vendredi 23 décembre 2011
Réaction de rapatriés du Brakna
Nous soussignés, mandataires de la coordination des rapatriés du Brakna avons lu les reportages publiés par deux représentants locaux de la presse écrite sur la marche pacifique de protestation que nous avons organisée le mardi 20 décembre.
Nous avons le regret de constater que certaines doléances exprimées devant les autorités locales n’ont pas été suffisamment relayées dans les colonnes de leurs journaux et sites électroniques. Sans mettre en doute leur compétence et leur bonne foi, nous tenons à préciser tout de même que dans la plate-forme adressée au Hakem de Boghé, les rapatriés exigeaient :
- Le respect strict des clauses de l’accord tripartite Mauritanie/Sénégal/HCR
- La restitution des biens confisqués ou leur indemnisation
- L’insertion des jeunes rapatriés
- La réduction du personnel de l’ANAIR qui est pléthorique donc budgétivore
- L’accès aux services sociaux de base (eau, écoles, postes de santé)
- L’aménagement de terres cultivables
- L’assouplissement des conditions d’enrôlement des rapatriés car en plus du VRF ou de la copie du recensement, le CAC de Boghé exige d’autres pièces dont la plupart des candidats à l’enrôlement ne disposent pas encore (c’est le cas de l’acte de naissance) en raison des lenteurs administratives
En plus, nous nous insurgeons contre les agissements du Représentant de l’ANAIR à Boghé qui, par ses manœuvres dilatoires et sordides, sème la zizanie au sein des sites de rapatriés. De même, les deux facilitateurs que nous avions désignés pour nous représenter au sein de l’institution, ne jouent plus le rôle qui était censé être le leur et s’érigent au contraire en fossoyeurs de nos intérêts au profit de leurs ambitions personnelles égoïstes. Ainsi, tout engagement pris en nos noms par MM. Sada Dia et Amadou Samba Bâ ne nous concernent plus.
Enfin, nous tenons à préciser que le bureau de la coordination, soucieux de la légalité, a bien adressé une demande d’autorisation, quelques jours avant la marche, au Hakem de Boghé qui l’a rejetée. Face à l’urgence et à la gravité de notre situation, nous avons décidé d’organiser une marche pacifique suivi d’un sit-in devant la mouqata’a pour mieux faire entendre nos voix.
Les mandataires : Mamadou Abdoul Sow, Abou Demba Sow et Amadou Aliou Bâ
www.cridem.org
Source :
Dia Abdoulaye
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