lundi 7 octobre 2013

A Zouerate : Mohamed Addellahi Ould Loudaa et Me Takioullah Eidda absents, mais pas pour les mêmes raisons

À l’instar des autres villes de la Mauritanie, Zouerate plonge dans l’effervescence de la campagne électorale. La délégation ministérielle, conduite par la Ministre de la fonction publique, est passée, suivie par celles de l’UPR et les autres formations politiques. Une ambiance donc de réunions, de meetings et de tractations de toutes sortes. Les gens se bousculent pour voir la Ministre et si possible la rencontrer afin de lui vendre sa propre candidature, celle d’un membre de sa tribu, de son ethnie ou de son entourage. Deux personnes manquent à l’appel, mais pas pour les mêmes raisons: l’ADG de la SNIM, Ould Loudaa et l’homme d’affaires de la région, Takioullah Eidda. Ould Loudaa est partie, au vu et su de tout le monde, faire de la politique active à Aleg, laissant derrière lui la SNIM avec ses problèmes majeurs. Guelb 2 presque à l’arrêt, avec des retards estimés à cinq (5) ans. Des négociations avec EXTRATA carrément rompues, si bien que cette compagnie a procédé aux licenciements des membres de son effectif en Mauritanie aussi bien que ses travailleurs expatriés, tout en pliant bagage. Sans parler, encore une fois, des travailleurs en grève. Et le comble, une production au ralenti. Comme si la SNIM n’a ni Conseil d’administration, ni d’actionnaires, public ou privés, qui s’intéressent le moindrement à ses intérêts ou encore appellent ses gestionnaires à l’ordre!! Où est Aziz ?? Où est le tout nouveau Ministre du Pétrole et des Mines?? Chose est certaine, à ce rythme l’économie stratégique de la Mauritanie est en péril. Contrairement à Ould Loudaaa, Takioullah Eidda, quant à lui, est partie à Bir Oumgrein, Lehfeira, Hassi Loughar et Beir Marieme s’imbiber des besoins des gens. Pourtant, tous les notables de sa tribu, plusieurs cadres de la région de Tiris, aussi bien que des élus locaux, et même des notables appartenant à d’autres tribus, lui ont demandé de se présenter aux législatives à Zouerate, rien y faire. J’en étais témoin. Selon lui, son travail et sa mission consistent à valoriser sa région et aider, de son mieux, ses populations. Ses paroles sont suivies d’actes très concrets : constructions d’infrastructures locales de services employant des travailleurs du bled; assistance dans la discrétion des gens très nécessiteux et financement de projets communautaires locaux. C’est ça dont la Mauritanie a besoin: des cadres compétents, désintéressés de la politique, philanthropes, propres et proches des gens.
Mohamed Ould Salek

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