mercredi 6 janvier 2010

Nouadhibou : Opérations des douanes dans le black out total




Une semaine que les douanes de la ville de Nouadhibou procèdent aux saisies des voitures particulières et bloquent toutes les bourses. Des hommes lourdement armés sont positionnés devant chaque bourse de véhicules en interdisant l’accès aux propriétaires.

S’il faut saluer cette opération d’assainissement, on doit en condamner la procédure. Sans préavis, des douaniers ont encerclé les bourses, refusant toute explication. Les syndicats des boursiers a saisi le wali. Ils ont condamné la méthode utilisée. Les services de douanes auraient pu donner un délai après lequel tout propriétaire de bourse devrait régulariser sa situation. Les médias publics et la presse indépendante pouvaient être un moyen de transmission.

Combien de voitures sont en situation irrégulière ? Combien sont dédouanées ? Comment sont-elles entrées à Nouadhibou ? Les propriétaires payent –ils des taxes à la commune car utilisant l’espace public ?

Le premier responsable des douanes à Nouadhibou, n’a pas souhaité nous répondre. L’opinion publique a pourtant besoin de savoir. Quel est le montant d’un dédouanement ? Quelles sont les modalités de payement ?

D’aucuns pensent que la douane est à l’origine de ce problème de voitures importées. Car il est inconcevable qu’on laisse entrer sur notre territoire des milliers de voitures sans s’acquitter des formalités qui vont avec.

Beaucoup de gens ont du reste échappé à la mise sous scellé de leurs bourses. Avertis à temps (par qui ?), ils ont reçu à mettre à l’abri leurs centaines de véhicules. Des usagers particuliers ont eux aussi échappé aux griffes des douanes les deux premiers jours en garant leurs véhicules.

Jusqu’ou ira la douane dans cette opération ? Certains pensent que ce sera un simple feu de paille. Dans quelques semaines tout au plus, tout s’arrêtera et la pagaille continuera de plus belle.

Au fait, arrête t-on les dizaines de voitures de douaniers, policiers, militaires?

www.cridem.org


Info source :
La Voix de Nouadhibou

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