Amadou DiaaraSource : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)
lundi 17 juin 2013
Billet du jour : Zone franche, franchement
La capitale économique est érigée en zone franche. Pour une cité aussi importante géographiquement économiquement et culturellement, c’est une mesure justifiable à tous les niveaux et qui doit avoir des retombées considérables sur l’économie locale de la ville et par ricochet sur le plan national.
Nouadhibou est aux confluents de plusieurs frontières. C’est la porte d’entrée vers l’Europe. Sa transformation en zone franche ouvre la voie à toutes les opportunités pour les hommes d’affaires, les investisseurs nationaux et étrangers.
Mais il ne suffit pas seulement de prendre une décision, il faut aussi poser tous les cadres allant des dispositions juridiques aux mécanismes institutionnels pour créer toutes les conditions nécessaires à la transformation de cette cité en véritable pôle économique.
C’est tant mieux quand notre capitale retrouve sa véritable vocation après tant d’années de délaissement et de désengagement de l’Etat. Il est du devoir des gouvernants de viabiliser les régions, de réduire les disparités entre les espaces économiques du pays pour booster l’économie nationale.
Nouadhibou est une ville qui tient l’essentiel de nos richesses. Elle abrite les plus grandes sociétés de pêche, d’exportations de fer. Devenue zone franche, cela permettra davantage à cette ville d’élargir son marché de travail pour des jeunes qui ont perdu tout espoir.
Le président Mohamed Ould Abdel Aziz est-il bien édifié sur ce qu’est une zone franche, au-delà de la simple dénomination. Ses conseillers doivent lui faire un cours simplifié autour de ce concept pour qu’il soit mieux imprégné des enjeux de cette décision de grande envergure afin que les choses soient prises au sérieux avec tous égards d’une zone franche.
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