mardi 14 décembre 2010

Zouerate : coopérative El Vowz el Kébir, bénéficiaire du financement de USADF.



Visage Rayonnant pour le filon que constitue le financement octroyé par l’ONG américaine ADF via la commune de Zouerate, El KHalle Mint Salem précise que leur coopérative est crée en 1992. « Nous n’avons jamais eu de soutiens ou de financement, notre siège était une boutique au marché où nous faisons le tissage manuellement, avec l’actuel financement, nous avons loué une maison à 40.OOO UM », souligne Mt Salem.

Et d’ajouter « nous avons du mal à trouver la matière, le coton recherché ne se trouve pas en Mauritanie, parfois, nous l’achetons au Maroc ou au Sénégal, autre entrave la clientèle. » Le Quotidien de Nouakchott a rapproché Moulaye Ahmed O.Nagi diplômé d’une maitrise en gestion (gérant de la coopérative), Fatimetou CISSOKHO (comptable).
Revenant sur les conditions de recrutements, les deux concernés ont estimé que le test collectif pour la sélection des gérants et comptables était transparent. Sur le départ prématuré de certains recrutés, ils ont pensé que les jeunes ont des espérances et cherchent des emplois fixes à durée indéterminée. Sur une possible pression de la commune en tant que principal appui auprès de l’organisme de financement, le gérant a dit qu’ils sont indépendants et autonomes dans leur gestion, seulement, ils se réfèrent à de hauts gestionnaires. Ils ont loué les efforts de la commune de Zouerate dans la l’obtention des financements pour ces coopératives artisanales. Nous n’avons aucune pression ni du bureau de la coopérative, ni de sa présidente encore moins de la mairie. Ils ont expliqué que ces types de coopératives expriment les capacités des personnes démunies à faire quelque chose, l’essentiel c’est que le citoyen trouve le produit dont il a besoin avec un autre, ajoutant que ce type d’activités méritent d’être soutenues, les conditions de travail existent.
Le comptable a affirmé que le comité d’achat se charge des achats, les femmes connaissent ce qu’elles veulent, dès fois, elles la délèguent pour négocier les prix, mais le choix leur revient. A savoir s’il existe des relations entre la comptable et les fournisseurs, mademoiselle CISSOKHO est catégorique « aucune relation, je négocie les prix des besoins exprimés avec les fournisseurs, nous envoyons le devis au bureau intermédiaire à savoir OKT Consult à Nouakchott, qui envoie le strict minimum du besoin ».
Compte-rendu DJIBRIL SY CP/ Zouerates
Nouakchott quotidien

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