mercredi 28 avril 2010

Brakna : Plus de peur que de mal

Une forte tempête a occasionné dans la localité de Lem Oudou dans l’arrondissement de Male la destruction de 42 hangars et de deux tentes. Aucune perte humaine n’est à déplorer. Aussitôt, une mission conduite par le Hakem d’Aleg, composée du chef d’arrondissement de Male, du responsable régional du commissariat de la sécurité alimentaire et du commandant de la brigade de gendarmerie s’est rendue sur les lieux pour constater et évaluer les dégâts. Le Hakem d’Aleg, Mohamed Lemine Ould Ezzize a profité de cette visite pour tenir des réunions de sensibilisation dans les villages de Kra’ Bouratt, Legoueissi et Benar. Cette rencontre lui a aussi permis de régler certains différends entre communautés liés à la question de l’eau.
Dans ce cadre, l’intervention de l’administrateur a permis le démarrage de sept puits dans la zone. Selon Ould Ezzize, le Président de la République a donné des instructions que des interventions d’urgence se déroulent rapidement dans ces localités situées dans le peu enviable triangle de la pauvreté. Ainsi, les services régionaux du Brakna sont à pied d’œuvre pour finir les dernières formalités qui permettront l’acheminement et la distribution gratuite d’importantes quantités de produits alimentaires.



Vieilles pratiques
La campagne d’implantation de l’Union Pour La République au Brakna a démontré l’incapacité des cadres recyclés de la wilaya de se défaire des habitudes de fraude, du faux et usage de faux. N’ayant pas pu mobiliser les populations malgré toutes sortes de manœuvres et de manipulations, ces nouveaux anciens applaudisseurs du système étaient obligés de recourir aux vieux réflexes. Alors que même du temps du Parti Républicain Démocratique et Social (Prds), jamais les fraudeurs n’avaient pu confectionner plus de 45 comités de base, aujourd’hui que le Président du parti leur demande transparence et sérieux, ils en font, mine de rien, 65 dont au moins une trentaine ne sont que le résultat de l’hystérie, du zèle et de la débandade de personnes désavouées par la scène politique locale. Comme au temps du Prds, de graves rivalités opposent les gens de l’UPR. D’un côté, ministres en fonctions (qui font la navette entre Nouakchott et Aleg) ou disgraciés, député et hauts fonctionnaires. De l’autre, opérateurs locaux, notables sous la houlette d’une poignée de jeunes cadres aux dents longues qui veulent se faire une place au soleil. La mise en place imminente de la sous- section fera certainement l’objet de rudes empoignades entre ces deux camps pour le contrôle d’une instance politique locale qui garantit à son titulaire d’avoir au moins son mot à dire et de prétendre à juste titre à d’éventuelles faveurs.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire