mercredi 11 décembre 2013

Droit de réponse : ADG de la Snim, une nouvelle avalanche d’allégations mensongères !

Droit de réponse : ADG de la Snim, une nouvelle avalanche d’allégations mensongères ! Rien que l’intitulé de votre article, renseigne pleinement, Monsieur Ould Salek, de vos intentions, ou plutôt des intentions de ceux qui se cachent derrière ce prête nom (du reste connus) à profiler des intoxications dont les auteurs, les investigateurs et mêmes les receleurs, sont profondément habités par la hantise et l’alchimie de s’attaquer et de porter préjudice aux personnes ayant parvenu à se frayer leur propre chemin de succès, exactement comme Oudaâ.

A en croire, comme vous le dites, « que Oudaâ manque cruellement de jugement » (ce qui, déjà, n’a pas de sens), vous à votre tour, vous ne manquez pas de jugements (au pluriel) mais que de jugements de valeur !

En effet, toutes vos allégations ne sont que mensongères et comme telles, ne peuvent à aucun titre, affecter la bonne posture de brillant cadre (les résultats réalisés par la Snim en attestent éloquemment)...

... de fin Administrateur (satisfaction généralisée des employés, des bailleurs et partenaires étrangers), de notable, de politicien(comme tout citoyen à part entière , jouissant de tous les droits de citoyenneté) et de personne bien éduquée comme tout enfant de grande famille où la modestie et l’ouverture contrastent avec son rang et sa haute responsabilité qui lui imposent la retenue dont vous voulez bien en abuser avec acharnement.

Allégations mensongères à commencer par votre faux statut d’ancien Cadre à la Snim. En effet, pourriez –vous rappeler aux lecteurs du Cridem - s’ils arriveraient à vous identifier ou s’ils se rappellent toujours des délires de votre belle plume-, votre matricule et quelles ont été votre structure et votre spécialité à la Snim ??

Allégations mensongères par ce que vous êtes identifié et vous habitez à Nouadhibou et non Zouerate ! D’ailleurs je vous croise assez souvent dans les couloirs … Allégations mensongères à propos de la gestion et de la santé financière de la Snim qui a vu ses fonds propres triplés en 3 ans, son capital passé de 12 à 187 milliards et sa contribution au budget de l’Etat passer de 35 à 110 milliards UM ! Encore mieux !

Vous avez dû oublier que la Snim dispose actuellement d’ une vision, certes ambitieuse mais réaliste et justifiée, déclinée par le Projet de développement Stratégique Nouhoudh justement initié et piloté par Oudaâ, dont l’objectif est de permettre à l’Entreprise de passer de 12 millions de tonnes de fer produites en 2012 à 40 millions de tonnes en 2025.Déjà les prémisses d’un tel take-off se sont bien dessinées avec le record absolu de ventes annuelles réalisé en 11 mois, niveau jamais atteint sur les 50 ans de vie de cette activité.

Croyez-vous, Monsieur Ould Salek, que l’homme sur lequel vous vous acharnez était absent lors de la conception et de mise application des stratégies et mesures d’accompagnement ayant conduit aux exploits et aux performances réalisés par l’entreprise ? Si oui, qu’est ce qui empêchait de réaliser de tels exploits par le passé !? Ould Salek, vous êtes peut-être parmi ceux qui ont fait bouger la terre et le ciel après la réorganisation de novembre 2011 et qui avaient juré sur le déclin de la Snim ! Les chiffres sont là mais sont têtus ! On doit donc arrêter de mentir aux lecteurs !!

Allégations mensongères au sujet de l’absentéisme de l’ADG de la Snim. Vous avez l’air d’avoir déjà oublié que la fierté de la Snim, est constituée par la rigueur et la clarté de ses différentes procédures de fonctionnement. Au rappel, l’ADG peut s’absenter pour un motif personnel ou professionnel ou les deux à la fois mais seulement en respect des procédures instituées à cet effet : établir son propre intérim (dans tous les cas), ne pas bénéficier de ses avantages de salarié et autres traitements associés en cas de prise de congé non rémunéré.

Oudaâ, n’a strictement enfreint en rien à ces procédures qui s’appliquent indifféremment à tous les salariés de l’entreprise, abstraction faite de leurs catégories et de leurs fonctions. S’absenter pour quoi faire ? Pour exercer la politique ou pour jouer au Tennis, ceci n’est, a priori, l’affaire de personne ! Toutefois s’il se trouve que vous en êtes, vous-même personnellement lésé, les voies de recours sont ouvertes devant vous, Monsieur Salek !

Allégations mensongères à propos d’un vol dont Oudaâ serait la victime. Là aussi la réalité comme vous le reconnaissez est une « réalité empirique » Je vous rappelle à cet égard, qu’en empirisme, les étoiles apparaissent plus petites que la lune alors que le diamètre de l’une d’elle est plus important que celui de la terre !! Autrement dit, Monsieur Salek, pas tout ce qu’on voit (moins encore ce qu’on entend), ne constitue absolument une réalité incontestable ! Encore qu’il faille le prouver mais je ne vous infligerais pas cette peine car vous ne pouvez pas justifier ce qui, à la source, n’a même pas existé !

Allégations mensongères lorsque, sans vergogne ni retenue, vous soutenez, Monsieur Salek que vous aurez vu « l’ADG de la SNIM, Ould Loudaa, transporter avec lui ses mallettes bourrées d’argents, comme un Teivaye, et traînant les dossiers confidentiels de la SNIM, comme un Samsare, » !! Encore une fois, votre empirisme vous fait des tours d’optique !!

Voir Oudaâ traîner sa bosse dans les grands milieux industriels, est une chose raisonnable car grâce à ses propres stratégies, la Snim intégrera bientôt le Top des cinq premiers producteurs mondiaux de production de fer Seaborne.

Voir l’action socio économique de Oudaâ pour le Couloir du Nord, ne demande également pas un grand effort à preuve la contribution directe de l’entreprise Zouerate où elle a construit un aéroport international, fournit de l’eau potable et de l’électricité à la ville sans occulter les services rendus par la Fondation SNIM qui a investi environ 40 millions de dollars entre 2012 et 2013 dans le développement communautaire et la lutte contre la pauvreté !! Mais voir Oudaa dans le rang des Teyveya ou Samsara, ceci relève tout simplement de l’utopique et de l’illusion !!

Je suis cependant d’accord avec vous que, à la Snim comme partout ailleurs, il y’a parfois des dysfonctionnements que nous tous , récusons et nous nous attelons à combattre et à éradiquer mais seulement selon les règles d’art qui conditionnent toute attitude ou tout comportement envers telle ou telle situation.

En revanche, il reste inadmissible de s’attaquer impudemment à une personne, rien que pour assouvir la soif de certains prédicateurs doués en technique d’intoxication et ne respectant, pour ce faire, ni repère, ni morale !! D’autant plus quand il s’agit d’un cadre dont les résultats de son dévouement et son professionnalisme se font déjà sentir au niveau de toutes les échelles de l’entreprise et partagés par tous les observateurs et partenaires qui se respectent !!

Sidi Ould Saada
Tel : 22 93 94 02

Tidjikja: Rocambolesque histoire de vol de chameaux


 
Il y a huit mois éclatée à Tidjikja une curieuse histoire de vol de chameaux qui avait défrayé la chronique.  Quatre chameaux du nommé Sidi Mohamed El Kuntawi de la localité de Lahweittat avaient disparu et des recherches furent menées en vain pour les retrouver.  Mais sur la base des témoignages des sieurs Ahmed Ould Boye et Mokhtar  Mbarreck Ould Mamouny  un jeune homme répondant au nom de Yacoub Ould Abeid fut arrêté et interné à la prison de Tidjikja accusé d’avoir vendu les camélidés à un groupe de bouchers. En effet, les deux témoins ont déclaré sous serment (en jurant sur le Coran) avoir vu l’un des chameaux (notre photo) parqué dans l’abattoir desdits bouchers. Et comme déjà  Abdou Ould Kountawi père du propriétaire des chameaux et son cousin Ahmed Ould Moylid ont porté plainte auprès du parquet de Tidjikja contre l’accusé Yacoub Ould Abeid, le lien est vite établi. Le  dossier numéro 12/13 fut instruit et depuis le mois d’octobre l’accusé croupit à la prison de Tidjikja. 
Seulement depuis quelques temps les choses commencent à prendre une autre tournure. Trois des quatre chameaux ont été retrouvés aux environs de Lahweitatt et  l’un des témoins en l’occurrence Mokhtar MBarreck Ould Mamouny s’est rétracté en déclarant n’être plus en mesure de décrire avec exactitude le chameau qu’il avait vu.
Le président  du Tribunal régional de Tidjikja a donc convoqué les parents de l’accusé, les témoins et les plaignants pour donner une suite à cette nouvelle tournure qui, si les faits se confirment,  a tout l’air d’une bavure judiciaire. 
Les parents de l’accusé qui attendent avec impatience la libération de leur fils tout comme les bouchers accusés,  à tord ou à raison, de complicité n’écartent pas de poursuivre l’affaire.
Mais selon cet avocat auprès du parquet de Tidjikja, il ne faut pas aller vite en besogne. Il n’est pas exclu,  selon lui, que les chameaux aient été volés et qu’après s’être rendus compte de l’impossibilité de les faire disparaitre, les coupables ont décidé, discrètement, de les rendre.

Khalil Sow-Tagant











Zouératt : saisie d’une quantité de drogue par la gendarmerie


Zouératt : saisie d’une quantité de drogue par la gendarmerie Des éléments de la Gendarmerie nationale, ont interpellé ce 07 décembre un jeune en possession de 2kgs de cannabis en provenance du Sahara Occidental. Le jeune sahraoui a été chopé lorsd’un contrôle de routine à la gare ferroviaire alors qu’il s’apprêtait à prendre le train pour Nouadhibou.

La drogue saisie était dissimulée dans un coussin. Devant le comportement bizarre du présumé, l’instinct, la clairvoyance et la prévoyance des gendarmes leur ont permis de découvrir le pot-au-rose.

Des sources précisent que l’itinéraire des trafiquants de drogue semble changer depuis que le Maroc a renforcé la surveillance de ses frontières avec la Mauritanie en instaurant un système de contrôle avec des équipements sophistiqués.

Alors que les frontières avec l’Algérie sont poreuses, les trafiquants arrivent souvent à passer sous les mailles du contrôle.




Deuxiéme tour des législatives à Aleg : duel entre budgétivores recyclés !


Lekdeye(ancien nom d’ Aleg ) , va abriter le 21 décembre prochain , un duel pour le moins passionnant entre budgétivores attitrés qui se disputent le siège du député de la ville : il s’ agit de Mohamed Mahmoud Ould Aghrabatt pour le compte du parti unité et démocratie et Zeini Ould Mohamed El Hadi , candidat de l’ UPR malgré lui ! Les deux hommes sont tristement célèbres pour le non respect de la chose publique et la pratique de la démagogie ! Ancien maire central de Nouakchott sous l’ère de la gabegie, Ould Aghrabatt a facturé aux cimetières de Nouakchott des réalisations qui n’existent réellement qu’en factures, en comptant sur le silence des morts ! On se souvient que c’est dans le cadre de ce marché macabre, que l’actuelle clôture des cimetières des PK, ainsi que certains aménagements funéraires fictifs ont été réalisés sans aucun contrôle ou suivi ! Les premiers murs se sont effondrés et la clôture a été dépassée par les dunes, parce que n’atteignant pas un 1m, 50 cm de haut, comme l’exige la législation en la matière ! Monsieur Aghrabatt oublie qu’aux morts, on ne doit que le respect et aux vivants, la vérité ! Comment peut-il être élu du peuple, après ce mandat catastrophique à la mairie de Nouakchott ? Il faut qu’il nous présente aussi un quitus pour son long séjour de Directeur général adjoint de la mauritano-libyenne de banque (BALM) , dont il raclé les tiroirs en consentant des prêts aux morts … Décidément , entre Aghrabatt et les cimetières , il y a une histoire d’ amour ! Est-ce que Aghrabatt lui-même, n’est pas un mort vivant ? Monsieur Zeini Ould Mahamed El Hadi lui, est le tristement célèbre ex directeur budgétivore du budget dont la candidature est un cas d’inéligibilité personnelle et professionnelle à la fois, prévues par le code électoral ! Et maintenant, il est déjà au deuxième tour ! Le ridicule ne tue plus … Comment peut-on parachuter le mari de l’ ex Wali d’Aleg , à la députation d’une ville qui vomit son épouse ? Zeini jouit également d’un avantage indu en touchant des centaines de mille ouguiyas à l’autorité de la zone franche, ce qui le rend inéligible (code électoral) ! Maintenant, il ferait mieux de revenir à Nouadhibou où Sidi Ould Domane l’attend en dormant debout dans les bâtiments neufs de la zone franche ! En tout cas , le duel qu’on va vivre le 21 décembre prochain entre Zeini et Aghrabatt , sera un vrai réveillon avec un vrai père Noël , plus une légende racontée par la CENI ! Ley , Messoud ente vem !

Maghama : Le mandataire du PRDR accuse les cadres UPR de chantage et d’intimidation sur les chefs de villages

 
 
 
Contraints à un 2e tour contre la liste du PRDR pour les municipales à Maghama, les hauts cadres de l’Union pour la République (UPR), parti au pouvoir sont en train de remuer ciel et terre pour faire réélire  le maire sortant, pourtant, de l’avis de nombreux  maghamois, « fortement contesté ». « Face à l’échec de la pratique d’achat des consciences, de la corruption, les hauts cadres de l’UPR ont engagé, depuis la publication des résultats du premier tour des élections du 23 novembre, une campagne de chantage et d’intimidation et de corruption vis-à-vis de certains chefs de villages pour les forcer à voter l’UPR au 2e tour », déclare, au Calame, Sao Moussa, mandataire de la liste du PRDR, dont le candidat est en tête pour le deuxième tour. Le mandataire du PRDR accuse nommément le député de Maghama, Niang Mamoudou, le Dga de l’Ener, Diallo Daouda et le colonel à la retraite, Sogo, de ne ménager aucun effort pour influencer le choix des populations. Selon le mandataire de l’UPR, certains parmi ces cadres ont rendu visite aux chefs des villages de la périphérie  à qui ils  demandent de voter UPR, faute de quoi, leurs habitants n’auraient rien  de la part du pouvoir. "Les chefs de villages  ayant reçu la visite des cadres de l’UPR nous ont rapporté qu’on leur a tendu des téléphones en disant qu’ils ont le président Mohamed Ould Abdel Aziz ou le Wali au bout du fil pour leur parler ; Ils les  prennent même en photo", déclare-t-il. Le mandataire du PRDR condamne ce qu’il qualifie de pratiques déloyales et qui ternissent l’image du président de la République. Les populations de Maghama sont déterminées à élire un maire qu’ils se seraient donné et non celui qu’on leur aura imposé, conclut le responsable du PRDR.
 
Selon nos informations, le candidat du PRDR, Basse Mamadou aurait pu remporter le scrutin au premier tour, haut la main face à celui de l’UPR, Wade Ifra, candidat pour un second mandat, si bien entendu le scrutin n’était pas « biaisé ». Les sources en provenance de Maghama, estiment, en effet, que la reconduction du maire sortant n’est pas du goût de la majorité des populations et des structures de base  qui avaient choisi Diacko Amamdou Mamoudou, professeur de son état. Un choix remis en cause par les manœuvres de certains cadres de la ville au sommet du parti. Il aura fallu de grosses pressions sur ce dernier pour le garder au sein du parti.
Le Calame

SNIM : Le vol à Aleg nous confirme que Ould Loudaa, l'ADG de la SNIM, manque cruellement de jugement


SNIM : Le vol à Aleg nous confirme que Ould Loudaa, l'ADG de la SNIM, manque cruellement de jugement En tant qu’ancien cadre à la retraite de la SNIM et, croyez-moi, ardent patriote mauritanien, les lecteurs de Cridem s’en souviennent certainement des quelques postings que j’ai consacré aux problèmes de la SNIM sous la direction de Ould Loudaa.

Notamment, ceux relatifs à la tribalisation de la SNIM; à la gestion des ses effectifs journaliers; à la mauvaise (et douteuse) mise en œuvre de ses projets secondaires (eau-électricité à Zrt) et majeurs (Guelb II) et bien sûr à la gestion administrative et financière en tant que telle; sans oublier ses absences prolongées à Aleg et les millions gaspillés immoralement dans la campagne de l’UPR à Lebrakna.

Compte tenu de ces propos, parfois incisifs, que j’avais tenus à l’égard de Ould Loudaa, certains pourraient bien se douter des motifs de mon attitude à son égard. Heureusement, la vérité, exprimée de bonne foi, comme ça été mon cas, finie toujours par trouver son écho dans la réalité empirique.

À cet égard, le dernier vol dont l’ADG de la SNIM Ould Loudaa a été l’objet à Aleg, a soulagé ma conscience vis-à-vis des lecteurs de Cridem. Car, il est venu confirmer la véracité du contenu de plusieurs de mes postings, voire tous sans exception.

À commencer par la preuve des délaissements prolongés, et répétés, de son mandat, y compris de ses tâches, à titre d’administrateur de la plus grande entreprise, que tous qualifient de poumon et le moteur de l’économie mauritanienne, au bénéfice de la petite politique politicienne à Aleg, dans le seul but de faire élire un ou deux députés et trois ou quatre maires dans une seule Wilaya : Wilaya de Lebrakna.

À la lumière de ces événements, posons-nous les questions suivantes :

1- C’est quoi le poids de quelques députés et maires dans une seule Wilaya, par rapport à des centaines dans les autres onze Wilayas de la Mauritanie et des dizaines de milliers de familles qui dépendent pour vivres directement de la SNIM? Négligent, voire insignifiant!

2- C’est quoi l’impact des absences répétées et prolongées de l’ADG (consacrées à l’élection de quelques députés et maires) sur la gestion de la SNIM; sa production; ses Finances; son Image; sur le Moral de son personne, cadres et ouvriers, etc.? Immensément immense.

Je suis sûr que tout mauritanien, responsable et raisonnable, y voit dans le poste de l’ADG de la SNIM une lourde charge équivalente, sinon plus grande et plus importante, que celle du Ministre des finances. Je suis sûr aussi que nous tous, saisissons l’importance de ce poste pour la Mauritanie toute entière, y compris les citoyens de la Wilaya de Lebrakna.

Le malheur, c’est que l’ADG de la SNIM Ould Loudaa ne voit les choses pas de cette façon. Car, il manque de jugement à cet égard. Il manque tellement de jugement et de hauteur à la mesure de ses responsabilités, qu’il est resté à végéter dans les affaires insignifiantes et secondaires, juste comme celles de faire élire 1 député ou 1 maire à Lebrakna, alors que cette tâche incombe à d’autres personnes et à d’autres organisations.

Voir l’ADG de la SNIM, Ould Loudaa, transporter avec lui ses mallettes bourrées d’argents, comme un Teivaye, et trainant les dossiers confidentiels de la SNIM, comme un Samsare, est pour moi une preuve irréfutable de son absence de hauteur et son manque de jugement. En fait, il priorise l’insignifiant sur l’important et l’ordinaire sur l’urgent! Le monde à l’envers.

Sans vouloir donner du crédit à Ould Haiyine sur biens des choses, il faut quand même lui reconnaitre, le temps où il était ADG de la SNIM, ses qualités d’homme de convictions et de loyauté à sa charge. Contrairement à Ould Loudaa, on n’a jamais vu, sur une période de vingt (20) ans, Ould Haiyine courir en dehors de Zouerate ou Nouadhibou, même pas pour accueillir Ould Taya!

Pourtant, il est le cousin de Ould Taya et c’est lui qui l’a nommé à ce poste! Rien y fait : l’homme tient à la neutralité de la SNIM, ne serait ce qu’en apparence. Mieux, jamais Ould Heiyine n’avait permis à quiconque de la SNIM de faire de la politique au détriment des charges de celle-ci. À cet égard, les gens de la SNIM s’en souviennent de la mise à pied de Ould Loudaa (sans salaire et sans véhicule), celui-là même, parce qu’il voulait faire de la politique, en tambourinant pour le PRDS à Atar. Autres temps, autres mœurs dites-vous!

En tout cas, nous, ici dans le Nord; cette région éloignée, enclavée, sans eau, sans électricité, oubliée bien longtemps sur des frontières poreuses et dangereuses, dépendante de la SNIM, au sens propre et figuré du terme, avons besoins de quelqu’un, avec un minimum de jugement, à la tête de cette société, capable de comprendre notre désarroi et de mettre les priorités de toute la Mauritanie à la bonne place.

YE LGHEITHA (ô secours)!

Mohamed Ould Salek
zoueratt1@gmail.com