mercredi 4 avril 2012

Kaédi : Manque de transparence dans l’exécution du programme 'Emel' 2012.




En premier lieu, 500 Tonnes d’aliment de bétail (blé, rakkal) furent distribuées par l’Inspection Régionale de l’Elevage, à raison de 50 sacs par éleveur, sans pour autant tenir compte du nombre de têtes de bétail, ou bien savoir si le concerné était éleveur ou pas.

Ceci, en l’absence du Hakem titulaire et aucune information n’a été donnée aux populations, ni par la radio locale et encore moins par affichage pour expliquer les modalités pratiques. Après cette première distribution qui a réveillé le soupçon des populations, les éléments de l’inspection de l’élevage, conscients de leur forfaiture, renvoyèrent les populations à la Commune, qui n’était pas aussi impliquée dans la première distribution.

C’était un calvaire pour l’ayant droit qui ne savait plus où se donner la tête. Ce fut alors le parcours du combattant entre l’inspection de l’élevage, la Commune et la préfecture ; sans pour autant s’assurer de trouver le ticket ou bon de livraison.

Dans cette nouvelle phase, ils exigent que la personne détienne un titre de vaccination dans lequel était précisé le nombre de têtes que possédait l’éleveur, alors que ce ne fut pas le cas au début de l’action. Pourtant, nul n’ignore qu’en Mauritanie, tout le monde est éleveur et même dans les familles, on dispose un petit élevage. Après l’aliment de bétail, qu’en a-t-il été pour le don du Président de la République ?

Du blé, du riz, de l’huile et des dattes avaient été donnés aux populations de tout le pays. Qu’en est-il pour la dotation des populations de Kaédi ? A peine la distribution commença, quant ce fut le départ du Hakem en exercice de l’époque et les populations n’avaient plus obtenu leur part.

Nous demandons à être traiter de la même manière que tous les mauritaniens. Que nous puissions bénéficier de tout ce dont un mauritanien a droit. Quant aux boutiques subventionnées de l’état, elles ne sont pas ouvertes de façons justes afin de répondre aux aspirations des populations.

Elles ont été mises en place pour les moins nantis, les populations à faibles revenus, mais il n’ya pas de transparence dans la gestion :

- La dotation n’est jamais affichée, ignorance totale des populations.

- Que le plus grand quartier de Kaédi (Gattaga) qui compte en son sein 04 autres sous – quartiers, ne compte qu’une seule boutique qui se limite de ne servir que 50 personnes seulement par jour ; également la même chose pour le quartier de Moderne ; alors que, Touldé et Gourel Saghé comptent chacun 01 boutique. Ailleurs, des petits ou tout simplement des quartiers vides d’habitations comme Tinzah et Niti ont chacun sa boutique. Nous demandons que cette injustice soit réparée afin que les plus grands quartiers puissent se doter de 02 (deux) boutiques.

C’est une année pas comme les autres ! La situation est –elle que nous la vivons. Aussi bien les hommes que le bétail ne sont à l’abri du besoin, ainsi les efforts fournis par l’Etat, peu soit- ils, doivent être ressentis de la même façon chez tout le monde. Une communauté, une tribu, un quartier ou une ville ou village ne doit pas bénéficier de plus que les autres.

Malheureusement, tel est le cas à kaédi, étant donné que les décideurs ont toujours considéré Gattaga comme un quartier au sein duquel il n’ya pas de pauvres ; c’est pour quoi, le plus souvent les habitants de cette partie de la ville n’ont jamais bénéficié de Dons de l’état, quelque soit la nature. Alors, nous demandons que Gattaga soit désormais répertorié dans toutes actions de don que doivent bénéficier les fils du terroir.

Ishakh M’Paly Diakhité Kaba
Tél : 46455479-kaédi




www.cridem.org


Source :
alhambaral

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