mais Dieu m’a préservé et je poursuivrai ma lutte.»
Le discours de Biram ne sera pas long, avant d’aller à la prière, un banquet attendait dans la maison d’en face. Nous y allons pour nous restaurer. Délicieux. Ce n’est qu’à mon retour à Nouakchott que j’apprendrai qu’en raison de la demande croissante des étudiants de venir apprendre le Coran et ses sciences à Maata Moulana, El Hadj El Mishry a décidé de créer à quelques 60 Km de Nouakchott, sur l’axe de Rosso, une autre cité éducative qui portera le nom de « Barket-Rassoul » (la baraka du Prophète). J’y reviendrai …
Mohamed Ould Khattatt
Ayant quitté Nouakchott aux alentours de 9H30 le matin, j’avais avalé en quelques 2H 20mn, les 182 KM dont 132 sur le goudron et 50 KM de piste sablonneuse qui séparent « la cité idéale » de la capitale, ce qui était signe d’un trajet sans problème.
Un arrêt incontournable au domicile, côté cour, de mon cheikh, maître des lieux, le cheikh El Hadj El Mishry qui était absent de la cité pour voyage à l’étranger, me fait savoir qu’une ambiance festive enveloppait la bourgade et que, présentement, Biram Ould Dah Ould Abeid était l’hôte d’un festin organisé par les habitants de la cité juste derrière «le collège vert» de Maata Moulana, sis dans la partie sud-ouest.
J’ingurgite rapidement un double verre de zrig et m’en vais au cimetière me recueillir sur les tombes de mes parents : mon père, son frère unique et ma mère, enterrer ici, côte à côte, l’oncle le premier, le papa et la maman comme s’ils ne s’étaient pas quittés.
Et comme l’heure de la prière du vendredi n’était plus pour longtemps, je remettais à plus tard la visite du mausolée de feu Mohamed El Mishry, guide spirituel et fondateur de la cité pour aller voir cette réception réservée par les populations de Maata Moutalana à ce Biram Ould Dah Ould Abeid qui a tant fait parler de lui.
Bien évidemment, il y avait un public nombreux. Si bien que les deux grandes tentes dressées pour la circonstance, l’une de laine noire (devenue rare), l’autre blanche refusaient du monde alors que de nouveaux venus arrivaient qui à pied, qui à bord de 4X4. Une banderole fixée devant les deux tentes donnait l’information : « La cité de Maata Moulana souhaite la bienvenue à M. Biram Ould Dah Ould Abeid pour son initiative de faire apprendre le Coran à ses enfants ».
Des haut-parleurs diffusaient les paroles des intervenants. Je me fraie un chemin pour aller saluer Biram et lui faire la surprise d’être là. Quelques amis et connaissances de la cité que je fréquente depuis mon plus jeune âge m’aide à passer en annonçant mon nom de famille. Biram sourit, se lève, me passe l’accolade.
Je remarque à sa droite, entre autres illustres de Maata Moulana, le notable Cheikh Tijani, qui sera joint au téléphone séance tenante par le cheikh El Hadj El Mishry afin de s’enquérir du bon déroulement de l’accueil réservé à l’hôte de Maata Moulana et transmettre à celui-ci ses vœux d’agréable séjour.
La population de la cité était là dans sa diversité, nationaux blancs et noirs. Mais aussi d’autres nationalités sachant que Maata Moulana connaît un nombre croissant de résidents de différentes nationalités et origines ethniques qu’ils soient des Mauritaniens (maures, haratines, wolofs, pulaars, soninkés), des africains (du Sénégal, du Niger, du Nigeria, du Mali, de la Gambie, de la Guinée, d’Afrique du Sud, ….), des maghrébins, des français, des espagnols ou des américains.
Tout ce beau monde était là sous les tentes ou debout sous le soleil caniculaire pour marquer de sa présence cet élan de solidarité en faveur de la promotion de la cité dont le rayonnement n’a eu de cesse de grandir au fil du temps que ce soit dans son aspect coranique ou des autres sciences et connaissances. Ce n’est qu’après avoir pris place à même le tapis à côté de Mohamed Ould Voulany, non loin de Biram qui avait l’un de ses enfants sur ses genoux, que je constaterai la présence de mes confrères Cheikh Aidara du quotidien L’Authentique et Thiam Mamadou du Calame.
Mes salamalecs avec les uns et les autres ne dureront pas longtemps car l’attention était accordée aux interventions de ceux parmi les habitants qui avaient réussi à se faire inscrire sur une liste détenue par un animateur qui donnait la parole pour un temps bien précieux. Mais je réussi à ajouter mon nom à cette liste.
J’apprendrai, soit dit en passant, qu’El Hadj Michri avait eu le temps, avant son départ, de recevoir Biram Ould Dah Ould Abeid, et de le présenter aux populations lors d’un grand rassemblement, déclaré à l’occasion :
« pour ceux qui avait seulement entendu parler de Biram Ould Dah Ould Abeid, le voilà ! Vous savez que Maata Malouna a toujours traité avec la même équité, tous les acteurs de la vie politique et sociale, se tenant à égale distance par rapports à leurs confrontations. Biram Ould Dah Ould Abeid est un citoyen mauritanien avec lequel certains peuvent être d’accord ou pas. Quant à nous, nous ne jugeons pas une personne sur le qu’en dira-t-on, mais seulement après l’avoir entendue et vue à l’œuvre. Biram pouvait bien amener ses enfants, ses neveux et tous ceux qu’il voudra amener, soit aux Etats-Unis ou en Europe, pour leur offrir une éducation. Mais en choisissant une localité en Mauritanie, en l’occurrence Maata Moulana, pour faire dispenser à son cercle familial un enseignement coranique, il prouve qu’il aime son pays et qu’il aime sa religion ».
D’ailleurs plusieurs intervenants axeront leurs propos sur les grandes vertus et les comportements en Islam, s’inspirant du Livre Saint, du Hadith et de la Sunna, la cohabitation, les règles régissant la vie dans ce haut lieu de la Tidjaniya et de la religiosité.
D’autres évoqueront l’évolution même de la Mahadra qui offre une atmosphère propice aux études coraniques, non sans rappeler que les résidents de la localité de Maata Moula qui, bien que de diverses tribus et de divers horizons, forcent l’estime pour leur harmonie et leur entente parfaite. Ce qui est un exemple et un modèle de cohésion sociale, d’unité, d’acceptation mutuelle et de cohabitation des communautés.
Point d’extrémisme ici, ni de ségrégation raciale, ni d’esprit hautain par rapport à tel ou tel individu. Le Tout-Maata Moulana est ici résolument tourné vers Allah et chacun fait en sorte que la cité éducative de Maata Moulana soit une destination-phare pour ceux, dans les quatre coins du pays et du monde, qui désirent acquérir le savoir. Un message qui sera bien transmis et surtout bien compris par l’hôte de Maata Moulana lequel est venu avec femme, enfants et quelques proches parents sans compter des gardes corps et des journalistes.
C’est ce que j’appellerai, « avec armes et bagages ». Quand je pris la parole pour souhaiter la bienvenue à Biram, je lui dis que nous nous étions connus en politique et dans un rapport de « journaliste/leader d’opinion », mais que je suis heureux de pouvoir dire que nous nous retrouvons aujourd’hui autour de la religion, de Dieu et à Maata Moulana où reposent mon père et ma mère.
Voilà pourquoi je le félicite donc pour son initiative car cette retraite spirituelle renforce la foi, purifie l’âme et va dans le sens du raffermissement de l’unité nationale. En venant ici, on vient chercher la paix de l’âme car le cheikh Mohamed El-Mishry Ould Abdallahi Ould El Haj qui a fondé Maata Moulana dans ce bled reculé entre les dunes de sables, était l’un des plus éminents cheikhs du soufisme en Mauritanie, un érudit parmi les plus grands oulémas, doté d’une grande sagesse.
Avant de terminer, car l’heure de la prière nous guettait, je lui rappelais, avec l’aide de mon aîné Mohamed Ould Voulany que Malcom X en adhérant à Nation of Islam pensait que les noirs et les blancs ne pouvaient cohabiter dans une même Nation, mais en allant accomplir le pèlerinage à la Mecque, il se rendit compte que les êtres humains étaient frères et que la différence de leur couleur ne les empêchaient pas de se trouver autour de l’essentiel.
Je lui soulignerai également l’idée, cher à El Hadj El Mishry, que n’est pas forgeron qui veut. On a beau avoir un père ou grand-père forgeron, on n’est pas pour autant forgeron et les forgerons ne sont pas une tribu. Etre forgeron ou griot ou artisan c’est un métier auquel on se forme, comme on se forme à être marabout, moufti, savant, etc.
On a beau avoir son propre père chef religieux, érudit, marabout et pourtant on n’y connaît rien. Zut ! J’avais été suivi par Cheikh Tijany qui venait de recevoir un appel téléphonique d’El Hadj El Mishry pour, disais-je, s’enquérir du bon déroulement de la réception faite en l’honneur de l’hôte de Maata Moulana et ce fut au tour de Biram Ould Dah Ould Abeid de prendre la parole pour clôturer la réception.
Il saluera les populations de la cité éducative et dira qu’il avait l’occasion d’envoyer étudier ses enfants et bien d’autres à l’étranger, y compris aux USA, mais qu’il a choisi de venir ici tendre la main aux populations de Maata Moulana car c’est l’Islam vrai, authentique, tolérant et modéré.
Mais Biram n’abandonne pas son combat contre l’esclavage et l’oppression et souhaite qu’en venant ici, ses pas aient été guidés pour davantage de réussite et de succès. «Tout comme les populations de Maata Moulana qui sont toutes dévouées à Allah, je mène mon « jihad » des asservis pour Allah. On m’a demandé de choisir entre la richesse en abandonnant mon activisme et la pauvreté, j’ai choisi la pauvreté, on m’a dit de choisir entre la vie et la mort, j’ai choisi la mort, mais Dieu m’a préservé et je poursuivrai ma lutte.»
Le discours de Biram ne sera pas long, avant d’aller à la prière, un banquet attendait dans la maison d’en face. Nous y allons pour nous restaurer. Délicieux. Ce n’est qu’à mon retour à Nouakchott que j’apprendrai qu’en raison de la demande croissante des étudiants de venir apprendre le Coran et ses sciences à Maata Moulana, El Hadj El Mishry a décidé de créer à quelques 60 Km de Nouakchott, sur l’axe de Rosso, une autre cité éducative qui portera le nom de « Barket-Rassoul » (la baraka du Prophète). J’y reviendrai …
Mohamed Ould Khattatt
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