lundi 23 mai 2011

Grève des enseignants du secondaire : Le SNES tire sur la sonnette d’alarme.




« Poursuivre les actions de protestations jusqu’à satisfaction des revendications », tel semble être le mot d’ordre du Syndicat National de l’Enseignement Secondaire (SNES). Un cri de colère des enseignants du secondaire relayé par leur SG Sidy Ould Idoumou Ould Boudida qui s’exprimait au cours d’une conférence, tenue le dimanche 22 mai, dans les locaux de la CGTM.

Les enseignants du secondaire ont entamé une deuxième grève après celles des 8, 9 et 10 mai. Une grève menée, selon le SG du SNES, en concertation préalable et en coordination avec le SIPES et qui vise à attirer l’attention de l’opinion publique sur le « danger de l’indifférence du gouvernement vis-à-vis des revendications. »

A couteaux tirés avec le gouvernement depuis deux semaines, les enseignants du SNES réclament une augmentation des salaires, un logement décent, la majoration encourageante de la prime de craie, l’augmentation de l’indemnité de logement et sa généralisation au profit de tous les enseignants exerçant en dehors de Nouakchott.

Ils demandent aussi l’adoption du statut particulier des enseignants du secondaire, l’adoption officielle des critères d’affectation et de promotion, la création d’un poste de santé dans chaque établissement.Ils exigent la reconversion linguistique des enseignants victimes de la réforme de 1999, l’intégration à la fonction publique des enseignants contractuels, la promotion des enseignants ayant obtenu des diplômes supérieurs et enfin une augmentation substantielle des allocations familiales.

80% sur l’ensemble du territoire national, selon le SG DU SNES.

Une grève qui entre selon Sidy Ould Idoumou Ould Boudida dans le cadre d’un processus qui ne s’arrêtera plus avant la réalisation des revendications. Selon le SG du SNES la grève est suivie à 80% sur l’ensemble du territoire national. Il indique que les lycées des deux grandes villes de l’intérieur (Nouadhibou, Kaedi) sont fermés.

Que 83% des enseignants du lycée d’Aleg sont en grève. Dans la capitale Nouakchott, il affirme un satisfecit du mouvement de grève. Néanmoins, il a cité quelques poches de défaillance au niveau de certains lycées (2 professeurs sur 18 au lycée de Jedida, 2 professeurs sur 14 au lycée de Ryad3, 3 professeurs sur 10 au niveau du lycée Arabe et 2 professeurs sur 12 du coté de Toujounine.)

Selon, Sidy Ould Idoumou Ould Boudida, la grève entamée aujourd’hui et celles qui l’ont précédée interviennent en dépit des appels répétés à la négociation adressée au Gouvernement afin de mettre l’année scolaire à l’abri des perturbations. « Nous sommes soucieux de l’intérêt de nos élèves, contrairement au ministère de tutelle qui a décidé d’anticiper les examens afin de les organiser pendant les jours de grève. » ajoute le SG du SNES.

Condamnant l’oppression et les pressions exercées sur leurs collègues, Le SNES se déclare « déterminer à poursuivre les actions de protestations jusqu’à satisfaction des revendications ».

Dialtabé

Le Taux de présence selon le ministère de l’Education nationale est de :


- Hodh charghi 80,8%
- Hodh Gharbi 58,9%
- Assaba 87,5%
- Gorgol 73,08%

- Brakna 75,32%
- Guidimagha 76,44%
- Adrar 49,32%
- Nouadhibou 20%

- Tagant
52,87%
- Trarza 89,04%
- Tiris Zemmour 58,18%
- Inchiri 50%

- Nouakchott
I 77,07%
- Nouakchott II 75,92

Soit une moyenne nationale de 70,36% de non grévistes.

www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire