samedi 12 juin 2010

La COD exige une enquête sur la mort suspecte de cheptel en Inchiri




Dans un communiqué qui nous est parvenu, la COD "exige une enquête diligente sur les cas de mort suspecte de têtes de bétail en Inchiri et sur la pollution de la nappe phréatique de la zone de Letfetar (Wilaya du Tagant)".

Ci-après le texte intégral de la déclaration :

La Wilaya de l’Inchiri a connu récemment la mort mystérieuse de plusieurs têtes de bétail, dont des camélidés qui paissaient dans une zone que de nombreux organes de presse ont confirmé être polluée par les déchets de certaines sociétés d’exploitation ou de recherche minière, qui profitent de l’incapacité du régime à gérer ce dossier sensible et de la négligence par les autorités gouvernementales concernées pour se débarrasser de produits dangereux comme le cyanure, sans aucun égard pour l’hygiène, ni pour la réglementation en matière de protection de l’environnement.

Il y a quelques semaines pourtant, la COD, représentée par certains de ses députés, avait tiré la sonnette d’alarme et mis en garde contre les risques inhérents aux comportements suspects de ces sociétés. Le gouvernement avait alors pris le parti de celles-ci, défendu leur point de vue et propagé leurs allégations dans les médias publiques, au lieu d’enquêter sur leurs activités par souci de la santé des citoyens et de la pureté de leur écosystème.

Maintenant que les effets négatifs de cette pollution environnementale apparaissent au grand jour, menaçant la vie de nos populations et notre cheptel, la COD :

1- Dénonce avec force la négligence par les autorités du contrôle sur les sociétés minières dont les activités sont liées à l’emploi de produits toxiques et polluants ;

2- Exige une enquête diligente sur les cas de mort suspecte de têtes de bétail en Inchiri et sur la pollution de la nappe phréatique de la zone de Letfetar (Wilaya du Tagant) ;

3- Lance un appel aux organisations non gouvernementales opérant dans le domaine de la protection de l’environnement, d’agir rapidement pour aider la Mauritanie à faire face à la crise environnementale visiblement de grande ampleur, mais que le gouvernement tente d’étouffer.

Nouakchott, le 10 juin 2010

La Commission de Communication

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