Au moment où le président de la République s’apprête à faire le bilan de son deuxième anniversaire au pouvoir, force est de constater qu’au niveau de la capitale économique les services sociaux, notamment la santé et l’électricité, font cruellement défaut.
En effet pour ce qui concerne la santé, tous les stéphanois s’accordent à dire que les prestations médicales au niveau de l’hôpital régional de la ville sont quasiment nulles.
Pour la moindre consultation, le patient s’entendra répondre : soit que le corps médical est absent, soit que le matériel nécessaire pour la consultation n’existe pas. De fait, ce personnel opérant dans cette infrastructure sanitaire, préfère exercer dans des cliniques privées qu’à l’hôpital régional, privant ainsi les déshérités des soins de santé que leur garantie pourtant la loi.
La situation est tellement catastrophique que beaucoup de malades préfèrent être évacués à Nouakchott même si cela est coûteux pour les bourses moyennes. S’agissant de l’électricité, là encore le bât blesse puisque la capitale économique renoue avec l’obscurité depuis quelques nuits et les delestages intempestifs de la Somelec.
En cette période de Ramadan où la demande en eau fraiche est forte, ces coupures font grincer bien des dents.
De notre CP à Nouadhibou Bâ Ismaila
Cridem
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