Le centre des producteurs ruraux de Boghé abrite depuis ce lundi 18 Mars 2012, une formation aux profits de 83 Coopératives des quatre Wilaya : le Brakna, Gorgol, Guidimakha et l’Assaba.
Etaient présents à la cérémonie le Hakem de la Moughataa de Boghé, le directeur du centre Mr Camara Bouyagui, le représentant de la FAO Virginie, le communicateur de la Fao, l’expert en agriculture Mr Kane plus les formateurs. L’objectif principal est de les former sur les techniques de transformation et conservation de la patate douce. C’est une activité de la FAO qui concerne la production et promotion de la patate douce au sein des coopératives maraîchères.
Ces objectifs fondamentaux sont : Donner ou offrir une visibilité aux activités de la FAO et de ses partenaires pour le renforcement des coopératives maraîchères, sensibiliser le public à l’importance de la diversification de l’alimentation quotidienne, notamment en incorporant la consommation de la patate douce.
C’est dans le contexte d’un de ces projets en faveur des populations vulnérables, financé par les états unis d’Amérique (OFDA), la Fao met en place des activités pour contribuer à l’amélioration de la nutrition des ménages ruraux. La FAO, en étroite collaboration avec la direction de l’agriculture du ministère développement rural (MDR) et ses délégations régionales a renforcé cette année 122 coopératives avec des semences maraîchères, du matériel de protection pour les jardins et certaines d’entre elles ont également bénéficié D’un renforcement technique sur la production des légumes et la lutte contre les ennemis des cultures.
Pourquoi, la patate douce ?
En introduisant la culture de la patate douce, c’est une variété riche en vitamine A, appelée variété ndiol, la patate douce joue un rôle important dans la nutrition des ménages, dune part elle est riche en éléments nutritifs et d’autre part car sa récolte coïncide avec le début de la période de soudure, époque où les denrées alimentaires sont rares.
En outre, la patate douce, ne peut être adoptée dans l’alimentation quotidienne que si les coopératives ont bien assimilé les techniques de production mais également de préparation culinaire. La Fao, par cette optique souhaite donner une certaine visibilité à l’ensemble de cette activité de renforcement des coopératives, à travers des émissions radiophoniques sur les radios rurales d’Aleg, Kiffa, Selibaby et Kaédi .
Pour s’assurer que la patate douce sera bien intégrée dans le régime alimentaire des ménages. La FAO travaille désormais en étroite collaboration avec le centre de formation des producteurs ruraux de Boghé pour sensibiliser les femmes de ces coopératives sur l’importance nutritionnelle de la patate douce et pour le faire découvrir les modes de préparations à travers des démonstrations culinaires et des séances de dégustation.
Rappelons que 83 coopératives maraîchères ont été formées sur la production de la patate douce et ont reçu des boutures pour en produire elles- mêmes dans leur jardin. Les premières récoltes devraient démarrer mi- Mars coïncidant ainsi avec le début de la période de soudure.
Les résultats attendus à l’issus de ces séances de formation : quatre émissions radio d’une trentaine de minutes de type reportage incluant la présentation des activités de la FAO et des interviews des femmes bénéficiaires, des partenaires (MDR, CNRDA, CFPR de Boghé) et la FAO. Les émissions seront véhiculées sur les langues locales des milieux en question, c'est-à-dire en Pulaar, Hassaniya, et soninké. En fin les enregistrements de ces émissions de radio seront mis à la disposition de la FAO Mauritanie pour son utilisation interne et le partage avec les partenaires techniques et financiers.
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.
Source : Albert Camus Diop
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