samedi 28 janvier 2017

Tourisme : Jacques Bonnet « Envoyé spécial » dans le désert mauritanien

Je viens de regarder en replay le reportage d’Yvan Martinet, Régis Mathé et Karim Annette, proposé lors du magazine Envoyé spécial diffusé hier soir sur France 2. À bientôt 80 ans, Jacques Bonnet a décidé de prendre sa retraite dans le désert mauritanien, une région classée zone rouge par le quai d’Orsay en raison des risques d’enlèvement par Al-Qaïda au Maghreb islamique. Malgré les mises en gardes répétées du ministère, cet amoureux du désert refuse de quitter ses dunes, entre inconscience et résistance à la menace terroriste. Depuis plus de 20 ans, cet ancien commercial en poissons surgelés vit en autarcie dans le désert et se déplace à dos de chameau de puits en oasis. J’ai rencontré ce personnage fantastique lors de mon trek en Mauritanie pendant le périple Nancy – Dakar. Le Ministère des Affaires Étrangères lui avait déjà ordonné de quitter les lieux en 2011. Quant à moi, je n’avais pas le droit d’y pénétrer. Et curieusement son chamelier fut le mien. Drôle de hasard. L’équipe de ce document a partagé son quotidien d’aventurier nomade pendant quelques jours : comment survit-il ? Où trouver à boire et à manger en plein désert ? Tout cela me fait bien sourire. Le journaliste commence le reportage en disant, depuis 2007, il y a eu 4 français de tués, 5 européens ont été retenus en otage… Et à Paris, à Nice, combien de morts, combien de blessés ? A la fin, il demande à Jacques Bonnet, s’il n’a pas peur de rencontrer Al-Qaïda dans le désert !!! Là, je n’ai même plus envie de sourire, il n’y a pas plus de danger en plein cœur de l’Adrar de Mauritanie que dans notre capitale… Libérons la Mauritanie de sa zone rouge et permettons à ses guides de nous faire redécouvrir la plénitude de leur désert, et à ses habitants de pouvoir revivre dignement grâce au tourisme…. Adrar Info Irène Gunepin

vendredi 27 janvier 2017

Protestations au Hodh Gharbi revendiquant l’eau potable

Des habitants de la localité « Treidatt », relevant de la commune de Timizzine, dans la moughataa de Kobeni, au Hodh Gharbi ont manifesté jeudi dernier, pour avoir accès à l’eau potable. Les protestataires ont organisé un sit-in devant la wilaya à Aioun, au cours duquel, ils ont alerté sur la menace de soif qui pèse dangereusement sur leur village, à l’approche de l’été, s’interrogeant sur leur sort en cette période de températures élevées. Les autorités continuent de garder l’espoir de pouvoir résoudre le problème de l’eau potable grâce au projet Dhar, lancé depuis 6 ans, mais toujours confronté à des obstacles pour son exécution, malgré un financement mobilisé de dizaines de millions de dollars. Alakhbar Traduit de l’Arabe par Cridem