En prévision de l'entrée scolaire 1961/1962, cette école et son
acacia centenaire de trois (3) classes fut construite par la société
mauritanienne (SOCIM et/ou SOMACO-TP).
Son espace a été préempté sur ce qui reste encore de l’Élevage ou Dragage, qui fut un centre de l'AOF pour l'enseignement et la vulgarisation des techniques agropastorales.
Le centre Élevage ou Dragage s'étendait jusqu'à Ligue Rawguel, soit une grande partie de Boghé-Dow et tout cet espace boisé servait de champs de course (chevaux), y officiaient comme assistants et cadres Feus: Baba Harane (père de l'ex député Ba Bocar Baba Allah Yarhmou), Moussa Khalidou (père de Ba Adama Moussa, ancien maire de Boghé) , Cheikh Ould Haïbilty (père de Moustafa, Yahya...),...
...Cheikhou Ouédrago (père de Lalla Aiché Sy), mais surtout mon père Feu Baba Diama, le gardien de cet immense temple et ou que vous soyez, personne n'avait pu échapper à sa vigilance et sa voix qui glissait le sang des "fauves dévastateurs" (que nous étions) de cet espace protégé.
Cet établissement scolaire eu comme premier (1) directeur feu M. Touré Moctar (de Boghé), qui officiait aussi comme enseignant à la classe -CE2, M. Macina Mamadou Lamine enseignait à la classe- CE1 et M. Ba Hamady Bocar dit Samba Déïny dirigeait- CP2. J'étais l'un des élèves de cette classe (CP2) et étions, au bas mot, soixante (60) garçons et filles. Oh! Combien de jours d'école buissonnière pour moi et les autres qui se reconnaîtrons...
M. Touré Moctar sera nommé, une année plus tard, Directeur de l'Artisanat et du Tourisme de l’État Mauritanien. Il créa l'Office Mauritanien du Tapis et l'Office Mauritanien de l'Artisanat avec une boutique témoin à l'angle de l'avenue Gamal Abdel Nasser et de l'avenue menant à la citée de la BMD.
Le deuxième (2) directeur fut feu M. Macina Mamadou Lamine, ancien inspecteur de l'enseignement, ancien préfet de Boutilimitt, gouverneur d'Atar, fédéral du PPM...maire de Boghé, homme politique hors pair, référent social, le padré...
Le troisième (3) directeur fut feu M. Ba Hamady Bocar dit Samba Diény, ancien inspecteur de l'enseignement fondamental et ancien consul général de Mauritanie à Paris en France.
Durant une décennie, y ont officié les enseignants: M. Dia Bocar, Mme Cissé, M. Sy Djiby Bécaye, Gako Bocar, M. Kassé, M. Ndongo, etc.... et plusieurs générations de boghéens et de la sous région, dont: Bagodine, Bagne, Bababé, Dioulom, Ngorel, Olologa, Sarandogou, Thialgo, Bakaw, Lopel, Touldé, Thidé, Moundi, MBagnou...etc. y ont acquis les cours préparatoires d'entrée dans les grandes Universités du Monde et la rentrée dans la vie active et y obtenus les plus hautes qualifications et fonctions dans la République et/ou dans les Institutions internationales... Elle a servi pendant longtemps d'espace de rassemblement politique.
Et, c'est là que durant les élections municipales et/ou législatives (à corriger) entre Feus Cheikh Saad Bouh Kane et Ba Alassane Békou, que les populations de Boghé s'affrontèrent violemment et se subdivisèrent, jusqu'à ce que des voisins et/ou des frères de la même famille ne se parlèrent pas durant des décennies pour avoir soutenus l'un ou l'autre candidat. Boghé garde encore enfouit dans le subconscient mémoriel les soubassements de cette période.
Cette école fut aussi, la salle des fêtes et on y dansait joyeusement pour les heureux lauréats du CEPEF, de l'entrée au Collège, du Brevet, pour les retrouvailles de retour au pays natal, pour les clubs de jeunes (Hermanos, Kings, Espérantos, Bookerty, etc...)
On y donnait, au vu et au su de tous, des cours de conscientisation (formation politique) d'alphabétisation et de rattrapage et l'on préparait les actions d'utilité publique, comme les investissements humains pour nettoyer les différents quartiers de la ville; pour désengorgement des rigoles pour évacuer les eaux de pluie, enfouissement des ordures ménagères, aider des familles finir les travaux de leur habitation, etc... (Photo de Niang via Facebook)
Baba Ould Jiddou
Son espace a été préempté sur ce qui reste encore de l’Élevage ou Dragage, qui fut un centre de l'AOF pour l'enseignement et la vulgarisation des techniques agropastorales.
Le centre Élevage ou Dragage s'étendait jusqu'à Ligue Rawguel, soit une grande partie de Boghé-Dow et tout cet espace boisé servait de champs de course (chevaux), y officiaient comme assistants et cadres Feus: Baba Harane (père de l'ex député Ba Bocar Baba Allah Yarhmou), Moussa Khalidou (père de Ba Adama Moussa, ancien maire de Boghé) , Cheikh Ould Haïbilty (père de Moustafa, Yahya...),...
...Cheikhou Ouédrago (père de Lalla Aiché Sy), mais surtout mon père Feu Baba Diama, le gardien de cet immense temple et ou que vous soyez, personne n'avait pu échapper à sa vigilance et sa voix qui glissait le sang des "fauves dévastateurs" (que nous étions) de cet espace protégé.
Cet établissement scolaire eu comme premier (1) directeur feu M. Touré Moctar (de Boghé), qui officiait aussi comme enseignant à la classe -CE2, M. Macina Mamadou Lamine enseignait à la classe- CE1 et M. Ba Hamady Bocar dit Samba Déïny dirigeait- CP2. J'étais l'un des élèves de cette classe (CP2) et étions, au bas mot, soixante (60) garçons et filles. Oh! Combien de jours d'école buissonnière pour moi et les autres qui se reconnaîtrons...
M. Touré Moctar sera nommé, une année plus tard, Directeur de l'Artisanat et du Tourisme de l’État Mauritanien. Il créa l'Office Mauritanien du Tapis et l'Office Mauritanien de l'Artisanat avec une boutique témoin à l'angle de l'avenue Gamal Abdel Nasser et de l'avenue menant à la citée de la BMD.
Le deuxième (2) directeur fut feu M. Macina Mamadou Lamine, ancien inspecteur de l'enseignement, ancien préfet de Boutilimitt, gouverneur d'Atar, fédéral du PPM...maire de Boghé, homme politique hors pair, référent social, le padré...
Le troisième (3) directeur fut feu M. Ba Hamady Bocar dit Samba Diény, ancien inspecteur de l'enseignement fondamental et ancien consul général de Mauritanie à Paris en France.
Durant une décennie, y ont officié les enseignants: M. Dia Bocar, Mme Cissé, M. Sy Djiby Bécaye, Gako Bocar, M. Kassé, M. Ndongo, etc.... et plusieurs générations de boghéens et de la sous région, dont: Bagodine, Bagne, Bababé, Dioulom, Ngorel, Olologa, Sarandogou, Thialgo, Bakaw, Lopel, Touldé, Thidé, Moundi, MBagnou...etc. y ont acquis les cours préparatoires d'entrée dans les grandes Universités du Monde et la rentrée dans la vie active et y obtenus les plus hautes qualifications et fonctions dans la République et/ou dans les Institutions internationales... Elle a servi pendant longtemps d'espace de rassemblement politique.
Et, c'est là que durant les élections municipales et/ou législatives (à corriger) entre Feus Cheikh Saad Bouh Kane et Ba Alassane Békou, que les populations de Boghé s'affrontèrent violemment et se subdivisèrent, jusqu'à ce que des voisins et/ou des frères de la même famille ne se parlèrent pas durant des décennies pour avoir soutenus l'un ou l'autre candidat. Boghé garde encore enfouit dans le subconscient mémoriel les soubassements de cette période.
Cette école fut aussi, la salle des fêtes et on y dansait joyeusement pour les heureux lauréats du CEPEF, de l'entrée au Collège, du Brevet, pour les retrouvailles de retour au pays natal, pour les clubs de jeunes (Hermanos, Kings, Espérantos, Bookerty, etc...)
On y donnait, au vu et au su de tous, des cours de conscientisation (formation politique) d'alphabétisation et de rattrapage et l'on préparait les actions d'utilité publique, comme les investissements humains pour nettoyer les différents quartiers de la ville; pour désengorgement des rigoles pour évacuer les eaux de pluie, enfouissement des ordures ménagères, aider des familles finir les travaux de leur habitation, etc... (Photo de Niang via Facebook)
Baba Ould Jiddou
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