mardi 26 mai 2015

Boghé : Un homme pris en flagrant délit de consommation d’alcool

Boghé : Un homme pris en flagrant délit de consommation d’alcool

  Un homme est pris en flagrant délit de possession et de consommation de Wisky dans un quartier de Boghé dans la nuit du vendredi au samedi. Alerté par des occupants d’une maison qui ont vu un homme déambuler aux alentours de leur domicile, le brigadier de police Youba O/ Ndeyye, qui n’en est pas à son premier coup d’essai, a réussi à mettre la main sur le malfrat qui avait entre ses mains une bouteille contenant la boisson proscrite.

Cet homme est conduit immédiatement au commissariat de police de la ville où il est placé en garde à vue pour interrogatoire. Selon des sources proches du commissariat, il sera déféré devant le Procureur de la République pour la Wilaya du Brakna à Aleg.

Depuis plusieurs mois, on constate une recrudescence inouïe de cas de délinquance dans cette ville, la plus grande du Brakna, située au croisement des axes menant vers Rosso et Kaédi et à proximité de la frontière avec le Sénégal.

Il y a moins d’une semaine, des voleurs ont réussi à s’introduire nuitamment dans une boutique sise au quartier de Boghé Dow en brisant sa toiture en zinc et à s’emparer de plusieurs objets de valeur. Ces actes sont favorisés par la consommation récurrente et à ciel ouvert de produits psychotropes par des jeunes dont certains sont déjà connus des services de la police.

Face à cette insécurité galopante, les éléments du commissariat de Boghé devraient être renforcés par des moyens humains et matériels adéquats pour mieux faire face à cette recrudescence de cas de délinquance.

FJ

Destruction d’un puits pastoral fraîchement réhabilité à Wouro Demba Coumba/Barkèdji par des individus inconnus

 Destruction d’un puits pastoral fraîchement réhabilité à Wouro Demba Coumba/Barkèdji par des individus inconnus [PhotoReportage] Ce puits pastoral est situé dans un espace vital entre le village Peulh de Dar Salam Wodabé et la localité de Rweîmdi Mohameden Outhmane à 35 kilomètres de Boghé dans la commune de Ould Birome. A en croire Abou Demba Bâ qui a installé son campement prés du puits, cette infrastructure a été construite à cet endroit là depuis 1986.

Abou dispose d’une copie de l’avis préfectoral rendu public avant le forage du puits et portant le N° 242 datant du 19 Août 1985 signé du préfet de Boghé de l’époque, Mohamed Abdallahi O Zeîdane et de l’ordonnance N°003 en date du 03/05/1986 de la chambre mixte du tribunal d’Aleg autorisant la communauté de Barkèdji à creuser le puits et celle-ci porte la signature de Mohamed Mahmoud O Sidiya, président de la dite chambre.

Dans la nuit du jeudi 21 Mai 2015, un groupe d’individus non identifié s’est présenté au puits en détruisant sauvagement les travaux déjà accomplis sur cet ouvrage. Les individus en question ont jeté un cadavre d’animal, des branches d’épineux, un moule en béton et de grandes quantités de m3 de sable au fonds du puits. Ils ont également enlevé la poulie, le cordage et le mât où était suspendue la poulie.

Objectif de ces individus qui ne veulent pas voir prospérer sur les lieux d’autres habitations, rendre le puits impraticable pour décourager de nouvelles installations d’éleveurs.

Quelques heures auparavant, trois personnes habitants de Rweîmdi Mohameden Outhmane, la localité voisine de Dar Salam Wodabé se sont présentées auprès d’Abou qui se trouvait prés du puits et ils lui ont tendu un papier qu’ils ont déchiré partiellement avant de lui demander de répondre à une convocation du Cadi, selon lui.

« J’ai refusé de décharger le document qu’ils m’ont tendu en leur affirmant que je ne peux pas décharger un papier déchiré » a affirmé Abou. Pourquoi, engagez-vous des travaux de réhabilitation de ce puits sans prendre le soin de nous informer au préalable m’a lancé l’un d’eux a dit Abou.

Une plainte a été déposée à la brigade de gendarmerie de Darel Barka contre les auteurs encore non identifiés de cet acte répréhensible, criminel même en cette période où l’eau se raréfie et la sécheresse frappe durement le cheptel.

En attendant, les conclusions de l’enquête que va diligenter la brigade de gendarmerie de Darel Barka commandée par le MDL chef Bézeîd, les éleveurs de la zone doivent rechercher les voies et moyens de résoudre pacifiquement leurs différents et savoir qu’ils sont condamnés à vivre ensemble.

La gendarmerie a l’obligation de traquer et de retrouver les auteurs de cet acte criminel pour qu’ils soient traduit devant la justice afin que pareilles actes ne se répètent plus. Force doit rester toujours à la loi.  
Elfoutiyou

Contrepoint : Visite d’Aziz dans le sud

Contrepoint : Visite d’Aziz dans le sud Aziz sera dans la vallée du 28 au 1er juin prochains certainement pour tâter le terrain, soupeser les rancœurs des habitants des localités à visiter. Il y aura certes mobilisation, car on ne va pas lésiner sur les moyens pour cela, mais que notre homme ne croit pas qu’il sera en terrain conquis s’il se fie aux assurances de certaines figures qui sont derrière le cas d’un processus de privatisation des terres cultivables de la vallée.

La ruée de certaines multinationales de l’agroalimentaire des pays arabes vers le sud de la Mauritanie, préoccupent les habitants sur place. On s’inquiète de la réduction ou pire encore de la disparition de certaines exploitations familiales.

Il (le président) trouvera sur place des gens outrés par cette manœuvre de dépossession abusive de de la « terre des ancêtres », qui a comme corolaire l’aggravation de la faim et l’accentuation des migrations vers les villes.

Peut-être que le premier des mauritaniens va proposer aux autochtones un moratoire dans cession de ces terres arables pour préserver l’avenir des campagnes et des villes. On n’a pas besoin d’être agronome pour savoir que l’avenir alimentaire de la Mauritanie, pays aride par excellence se trouve dans la vallée du fleuve.

Une vallée du fleuve où plane désormais la crainte de se voir déposséder de ses terres. Un exemple qui illustre à bien des égards, l’intérêt et la convoitise qu’elles attirent. Les trois communes de Darel Barka, Ould Birome et Dar El Avi, dans l’optique de sécuriser leur bien ne vont pas lui jeter des roses malgré l’optimisme affiché de ses sbires.

L’érection d’une localité en département ne pèse pas lourd devant le souci des locaux qui sont plutôt soucieux de préserver les exploitations agricoles familiales contre cette arrivée massive de l’AAAID. « Ce serait faire fausse route que de croire que ces paysans qui se sont déjà manifestés devant la présidence seront vulnérables, taillables et corvéables à merci » souligne cet habitant de Darel Barka.

Le « blackout des cadres » souligné sur la toile d’El Foutiyou, sera selon nos sources le port de brassards rouges.

ADN

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