lundi 31 mai 2010

Communiqué : Collectif des Habitants de Satara-Rosso…

Le Collectif des habitants de Satara (quartier inondable en saison hivernale) après avoir constaté et noté avec satisfaction l’avancement rapide de l’assainissement du nouveau site du Pk 7 au Pk 9;

tout en profitant de l’occasion pour remercier le président de la république, Mohamed O. Abdel Aziz, ainsi que son premier ministre, et le ministre l’habitat, des efforts, qu’ils ont consacrés sans relâche, dans des circonstances difficiles, et un temps relativement court; d’assainissement et de préparation du site allant du Pk 7 au Pk 9, devant être la nouvelle ville de Rosso.

Cette nouvelle manière de joindre l’acte à la parole, allant du début effectif de la préparation du site prévu pour accueillir, ceux des habitants de Satara, qui se trouvent dans des zones inondables. Ainsi que les visites répétées du premier ministre et celle récente du ministre de l’habitat, prouve le sérieux des autorités concernant les sinistrés de Satara.

A cet effet et au vue de l’étape actuelle pour une transparente totale et une bonne gestion et un suivi continuel des dossiers épineux d’identification, de recensement des habitants, en vue de l’installation de ceux qui se trouvaient dans des zones à risque, communique :

1- La mise sur pieds d’une commission composée et représentée uniquement par des habitants de Satara inondable.

2- Le lancement de l’initiative «Satara, nouvelle ville pour tous ».

3- La collaboration et la facilitation du travail des autorités en charge du dossier de Satara (centraux et locaux).

4- Aucune autorité civile, militaire ou politique n’est assermentée à parler au nom de ces populations, à plus forte raison, prendre des initiatives ou décisions à leur place.

5- Toute décision devant être prise, doit être consensuelle et concertée entre les autorités et la commission chargée du suivi des travaux et autres activités liées à l’installation.

6- La disponibilité de cette commission à aider et assister toutes les autorités dans toute action entreprise en vue de trouver une solution rapide et définitive de Satara.

Le Président de la Commission du Collectif Sid’ahmed O. Ahmed Meiloud.

Le Bureau Provisoire du Collectif :

Président : Sid’ahmed O. Ahmed Meiloud

V. Président : Elymbitaleb O. Elbar

V. Président : Dah O. Thiki

Secrétaire Général : Sidi Yaraf O. Sidi

Membres :

Chiekh O. Hamden
Habiboullah O. Kharachi
Youmane m/ Yalli

Ibrahima Sy Houriye
M’Bareck O. Dembe
Aichetou m/ N’dangue

Yacoub O. Outhmane
Mohamed Abdallahi O. Bah


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Info source :
dahamok

Le ministère de l'hydraulique confirme la potabilité des eaux de puits de Letfetar




Le ministère de l'hydraulique a rendu public un communiqué, dont copie nous est parvenue dans lequel il a confirmé la potabilité des eaux de puits de Letfetar. Une information relayée par certains médias avait, auparavant, fait état de la pollution de ces peaux eu égard à la proximité d’un dépôt d’insecticides dans cette localité depuis plus 30 ans.



Voici le texte de ce communiqué :

"Suite aux informations relayées ces dernières semaines dans la presse nationale et dans le Net au sujet d'une pollution des eaux de la localité de Letfetar au Tagant, le Ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement a dépêché des missions pour s'enquérir de la situation sur le terrain.
Il s'agit en réalité de l'effet d'un dépôt de pesticides qui remonte aux années 70 effectué par une organisation sous régionale en l'occurrence OCLALAV pour la lutte contre le criquet pèlerin et la lutte anti-aviaire.
Nos équipes ont procédé à l'échantillonnage des eaux des deux puits et du forage existants et ce dans le respect des normes requises.
Les analyses physico-chimiques usuelles ont été faites aux laboratoires de l'INRSP et de la SNDE tandis que les analyses des pesticides ont été faites au Maroc, précisément au laboratoire LOBOMAG.
Les résultats des éléments chimiques majeurs sont satisfaisants à part une présence de nitrites dans le puits le plus proche du dépôt des pesticides.
Concernant la contamination par les pesticides, les résultats communiqués par le laboratoire marocain ne montrent pas de présence de substances nocives dans le forage ni dans le puits environnant.
L'eau du puits, le plus proche du dépôt, contient des substances résiduelles : chloropyriphos éthyle et la Malathion, dont les concentrations restent inférieures au seuil limite, ce qui permet de confirmer, dans tous les cas, la potabilité de ces eaux. Nous signalons par ailleurs que des analyses ont été effectuées en 2007 par un laboratoire belge appelé Walloon Agricultural Research et ont donné des résultats similaires, ce qui prouve que la situation est stable.
Le Département continuera d'assurer un suivi régulier de la qualité de ces eaux."

Festival Walo Musik : 1ere Edition




Du 03 au 06 Juin 2010 les habitants de la Willaya du Trarza seront à l’honneur avec le démarrage du Festival Walo musik. Initié par Biri Elimane Diallo, le festival vise à valoriser les richesses artistiques et culturelles de la ville frontalière de Rosso, à travers la mise en œuvre de manifestations culturelles.

En sus des prestations des artistes locaux : Ewlad Leblad, La Voix du Peuple, Waraba Tahara, NAS, Jobal Art, Walfadjri, Sbéigniyatt et internationaux comme Fedde Yela (Senegal), Natty (Sénégal), Babacar Seck et ses Danseuses (Sénégal), il y aura au programme : des projections de films, des ateliers, des conférences, des expositions…

Rendez-vous est donné au public à partir du 03 juin 2010 à Rosso, date de l’ouverture du festival.

Dialtabé, Chargé de Communication festival Walo Musik


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Info source :
Khalilou Diagana pour Cridem

Lettre des réfugiés rapatriés de PK3 Rosso



A Son Excellence Monsieur Mohamed O/ Abdoul Aziz Président de la République

Objet : lettre de réclamation de notre terrain (jardin maraîcher)

Revenus dans notre pays dans le cadre du rapatriement organisé sous l´égide du HCR (haut commissariat pour les réfugies) dans le 2ème convoi du 13 Mars 2008 nous avons été réinstallés dans notre village d’origine ou seuls les murs de certaines maisons et la mosquée détruite à moitié restaient comme traces ainsi que des bouses des animaux qui matérialisaient les parcs d’élevage .

Le jardin maraîcher dont nous nous réclamons qui fait une superficie de 02ha (deux) où deux puits ciments forés depuis 1973 par nous même. Ces puits permettaient aux femmes du village d’arroser les plantes de légumes.

Ce jardin nous avait été attribué par :

- Monsieur Gaye Gandéga : Wali du Trarza du temps

- Monsieur Abdoul Haye O/ Mohamed Saloum : Hakem de Rosso

Les 20 ans passés au Sénégal en déportation , ont fait que ce terrain est devenu une forêt.
Compte tenu que ce patrimoine et le bétail dont on disposait étaient nos moyens de subsistance , la population de PK3 a engagé une personne qu’elle a payé à 100.000UM (cent mille ouguiya) pour le déboussaillage et le déssouchage de ce terrain pour reprendre les activités agricoles notamment la culture maraîchère.

A peine les travaux d’entretien fini, un groupe de personne est venu réclamer le droit de propriété de ce terrain. Nous avons tout de suite informé le Hakem de Rosso Monsieur Zidbi , qui a demandé aux deux parties de sursoir à toute activité en attendant la résolution du problème.

Le lendemain , la femme de Abdellahi O/ Cheick Sidiya, ancien Ministre, est venu déposer des briques en Ciment et a commencé à faire des creusées pour le fondement d’une construction.

Il faut noter aussi la présence de quatre poteaux en ciment mis en place par Monsieur Sow Mohamed Deina ex Maire de Rosso qui délimitent une partie du terrain en question pour en faire sa propriété ; ce qui n’avait jamais existait au paravent.

Le mercredi 12 Mai 2010, deux policiers sont venus vers 14 heures nous dire que le Hakem de Rosso Monsieur Izidbi leur a demandé de nous dire de laisser ces personnes continuer leur travaux.

Le Hakem de Rosso a demandé ces propos en disant que l’ordre vient du Wali Monsieur Yahya O/ Mohamed Vall qui a lui-même envoyé les policiers .

A ce jour, ces personnes continuent de travailler sur le terrain et ces fait ont poussé les jeunes du village à se révolter et ont voulu déguerpir de force les occupants de leurs moyens de subsistance .

Il a fallu l’intervention des personnes âgées du village (chef de site, imam et notables) pour les dissuader et de suivre la voie de l´administration.

Le Lundi 24 Mai 2010 , moi Monsieur Amadou Diallo chef de site du rapatriés de PK3 (il faut préciser que le village n’est composé que de rapatriés revenus dans le cadre du programme de retour organisé en 2008 ) j’ai rencontre le Wali du Trarza qui ne m’a même pas laissé le temps de m’exprimer .
Juste après m’être présenté, il m’a tenu les propos suivants :
« j’ai vu votre lettre, si c’est pour me parler de terres, c’est inutile, tu peux partir parce qu’il n’est pas question pour moi de parler avec toi de terres si tu n’a pas de propositions » j’ai voulu lui faire comprendre que le terrain avait été toujours cultivé par cette communauté et que les deux puits dataient de 1973 et leur forage était autorisé par le service de l’hydraulique et que lors de notre déportation tout a été laissé sur place ; bien matériel, argent, bétail et même pagnes) .

Le Wali a tout de suite répliqué sans aucune considération à ma personne ni à mon âge en me disant ce – ci « tais toi et sors de mon bureau, tu n’a droit à rien ici ( Maw Andak Vial Akhe , Maw Andak Hakh a la chi).

Monsieur le Président de la République ! ces comportements et propos des autorité administratives n’aident pas à la prévention et à la résolution des conflits qui sont d’actualité à nos jours dans notre pays.

Son Excellence Monsieur le Président de la République, nous population du village de PK 3 de Rosso, nous nous adressons à vous par cette présente pour vous soumettre ce problème qui nous tient à coeur et réclamons auprès de vous et auprès de vos institutions compétentes la restitution de ce terrain que nous avons toujours mis en valeur par le biais de notre jeunesse, femmes et hommes.

La communauté du village de PK3 a accepté de revenir au pays après 20 ans passés en déportation au Sénégal pour participer au développement socio- économique du pays et à la cohésion du tissu social.

Espérant qu’une suite favorable sera donnée à notre requête, nous vous prions son Excellence de croire à nos sentiments dévoués pour une Mauritanie éprise de Justice et de Paix.

Rosso, le 26 Mai 2010

Pour la Communauté Le Chef du Site Amadou Diallo

Ampliation :

- Ministère de l’Intérieur

- Commissariat aux droits de l’Hommes en relation avec le Société Civile.

- HCR/ Nouakchott
- Commission National des droits de l’Homme .

Route Akjoujt - Nouakchott : MCM interprète à sa manière la convention.




Le 15 Mai dernier, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, ministre de l'industrie et des mines en compagnie de son collègue ministre de l'équipement et des transports a supervisé le démarrage des travaux de réfection de 60 kilomètres de la route reliant Akjoujt à Nouakchott.

Lors de la cérémonie organisée au PK 150, lieu d’où doivent commencer les travaux, le directeur des infrastructures de transport a fait un exposé surréaliste pour expliquer les différents volets du projet, son exécution et les procédures suivies pour achever les travaux dans les meilleures conditions.

Se drapant comme à son habitude dans les habits d’avocat infatigable des sociétés minières, le ministre de l'industrie et des mines a précisé dans le mot qu’il a prononcé pour la circonstance, que la réalisation de cette route par la société "Mines de Cuivre de Mauritanie" (MCM), va créer 140 emplois.

Il faut souligner que la réhabilitation de la route Nouakchott - Akjoujt est une disposition de la convention d'établissement signée le 22 février 2009 entre la Mauritanie et MCM. Alors que dans la première convention il y avait une contrepartie financière qui était versée à l’ATTM. Seulement lors de sa visite à Akjoujt Mohamed ould Abdel Aziz s’était montré particulièrement scandalisé par les réfections faites par ATTM.

Il avait donc demandé au Ministre des Mines de remplacer la contrepartie financière par une réhabilitation au fur et à mesure. Ainsi donc la MCM s’était engagé à réhabiliter 30 kilomètres par an. Mais dans le jargon des BTP, les termes, réhabilitation et réfection ne veulent pas dire la même chose.

Et lorsque la MCM avait proposé sa solution technique l’année dernière, le Ministère de l’Equipement avait refusé en disant qu’il fallait complètement réhabiliter la route. Or aujourd’hui ce même ministère semble être revenu à de meilleurs sentiments à l’égard de MCM en acceptant ce qu’il avait refusé à savoir : Boucher les nids de poule et les fissures et ajouter un revêtement.

Ni la couche de fonds et encore moins la couche de base ne seront touchés. Or ce sont ces dernières qui sont l’ossature d’une route, ce sont ces couches qui supportent le poids et on ne peut parler de réhabilitation d’une route si on ne les touche pas. Et ce n’est certainement pas les 50 Cm ajoutés des deux cotés qui vont y changer quoi que ça soit.

Donc la MCM avec la complicité des départements concernés est entrain d’adopter la solution même qui avait provoqué l’ire de Ould Abdel Aziz. Par ailleurs ce programme étalé sur sept mois comprend la réfection de 60 kilomètres de route, contrepartie de 2009 et 2010 et au rythme actuel il faudrait 9 ans pour réfectionner toute la route. C'est-à-dire qu’en 2020 la portion allant du PK 150 au PK 210 aura un age de Dix ans.

Sera-t-elle encore là ? Si on ajoute à cela que l’actuelle convention arrive à expiration en 2015, n’est ce pas là encore, un marché de dupe ? Le ministre Ould Oudaa a conclue son discours en disant que la convention d'établissement de la société a permis à l'Etat de disposer de plus de 36 millions de dollars américains pour les années 2010 et 2011 mais peut –ils nous dire combien a gagné la société rien que pour ces deux années pour pouvoir faire une comparaison.

Enfin, M. Merlin Thomas, directeur général de MCM a relevé que la société rend également de nombreux services essentiels aux populations d'Akjoujt dont des opportunités d'emplois et diverses prestations sociales. Il faut souligner que les grands bénéficiaires de l’emploi surtout en ce quoi concerne la route ce sont les tacherons qui’ en connivence avec la société pratiquent une sorte d’esclavage moderne.

BC

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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Dakhlet Nouadhibou : Boulenwar fait de l’agriculture à la place des mines




Dans la zone, considérée jusqu’à une date récente, l’une des zones les plus dangereuses pour les habitants de Boulenwar du fait des champs de mines résultant de la guerre entre l’armée mauritanienne et les combattants du front polisario durant les années soixante dix, les populations de Boulenwar vont pouvoir cultiver des légumes et arbres fruitiers là même ou les mines leur ravissaient les vies assez souvent.

En fait l’organisation de la paix, du désarmement et de la liberté des iles Canaries a financé et supervisé la viabilisation de deux hectares de terre qui constituaient un champ de mines particulièrement dangereux grâce à des efforts internationaux et avec le concours de l’armée nationale.

L’organisation a pu, avec la collaboration des autorités municipales de Boulenwar, poser la première pierre d’un projet agricole sous des hangars couverts de plastique et équipé de moyens d’irrigation modernes


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Info source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Guidimagha : Isselmou ould Abderahmane ould Meinouh en visite de contact et de Sensibilisation dans la Moughataa de Ould Yengé.

Accompagné de quelques chefs services déconcentrés de l’Etat et du Hakem de la Moughataa, Isselmou ould Abdrahmane ould Meinouh,Wali du Guidimagha a effectué quatre jours durant, une visite de contact, d’information et sensibilisation dans les sept chefs lieux de communes de la Moughataa de ould Yengé.

La localité de Bouanze est le premier point d’accueil de la délégation : le 23 du mois courant, Isselmou ould Abderahmane ould Meinouh, ouvre la brèche par cette étape de Bouanze au cours de laquelle, le Wali a présidé une réunion dont les points saillants sont axés sur la nouvelle politique instaurée par le Gouvernement sur instruction du président de la république et qui vise à rapprocher l’administration des administrés.

Ould Meinouh a ensuite rappelé la croisade engagée par le Président de la République pour enrayer la gabegie et la dilapidation des deniers publics qui constituent l’un des facteurs des nombreux problèmes que vit le Guidimagha.

Le wali a sensibilisé les populations de Bouanze sur la protection de l’environnement, L’instauration de meilleures relations entre agriculteurs et éleveurs et un suivi de la scolarisation de leurs enfants.

En effet, dans les différentes rencontres avec les populations de toutes les communes de la Moughataa de Ould Yengé, le Wali a abordé plusieurs questions touchant la vie du citoyen : il s’est appesanti sur les méfaits de la sédentarisation anarchique, la destruction de l’environnement, les conflits entre agriculteurs et éleveurs entre autres.

Dans son analyse, Isselmou ould Abdrahmane ould Meinouh a souligné que ces comportements constituent un frein au développement, une cause de pauvreté et une source de dispersion et de dévalorisation des énormes efforts de l’Etat.

En fait, c’est l’occasion pour le Wali de rappeler les grands efforts déployés par les pouvoirs publics pour améliorer les conditions de vie des «Guidimankhankés ». Ould Meinouh a appelé les populations rencontrées à un véritable changement de mentalité afin d’appuyer et de soutenir la réalisation d’un développement harmonieux de cette wilaya qui regorge pourtant d’énormes potentialités.

Mbaye Demba Yero

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Info source :
Mbaye Demba Yero

dimanche 30 mai 2010

Tiris Zemmour : Odontostomatologie : sourire retrouvé



Après plusieurs décennies de déficit cruel de médecins spécialistes à l’hôpital régional de Zouératt, les directives qui étaient données par le Président Mohamed Ould Abdelaziz pour relever le plateau médical et doter la structure de spécialistes semblent donner leurs effets. En effet, l’hôpital a depuis plus de 12 mois un chirurgien en la personne du Médecin Chefs, un pédiatre, un gynécologue et un chirurgien dentiste.

En effet, la présence de ces spécialistes soulage les douleurs des populations en particulier les soins de santé bucco-dentaires. A ce sujet, le Quotidien de Nouakchott a rencontré le Dr KANE Cheikh Mohamed Fadel chirurgien dentiste de l’hôpital régional de Zoueratt.
Sortant de la faculté de Médecine et de Pharmacie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, Dr KANE a soutenu sa thèse de Doctorat en Juillet 2007 sous le sujet « Etudes de la qualité des pâtes dentifrices commercialisées en Mauritanie : normes de présentation et teneur en fluorures ». D’après cette étude, dans notre pays, les affections bucco-dentaires demeurent importantes, constituant en cela le sixième motif de consultation dans les structures sanitaires. En effet, ces affections sont reconnues partout comme un véritable fléau, un problème de santé publique à tel point qu’elles occupent une bonne place dans le système de santé du pays. Des efforts sont en train d’être consentis dans ce secteur car il y a environ une décennie des régions manquaient de Chirurgiens dentistes, seuls des techniciens supérieurs en odontologie y officiaient. C’était le cas du Tiris Zemmour, qui jusqu’à moins de 20 mois ne disposait pas de spécialiste en Chirurgie dentaire. Dr KANE a indiqué qu’à son arrivée le matériel était fonctionnel, mais il y avait un manque de consommables médicaux en soins dentaires, il s’est déplacé à Nouakchott pour exiger à son Ministère de tutelle de mettre du matériel à la disposition du service de stomatologie. Avec l’appui de l’ex Wali OUld Salikou, il a ramené le matériel qu’il fallait.

L’hygiène bucco-dentaire rentre dans les moeurs
Le chirurgien a souligné avoir mené une campagne de sensibilisation auprès de ses patients et de leur entourage sur la nécessité de prendre soin de la cavité buccale car c’est le premier segment de l’appareil digestif. Il a concentré ses efforts sur la prévention puisque Des dents mal entretenues (mauvais mâchage des aliments) peuvent avoir des répercussions sur l’estomac et créer ainsi des ulcères gastriques. Ici, les populations n’accordent pas tellement d’importance à l’hygiène et aux soins bucco-dentaires, précise Dr KANE Cheikh, mais, avec les actes que nous pratiquons, nous observons des changements sensibles, poursuit-il. Sur la carte sanitaire, il a noté que les patients viennent de tous les coins de la région, des fonctionnaires de l’Etat ainsi que des agents Snim, malgré les deux vacations hebdomadaires qu’il effectue à la clinique de l’entreprise. Pour les prestations, le service de chirurgie dentaire reçoit 24 patients par jour (12 consultations et 12 rendez-vous), sans compter les imprévus qui tombent.

Les principales pathologies diagnostiquées
A noter que le chirurgien dentiste a affirmé que les principales affections diagnostiquées sont des caries avec inflammations, il a évoqué l’ampleur de cette infection qui touche même des enfants de 07 à 08 ans, soulignant que 03 patients sur 05 ont la carie qui évolutive vers une catégorie de dent morte. La carie dentaire « est une maladie bactérienne multifactorielle au cours de laquelle des actions diéto-bactériennes contribuent au développement de différents types de lésions carieuses par déminéralisation des tissus par les acides ». Dr KANE a aussi indiqué qu’il a fait beaucoup d’extractions dentaires (même chez des enfants de 7 à 8 ans ce qui n’est pas normal), du détartrage, a traité des cas de traumatismes dentaires plus fréquents ici que dans le reste du pays à cause de la présence de la société minière où des accidents de travail sont récurrents, il a, en outre, soigné des fractures dentaires.
Les répercussions de la maladie carieuse sur les plans sanitaire et économique suffisent largement pour justifier une réorientation de la pratique odontologique vers la promotion de la santé dentaire pour tous et une concentration des efforts sur la prévention.
le chirurgien a fait sienne cette idée en organisant une journée de consultation gratuite à F’Deirik (sur ses propres comptes) en collaboration avec le major du centre de santé qui a pris en partie les charges et surtout l’organisation. Au cours de cette journée de blouse blanche, il a traité 50 patients dont la majorité souffraient de caries dentaires. Les patients étaient satisfaits car tous ceux qui avaient des rendez vous les ont respectés. Il a noté qu’il comte élargir ce genre de consultations et de sensibilisation sur l’hygiène et les soins bucco-dentaires dans les centres de santé de Bir Moghrein, Touwajil et même dans les écoles. A cet effet, il souhaiterait obtenir le soutien des autorités sanitaires régionales pour les prochaines journées de consultation gratuite.
Le médecin dentiste a fait remarquer que L’inégalité dans la couverture territoriale en chirurgiens dentistes crée beaucoup de désagréments car un seul praticien dentiste pour toute une région est complètement débordé. Il a enfin rappelé le danger des pâtes dentifrices trafiquées soulignant que 83% de ces pâtes commercialisées en Mauritanie sont contrefaites ou falsifiées, seulement 17% répondent aux normes de santé bucco-dentaire.

Compte rendu Djibril SY CP Tiris Zemmour.

Nouadhibou : plus de peur que de mal au Consulat Espagnol




Une voiture, conduite par un étranger de nationalité africaine, est venue percuter les cloisons de protection des locaux du Consulat du royaume d’Espagne à Nouadhibou provoquant une grande panique au sein du personnel du consulat.

Selon le correspondant local de Sahara Media, la police est intervenue et a procédé à l’arrestation du conducteur précisant qu’après investigations, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un accident de circulation et nullement d’un attentat terroriste.

En fait, le consulat, depuis la prise en otage de trois ressortissants espagnols sur la route Nouadhibou Nouakchott, a grandement renforcé les mesures de protection de ses locaux.



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Info source :
Sahara Medias (Mauritanie)

samedi 29 mai 2010

Sonimex de Tidjikja / Le lait « avarié » est remis en vente



Les 52 sacs de lait « avarié » de la Sonimex de Tidjikja qui devaient partir en fumée ont été sauvés in extremis après que décision a été prise par la Direction centrale de sursoir à l’opération.
Pour rappel, l’agence de Kiffa avait donné autorisation à un transporteur du nom de Tqhana Ould Sidi de venir récupérer les sacs afin de les acheminer à Nouakchott pour incinération. Le Hakem de Tidjikja s’y été opposé fermement estimant que l’opération ne pouvait être validée que par un écrit venant de sa tutelle ou celle de la Sonimex. L’ordre fut donné par le Directeur commercial, quelques heures après, de procéder à l’incinération du lait incriminé à Tidjikja. Ce que le Hakem et le responsable régional de la protection des consommateurs s’apprêtaient à faire lorsque, bizarrement, ils découvrirent que le lait en question était encore en bon état.
D’une valeur de 1.200.000UM, les 52 sacs de lait ont, pourtant, fait objet de passation de service entre le chef d’agence sortant et le chef d’agence entrant en présence du chef de zone de Kiffa et sous la supervision de l’auditeur interne. Dans le procès verbal qu’ils ont établi, on peut lire 1tonne 200 de lait en poudre périmé (date de péremption 18 février 2010) mais dans le magasin c’est plutôt 1tonne 200 de lait en bon état (date de péremption octobre 2010) que le Hakem et sa délégation ont découvert.
Faisaient-ils allusion ou non dans leur procès verbal au lait qui devait être acheminé à Nouakchott pour incinération ? Une question qui mérite d’être posée si l’on sait que les termes utilisés dans la lettre de voiture du convoyeur sont plus que vagues.
Toujours est-il qu’après enquête, la Direction centrale de la Sonimex a donné autorisation de remettre le lait dans le marché. Informé de la décision par le chef d’agence Sonimex de Tidjikja, le Hakem prit acte non sans préciser que la vente doit être ouverte en priorité aux consommateurs locaux.
Mais aussi salutaire soit-elle, cette décision ne dissipe en rien le soupçon de forfaiture que cette affaire a inspiré. Ce d’autant plus que le lait de marque « Mico » qui expire en février 2010 a été , visiblement, remplacé par un autre lait de marque « Africa » qui expire en octobre 2010.
D’ailleurs de sources sûres, il est établi que des produits périmés saisis régulièrement dans les magasins et autres échoppes sont placées dans les agences et magasins publics en lieu et place des produits en bon état.
Toute chose qui confirme que la gabegie et les détournements dont nos fonctionnaires sont passés maîtres, ne sont pas encore prêts à disparaitre, cars les imposteurs ont encore plusieurs tours dans leurs sacs.
Enfin, la validé ou non d’un produit ne doit pas être laissée à la seule appréciation des chefs d’agence ou de zone fussent-ils les plus experts en la matière tout comme,une banale lettre de voiture ne peut tenir lieu de pièce justificative valable car n’importe quel convoyeur peut s’en procurer le plus aisément au monde.
Khalil sow Cp/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr

Santé Lancement de la campagne antipolio au Tagant



Le coup d’envoi de la 7eme édition de la campagne nationale de lutte conte la poliomyélite, placée cette année sous le patronage du Président de la République, a été donné au Tagant ce vendredi 28 mai 2010 par les autorités administrative et médicale. Cette campagne qui durera quatre jours cible 17968 enfants de 0 mois à 5ans. La Direction régionale à l’action sanitaire et sociale du Tagant, qui pilote l’opération, vient d’envoyer sur le terrain 14 véhicules et 50 équipes de vaccinateurs supervisés par une vingtaine d’encadreurs (médecins, TS, Infirmiers d’état, sage femme…). Une opération porte-à-porte est, également, menée par des équipes de sensibilisation issues de la société civile (ONG, Association…) pour une large mobilisation.
D’autre part, selon le Drass du Tagant Docteur El Moustapha Ould Moctar, les équipes de vaccination ont reçu pour consigne de ratisser le plus largement possible afin de toucher tous les enfants cibles : Tidjikja (8282 enfants), Moudjéria (8601 enfants) et Tichitt (1085 enfants).
Aussi, une campagne de sensibilisation sur les bienfaits du Pampidose (aliment enrichi avec une forte teneur en colorie) est menée, en parallèle. Cette campagne est un prélude à la mise en place par l’UNICEF des centres de récupération nutritionnelle(CRENAS) le 1 et 2 juin à Tidjikja, le 3 et 4 juin à Moudjéria. D’ailleurs des enquêtes préliminaires portant sur les enfants cibles (3 ans à 6 ans) sont menées actuellement par l’UNICEF et le ministère de la santé partout au niveau des trois Moughattta du Tagant.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Le préfet de St-Louis rend visite à son homologue de Keur Macène




Il y a toujours une première! En effet, c’est la première fois qu’une autorité administrative de St-Louis du Sénégal se rend à Keur Macène, en visite de courtoisie. Cela s’est passé ce samedi 15 mai 2010, quand monsieur Sérigne Mbaye, préfet de St-Louis, accompagné d’une forte délégation, traverse le fleuve pour rendre une visite de courtoisie et de bon voisinage à son collègue Sidina Ould Hamady, hakem de Keur Macène.

Dans une ambiance très festive, les deux hommes ont échangé leurs points de vue, sur l’entretien de bonnes relations, Cela s’est passé ce samedi 15 mai 2010, quand monsieur Sérigne Mbaye, préfet de St-Louis, accompagné d’une forte délégation, traverse le fleuve pour rendre une visite de courtoisie et de bon voisinage à son collègue Sidina Ould Hamady, hakem de Keur Macène.

Dans une ambiance très festive, les deux hommes ont échangé leurs points de vue, sur l’entretien de bonnes relations, la sécurité des biens et des personnes des deux départements riverains.

Après une journée passée dans une ambiance bon enfant, la délégation sénégalaise s’est dite très impressionnée par l’accueil et l’hospitalité mauritaniennes. Aussi Sérigne Mbaye a-t-il invité, en retour, Sidina et son staff départemental à bien vouloir venir passer, à leur tour, une journée à St-Louis.

«On n’aura beaucoup de mal à vous arriver à la cheville mais bon, on essaiera! », a-t-il plaisanté. Bravo! On ne dira jamais assez combien de telles initiatives traduisent et renforcent les liens d’amitié et de fraternité existant entre nos deux pays. Cela va sans dire mais cela va tellement mieux en le disant.

JIDDOU HAMOUD
hjiddou@yahoo.fr

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hjiddou

Rosso: Le Médecin-chef marche sur les ONG, se moque de la société civile et ses Réseaux!!!

Il y a de cela 4 à 3 mois, le Wali convoque la société civile et tous les chefs de services et leur fait part de l'arrivée d'une circulaire du Ministère de l'intérieur et de la décentralisation dont le contenu stipule que, désormais, les ONG sont obligées de se regrouper en Réseaux pour qu'elles aient le droit d'être associées à l'exécution des différents programmes du gouvernement dans tous les secteurs pour ne pas dire dans tous les services!

Tout le monde était ravi et a applaudi, puis des Réseaux furent constitués (4 au total )... . Il s'est trouvé aujourd'hui que c'est à la santé qu'il y a plus d'activités importantes, régulières et en très grand nombre!

Pendant la quatrième et dernière phase du Polio (24,25,26 et 27 avril dernier),le Médecin-chef a demandé aux Réseaux de de lui permettre de terminer la campagne avec l'équipe qu'il avait formée auparavant...

Bien que les ONG aient participé à la sensibilisation et qu'elles aient déclaré les noms de leurs représentants à leur Réseau pour participer à la vaccination,cela ne les a pas empêchées d'accepter la requête du Docteur, même si c'était humiliant!

Maintenant, pour une nouvelle campagne de vaccination, après avoir demandé aux ONG d'envoyer leurs représentants, le Médecin-chef revient sur sa décision et choisit de reconduire ses mêmes favoris d'autrefois! ceci devant des dizaines de jeunes (pour la plupart lycéens) qui n'ont besoin d'aucune formation pour accomplir certaines tâches banales...

Honte et humiliation des dirigeants qui avaient mobilisé ces jeunes citoyens victimes de leurre et de tromperie. Où est le changement que l'on ne cesse de chanter haut et fort??? Cela montre qu'il y a toujours dans la Mauritanie des gens qui sont au-dessus de la LOI, protégés et couverts!

Au diable la bonne gouvernance!!!
Vive le clientélisme


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bonguide

Rosso: L’ISET, fierté nationale



L’Institut Supérieur d’Enseignement Technologique (ISET) est le fleuron qui faisait défaut à notre système éducatif. Doté d’une architecture futuriste, rompant avec le classicisme de nos établissements, souvent sortis d’un même moule sans horizon, c’est une véritable fierté nationale que ce joyau, résolument tourné vers l’avenir.

L’institut couvre une superficie totale d’environ 45 hectares dont plus de quatre bâtis en locaux, pavés et goudrons. La vocation agro-pastorale est clairement affichée avec un aménagement paysager qui occupe plus de 13 ha, soit 500m2, en moyenne, d’espace vert par habitant de l’ISET, tandis que la bibliothèque, hyper-équipée, totalise plus de 5m3 de livres et autres équipements informatiques.

L’institut veut devenir un pôle d’excellence, en accueillant les étudiants de la sous-région et d’autres pays. Pour ce faire, les infrastructures offrent la possibilité d’héberger un bon nombre d’étudiants, avec un foyer universitaire d’une capacité de 250 étudiants, restaurant de qualité et logements de service idoines.

L’ISET se propose, aussi, de développer des relations avec les institutions et laboratoires internationaux, pour une meilleure performance de la recherche, et promouvoir l’initiative privée, en soutenant, notamment, la fondation d’entreprises innovantes, dans le secteur agro-industriel.

Quand on constate la léthargie actuelle de notre agriculture, on rêve, bien sûr, que ce nouvel outil de développement booste, au plus vite, le secteur. Déjà, l’ISET s’annonce au secours des agriculteurs durement affectés par le typha, une plante envahissante et toxique, en valorisant la biomasse de ce parasite (production du charbon de typha).

Pour arriver à concrétiser ses objectifs, l’institut s’est doté de cinq départements avec des laboratoires et unités affiliées axés sur la formation, la recherche, la vulgarisation et les prestations de services: DPPV (Département Production et Protection Végétale), DPSA (Département Production et Santé Animale), DGAB (Département Génie Agriculture et Bio-systèmes), DSTA (Département Sciences et Technologie des Aliments) et DGM (Département Génie Mécanique).

Quant aux unités, elles se scindent en unité de l’information, unité de gestion agricole et unité de langues. Pourvu de ces éléments, l’ISET entend participer au développement durable des secteurs agropastoral et agroalimentaire en Mauritanie, par le biais d’une formation professionnelle adaptée aux besoins du marché, un savoir-faire novateur, des activités de recherche et de vulgarisation, agissant comme catalyseur du transfert des technologies.

On ne le répètera jamais assez: vraiment, l’ISET est une fierté nationale. On ne compte plus, désormais, les visiteurs, simples curieux, touristes en quête de belles photos, mais aussi, professionnels et chercheurs, attirés par la renommée, grandissante, de l’établissement. La question est de savoir si nous saurons entretenir et constamment embellir ce formidable outil qui exige de la constance et un travail sans relâche… Montrons-nous à la hauteur de ce joyau!

Jiddou hamoud
hjiddou@yahoo.fr


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hjiddo

vendredi 28 mai 2010

Alliance Populaire progressiste : Déclaration




La localité d’Oudey Chrak 2 est le théâtre d’un conflit insolite qui défie tout entendement dans un état organisé. Cette localité est connue comme étant dans son écrasante majorité sympathisante de notre parti.

Ces paysans démunis se sont investis depuis 1987 pour construire, comme c’est souvent le cas à leurs frais, l’école primaire de la localité qui fonctionne sans discontinuer et non sans succès.

Le maire, militant farfelu de l’UPR Monsieur Cheikhna Ould Sileimane n’a pas mieux trouvé que de proposer au cours de la campagne d’implantation de son parti le marché suivant : L’Etat reconstruit l’école de votre village en dur moyennant votre adhésion au parti du général Abdel Aziz, ou bien je la transfère dans une autre localité.

Au début le préfet de Mounguel Monsieur Ould Ahmed Miské avait trouvé la démarche insoutenable ; mais, sans doute sous une forte injonction venue de très haut, il se rallie à la démarche ; et la coalition politico-administra tive envoya un peloton de la Gendarmerie Nationale pour transférer en d’autres lieux les matériaux de construction qui étaient déjà stockés sur le site de l’école.

Depuis le vendredi 14 mai on assiste à un bras de fer entre les autorités et les populations qui s’opposent à cette décision de transfert injuste.

Voila un épisode bien singulier dans cette implantation du parti du « Président des pauvres » et les populations réellement pauvres de Oudey Chrack 2, département de Mounguel.

Alliance Populaire Progressiste ;

surpris par le caractère provocateur, et profondément indigné par cette décision des autorités locales et qui défie le bon sens dans un état civilisé,

• proclame sa totale solidarité avec ses militants et toutes les populations qui ont construit cette école au prix d’énormes sacrifices et qui se mobilisent pour la défendre contre ce marchandage politicien et préserver l’avenir de leurs enfants,

• leur demande d’éviter les provocations et tout affrontement avec les éléments de la Gendarmerie,

• lance un appel à l’opinion nationale, à toutes les forces éprises de démocratie et d’équité à marquer avec nous leur solidarité avec les populations paisibles d’Oudey Chrack 2 pour le maintien de leur école sur son site initial et sa rénovation avec les moyens de l’Etat,

• exige du gouvernement de se démarquer du zèle aveugle politicien des autorités locales et de réaliser le projet de rénovation de l’école de Oudey Chrack 2.

Le Bureau Exécutif

Décès de la jeune femme battue et brulée




La jeune femme victime de coups violents et d’actes de brulure dont nous avions évoqué, il n y a pas longtemps le cas, a rendu aujourd’hui l’âme à Kiffa, au cours de son évacuation de l’hôpital d’Aioun vers Nouakchott.

Après avoir constaté que l’état critique de la malheureuse est toujours stationnaire, le médecin qui était chargé du traitement de Vatimetou Mint Sidi Mohamed, battue et brulée selon des sources, par ses beaux parents, aurait décidé d’évacuer la femme vers l’hôpital national de Nouakchott.

Mais, à l’entrée de Kiffa, la pauvre était agonisante et mourra suite à ses profondes brulures et aux coups brutaux dont elle a été victime, dans une localité, qui s’est révélée, du domaine des compétences administratives du Hodh Charghi au lieu Aioun.

L’enquête sur les présumés auteurs et les mobiles de cet acte barbare n’ont pas encore été connus jusqu’à présent, en raison du transfert des prérogatives d’investigation de la gendarmerie d’Aioun à celles de Nema.


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Info source :
Emjad (Mauritanie)

Un Cyber à Dabbé (Moughata’a de M’Bagne).




Dabbé est une localité située à moins d’un kilomètre de la ville de M’Bagne et plus précisément au Sud-Ouest de la capitale départementale du Hébiyabé et Yirlaabé. Ce village situé sur la lisière du fleuve compte quelques cadres dans l’administration mais la majorité de ses ressortissants ont opté pour l’immigration vers les pays d’Europe, du continent Américain ou de l’Afrique centrale.

Les retombées de l’immigration sont visibles à travers les somptueuses bâtisses qui poussent comme des champignons dans cette localité et les infrastructures hydrauliques et agricoles réalisées grâce à l’apport de l’immigration des fils du village.

Ceux qui connaissent réellement le très pauvre département qu’est celui de M’Bagne, dépourvu de toutes les infrastructures de développement (électricité, routes bitumées, périmètres agricoles, parcs de vaccination, écoles de formation) 50 années après l’accession de notre pays à la souveraineté internationale auront du mal à croire à cette réalité.

Et pourtant, nous n’avons rien inventé, vous le constatez de vos propres yeux à travers les photos que nous avons prises sur place, lors de notre visite du lieu dans le village de Dabbé. Un Cyber café logé dans une salle de 12 mètres carrés est opérationnel depuis le 26 Avril 2010.

Dans cette salle, 6 unités informatiques permettent désormais aux jeunes du village, aux femmes et aux adultes d’échanger avec la diaspora de la localité établie dans les différents coins de la planète. Les postes de travail sont reliés à des écrans plats tout neufs venus de la Suède.

Ces différentes unités informatiques fonctionnent grâce à l’énergie solaire. Les panneaux solaires qui alimentent les postes en énergie, sont d’une capacité de 1300 Watt et marche 24 heures sur 24 heures a affirmé le gérant.

En plus, une imprimante et une photocopieuse toute neuves sont installées à l’intérieur de la salle pour diverses prestations. Un cyber fonctionnant avec de l’énergie solaire perdu dans un coin aussi reculé, c’est là une nouveauté qui pourrait provoquer le déplacement de Nicols Hulot jusqu’à Dabbé.

Nous sommes restés pendant une bonne demi-heure entrain de naviguer sans que l’énergie solaire ne nous fausse compagnie. A ce moment, nous étions accompagnés par un conseiller municipal du village, Ismaîl Guissé qui n’a pas hésité à occuper l’un des postes pour se connecter sur l’Internet.

« Hier, nous avons reçu la visite de Diop Yaya, ancien maire de M’Bagne qui était venu pour consulter sa boîte électronique et le traitement de quelques textes» nous a indiqué le jeune Ciré. Comprenez donc que les gens viennent désormais de la capitale communale pour se connecter.

Les internautes de Dabbé peuvent naviguer de 17 heures jusqu’à 21 heures selon le « Webmaster» du Cyber, Ablaye Ciré, la quarantaine révolue même s’il reste quelques petits réglages à faire au niveau des unités mises en service. Pour une heure de navigation, il faut payer 300 UM.

Pour ceux qui veulent photocopier une page, ils doivent s’acquitter de 50 Ouguiyas alors que l’impression d’une page est fixée à 200 UM. Ce dernier est ex-immigré en Côte d’Ivoire où il a subi une formation en maintenance informatique. Il s’est par la suite spécialisé dans l’installation des antennes paraboliques, des panneaux solaires. Ablaye est également le pompiste du forage qui alimente en eau potable les habitants de la localité.

Pour l’instant, le Cyber connaît une forte affluence de navigateurs. Ce projet a vu le jour grâce à un généreux ressortissant du village, monsieur Demba Abou Bâ et son épouse, une Hollandaise du nom de Woody Wiljo (Bâ). Ce jeune ressortissant du village compte à son actif d’importantes réalisations dans le département.

On peut citer entre autres le forage de Dabbé, de Haîmedatt, de Niabina et m’Bahé (tout nouveau), la réalisation des périmètres maraîchers de Dabbé et Haîmedatt ainsi que la réhabilitation d’écoles, de dispensaires, et du forage de Garlol.

Le couple Bâ devrait très prochainement faire le déplacement en Mauritanie pour assister à la cérémonie inaugurale du Cyber café apprend on auprès de leurs proches. Voilà un exemple à encourager par le Président de la république afin que les autres immigrés Mauritaniens puissent suivre les traces de ce généreux donateur.

Atelier de couture des Femmes fonctionnel avec l’énergie solaire

Toujours dans le même village, au même endroit, dans une autre salle juxtaposée avec celle qui abrite le Cyber, nous avons visité des femmes membres d’un GIE (Groupement d’Intérêt Economique) et qui exploitent un atelier de couture. Ce centre de couture est équipé de quatre (05) machines qui fonctionnent avec l’énergie solaire. Dans cette salle de couture, nous avons trouvé des femmes en pleine activité.

Chacune des dames occupant une machine à coudre rivalisait d’ardeur avec sa consoeur pour terminer la première son travail. Ce projet a vu le jour également grâce Demba Bâ qui a voulu par ce geste apporter sa contribution à la promotion des activités féminines en passant par la formation dans le domaine de la couture. Une activité intense des femmes dans la salle de couture au moment de notre arrivé.

Marième Doro est une couturière du centre ; elle raconte : « c’est les jeunes femmes de Dabbé qui sont là. Elles ont crée ce centre et l’ont baptisé : centre Woody (épouse de Demba Bâ). Elle nous a apporté ces machines à coudre avec Demba Bâ. Nous avons commencé à travailler avec les machines depuis plus d’une année avant de revenir ici avant-hier (26/04 /2010).

Ces machines nous ont été d’une très grande utilité. Lorsque nous fondé la coopérative et nous avons ouvert ce centre en le baptisant « centre Woody », elle nous apporté ces 5 machines. A cette période, on se regroupait ici et chacune d’entre nous coud ses tissus. Nous avons réussi à former 11 femmes à la couture. Il faut signaler que c’est Demba et son épouse (Woody)qui assurait le salaire des deux formateurs qui ont formé toutes les femmes dans le domaine de la couture et de la teinture.

C’est grâce au soutien matériel (machines à coudre, tissus) qu’ils nous ont apportés que nous avons pu atteindre ces résultats. Les couturières cousent leurs commandes, les teinturières aussi teignent leurs tissus et les ressources générées par ces prestations ainsi que les cotisations mensuelles des membres de la coopérative sont versées dans la caisse de la coopérative du centre. Nous aussi nous avons œuvré alors d’arrache pied pour mériter cette aide ».

A la question de savoir si leurs prestations génèrent d’importantes recettes impactant positivement sur le panier de la ménagère, Marième Doro répond par l’affirmative en précisant qatue les femmes du centre sont très motivées. Voilà, une autre réalisation à inscrire à l’actif de Demba, un Yirlaadio qui a au cœur le souci constant de changer le cours des choses dans sa terre d’origine, l’Afrique.

Thièrno souleymane Cp Brakna
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Info source :
Jules Diop

Tostan : 78 Communautés disent non à l’excision et aux mariages précoces à M’Bagne.



Pour l’évènement, le comité local d’organisation de Tostan à M’Bagne a tout mis en œuvre pour la réussite de ce grand rendez-vous dédié à la promotion des droits de la femme. La cérémonie solennelle de cette déclaration publique s’est déroulée en face de la Moughata’a sous le haut patronage du Secrétaire général du Ministère Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille (MASEF), M. Mohamed Eli O Telmidi.

Il y’avait également à ses côtés le Représentant adjoint de l’UNICEF, M. Saîd Nemri ; la Directrice de la Promotion du genre au MASEF, madame, Maîmouna Mint Taki, madame le Wali du Brakna, Zeînebou Mint Ahmed Nah, le Hakem de la Moughata’a de M’Bagne Mohamed Mahmoud O mohamed Lemine et le maire de la commune.

Une ambiance folle régnait au milieu du rassemblement monstre organisé pour marquer la lecture cette déclaration publique de 78 communautés du Brakna qui ont renoncé à l’excision et aux mariages précoces des filles.

Gomou Pinal (la troupe artistique de M’Bagne) encadré par Kaya Diop tenait en haleine des heures durant le public à travers les démonstrations chorégraphiques des danseurs de la troupe accompagnées par la voix merveilleuse de, Diami Gaye.

Les garçons et filles de la troupe étaient déguisés en tenues aux couleurs de la république (jaune et vert). Au même moment, plusieurs groupes folkloriques venues de Dawalel, Wending, Dabbano, de M’Bagne ville défilaient devant les différentes délégations rendant ainsi le décor encore plus beau à voir. Ainsi, plusieurs facettes du riche patrimoine culturel des peuples « de l’eau » et du Fouta ont été étalées pendant cette grandiose manifestation à la place de l’indépendance de M’Bagne.

Les pasteurs ont gratifié le public d’une parade d’ovins et de caprins appelé « Diaro » (en langue pulaar) ponctuée de temps à autre de coups de fusil de traite tirés en l’air. Cette parade fait partie des grandes manifestations culturelles de la communauté Peulh. Les scouts encadrés par Binta Gadio, Maîmouna Touro, Ramata Cissé, Sileymani Diop, et Hawo Sy étaient là pour nous replonger dans les années de gloire d’un mouvement qui a joué sa partition dans l’éducation des jeunes Mauritaniens avant son « déclin ».

A l’arrivée de la délégation officielle vers 11 heures, l’animation avait baissé de rythme suite au retrait par le Hakem des fusils de traite et un ordre intimé aux pasteurs d’arrêter la parade. Les officiels, à leur arrivé ont salué le public, toutes les délégations ainsi que l’ensemble des groupes folkloriques présents sur place.

C’est le discours de bienvenue du maire qui a donné le coup d’envoi officiel de la cérémonie riche en couleurs et marquant ce qu’on appelle ici désormais « Déclaration Publique de M’Bagne ». Après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance, le premier Magistrat de la ville n’a pas caché sa satisfaction devant « le choix la ville de feu Mamadou Samba Diop dit Mourtodo (paix à son âme) » pour abriter dit-il abriter « une manifestation d’une telle envergure ».

Monsieur Sy Abdoulaye a également mis en garde les participantes contre tout recul dans ce combat. Il a aussi salué les efforts déployés par Tostan contre les pratiques néfastes que sont l’excision et les mariages précoces et le rôle qu’elle joue dans le raffermissement de l’unité et de la cohésion sociale du peuple Mauritanien. Le maire a plaidé en faveur de la poursuite et de l’extension du programme de Tostan et s’est engagé à le défendre auprès des l’Union des Maires du Brakna.

A sa suite, le coordinateur national de Tostan, Mamadou Baba Aw a dressé le bilan de son organisme en trois années d’exercice sur le terrain. Dans le cadre de l’exécution de ce projet, intitulé : « Education aux Droits Humains de 30 Communautés du Brakna et Promotion des Pratiques Néfastes telle que l’Excision » par Tostan en partenariat avec l’UNICEF et le MASEF , « 48 communautés ont été sensibilisées sur cette pratique néfaste à travers le modèle de diffusion organisé dira t-il avant d’affirmer que ce programme a touché 32.072 personnes qui sont favorables à rompre catégoriquement avec ce fléau qui a occasionné tant de mal dans les familles ».

Monsieur Aw a remercié le gouvernement Mauritanien, l’UNICEF et la Communauté de Madrid qui ont appuyé ce programme. Le Saîd Némri dans son intervention a s’est félicité de la déclaration publique d’abandon des mutilations génitales féminines de 78 communautés du Brakna.

Le diplomate Onusien a dit que « cette pratique des MGF viole les droits humains et met en danger la santé de 3 Millions de filles et de femmes en Afrique et au Moyen Orient, est aussi ancrée dans les traditions Mauritaniennes, à une prévalence moyenne de 72% ». Avec un taux de prévalence de 88% dans la région du Brakna, le renoncement de plusieurs milliers de femmes et d’hommes et d’exciseuses ne peut susciter des espoirs de voir un jour ces pratiques contraires au respect des droits de l’enfant disparaître».

Enfin, madame Marième Hamadi Diop, enseignante de formation a lu la ″Déclaration ″ tant attendue au nom des 78 communautés Pulaar et Maures de Brakna et par laquelle, ces femmes s’engagent à abandonner les pratiques néfastes comme l’excision et les mariages précoces des filles. « Nous, les représentants de 78 communautés Pulaar et Hassaniya des départements de Boghé, Bababé, M’Bagne, Aleg et Maghta Lahjar réunis ce Mardi 25 Mai 2010 à M’Bagne prenons l’engagement solennel en toute connaissance de causse d’abandonner la pratique de l’excision et des mariages précoces des filles au sein de nos communautés ».

C’est à sa suite que le SG du MASEF a prononcé le mot de la fin dans lequel, il a loué l’action de Tostan contre les pratiques néfastes et le rôle qu’elle a joué dans le changement de comportements des femmes dans la Wilaya du Brakna. Il a également indiqué que le MASEF a élaboré une stratégie nationale de lutte contre ces pratiques néfastes (excision et mariages précoces) et qui sera mise en œuvre dans les Wilaya du Brakna, du Guidimakha, des deux Hodhs et du Tagant.

Il faut noter que plusieurs organisations nationales et internationales ont pris part à cette manifestation. Des délégations de Tostan venues de la Gambie, de Guinée Bissau et du Mali ont pris part à cette rencontre.

Il n’est pas facile d’évaluer de façon exhaustive le résultat de l’action accomplie en trois années par l’ONG Tostan sur le terrain mais, eu égard à la forte mobilisation des femmes leaders d’opinion, des Imams de mosquée, des notables, des chefs coutumiers, des jeunes, des élus locaux issus de toutes les couches de la société, il nous est permis d’affirmer qu’un grand pas a été franchie. Rien que la mobilisation en elle-même a eu un effet psychologique sur les esprits de tous ceux qui ont participé à la rencontre de M’Bagne.

Les festivités de la veille

Dans l’après-midi du 24 Mai 2010, la ville de M’Bagne s’est vidé de ses occupants. Tous les habitants de la ville ont convergé vers la berge du fleuve pour assister à une parade de pirogues sur les eaux du fleuve Sénégal et baptisé « Bombéré » par les Hapulaaren.

Cette prestation des « Soubalbés » ou (pêcheurs) entourée de pratiques mystiques dont le savoir reste exclusivement et jalousement détenue par les petits fils de Peinda Sarr ou les cousins de feu, Guélaye Ali Fall constituait une occasion d’exposer devant une gigantesque foule en liesse, toute la panoplie de leur tradition, sous fond de Pekaan, un genre artistique où seule la voix est utilisée.

Ce genre artistique, le Pékan assurait l’animation tout au long de cette démonstration. Plusieurs pirogues motorisées étaient mobilisées par les organisateurs pour faire cet évènement un éclatant succès. Deux d’entre elles, étaient magnifiquement décorées aux couleurs nationales (jaune et vert) et ornées du drapeau national dont une partie flottait également sur les eaux. Les piroguiers à bord habillés en tenus traditionnels, pantalon noir et chemise blanche avec des écharpes jaunes et vertes en bandoulière et rames aux mains frappés du sceau du drapeau de la république.

A mesure que les pirogues de Wending et de M’Bagne s’approchaient de la berge, les pêcheuses émerveillées par la scène, une à une ensuite en groupes isolés plongent dans l’eau pour aller saluer et applaudir leurs cousins et cousines. Ainsi, des femmes chiquement parés et portant des boubous brillants compactés par l’effet de la gomme n’hésitaient pas dans la foulée à mouiller leurs vêtements pour la circonstance.

Les détonations nourries, de temps à autre, qu’on entendait par là n’ont pas pu ébranler la quiétude des pêcheurs, grands et petits embarqués à bord des pirogues. Le Hakem, visiblement séduit par la démonstration félicite les pêcheurs ainsi les organisateurs avec qui il pris une photo en présence du « Boumoye » de Horé Fondé (Sénégal), Demba Lawo N’Diaye, vêtu de sa tenue traditionnelle pour coller à l’évènement.

Juste sur les berges du fleuve, nous avons visité une exposition de l’ONG Environnement et Développement Communautaire dont le siège est à M’Bagne. Dans la nuit, une soirée artistique a été organisée mais malheureusement elle a été arrêtée vers 00 heure sur ordre des autorités sans qu’on sache les vrais rasons.

Organisateurs mécontents du Hakem

La parade organisée au fleuve par les Soubalbés ou pêcheurs de M’Bagne a failli être annulée au dernier moment. Because alors, les organisateurs conduits par Kaya Diop, représentant de Tostan dans la ville et qui occupe le poste de 5ème adjoint au maire de la commune du même nom cumulativement avec ses fonctions de directeur artistique de la troupe Gomou Pinal n’ont pas introduit une demande d’autorisation auprès de l’autorité administrative. Raison pour laquelle, la police avait ordonnée momentanément la suspension de l’animation au fleuve.

Heureusement, le Hakem s’est ressaisi à la dernière minute en acceptant après avoir rencontré le maire de signer leur autorisation. « Pour la grande considération que les populations de M’Bagne ont pour moi, j’accepte de leur accorder l’autorisation » a déclaré le Hakem, cité par notre source. A cet instant, l’animation au fleuve était à son comble. Premier couac entre le Hakem et les organisateurs. Ensuite, durant la soirée, la police est venue arrêter la soirée artistique vers minuit.

Certains laissent entendre que c’est le commissaire de police qui a donné des instructions à ses agents pour arrêter la soirée. Et d’autres par contre désignent le Hakem. Pour l’un des organisateurs, ce sont ces derniers qui refusent de débourser le service payé de la police. Un droit tout de même. Pour un jeune artiste de Gomou Pinal, la puissance du volume de la sono a été frein car dit-il, le lieu choisi était trop proche de la résidence privée du Hakem pour que la première dame accepte laisser faire.

Dans tous les cas, l’autorité est souveraine dans ce domaine là. Deuxième couac avec le comité local de Tostan. En pleine animation des groupes folkloriques Maures et Pulaars, le Hakem en personne saisit publiquement les fusils de traite entre les mains de certains individus et qu’il remet à la police pour les garder. Peu après, toujours lui le Hakem, ordonne d’arrêter la parade. La cause à en croire notre source, les bêtes créent du désordre. Suffit pour provoquer l’ire des organisateurs qui estiment que l’autorité veut gâcher la fête.

Troisième couac. Heureusement le tout s’est déroulé jusqu’à la fin et l’évènement a été un succès éclatant. Et en aucun cas, l’autorité est indissociable de ce succès, le Hakem en tête. Et, il faut souligner que c’est grâce à lui que la presse a été installée dans une maison après des heures d’errance dans la ville à la recherche des organisateurs qu’il a lui-même téléphoné pour s’enquérir de leur situation.

Thièrno Souleymane CP Brakna


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Info source :
Jules Diop

jeudi 27 mai 2010

Hodh El Gharbi: Une femme ligotée puis molestée dans un petit village, reste toujours dans le coma.

La nuit du 23 mai 2010, une femme du nom de Fatimetou Mint Sidi Mohamed de la tribu Egueyarene a été ligotée puis molestée dans un petit village appelé Hassi Emouyar, à l’est de d’Elmedhloum, dépendant de la Moughataa de Timbedra à 30 Km du nord-est de Aweinat z’bil.

Selon nos informations, les auteurs du forfait sont des parents proches du mari de la victime. Alors le mari ayant divorcé avec leur mère, ils décidèrent de se venger sur la nouvelle préférée de leur papa. La nuit du 23 mai 10, madame Fatimetou mint Sidi Mohamed fut ligotée et molestée par Ahmeden ould Abidou, M’rayen Mint Ahmed, fille adoptive de l’intéressée, Dimi Mint Navaa, belle fille de la famille, tous de la tribu Egueyarene.

Les parents de la victime, qui habitent à Oum Lehyadh, dans la commune d’Aioun avertis, l’ont amenée au centre hospitalier d’Aioun, longtemps dans le coma, puis évacuée au centre hospitalier de Kiffa.

Selon des sources les noms susnommés n’auraient pas été capturés et la gendarmerie de Aweinat continue les enquêtes pour mettre la main sur les fugitifs. Pendant que la victime reste toujours dans le coma au centre hospitalier de Kiffa, la gendarmerie poursuit son enquête.

Alassane Sarré



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Info source :
Alassane Sarré

Il a plu ces dernières 48 Heures à l'intérieur du pays.



Les services nationaux de météorologie ont indiqué que les quantités de pluies suivantes ont été enregistrées au cours des journées du 24 et 25 mai courant au niveau des localités ci-après:

Wilaya du Hodh El Gharbi

• Touil 21 mm
• Ain Farba 1,5 mm
• Medbougou 7 mm

• Gougui 10 mm
• Kobeni 5 mm

Wilaya du Gorgol.

• Kaédi 1 mm

Wilaya de l'Inchiri.

• Akjoujt 3,5 mm

Wilaya du Tagant

• Rachid 1,5 mm

cridem

Info source :
GPS (Mauritanie)

L’Adrar contre « Sables et Rochers ».




La wilaya de l’Adrar se situe au nord-est du pays ; elle constitue l’une des régions les plus touchées par la désertification (6km/an) et la médiocrité des pistes et même l’enclavement dans certains endroits (département d’Aoujeft, Mairie d’Ainsavra dans le département de chinguitty) et des contraintes liées aux conditions climatiques difficiles, déficit : pluviométrique(-50%mm/an) et 45°à l’ombre en été .

Au plan politique cette région est rentrée dans l’histoire précoloniale par un émirat très puissant et son protectorat couvrait jusqu’à le Sahara occidental à l’époque sous domination espagnole.

Au cours de la période coloniale une farouche résistance s’est organisée autours de personnages mythiques comme Cheikh Maalainine, sidi ould moulay zein, l’émir sid’ahmed ould ahmed ould aida, wajaha et beaucoup d’autres vaillants fils de cette région.

Au cours de cette période coloniale ; le général De Gaulle foula le sol en janvier 1957 et Pierre Mesmeer gouverneur affirma que l’Adrar est le cœur politique par lequel bat la Mauritanie et c’est aussi l’île de France pour les Français ;au plan stratégique ‘’quel beau paysage de guerre’’ affirma un chef militaire français.

La désignation du premier député de l’assemblée générale française et la création des premiers partis politiques et organisations révèlent l’éveil de cette population . En dehors de la résistance au colonialisme qui constituât un élément exogène à notre société la société Adraroise à été toujours civilisée et respectueuse des principes et fondement du ’’Makhzen’’ autrement dit l’état la preuve que l’un des ex-présidents est un fils de la région mais la majorité écrasante à opté pour le changement constructif lors des élections 2009 avec l’actuel Président .

Cette région est signe de maturité civilisationnelle jusqu’à transformé certains produits qui ont été érigés en concept universel ‘’dihin Adrar’’ ,’’Temir Adrar’’, ’’Hjar Adrar’’. Au plan social cette société est de dialogue de culture, cohabitation de cimetière tirailleurs, français, musulman dont l’un des éminents émirs ) la population est aussi hybride de métis (tirailleurs noirs Africains; haïtiens; martiniquais et occidentaux) ces métis sont des fils dynamiques et bien aimé.

Mais les politiques ‘’de dressage’’ des périodes d’exception ont eu des conséquences néfastes sur le tissu social et des séquelles demeurent affectant ainsi le climat social c’est pourquoi à chaque échéance électorale ou implantation d’un parti des problèmes reviennent en surface.

Au plan développement cette région a connu une effervescence au cours de plus de 2 décennies ; mais disproportionnelle plusieurs "investissements politiques" ont vu le jour (maisons, immeubles, goudron) surtout sur la rentré sud de la moughataa centrale qui donne l’impression d’une ville prospère mais paradoxalement des quartiers pauvres ("ambassade", "Hay kweiwa,el menssiya,ifriquiya,amariya,zone château d’eau,Adebay) donne un autre aspect des inégalités ;

plusieurs Mairies rurales dont le seuil de pauvreté atteint 76%(Mairie d’aoujeft, de ain taya, choum et de Tawaz,d’ain savra, n’teyrguint ) situation qui révèle le grand contraste entre riches et pauvres et durant le régime du président Taya les actions de l’état étaient pour la plupart sur des critères électorales et démographique aussi certains bureaux d’étude opposants farouche à ould Taya ont désorientés les organisations internationales à intervenir dans cette région; raison pour laquelle aucune représentation internationale ne s’y trouve actuellement et insignifiant les projets d’ONG à financements extérieur.

Tous ces facteurs ont pèse lourdement sur le niveau de vie des populations les plus démunis; et durant cette période d’exception l’entité et le mythe de l’Adrar ont été confisqués par "l’argent" et des inégalités se sont concrétisés notamment l’accès au ressource publique, aussi la notion d’état et le sacrifice national ne sont plus des critères d’appréciation des valeurs dans notre société.

Tous ces facteurs interpellent l’état à revoir les critères et les politiques de développement en vue d’un développement harmonieux concret et durable. Cette région se trouve aujourd’hui à la recherche de sa place au niveau mythique national et ne sent aucunement responsable après que certains lui attribuent les revers d’une époque exceptionnelle dans laquelle plusieurs cadres nationaux ont été mouillés.

Les populations les plus démunis payent en ce moment les pots cassés ; la ville abandonnée par les "pèlerins politiques" et les "maisons politiques desertes"; les recettes du secteur tourisme en recul; plusieurs grandes boutiques fermés et des activités génératrices de revenu à l’agonie d’où un pouvoir d’achat des populations pauvres extrêmement déficient.

Atar le 25/5/2010
Pour le réseau régional d’ONG(RONGA) en Adrar,
le secrétaire général
Hamoud ould Amardhaya
Tél/6382460/2046386

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Hamoud

21 travailleurs illégaux congédiés à Zouérate.




L’inspection régionale du travail de Zouérate, au nord de la Mauritanie, a procédé au renvoi de 21 employés maliens qui travaillaient au sein des effectifs de la société chinoise COVEC de manière illégale et en contradiction avec les dispositions de la loi prévues à cet effet.

La décision de renvoi de ces 21 employés maliens, en position illégale, a été prise consécutivement à une visite effectuée par l’inspection du travail la semaine dernière sur le site de la société et au cours de laquelle elle a été amenée à constater la présence de ces employés dont le statut était illégal.

L’inspection aurait, alors, accordé un délai de trois jours à la société pour produire les autorisations de travail lui permettant d’employer ces travailleurs. Au terme de ce délai et la société n’ayant pas pu produire les documents demandés, l’inspection a ordonné que ces employés soient congédiés.

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Sahara Medias (Mauritanie

Au Brakna : l’abandon publique de l’excision, l’ONG Tostan-Unicef et Masef.




Bouhdida et Mbagne deux communes de la wilaya du Brakna ont abrité du 24 au 25 mai 2010 des journées inoubliables et très historiques de l’abandon de l’excision.

D’abord, Bouhdida, un panel de presse a eu lieu le 24 mai, c’était dans le cadre du partenariat entre Tostan, Unicef, et le Ministère des affaires sociales, de l’enfance et de a famille (Masef) pour accomplir des activités du projet « Education aux droits humains des 30 communautés du Brakna et la Promotion de l’abandon des pratiques néfastes telle que l’excision ».

Des délégations de Guinée Conakry, Gambie, Guinée Bissau, du Mali et du Sénégal et ainsi que les partenaires locaux, des bénéficiaires indirects et directs de programme, des présidentes de coopératives, des marabouts et des ex exciseuses ont participé.

Après la lecture du coran annonçant le début des activités de ce panel de presse plus 34 individus ont intervenu à tour de rôle, louant, remerciant en même temps les travaux concrets et transparents de cette ONG internationale Tostan en Mauritanie, des témoignages des partenaires, ex exciseuses, des présidentes de coopératives, se succèdent, ces intervenants apportent tous leur soutien sans faille à l’ONG Internationale Tostan de ses réalisations concrètes et disent qu’ils sont prêts toujours à travailler avec cette ONG qui a apporté la santé, Hygiène, la cohésion sociale dans leur vie , en les éduquant à s’unir dans le bon sens. Tostan leur a offert la prise de conscient de soi et leur environnement.

Les nombreux journalistes, de la presse indépendante locale, l’équipe de TVM, Radio Rurale du Brakna sont arrivés pendant 1heure de temps à poser librement leurs pertinentes et nombreuses questions aux premiers responsables de Tostan. Mr Mamadou Baba Aw, coordinateur national de Tostan a répondu aux Correspondants de Presse du Brakna parlant des réalisations faites depuis 2007 jusqu’à nos jours, les progrès de L’ONG et aussi des problèmes rencontrés pendant cette période.

Lui succédant, Mr Bakary Tamba a tenu en haleine l’assistance nombreuse, venue pour la circonstance, expliquant haut et fort L’ONG Tostan depuis sa création, mettant l’accent sur l’importance de Tostan et ces objectifs dans l’espace et ses zones d’interventions, citant aussi 8 pays d’Afrique où Tostan bat son plein, en Europe, Suède, aux USA, d’ailleurs, dira t-il, il est nommé, actuellement ambassadeur de Tostan. Ensuite, ce fut, l’étape de Mbagne, le 25 mai 2010 restera un événement, gravé dans l’agenda historique de la population et les dirigeants de Tostan.

La déclaration publique de l’abandon de l’excision intervient à la fin de la 3éme année de mise en œuvre du programme et constitue l’aboutissement de la conscientisation des communautés sur les dangers de l’excision et leur adhésion à un abandon collectif et publique. Des milliers et milliers de personnes sont venus de tous les coins du Brakna, assistées à cet événement.

Ici cas même, le Hakem de Mbagne, la Wali du Brakna, accompagné du SG du Masef étaient présents à cette journée historique. L’objectif de la rencontre de Mbagne est de faire une déclaration publique de l’abandon de l’excision par des représentants des78 communautés du Brakna dont 30 communautés bénéficiaires directs et 48 communautés adoptées. 500 personnes, environ sont invitées et participent. Après la lecture du coran, ces personnes ont intervenu : le Maire Sy Abdoulaye, le président du comité de pilotage, le représentant des communautés.

Quant à Mr Mamadou Baba Aw, coordinateur national de Tostan ,dans son discours a dit :: « cette déclaration publique a été mûrie par ces différentes communautés, ces 3 années de mise en œuvre du programme de renforcement de capacité des communautés de Tostan basé sur le droit humain et financé par la communauté de Madrid et Unicef mais aussi accompagné par des activités de sensibilisation et de mobilisation.

C’est ainsi 48 communautés ont été sensibilisées sur cette pratique néfaste dans le Brakna, à travers le modèle de diffusion organisée soit 32072 personnes touchées et même favorables et ainsi à rompre catégoriquement ce fléau qui a occasionné tout le mal dans les familles. ».

Il remerciera, le gouvernement mauritanien, l’Unicef, la Communauté Madrid pour leur soutien constant durant toute la période de mise en œuvre du programme et les pays voisins venus répondre à cette invitation salutaire. Deux chefs religieux et 2 ex-exciseuses ont saisi l’occasion pour témoigner apporter leur soutien. le représentant de L’Unicef dans son allocution a dit que « cette pratique des mutilations génitales féminines qui viole les droits humains et met en danger la santé de 3 millions de filles et des femmes en Afrique et au Moyen Orient, est ainsi ancrée dans les traditions Africaines ,a une prévalence moyenne de 72%, au Brakna le taux est plus de 88%. »

Voilà la déclaration publique de Mbagne lue par Madame Bébé Diop : « nous les représentantsde78communautés Pulaar et Hassanya des départements de Boghé, Bababé, Mbagne, Aleg et Maqtar Lahjar réunis ce Mardi 25 mai 2010 à Mbagne, prenons l’engagement solennel en toute connaissance de cause, d’abandonner la pratique de l’excision et des mariages précoces des filles au sein de nos communautés.

Notre décision historique qui vise le renforcement du Mouvement National pour la promotion des Droits Humains en Mauritanie, en Afrique et partout dans le monde, s’inscrit dans le cadre des initiatives communautaires nées d’un programme d’éducation de Base de Tostan en partenariat avec le gouvernement de la République Islamique, la Comunidad de Madrid et Unicef depuis 2007 et renforcé par des activités de sensibilisation et de la mobilisation sociale.

Ainsi nous rejoignons le Mouvement historique initié depuis quelques années dans certains pays africains et qui n’a cessé de rayonner un peu partout dans la sous région. Nous exprimons notre gratitude au Gouvernement de La RIM, au Ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille et plus particulièrement à la communidad de Madrid et L’Unicef pour leur soutien constant. Nous disons également merci à tous ceux qui ont voulu partager avec nous ces moments si essentiels de l’avenir de la société de l’avenir de la société Mauritanienne. Signée les communautés participantes a la déclaration. ».

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP Le Véridique au Brakna.


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Info source :
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel

mercredi 26 mai 2010

Pour un lien fort avec la Mauritanie.




Samedi 29 mai, à 9 h 30, débutera à la salle de la Huchette le Premier acte public d'une coopération entre des citoyens léonnais, organisé au sein de l'association Coopération sans frontière, la municipalité de Léon et le village de Dioullom au sud de la Mauritanie.

Déjà, les élèves de l'école publique de la commune Marensine correspondent avec les écoliers d'un village mauritanien grâce à des échanges de lettres et de films montrant l'univers des deux groupes scolaires.

Jean-Paul Batbut est à l'origine de la création de l'association Coopération sans frontière. Cet ancien chef d'entreprise a un lien privilégié avec la Mauritanie puisque son fils œuvre dans ce pays pour une organisation humanitaire.

Jean-Paul, lui-même, a été associé à la mise en place, dans le village de Dioullom, d'une plate-forme destinée à alimenter en énergie solaire un congélateur, un poste artisanal de soudure, de meuleuse ponçeuse, un sytème de climatisation, des batteries pour téléphone, une broyeuse pour les céréales. Les habitants de Dioullom ont proposé d'établir des liens de coopération avec le village de Léon.

Problème de l'eau potable.

« Avec des amis, nous avons réfléchi, nous avons consulté Cap coopération, un organisme du Conseil général et nous avons défini un cadre avec une charte précisant nos valeurs, des missions, un cadre juridique clair. La mondialisation qui creuse le fossé des inégalités nous oblige à repenser la société humaine dans ses solidarités. Cela commence par des questions simples pour nous citoyens francais, européens : comment, où, dans quelles conditions sont produits tels tee-shirts que nous portons ?

Notre projet de coopération avec le village de Diollom portera sur la santé, avec le problème crucial de l'eau potable, l'éducation, les échanges inter-culturels, l'économie. » Pragmatiques, Jean-Paul Batbut et ses amis veulent d'abord favoriser une réflexion sur l'action internationale à partir du territoire avec, dans un premier temps, le territoire de la commune. Ensuite, il s'agira de s'inscrire dans un réseau de partenaires partageant leurs savoir-faire.



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Info source :
Sud Ouest (France)

Mauritanie/ Une jeune femme battue et brulée à Aioun



Une jeune femme de 20 ans, violemment battue et brulée par des présumes proches de son mari, non loin d’Aioun, a été admise hier, aux urgences de l’hôpital régional de cette ville dans le Hodh El Gharbi.

Selon alakhbar, secourue par certains de ses parents dont son beau fils et sa sœur, la femme qui répond au nom de Fatimetou Mint Sidi Mohamed avait perdu conscience au cours de cette attaque brutale, dont les auteurs auraient pris la fuite, en utilisant un véhicule tout terrain.

Les coupables de l’agression auraient également proféré des insultes aux habitants de la localité dans laquelle cet incident mystérieux s’est produit.


Aussitôt informée du drame, la gendarmerie a mobilisé ses agents pour mener une enquête, arrêter les coupables et identifier des éléments de réponse à cette agression sauvage qui mobilise aujourd’hui toute une population, venue se rassembler devant l’hôpital d’Aioun pour appeler les autorités à assurer leur sécurité.


Info source :
Emjad (Mauritanie

Le ministre de l’Energie et du Pétrole visite la plateforme pétrolière de Taoudeni.




Le ministre de l’Energie et du Pétrole, Wane Ibrahima Lamine, s’est rendu hier, sur la plateforme, Rig, au Bloc T 8 du bassin de Taoudeni, située dans la localité d’Atil relevant de la moughataa de Ouadane, en Adrar, et dont la sous-traitance est confiée à l’entreprise chinoise, ZPEB, par le Groupe français Total.

Cette visite intervient après l’entrevue qu’a eue le directeur de Total Exploration et Production Mauritanie, Pierre Desvoyes, avec les autorités supérieures du pays, recemment.

Il est à rappeler que Total a entamé, depuis 2005, des prospections pétrolières dans le bassin de Taoudeni, en association avec le groupe pétrolier et gazier algérien, Sonatrach, et le qatari, Qatar Petroleum.



Info source :
Canal RIM

mardi 25 mai 2010

Communiqué : CGTM, Les travailleurs de la route Mbout-Sélibaby déposent un préavis de grève.




Les employés mauritaniens travaillant sur le chantier de la route de Sélibaby-Mbout ont déposé, aujourd’hui, un préavis de grève.

Ce mot d’ordre de grève intervient suite à un désaccord total avec l’employeur (MPSS, sous-traitant de la société portugaise TAMEGA AFA,) sur les 15 points que contient la plateforme revendicative soumise à celui-ci par les travailleurs dans laquelle ils ont consigné un ensemble des doléances qui visent essentiellement à améliorer leurs conditions de travail et une meilleure revalorisation de leur traitement, revendications dont on peut citer, entre autres :

la prime de risque, la prime de déplacement, la prime de panier, les heures supplémentaires. L’employeur a refusé toutes les propositions avancées par les travailleurs dans le cadre d’une tentative de conciliation tenue la semaine dernière sous la supervision de l’inspecteur régional du travail en présence des représentants de la CGTM.

Rappelons que ces employés travaillent dans des conditions très difficiles dans une zone particulièrement enclavée et qu'ils ont déclenché un arrêt partiel de travail au cours du mois d'avril pour protester contre leurs conditions de vie et de travail déplorables.

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Info source :
CGTM (Mauritanie)

Djéol : Une jeune femme retrouvée morte au bord du fleuve

L’histoire s’est déroulée, cette semaine, à Djéol village située à 18 kms au sud-est de Kaédi. La défunte K.D avait quitté son domicile aux environs de 23 heures, sans crier gare. Ses parents ne s’en rendront compte que le lendemain.

Après 48 heures de recherche, elle a été retrouvée sans vie au bord du fleuve Sénégal, à proximité du village de Gawol, située au sud-ouest de son village. Selon ses proches, elle aurait subitement été frappée par une dépression mentale et aurait tenté de traverser le fleuve et c’est en ce moment qu’elle se serait noyée. Selon toujours la même source, un témoin a déclaré l’avoir rencontré entre Djéol et la zone où son corps a été retrouvé. La défunte âgée d’une vingtaine d’années était mariée et mère d’une fillette d’environ trois ans.

KAEDI
Réouverture de l’infirmerie du lycée


Fermée il y a plus de vingt ans à l’image de l’ensemble des infirmeries des établissements secondaires en Mauritanie, celle du lycée de Kaédi a réouvert ses portes depuis le 25 avril 2010.
C’est le fruit d’un long combat mené par le président de l’association des parents d’élèvesA de l’établissement, Bâ Samba Ghata et de son bureau. M. Bâ, infirmier à la retraite, très engagé dans la défense des droits humains a déclaré que cette réalisation a été facilitée grâce à la collaboration des autorités administratives locales, du Dras, du Dren et centre de santé de Kaédi qui n’ont ménagé aucun effort en vue de la réhabilitation de l’infirmerie au grand bonheur des élèves et du personnel de l’établissement scolaire. Ce qui permettra un meilleur suivi médical de la famille scolaire.
Tout en se félicitant de l’affectation d’un agent de santé à l’infirmerie, il regrette cependant l’inexistence de matériel médical et de médicaments. C’est ainsi qu’il lance un appel pressant aux autorités administratives et sanitaires ainsi qu’à toutes les bonnes volontés afin qu’elles contribuent à l’obtention de matériels et de médicaments pour la structure sanitaire du lycée de Kaédi.
Vieux GAYE
Cp/ Gorgol

Brakna: Forum de Palidoyer des Jeunes: Les Maires ont été égratignés

Le coup d'envoi de cette importante manifestation dédiée à la jeunesse de la région du Brakna a été donné par le wali , madame Zeînebou Mint Ahmed Nah en présence des 21 maires et d'une soixantaine de jeunes venus représenter toutes les communes que comptent la Wilaya. A cette occasion, la wali a remercié les initiateurs de cette rencontre et elle a indiqué que les préoccupations de la jeunesse sont au coeur du programme du président de la république, Mohamed o Abdel Aziz.

Elle a annoncé le démarrage d'un ambitieux programme d'activités pour les jeunes durant l'hivernage prochain. Le maire d'Aleg, Ahmed O Ahmed Challa, président de l'Union des Maires du Brakna a prononcé un discours dans lequel, il a retracé les réalisations faites par les maires au profit de la jeunesse. Le représentant de l'UNICEF a également prononcé une allocution dans laquelle, il a relaté tous les maux qui assaillent la jeunesse dans le monde et en Afrique particulièrement. Le Président du Réseau National des Jeunes de Mauritanie, monsieur Hama O Souvi a prononcé lui aussi une allocution, très applaudie dans la salle. Un véritable plaidoyer en faveur d’une solution durable pour la problématique des jeunes du pays. Après la cérémonie d'ouverture, les jeunes sont montés au créneau pour rappeler devant l'assistance les 7 engagements que les maires avaient pris en 2007 en direction de la jeunesse. Ces engagements tournent essentiellement autour des voies et moyens de la prévention et de la lutte contre le VIH-SIDA.
Il faut noter le role decisif joué par Sow Ahmed Yero, délégué régional du ministère de la jeunesse au Brakna, dans la réussite de ces activités.

Les Maires égrènent leurs réalisations
Puis s'en suit un face à face Maires et Jeunes axé sur le bilan après 3 années écoulées. A l'occasion de cet exercice, certains maires ont profité pour égrainer un chapelet de réalisations faites pour leurs jeunes; bilan qui reste à prouver et à vérifier. Plus réaliste, le maire de Maghta Lahjar, Tahar O Varwa a dit que certains engagements ont été traduit dans les actes alors que d'autres ne l'ont pas été. Le Maire de Dar El Barka, monsieur Kane Tidjane a félicité l'UNICEF de son appui en faveur de l'Union des Maires avant d'indiquer que lui et son équipe ont pu engager une vaste campagne d'alphabétisation au
profit des jeunes de sa commune et ce, dans toutes les langues nationales. Et pour Hapsa Abdoulaye Chouaîbou, 1ère adjointe au maire de Bababé, il n y'a pas eu de réalisation dans sa commune par rapport à cet engagement. Elle a par contre indiqué que la mairie de Bababé a initié au cours des mois passés, un grand forum réunissant tous les jeunes de la localité et axé uniquement sur les problèmes de cette frange. Les conclusions de ce forum seront, dit-elle inclus dans le document du Plan de Développement Communal en cours d'élaboration. L'Adjoint au maire d'El Vra, Hbibi O Ahmed M'Barek, est quant à lui formel: la commune qu'il est venu représenter n'a pris aucun engagement vis à vis des jeunes. Une déclaration qui a le mérite de démontrer le déficit de communication entre les élus municipaux d'une même commune. Le Maire de Boghé a quant à lui affirmé que les jeunes sont les mieux indiqués pour apprécier les actions déployés par les maires en leur faveur. Il (maire Boghé) souhaitait la présence des Hakems à cette rencontre. Il a néanmoins indiqué que les efforts de la commune de Boghé ont été orientés ces dernières années vers le transport scolaire pour réduire les déperditions. Les Maires des communes rurales (Edébaye Hijaj, Diéloir, Mal, Ould Birome, Dar EL Avia....) ont indiqué que les jeunesses rurales ne sont pas très conscientes encore de tous ces agissements. Ils ont réclamé plus d'activités d'Eveil auprès de ces jeunes. Dans leurs interventions, certains jeunes ont critiqué les maires en affirmant qu'ils n'ont pas honoré leurs engagements. Certains maires ont décliné un bilan qui a intrigué plus d'un. Les jeunes et les maires sont finalement tombés d'accord sur une nouvelle plate forme qui prend en compte les préoccupations actuelles de la jeunesse du Brakna. Un film a été projété dans l'après midi du 21 Mai et qui retrace les problèmes de la jeunesse. Un match de football a été organisé le même jour au stade d'Aleg.

M'Bagne: débat plus élevé.
La journée du 22, les travaux du Forum se sont poursuivis dans la capitale départementale. C'est le Hakem de M'Bagne M.Mohamed Mahmoud O Mohamed Lemine entouré du maire, M. Sy Abdoulaye, du Commissaire de police, Melaînine O Senhoury, du Commandant de Brigade, de l'Adjudant de la garde, Hamadé et de monsieur Ly Oumar, Inspecteur Départemental de l'Education Nationale de M'Bagne. A cette occasion, le maire de la commune de M'Bagne a prononcé un discours dans lequel, il a remercié les participants d’avoir laissé leurs occupations pour prendre part à cette rencontre. A cet effet, il dira, je cite : « deux jours après la tenue d’un forum similaire dans notre capitale régionale, Aleg ; nous voici réunis dans un département qui meurt à cause de l’enclavement et de la pauvreté. Il poursuivra son propos en affirmant : « heureusement, l’Union des Maires du Brakna et l’UNICEF refusent de se complaire dans le sort qui a été réservé jusqu’ici à la Moughata’a de M’Bagne par les différents régimes qui se sont succédés à la tête du pays avant l’accession au pouvoir du Président Mohamed O Abdel Aziz ». Le nouveau maire de M’Bagne a salué l’action du président Mohamed O Abdel Aziz en direction des populations de sa commune en ces termes : « un vieux rêve de notre population se transforme en réalité à grands pas. Il s’agit de l’électrification de M’Bagne, la capitale départementale après un demi siècle d’indépendance ! » Il a également salué le dynamisme des basketteuses de la ville qui dira t-il font la fierté de M’Bagne. Il soumis une doléance à l’UNICEF, l’acquisition d’un bus scolaire pour le transport des élèves de la périphérie. Il a cité tous les maux qui gangrènent la jeunesse de la région avant d’adresser ses remerciements à l’UNICEF.
A sa suite, le Hakem s'est adressé à l’assistance. Il a dit que l’Union des Maires comptent beaucoup de jeunes maires capables de répondre aux aspirations de la jeunesse. Il faut noter que les observateurs sont unanimes à s’accorder sur le niveau élevé des débats contrairement au forum d’Aleg. Là, les élus municipaux ont essuyé des critiques acerbes prononcées par les jeunes. Au cours du forum de M’Bagne, les jeunes ont décliné une nouvelle plate forme qui prend en compte toutes les préoccupations des jeunes (éducation, santé de la reproduction, drogue, chômage, formation, tabagisme, dépravation des mœurs,VIH-SIDA, transport scolaire, initiation à l’informatique etc…..). Les participants (maires et jeunes) se sont mis d’accord sur le principe de consigner les conclusions issues de ce débat dans un protocole d’accord et qui sera signé par les représentants des deux entités. En plus, le bureau de l’Union des Maires sera désormais ouvert aux représentants du réseau des jeunes du Brakna. Il faut souligner que les émissaires de l’UNICEF (Tandia Yacouba et Alimatou Dème) et les facilitateurs des débats (Sall Amadou –prof d’Université- et Marième Mint Baba Ahmed) ont joué un rôle de premier plan dans la réussite de ce forum. Il faut dire que durant 72 heures, nous avons assisté à un véritable exercice de contrôle citoyen des élus dans les deux capitales départementales. Certains maires ont sué pendant le forum.

La diversité culturelle magnifiée à M’Bagne
Dans la soirée du 22 Mai, les jeunes de M’Bagne ont présenté à leurs hôtes plusieurs sketchs portant sur les thèmes du chômage, de la liberté d’expression, du laxisme au sein de l’administration, du comportement de nos gouvernants (maires, Hakems, Walis), la situation dans les centres sanitaires, l’absentéisme des profs entre autres). Le plus frappant, c’est cette démonstration faite par des jeunes Maures et Négro-Africains sur le rôle et l’importance de la diversité culturelle de notre peuple dans le raffermissement de l’unité nationale. Les Jeunes Bidanes présentaient leurs sketchs en pulaar et les jeunes pulaar parlaient en Hassaniya. La soirée était pleine d’émotion.
Thièrno Souleymane cp Brakna.

lundi 24 mai 2010

Hamoud Ould Malha/UPR Zoueirat : « Je suis sur mon terrain, rien ne peut se faire sans moi »



Une des tendances de l’UPR à Zoueirat, pendant l’implantation, était dirigée par Hamoud Ould Malha qui était soutenu par les Kounta, Smasside, Terkez et les Terchane.
Candidat malheureux à la fédération du parti, Ould Malha a accepté de répondre
aux questions du Quotidien de Nouakchott.



Acteur politique et homme d’affaires (tenancier des établissements Malha il gère
une boîte de sous-traitance à la Snim), Hamoud fut secrétaire général de la sous-
section, de la section Prds puis secrétaire fédéral de 2003-2005.
Après les législatives de 2006, il quitta le Prdr suite à un malentendu avec Ghrini.
Mais le malentendu étant dissipé, il réintégra alors le parti et fut réélu à la tête de
la fédération, il soutint Sidioca sur décision de sa formation politique. Il a aussi
soutenu le Président Ould Abdelaziz à la dernière élection et adhéré à l’UPR.

Le Quotidien de Nouakchott : Monsieur Hamoud, quelles leçons tirez-vous de la
campagne d’adhésion et d’implantation de l’UPR ?

Hamoud ould Malh : Je tiens tout d’abord à vous remercier pour m’avoir
donné l’occasion de m’exprimer à travers les lignes de votre journal et apporter
ainsi des précisions sur le déroulement des opérations d’implantation de notre
parti.
La politique comme à l’accoutumée se fait à la base. Lors du
congrès constitutif des instances de l’UPR, le Président Mohamed Abdelaziz a rappelé que ceux qui voudront s’intéressent à la politique devront aller vers les bases pour convaincre les citoyens du programme du parti. Je me suis beaucoup investi croyant que le choix sera fait par la base mais étant discipliné, je crois à ce parti et je pense que c’est à travers ce parti que la Mauritanie sera construite sur des bases saines et propices, je cautionne le choix du parti pour la fédération, je n’ai pas de commentaires à faire sur cette décision.

Le QDN : Est-ce que vous allez jouer un franc jeu pour une véritable implantation de l’UPR ici, d’autant plus que c’est la tendance rivale qui a remporté la section et la fédération, quel sera votre rôle dans cette situation ?
H.O.M. : Je tiens à souligner qu’il y avait 08 candidats dont le seul but était de barrer le chemin à ma candidature, malgré tout, j’ai obtenu 75 unités de base sur les 152 que compte Zoueratt, contrairement à certaines allégations, je peux fournir des preuves tangibles avec liste nominative des présidents de ces unités qu’on peut porter à vérification. Les 08 candidats ont constitué un groupe pour me combattre, finalement le choix c’est le celui du parti, je le soutiens. Et ce soutien a été prouvé lors des négociations en vue des congrès communal et départemental, nous avons opté pour un consensus et le partage des postes. Comme je partais sur des principes que le choix du fédéral se fera en fonction du nombre d’unités de base par candidat j’étais sûr de moi. Nous avons négocié pour le partage des délégués au congrès de la section et de la fédération, ainsi que les délégués au congrès national, le partage était fait à part égale. Je pense qu’on doit mettre fin au conflit, Pour moi, le seul concurrent c’est l’opposition qui est aussi présente sur le terrain, je suis déterminé à construire un parti sur des bases saines loin des divergences. A ce sujet, je lance un appel à l’unification des rangs pour ramener toute la capitale régionale sinon la région dans le juron de l’UPR, l’implantation est derrière nous.
Je rappelle que la ville était divisée en deux zones : A et B de 66et 86 unités de base chacune, donc la formation des bureaux était faite sur un consensus, je déments donc des allégations faisant état d’une majorité, quand on est majoritaire eh bien on prend tout, là on ne négocie rien, en politique, il n’ y a pas de cadeaux.

Le QDN : quels sont vos rapports avec votre cousin ex-Ministre Zeîdane Hameîda?H.O.M. : J’étais très surpris par les agissements de mon frère et cousin Zeîdane qui avait presque une mission déterminée celle de contrecarrer ma candidature. Mais on sait que la politique se fait à proximité, lui, il était loin des bases, il était venu lors du lancement de la campagne dans l’intention de soutenir le camp rival, pour aussi faire passer le message que notre famille n’était pas unanime pour ma candidature mais sa mission avait avorté, puis il revient la deuxième fois pour se racheter.
Son soutien et sa collaboration avec le clan adverse ont été constatés par tout le monde. Et pourtant il a été élu délégué au congrès grâce à moi, il fait partie de mon quota, il a fini par rejoindre notre groupe. Moi, je tourne la page et je tends la main à tout le monde pour le bien être du parti.
Les concurrents ont utilisé toutes les cartes possibles et imaginaires pour contrecarrer ma candidature (le groupe du sénateur, les gens du Brakna, du Trarza) mais toutes les tentatives ont avorté, les résultats le prouvent dans tous les bureaux nous avons fait du fifty-fifty. J’ai adhéré à un parti, je reste attaché à ses principes et j’espère que mon message est passé « je suis sur mon terrain, rien ne peut se faire sans moi, je suis incontournable sur l’échiquier politique local ».
Pour finir, je salue les efforts louables et la présence significative de mon ami Sid’Ahmed Ould Raess Gouverneur de la B.C.M. qui est venu soutenir ma candidature, d’ailleurs il est en tête de liste des délégués au congrès national en tant que natif de Zoueratt, je vous remercie.
Propos recueilli par DJIBRIL SY.CP /ZOUERATT