mercredi 18 janvier 2012

Fondé Mayel / Darel Barka : L'inauguration d'une école se transforme en rififi entre le commissaire de police et le commandant de brigade de gendarmer




Dimanche 15 janvier, les populations de trois localités (Reghbe 1, Reghbe 2 et Reghbe 3) qui ont opté pour la création d'une école de regroupement avaient pris rendez-vous avec les autorités locales et régionales ainsi que les partenaires au développement pour justement l'inauguration de l'école de regroupement El Wivagh située à 11 kilomètres du village de Darel Barka.

Aussitôt après l'arrivée de la délégation officielle dirigée par M. Ahmedna O Mohamed Lemine, Hakem de la Moughataa de Boghé, une vive altercation éclate entre les deux principaux responsables en charge de la sécurité dans l'arrondissement de Darel Barka. En effet, Abdou O Abass, commissaire de police de Darel Barka, somma en vain, publiquement le Commandant de Brigade Sidi Mohamed O Ejmeîli de quitter Fondé Mayel qui affirme t-il relève territorialement de sa compétence.

Plus grave encore, il intima l'ordre à ses subordonnés de dégager le gendarme de force des lieux. " Aarnouh, Aarnouh !' s'écriait le commissaire s'adressant à ses hommes. Le Hakem intervient en essayant de tempérer le policier mais en vain.

Même si l'endroit sur lequel se trouve le gendarme relève de sa zone de compétence, ce dernier y est pour les besoins d'une cérémonie inaugurale a fait remarquer le Hakem. Mais le policier furieux refuse d'écouter le message de son chef en lançant à l'endroit de ce dernier "ce sont mes compétences ce n'est pas toi qui m'a attribué ces prérogatives ".

Le Commandant de brigade était débout avec les officiels gardant son calme et son sang froid, le commissaire s'avança pour tenter de l'empoigner. Et, c'est là que certains individus s'interposent entre les deux hommes pour éviter le pire au moment où le commissaire ordonna à ses subordonnés de le dégager manu militari des lieux.

Face aux agissements du policier, un grand désordre s'installe dans la foule, le préfet somma les deux hommes de tenue de quitter les lieux et de rejoindre leurs postes de travail à Drael Barka. Le commandant de brigade s'exécute immédiatement, le commissaire de police refuse d'obtempérer. Et cette scène s'est déroulée en présence de plus de 200 élèves, parents d'élèves et cadres de l'Etat Mauritanien et des partenaires au développement de notre pays.

Même les villageois qui ont organisé la cérémonie inaugurale ont dénoncé auprès des parties belligérantes des intentions malveillantes de vouloir saboter délibérément l'évènement. Une source digne de foi cependant, raconte que les deux hommes s'étaient vivement chamaillés le 19 novembre 2011 dans le village de Loboudou (commune de Darel Barka) en présence d'une délégation étrangère. Ils en étaient venus encore aux mains raconte la même source.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Zoueratt : Débrayage dans le secondaire.




Les enseignants du secondaire ont entamé ce mercredi un arrêt de cours pour protester contre les conditions difficiles d’habitat dans la cité minière. Selon les organisateurs, le mouvement a ainsi touché les quatre établissements de la ville à des proportions suivantes : 100% au collège 1, 100% au collège2, 67% au collège3, soit un pourcentage total de 87% de grévistes.

A son tour le DREFP, Ali Ould Alada a déclaré que le taux de présents avec le personnel d’encadrement qui a enseigné est chiffré à 45% alors qu’il est de 32,39% sans le personnel d’encadrement donc 67% de participation.

A Rappeler que les fonctionnaires de l’Etat de façon générale et les enseignants de façon particulière souffrent de problèmes récurrents de logement à Zoueirat où les prix de location montent en flèche sans arrêt.

Dans la cité Snim, une chambre de ¾ se loue 15 000 um, d’autres chambres à 20 000UM, soit 50000, 60000 ou 70000 UM la maison. Les enseignants déplorent aussi « l’utilisation faite des logements sociaux de la Snim où des agents de la société font des contrats de location avec des commerçants et hommes d’affaires véreux, qui, à cause de l’appât du gain, font de la spéculation des prix de location ». A noter enfin que les professeurs ont promis d’entreprendre d’autres actions, si leurs doléances ne trouvaient pas de solutions.

Compte-rendu Djibril SY/ CP Tiris ZEmmour.


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott