mercredi 27 février 2013

Tagant: Organisation à Tidjikja d’un atelier de sensibilisation sur le traitement et la conservation de l’eau

Un atelier de sensibilisation sur le traitement et la conservation de l’eau à domicile s’est tenu, lundi dernier, à Tidjikja au profit des populations locales (chef de ménage, représentants de la société civile…) Il s’est agi au cours de cet atelier, organisé par la Direction de l’Hydraulique avec l’appui de l’UNICEF, d’expliquer aux participants les conclusions de l’étude portant sur la conservation de l’eau et les méthodes de traitement pour la rendre potable. L’étude réalisée par la Direction de l’Hydraulique au niveau de plusieurs localités du pays a fait ressortir que la qualité d’une eau potable à l’origine peut se détériorer du fait de sa mauvaise conservation. Le communicateur a appuyé ses propos sur des analyses microbiologiques réalisées au niveau des sites pilotes et l’extrapolation plus ou moins objective qui en a été déduite. La direction de l’Hydraulique à l’origine de cet atelier de sensibilisation a promis de baser son intervention sur la production locale du Chlore (plus efficace que le Javel) afin d’aider au traitement efficace de l’eau au niveau des foyers du Tagant et partout ailleurs en Mauritanie où le besoin se fera sentir. L'atelier a été supervisé par le Directeur de l’Hydraulique Mr Mokhtar Ould Mohamed qui avait à ses côtés le Wali adjoint par intérim Seck Amadou Demba, le Hakem de la Moughataa de Tidjikja Mr Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deh, l'adjoint au maire de Tidjikja Mr Horme Ould Khouweilimou et le Directeur régional de l'Hydraulique Mr Mohamed Ould Kory. Notons enfin qu'un CRD portant sur la programmation des forages au niveau du Tagant a été présidé, la veille, par le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall. Ce Comité régional de développement regroupait outre le Wali du Tagant, le Directeur de l'Hydraulique, les Hakems des trois Moughataa du Tagant, les élus de la région, le Directeur régional de l'hydraulique et ses collègues des autres services.
Khalil sow- Tagant

La mairie de Boghe un casse – tête chinois pour l’UPR ?

Les partis politiques sont déjà en ordre la bataille pour gagner le potentiel de Boghé. Jouant les uns contre les autres, gouvernement et opposition cherchent voies et moyens pour attirer ou garder dans leurs camp la force électorale de la ville. Le réveil, l’animation de la vie des partis, l’extension de leur action politique en dépend d’une certaine façon. S’il en est ainsi, c’est que la force électorale est un méta-pouvoir susceptible de créer un rapport de force favorable, nu vent favorable en navigation politique. C’est d’ire qu’un leader politique qui a un terrain sur le quel il exerce grandement une influence est un mastodonte en orbite. Le lien avec un terrain est un capital politique qui transforme les pions en cavalier, en roi. C’est un formidable potentiel pour atteindre le pouvoir et influer sur la sphère décisionnelle de l’appareil étatique. Boghe fut justement pour ses fils ce territoire – lance rampement dynamique facilitateur de l’extension de leur pouvoir politique. En effet, par militantisme, les Bogheens ont fait un don de suffrage à leurs frères ainés pour qu’ils grandissent. Cette tendance fut maintenue, poursuivie et dans une certaine mesure consolidée par une volonté atavique d’agir collectivement, solidement pour un cousin. Sécurité sociale exige ! Mais qu’est – ce Boghé à obtenu par voie politique ? Rien. Est-on enclin à répondre. Enfermé dans la logique de positionnement sur le dispositif du pouvoir, l’élite politique ne s’intéressait à la communauté que dans la mesure où celle – ci favorise ce bien. Boghé ressemble en effet à un No Man’s land où les politiciens viennent se servir sans servir. En agissant de la sorte, elle a dissout les liens politiques avec son support communautaire et a fait les frais de ses erreurs. Et ce sont ces erreurs qui ont permis à d’autres d’en recueillir les avantages ; et du coup à facilité à la ville un retour à soi : les espérances déçues sont donc à l’origine de changement de couleur. Si l’on tient sincèrement compte de son potentiel, démographique, ses ressources humaines de qualité, Boghé peut devenir autre chose que ce qu’il est aujourd’hui. Mais cette ville se heurte à un certain nombre d’écueils qui ont presque tous trait à son rapport au pouvoir : sa force politique est récupérée à des fins strictement personnelles. Pour donner une expression qualitative à son poids politique, Boghé a cessé d’entretenir avec ses fils un commerce qui confine à l’hypocrisie : on paie cash ses erreurs. Preuve ? L’alignement systématique sur les positions des hommes politiques n’est plus spontané et pour faire exemple les Bogheens ont collectivement, par voie électorale, ajusté le traitement des problèmes locaux aux choix des hommes politiques. C’est ce recentrage qui, à mon avis, a permis Boghé d’identifier ses besoins et de glisser doucement vers l’opposition, nouvelle espérance. Voilà comment les populations déplacent le pouvoir pour sanctionner. Le pouvoir est mobile. Il n’est d’aucun parti précis. Il peut s’exercer par n’importe qui.
UPR ou PRDS à Boghé
La recherche de subsides qui explique la mobilité politique semble montrer que la composition de l’URP de (Boghé) ne diffère que relativement du défunt PRDS. Ce rapprochement trop ostensible fait que l’action de l’UPR pour établir sa puissance (héritée de l’ex parti dominant) s’accompagne d’une crédibilité déclinante : L’ UPR, PRDS revue et corrigé, se retrouve dans la situation peu agréable du vaincu et peine à trouver dans ses rangs un moyen de déboulonner la mairie pour la soustraire de l’opposition. Le format du legs ne peut amorcer la solution du casse tête chinois ; parce qu’elle utilise les mêmes combinaisons politiques qui on traversé les différents régimes du pays. Elle n’a pas pu engager donc une action, en profondeur, pour faire revenir la confiance sur l’UPR. Comment relancer l’audience ? Qui dira « Yes I can » ? Montrez vos muscles ! En tout cas le baobab semble parfaitement adapté à son sol. Son nom pré politique est lié à un mérite. Cette aura lui donne une assise électorale. Mais, laissons plutôt au thermomètre politique le soin de jauger les puissances. Ce qui est sûr, c’est que la propension à recourir à n’importe quoi pour accroître des chances de succès offre peu de l’attitude ! Il est difficile aujourd’hui de gaver la localité de mythe. Seules les actions pleinement altruistes et concrètes exercent un effet sur la conscience collective. C’est dire que le candidat potentiel à la mairie doit miser sur un travail « Constructiviste », une présentation d’immenses chantiers. Il faut donc un homme de calibre détenant une emprise politique liées aux défis relèves car ce sont les prises en charge des besoins qui conditionnent et instaurent une véritable personnalité locale.
Sy Alassane Adama Philosophe Cridem