mardi 31 août 2010

Les habitants de la localité de « Raha » dépendant de la moughataa de Monguel se plaignent de la soif



Les habitants de la localité de « Raha », dépendant de la commune de « Melzem techit », dans la moughataa de Monguel (Gorgol) ont lancé un cri d’alarme pour se plaindre de la soif qui menace le village dont le puits, seule source d’alimentation en eau potable, a été détruit par les pluies qui se sont abattues sur la zone dans la nuit du lundi. L’un des notables du village, Mohamed Ould Amar, a déclaré à Sahara média que les 800 familles de « Raha » sont maintenant sous la menace d’une véritable catastrophe humanitaire, « si rien n’est fait rapidement par les autorités pour voler à leur secours », précisant que certains enfants se trouvent déjà dans une situation difficile.

Saharamédias

Les habitants d’El Ghayra (Assaba) se plaignent des voies « détournées » prises par les aides.


Les habitants de la localité d’El Ghaira, dépendant de la moughataa de Guérou (Assaba), pensent que les aides fournies par l’Etat aux victimes des dernières inondations ont été détournées de leurs objectifs.

Dans un contact avec Sahara média, le gestionnaire du réseau d’approvisionnement en eau potable, Khattry Ould Habouss, a affirmé que la commission déléguée par la Primature a procédé au recensement des victimes « sans s’appuyer sur les habitants autochtones », précisant que cette commission a même continué son travail en l’absence du hakem et qu’elle est seulement revenue avec la moitié de l’aide, après les sévères critiques dont elle fut la cible de la part des populations, selon ses propos.

Ould Habouss qui s’est présenté comme le porte-parole de ceux qui ont été privés de l’aide, a demandé aux autorités une révision des listes concoctées par la commission ministérielle, indiquant qu’elle renferme des personnes qui ne sont pas dans le besoin et d’autres étrangères à la localité.

www.cridem.org

Source : Sahara Medias (Mauritanie

Nouadhibou : Mort d’un mauritanien dans une altercation l’opposant à un burkinabé




Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou un mauritanien a trouvé la mort, lundi soir, des suites d’une altercation l’ayant opposé à un ressortissant Burkinabé.

Le correspondant de l’ANI, citant des témoins oculaires, a précisé qu’une bagarre a eu lieu, après le crépuscule, entre les deux hommes avec usage d’armes blanches, a conduit au décès du mauritanien alors que le tueur a été blessé, avant d’être arrêté par la police.


Source : ANI

lundi 30 août 2010

Environnement /Protection de la ville de Tichit contre l’ensablement



L’une des plus anciennes villes du pays, Tichitt est classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Engloutie dans une immense zone désertique, cette ville, située à 240km environ à l’est de Tidjikja, s’étend à perte de vue au coeur d’un gigantesque océan de sable. Jadis carrefour commercial transfrontalier cette bourgade chargée d’histoire était un passage obligé des caravanes venues du Sahara, de la méditerranée et de l’empire du Ghana. Mais Aujourd’hui, Tichit vit sous une menace quasi permanente qui risque, si on n’y prend garde, de compromettre son existence du fait des dunes de sable mouvantes qui la ceinture.
Il faut souligner toutefois, qu’une action ponctuelle avait été engagée en décembre 2008 par le député qui avait pris l’initiative de mettre en place une pépinière de 23.000 plants.

Une pépinière de 23.000 plants avec la répartition ci-dessous :
Noms scientifiques Noms vernaculaires quantités
Leptadenia pyrotechnica Titarekt 3000
Acacia radiana Talh 3000
Acacia flava Temat 3000
Panicum turgidum Markouba 2000
Azararachta indica Quinine 4000
Prosopis Groun lemhada 8000

1900 plants ont été déjà plantés selon Chriv El Moktar chargé du programme du site. Le programme prévoit 15kmx400m soit 6km² ou 600 ha à reboiser. Le clayonnage est à base de rachis de palme.La zone à protéger se situe au nord de la ville : généralement direction des vents dominants.
Mais aussi salvatrice soit-elle, cette action n’avait pas été suivie d’effet et ce, au motif que la structure régionale de l’environnement et du développement durable du Tagant, censée être l’élément central d’exécution, d’encadrement et de suivi en synergie avec les autorités régionales et locales, de l’opération en question, n’avait pas été impliquée.

Aussi, il convient de souligner que pour que pareille initiative puisse porter ses fruits, il faut l’implication de tous les acteurs de la chaîne : les autorités, le service technique et les populations cibles.
De même pour atteindre l’objectif escompté faudrait-il que des moyens conséquents soient mis en œuvre pour sauver cette ville historique d’une probable disparition, sous l’effet des dunes de sable. Les pouvoirs publics sont interpellés au premier chef pour sauver ce qui peut l’être avant qu’il ne soit trop tard. L’ambitieux programme de reboisement initié par les pouvoirs publics devrait bénéficier largement à nos anciennes villes qui regorgent de vestiges historiques d’une richesse incommensurable. Inscrire Tichitt au cœur de ce programme national de reboisement est une décision qui doit être inscrite au cœur des priorités (déjà, le minaret de la mosquée multicentenaire de Tichitt menace de céder du fait d’une large fissure qui le traverse).
Il est nécessaire donc de procéder à une action de fixation mécanique et biologique des dunes mouvantes autour de Tichit pour renforcer celle qui avait été menée par le député de Tichitt et qui s’est soldée par un résultat mitigé.
La quantité de pluie déjà enregistrée cette année est favorable pour la plantation des arbres, car il y a eu jonction d’humidité résiduelle et superficielle. Et selon une étude menée par le délégué régional du Tagant chargé de l’Environnement et du Développement durable monsieur Ba Mamadou Moussa, pour que l’opération puisse être couronnée de succès il faut impérativement mobiliser les moyens suivants :
-l’acquisition d’un 4x4 tout terrain performant, compte tenu de la rudesse de la zone, susceptible d’assurer l’encadrement et le suivi des travaux ;
- acquisition de matériaux de clayonnage synthétique correspondants au volume du travail à réaliser ou ;
-disponibilisation de cinq (5) camions chargés de transport du matériel végétal de la zone de ravitaillement au site ;
-deux citernes en plastique de 5m cubes chacune destinées à l’arrosage des plants,
-50 arrosoirs ;
-20 brouettes ;
-20 râteaux ;
-20 pelles ;
-20 binettes ;
-10 sécateurs par la tutelle.
Aussi au niveau de la délégation régional du Tagant on souhaite vivement qu’une action de reboisement d’envergure soit menée après la fête de la Korité au niveau de Tichit et qu’elle soit lancée officiellement par le ministre délégué auprès du premier ministre, chargé de l’environnement et du développement durable au côté du Wali du Tagant.
Khalil Sow

Mort d’un sous-officier de la garde nationale dans un accident de voiture sur l’axe Nouakchott-Nouadhibou




Le brigadier-chef de la garde nationale Bakari Diallo est décédé, dimanche, des suites d’un accident de voiture survenu sur l’axe Nouakchott-Nouadhibou.


Le sinistre s’est produit au niveau du PK 220 de Nouakchott, quand la Mercédès 190 conduite par le défunt a fait plusieurs tonneaux.
Le défunt sous-officier était accompagné de son frère qui, dans une déclaration à l’ANI, a affirmé qu’il était sorti indemne de cet accident qui s’est produit au moment où il dormait.

Nous présentons nos condoléances les plus attristées à toute la famille Diallo de Boghé. Inna Lillahi Wa Ina Ileyhi Rajiouna

samedi 28 août 2010

Intenses recherches d'un groupe armé dans la région d'Assaba





Des témoignages ont fait état, aujourd’hui, du passage d’un groupe armé à bord de trois véhicules tout-terrain du type Land Cruiser dans les environs de Bougadoum, localité de la moughataa de Kiffa.

Alertées, les autorités de l’Assaba ont convoyées des éléments de la Gendarmerie et de la Garde qui ont ratissé la zone indiquée sans toutefois trouver de traces probantes indiquant la présence de la bande signalée.

www.cridem.org



Source : Canalrim (Mauritanie

Un comité ministériel évalue les dégâts causés par les inondations à Kaédi et cherche des solutions pérennes




Hamada Ould Meimou, directeur général de l’Administration territoriale au ministère de l’Intérieur, a déclaré qu’une commission technique comprenant les représentants de plusieurs départements ministériels, va entreprendre une évaluation globale de tous les dégâts engendrés par les dernières pluies dans la ville de Kaédi, au sud de la Mauritanie.


Ould Meimou a même indiqué que la commission pourrait envisager le déplacement des populations vivant dans des zones inondables vers d’autres zones plus sûres comme solution pérennes aux inondations qui surviennent souvent dans cette ville. Il a aussi indiqué qu’une opération d’évacuation des eaux va être entreprise incessamment par la direction générale de la protection civile. La commission technique que préside Hamada Ould Meimou a, dans le cadre de sa mission, tenu une réunion, vendredi dernier, à Kaédi, avec les autorités administratives et municipales de la wilaya en vue d’évaluer les dégâts engendrés par les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur la ville de Kaédi. Cette commission comprend des représentants des ministères de L’intérieur, de l’Equipement et des transports, de l’Habitat et de l’urbanisme ainsi que du commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) et de celui des Droits de l’homme, de l’action humanitaire et des relations avec la société civile.


Saharamédias

Tirs sur une voiture dans une zone militaire à Zouérate






Sahara Media a appris de sources bien informées, que l'armée mauritanienne a ouvert le feu, ce mercredi soir, sur une voiture du type Toyota land cruiser qui passait à grande vitesse dans une zone d’accès restreint à proximité d'une base militaire adjacente à l'aéroport de la ville. Selon les mêmes sources, l'armée a arrêté le conducteur et le soumet à une enquête, tandis que la fouille de la voiture n’ a rien donné.



Saharamédias

Pétrole dans le Taoudéni





Le puits d’exploration de Total Atil vient de traverser la roche mère susceptible de contenir du gaz naturel et du pétrole. Après une longue et difficile expérience de neuf mois, Total achève une importante étape de l’exploration et inscrit son nom en tant que pionnier dans le Taoudéni.

Ce vaste bassin reste inexploré mais plusieurs spécialistes croient dur comme fer qu’il contient, probablement, d’importantes réserves de pétrole et de gaz.

L’effort de Total doit être apprécié à sa juste valeur car, selon des sources crédibles, les activités pétrolières en Mauritanie ont enregistré un recul considérable depuis le départ de Dy Ould Zein.



Ce Ministre avait instauré un environnement de travail basé sur la confiance mutuelle, l’assistance sans faille aux opérateurs sérieux à l’instar de Total et l’annulation des contrats des sociétés défaillantes vis-à-vis de l’Etat.

Selon des sources étrangères étroitement liées à l’activité de Total Exploration en Mauritanie, le forage de Total est le projet exploratoire le plus important de l’histoire du secteur pétrolier mauritanien et sans le soutien de son Excellence le Président de la République, des Forces Armées et de Dy Ould Zein il n’aurait jamais vu le jour.

Nous souhaitons des meilleurs jours pour la Mauritanie.

Badr

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jeudi 26 août 2010

Le véhicule du commandant de la brigade de gendarmerie de Tidjikja emporté par les eaux


Le véhicule du commandant de la brigade de gendarmerie de Tidjikja a pu être récupéré, jeudi, après avoir été emporté, 36 heures par les eaux de ruissellement.


Tard dans la nuit du mardi, le commandant de brigade qui travaillait dans son bureau, devrait le quitter pour son domicile et c’est en traversant la petite Batha de Tidjikja que sa voiture a été emportée par le torrent. Le CB, qui était au volant est parvenu, in extrémis, à sortir du véhicule avant qu'il ne coule sous les eaux.
Et c'est seulement le jeudi que la voiture a pu être récupérée sans grands dommages.
La veille de cet incident, une forte pluie s’est abattue sur la ville de Tidjikja , provoquant des ruisselements et des courants d’eau dans le lit de la batha.
Ces pluies ont occasionné des dégâts matériels considérables, notamment dans les quartiers de Ghadima, Gâde et Zira.
Khalil sow

Maghama : reportage dans un site de réfugié de retour du Sénégal : « Ari Malé » est-il devenu « ari boré » ?


Matinée du mercredi 18 Août 2010 à 10 H, après les fortes pluies de la veille au camp des rapatriés « Ari-Malé », littéralement « qui arrive trouve le bonheur.» Spectacle désolant. C’est comme si un tsunami était passé par là. Habitations constituées de bâches et de tentes, les unes trouées, les autres déchirées, des huttes éventrées par les fortes précipitations qui s’abattent depuis le début de l’hivernage dans la zone.

Ces rapatriés de huit familles, soit cinquante et quatre personnes au total, sont venus du Sénégal la nuit du 9 Décembre 2010 et déposés à 2 km à l’ouest de la ville de Maghama (Mauritanie), sur un terrain vague, sans aucune infrastructure vitale, par le HCR sous la supervision des autorités locales. Le lendemain, 10 Décembre, l’ANAIR procède à la distribution de la dotation de l’accueil composée de : deux vaches laitières, 100 kg de blé, 6 kg de sucre, 6 litres d’huile, une marmite, un bol, deux petits réchauds à gaz, une natte, une couverture et une petite moustiquaire quelque soit le nombre d’enfants, par famille.
Trois mois plus tard, en Mars 2010, les rapatriés recevront une deuxième distribution de vivres composée de 100 kg de blé, de 6 kg de sucre et 6 litres d’huile.
Ils se plaignent de l’insuffisance de ces vivres qui ne couvrent nullement leurs besoins réels et déplorent l’absence de suivi et de régularité dans la distribution des vivres.
A première vue, les enfants du camp sont dénudés et morveux, le ventre gonflé, signe de la malnutrition qui les affecte sérieusement.

« LE PLUS GRAND MAL, C’EST l’ABANDON DE l’ECOLE PAR NOS ENFANTS »
« Mes enfants étaient scolarisés au Sénégal, mais depuis notre arrivée ici ils ne sont allés à l’école qu’une seule fois ; puis ils ont abandonné à cause de l’éloignement de l’école », se lamente M.T. « Ce qui me fait le plus de mal, ce n’est pas l’absence de vivres, mais l’abandon de l’école par nos enfants ».
B .A, déplore l’absence de vivres depuis six mois : « Nous sommes en plein mois béni de Ramadan, mois de partage et de solidarité, mais nous sommes oubliés et abandonnés ici depuis six mois ». Autre témoignage poignant de D.Diop : « je suis veuve, j’ai huit enfants en charge. Je n’ai aucune source de revenue, et mes vaches et leurs petits sont morts durant la période de canicule. C’étaient de vieilles vaches qu’on nous a donné »
Les rapatriés de « Ari-Malé » ont perdu huit vaches et leurs petits à cause de l’absence de pâturages et la vague de chaleur de Mai à Juillet.
A .IFRA affirme n’avoir reçu aucune dotation de l’accueil. Ses ballots sont confiés à ses voisins. Il ajoute : « quand il pleut, je reste debout attendant la fin de la pluie pour me coucher »
Parmi ces rapatriés, il y’a quatre familles originaires de Maghama où elles ont des parents. Mais elles ont été obligées de rester dans le camp pour bénéficier de la « dotation d’insertion »offerte par l’ANAIR. Néanmoins, elles ne survivent que grâce à la solidarité parentale. Que dire des autres rapatriés originaires du Brakna qui n’ont pas de parents ici ?
Le puits le plus proche du camp se trouve à 500m et se trouve être la propriété d’un éleveur, qui ne permet aux rapatriés de puiser qu’après avoir terminer d’abreuver ses animaux. Pendant la période de canicule, les rapatriés n’ont accès au puits que les après-midi ; la matinée étant consacrées à l’abreuvage des animaux.
Les rapatriés déplorent également l’absence de papiers d’Etat-civil.
Plusieurs sites de rapatriés dans la Moughata de Maghama, sont dans la même situation de détresse et de détérioration progressive de leurs conditions de vie à cause de l’absence totale d’infrastructures liées à l’eau, aux latrines, à l’école et à la santé. Ari malé (qui arrive trouve le bonheur) est-il devenu « ari boré » (qui arrive trouve le malheur) ?

DIALLO AMADOU
CP / MAGHAMA.

Département de M’Bagne : désillusions des populations auprès de leurs leaders politiques SANS cote.


La dernière implantation de l’UPR dans le département de M’Bagne avait encore une fois montré les fortes mésententes entre les leaders politiques locaux. Les deux plus grands ténors politiques ressortissants du village de Bagodine qui avaient rivalisé d’ardeur et de hargne pour tenir la mougata’a de M’Bagne en haleine au règne du PRDS ne baissent les armes. Ainsi, Cette localité fut Longtemps minée par des divisions fratricides entre deux éternels rivaux politiques BA Houdou Abdoul et BA Bocar Soulé.

Ce département, un des plus pauvres du pays, est loin de sortir de l’auberge du fait des positionnements politiques radicalement opposées de ses leaders locaux, et sur fond de propagande électoraliste. Et pourtant, les deux protagonistes ont occupé tour à tour de hautes fonctions dans les sphères de l’Etat, mais les réalisations dans le département sont quasi-inexistantes.

Des attentes des populations toujours déçues
Le projet de bitume du tronçon Niabina-M’Bagne distant seulement de 15 km et qui devait désenclaver les populations du Chef lieu département, qui souffrent en période d’hivernage est resté lettre morte alors que BA Bocar Soulé avait au temps de Ould TAya occupé le portefeuille de l’Equipement et des transports et son éternel rival était hissé dans des postes stratégiques de l’Etat.
Les services de base font largement défaut dans cette partie du pays, les habitants des villages de M’Bahé, de M’Botto, de Thilla et d’autres contrées boivent l’eau du puits après plusieurs demandes de réalisations de forages agro-pastoraux. Même les villages qui en disposent voient la capacité des forages diminuer du fait de la pression humaine. Récemment, BA Demba, immigré du village de Dabbé a réalisé un forage partagé entre les deux villages Niabina-M’Bahé, il avait fait le même geste pour d’autres villages, mais la bonne volonté se heurte parfois à des tracasseries administratives.
Des actes qu’aucun leader politique du département n’a tenté ni envisagé pour les populations qui vivent dans le dénuement.
Le centre de santé de M’Bagne est toujours resté sans médecin sans compter les dures conditions de travail du personnel soignant dans les structures de santé qui existent dans le département, absence d’ambulance médicale ou manque d’entretien et de maintenance des véhicules existants. Parfois des femmes enceintes à terme sont transportées par des charrettes vers des postes de santé pour accoucher.
Ainsi, Les deux leaders de la mougata’a de M’Bagne qui avaient toujours évolué dans le cercle du pouvoir avaient frappé les populations d’un grand étonnement tant et si bien qu’elles ne voyaient pas l’impact de la position de leurs leaders. Sinon, chacun cherchait à saborder les entreprises de l’autre ou tirer la couverture de son côté. C’est pourquoi, certains individus n’hésitaient pas à qualifier de personnes suivistes et jetées en pâture par des politiciens opportunistes. Pire encore même les fonctionnaires qui soutenaient chaque ponte politique n’ont pas pu obtenir de promotions dans leurs postes mais se contentaient des descentes aux villages pendant les campagnes électorales ou d’implantations du Parti-Etat.
Cette situation met à mal des populations qui n’hésitent pas à clamer devant des politiciens « on ne vous voit que lors des campagnes ou des élections, une fois élu, vous ne nous recevez même pas chez vous, faites des réalisations concrètes pour nous ! »
L’adhésion massive des populations de la mougata’a de M’Bagne à l’UPR sous l’égide de BA Bocar Soulé n’a pas eu d’effets réellement positifs sur leur quotidien. Pas de changement de leurs conditions de vie, ni de promotion de leurs cadres, cette opération coup de charme ne trompe pas le Président Aziz qui devrait avoir une oreille attentive pour ces pauvres populations prises en otage par des politiciens véreux et opportunistes.
DJIBRIL SY

Plaidoyer pour un avenir radieux pour Kaédi.




Jadis perle du Fouta, étape incontournable de tout artiste de la vallée du fleuve Sénégal (rive sénégalaise et mauritanienne) en quête de notoriété et point de ralliement de tous les villageois de la région souhaitant nouer avec les avantages de la grande ville (produits, équipements...), Kaédi poursuit sa redoutable et triste regression liée à l'indifférence des politiques publiques et à la distanciation de ses propres natifs auxquels je ne me dissocie point.

Toutes les villes du monde qui se développent correctement sont le produit de politiques publiques volontaristes et le résultat des investissements engagés par leurs propres natifs. Ici, nous sommes loin de cette dynamique...

La situation actuelle de notre bonne ville s'explique aussi par les faiblesses des successives gestions municipales locales. Aucun réel effort de planification urbaine n'est entrepris pour construire une agglomération cohérente et attirante. Aucune ambition politique n'est affirmée pour sortir la capitale du Gorgol de la torpeur et du désordre urbains.



Aucune orientation sociale et économique, susceptible de traiter les questions d'exclusion, n'est encouragée. Les études et les préconisations d'urbanisation faites, il y a plus de 20 par l'ONG italienne Africa 70, n'ont pas été appliquées. Les occupations abusives exposent ainsi une partie des habitants à moult dangers...

Si certaines occupations et développement des quartiers périphériques (Kilinkaré et Wandama entre autres) ont été au départ du seul fait de populations rurales en quête frénétique de propriété foncière, il n'en demeure pas moins que les pouvoirs locaux (municipalité et représentants de l'Eat) ont tacitement entériné ces pratiques qui sont du reste courantes dans toutes les villes mauritaniennes.

Ils ont laissé faire. D'ailleurs se sont-ils vraiment donnés les moyens de s'opposer à cette dynamique? Quelle alternative pouvaient-ils proposer? Rien, si l'on s'en tient uniquement à leur inexpérience dans la gestion urbaine et la faiblesse de leurs moyens techniques et financiers.

Le contexte présent (inondation successive de quartiers) doit nous interpeller vigoureusement et nous conduire à nous interroger collectivement et surtout amener les autorités locales municipales à entreprendre de manière urgente une véritable reflexion sur le devenir de la ville. Un devenir devant pallier aux désordres à l'oeuvre et dont rien ne semble freiner l'évolution pour l'instant.

En définitive, les quartiers détruits par les eaux doivent être complètement évacués et interdits de toute occupation future. L'urbanisation de la ville sera réorientée vers le nord-est entre autres. Le développement des zones sabloneuses du "djéri" qui ne seront jamais inondées sera encouragé. Cela constitue sans aucun doute une piste de réponse à privilégier...

Tidiane Koïta


Cridem

mercredi 25 août 2010

Atterrissage en catastrophe à Nouakchott d’un avion de la BMI (British Midland Airways)




Alors qu’il survolait le territoire mauritanien à la verticale Tidjikja, un vol Boeing 757 de la compagnie British Midland Airways (BMI), faisant la liaison Freetown-Londres avec à son bord 110 passagers, s’est vu contraint de demander un atterrissage en catastrophe sur l’aéroport international de Nouakchott. Il avait, en effet un moteur hors service.

L’incident qui s'est produit tardivement hier nuit, a mis en alerte les services de navigation mauritaniens qui ont mis en place un dispositif d’urgence coordonné par l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) et l’ont guidé jusqu’à atterrissage vers 2H30 à l'aéroport international de Nouakchott.
Les membres d’équipage et les passages qui ont été pris en charge par les autorités de l’aviation civile, la gendarmerie et la police, ont ensuite été transportés par des bus de la gendarmerie nationale vers différents hôtels et doivent être convoyés aujourd’hui vers Londres par vol spécial, alors que l’avion restera cloué au sol de Nouakchott en attendant sa réparation ou le changement de son moteur.
Il est à noter que BMI est la deuxième compagnie aérienne commerciale du Royaume-Uni avec 53 appareils, 4264 employés, 38 destinations dans le monde, 2000 vols par semaine et 10 millions de passagers par an en moyenne. Son principal centre opérationnel se situe à l’aéroport de Heathrow, à Londres où elle détient 14 % de l’ensemble des créneaux de décollage et d’atterrissage à l’aéroport international de Londres Heathrow.

ANI

Kaédi : Les eaux assiègent le quartier de Wandama et des craintes de voir céder la digue de protection de la ville




Les pluies qui sont tombées dans la nuit du mercredi et ce matin même sur la ville de Kaédi ont submergé le quartier de « Wandama ». Dans un contact avec Sahara média, l’un des habitants de ce quartier, Yeslem Ould Abdallahi, indique que la gendarmerie a procédé à l’évacuation des familles vers le lycée de la ville, précisant que les dégâts matériels sont considérables. Maintenant, les habitants de la ville de Kaédi commencent à craindre de voir céder la digue de protection, connue sous le nom de digue de la Sonader, ce qui va provoquer une réelle catastrophe.


saharamedia

ADRAR-TOTAL: Le premier forage pétrolier terminé et les techniciens optimistes






La société TOTAL de recherche pétrolière dans le bassin de Taoudenni, au Nord Est de Ouadane, vient d’achever le forage d’exploration ATIL, lancé au début du 2eme semestre 2009. Les travaux de ce puits qui devait atteindre au départ une profondeur de 4.000 mètres, auraient du se terminer début 2010. Des problèmes techniques intervenus en cours d’exécution ont conduit aux réajustements du programme initial. Les résultats de ce forage constituent la dernière phase d’une série d’étapes commençant par des observations géologiques de terrain, une campagne sismique, le calcul des réserves fossiles, probables, estimée et enfin prouvées. D’ores et déjà, les ingénieurs et techniciens de Total indiquent que des quantités considérables de gaz naturel sont emprisonnées dans cette zone. L’examen des résultats définitifs de ce forage diront si le pétrole enfoui profondément s’est pyrolyse donnant du gaz naturel ou si ce gaz s’est formé directement par pyrolyse du kérogène. En tout cas les techniciens Total sont très optimistes et entament déjà la préparation du 2eme forage qui n’était qu’optionnel mais dont les travaux sismiques sont terminés.

Il importe de rappeler que le 27 Janvier 2005 un accord était signé entre la République Islamique de Mauritanie et la compagnie TOTAL pour un contrat de partage de production pétrolière sur les blocs Ta7 et Ta8 dans le bassin de Taoudenni (superficie totale de 55.000 km2).En 2006-2007, la campagne sismique dans cette zone par TOTAL E& P Mauritanie, a favorisé l’implantation de 2 forages dans la Wilaya de l’Adrar (200km à l’Est de Ouadane). Les travaux d’Aménagements des accès et du site de forage, création d’une piste reliant Ouadane et le puits N°1 Atil, construction de la plateforme de forage et la base de vie, création de puits d’eau et carrières étaient achevés le premier semestre 2009.En Mars 2009 a été lancée aussi une étude d’impact sur l’environnement relative au projet de forage sur les blocs Ta7et Ta8 du bassin de Taoudenni .

Ely Salem Khayar Adrar.info

Néma : La gendarmerie à la recherche d’un deuxième véhicule qui accompagnait le Kamikaze




Selon le correspondant de l’ANI, la gendarmerie recherche un véhicule, ayant été observé, dans les rues de la ville avec à bord plusieurs passagers, en même temps que celui du kamikaze, quelques moments avant l’explosion.

Le correspondant de l’ANI, citant des témoins oculaires, a indiqué que le véhicule recherché a été observé, un instant après l’explosion sur l’avenue jouxtant la caserne de la 5ème région militaire.

En outre, précise-t-on de mêmes sources, le véhicule 4X4 ayant explosé mercredi matin, portait la plaque d’immatriculation « AN3022 ». Des partis du corps du Kamikaze ayant pu être recueillies à l’intérieur de cette voiture, indiquerait qu’il s’agit d’une personne de teint clair.



Par ailleurs, L'alerte a été décrétée, au plus haut niveau, par l'armée mauritanienne, notamment au niveau des unités déployées dans la zone frontalière avec le Mali.



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Néma : Tentative échouée d’attaque kamikaze.

L’armée mauritanienne a fait échouer une tentative d’attaque kamikaze visant la caserne de la 5ème région militaire, mercredi matin, à Néma, à 1200 km à l’est de Nouakchott, a appris ANI de sources militaires.

Au moment où le kamikaze tentait de se jeter sur l’entrée principale de la caserne avec un véhicule 4X4 bourré d’explosifs, les sentinelles du poste de commandement de la 5ème région militaire l’ont sommé de s’arrêter, mais en vain.

Ils ouvrirent le feu en direction du véhicule provoquant une forte explosion, dont l’effet de souffle a même provoqué des dégâts au niveau des boutiques du marché de la ville situé à plus de 300 m de là.

Selon une source militaire jointe par ANI « L’effet de souffle de l’explosif a été aussi important qu’il a été senti par les habitants comme « un tremblement de terre ».

Quelques parties du corps du kamikaze, notamment trois doigts de sa main et une partie de sa cervelle ont pu être recueillis après l’explosion ».

Par ailleurs, on évoque des « dégâts matériels importants enregistrés dans le périmètre de l’explosion » situé sur l’axe routier principal traversant la ville de Néma.
www.cridem.org



Source : ANI (Mauritanie) | Education, Culture, Littérature, Musique| Lus : 145

lundi 23 août 2010

Impact dévastateur des pluies diluviennes en Assaba et au Brakna - Gorgol





Démarrées cette année avec une légère hausse sur l’ensemble des régions de l’est,les premières pluies qui ont été diluviennes –toute proportion gardée sur une bonne partie de l’Assaba et du Brakna central ;ont inauguré déjà le chemin de la désolation des populations.

Avant, chaque année, la saison des pluies est vécue comme un drame,avec le cortége d’inondations aux effets humains,économiques et sanitaires désastreux Mais cette année les populations du Centre ont vécu des situations dramatiques liées aux inondations inédites provoquant rupture de ponts , barrages et diguettes .

Ce qui a occasionné notamment au niveau de Djok, Kamour et Al Ghaira une coupure totale du trafic routier en raison de la rupture de l’axe surélevé et ce au moment de mouvement intense de voyageurs et de denrées tout au début du Ramadan sacré.



Plus à l’ouest, le Brakna utile est désolé au bout de deux ou trois pluies un peu plus au dessus de la moyenne. En effet la quasi-totalité des barrages et diguettes submergés par le flux des eaux déferlantes ont cédé les uns après les autres, occasionnant un phénomène additionnel jamais connu : maison obsolètes charriées et les habitats caducs en chôme ou hangars aux tentures décharnées, ne sont plus qu’un souvenir pour ces éleveurs agriculteurs en quête constante de cité dite moderne.

De ce fait l’axe Nouakchott Nema devient quasi impraticable à ce niveau et des centaines d’abris pérennes ou saisonniers ont cédé ,emportés par les vagues déferlantes ,laissant des centaines de familles à la merci de l’eau ,du vent et la malnutrition.

Tant au Brakna qu’en Assaba et Gorgol, les autorités locales n’ont pas de moyen à offrir pour répondre aux besoins multiples des populations, vu l’ampleur des dégâts et du calvaire auxquels des réponses adéquates devront certainement retarder.

Sans nul doute les municipalités et les populations sont désarmées devant l’ampleur de la catastrophe, mais pas les responsable qu ont mal élaboré et planifié les projets destinés à l’origine à créer des routes praticables sures et garanties au départ pour quarante à cinquante ans.

C’est le cas des politiques hydriques et notamment la construction de ponts qui permettent la fluidité de l’écoulement des eaux des bassins versants notamment en amont et en aval du plateau Assaba .Quant à une politique réellement concertée d’élaboration de plan directeurs pour la mise en place de barrages et retenues d’eau améliorées résistantes permettant une circulation bénéfiques aux pâturages et à l’agriculture mi sèche ; n’en parlons pas .

Ce qui s’est passé au Brakna en dit long sur l’improvisation des secteurs concernées et le peu d’intérêt que les responsables budgétivores accordent à la chose publique et aux intérêts primordiaux des population bernées constamment par des vernissages tarabiscotés et des discours vides …qui vous laissent à la merci de la moindre pluie ou d’une hécatombe catastrophique.

La moralité est qu’il faudra, au terme de ces leçons amères, revoir les politiques des infrastructures routières et hydriques et glaner des responsables responsables au vrai sens du terme pour que les budgets octroyés au profit de coûteux, projets soient bénéfiques et que les ressources nationales chèrement acquises ne soient pas de lots distribués en prébendes aux prévaricateurs à la solde d’entreprises véreuses.

Il faudra donc, à la lumière de cette politique clairvoyant nommée transparence et lutte contre la gabegie, mettre les responsables devant leurs responsabilités, quittes à appliquer le principe de la récompense et de la sanction qui renforce le fameux axiome : l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, pour que notre administration soit au service de la nation et des populations au bout du compte et non l’inverse.

Il est remarquable que l’administration à plusieurs niveaux et c’est le cas de certains ministres et leurs directoires se comportent comme l’administration coloniale d’antan et parfois pire, car ils ne réagissent pas aux correspondances des institutions qui leur sont affiliées, et ni aux doléances légitimes des populations .Comment pouvons nous alors progresser en présence de responsables moribonds ?

Il faudra en toute légitimité et conformément aux engagements des autorités et à leur tête le Gouvernement que les responsables répondent de leur actes, aussi infimes soient ils.

Sinon à chaque événement surgiront des catastrophes imprévues auxquelles il n’existe pas se solutions immédiates, pendant que des milliards ont été malheureusement dépensés pour rien.

BOUMOUZOUNA


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Source : Journal Chemsiya

samedi 14 août 2010

Précipitations sur plusieurs localités du Gorgol





Plusieurs localités de la wilaya du Gorgol ont été arrosées ces dernières 24 heures. C'est ce que rapporte le correspondant de l'Agence Mauritanienne d'Information sur place.


Voici le relevé de ces pluies effectué par les services de la météo régionale:
Kaédi 31,5 mm;
Toufoubdécivé 05 mm;
Wedjé 25 mm;
Tokomadji 02 mm;
Lekseiba 1 : 27,5 mm;
El Akrich 25 mm;
Mouftah El Khair 28 mm;
M'Bout 9,5 mm;
Hassi Ahmed Taleb 35 mm;
Bathat Oulad Aid 15 mm;
Foum Gleita 10,2 mm;
El Vedra 30 mm;
Ahel Oumar Old Ely 16 mm;
Ahel Menkouss 13,5 mm;
Agneitir Levraghla 90 mm;
Boughoul 130 mm;
Batek Ahel Yamani 15 mm;
Tikobra 10 mm;
Legneiba 53 mm;
Lahrach 18 mm;
Monguel 13 mm;
Bouguedra 18 mm;
Raha 11 mm;
Maghama 07 mm;

Source:AMI

Plus d’électricité pour Fdérick durant le Ramadan




La SNIM a donné instruction pour que la ville de Frédirck profite de l’électricité gratuitement offerte par la société minière, sur une période encore plus longue durant tout le mois béni de Ramadan. La SNIM répond ainsi favorablement à une requête formulée par le maire de Fdérick, Mohamed Salem Ould Bolle, au nom des populations de la cité. Ainsi, la ville aura de l’électricité 24/24 au lieu des 16 heures qui étaient prévu jusqu’alors à commencer de 9 heures du matin jusqu’à 1 heures du soir.



Dans une déclaration à Saha média, le maire de Fdérick a exprimé ses remerciements pour les responsables de la SNIM, précisant qu’une telle mesure permettra aux habitants de la cité d’accomplir leurs obligations religieuses dans de meilleures conditions que celles qui leur étaient offertes jusqu’à présent. Il a ajouté que ce geste constitue une preuve de l’adhésion de l’administration de la SNIM aux orientations du président de la République visant à faire participer les entreprises nationales au développement local dans les zones de leur implantation.

A signaler que la ville de Fdérick est la seule localité mauritanienne qui profite de l’électricité gratuitement du fait qu’elle a accueilli les premières installations d’extraction du minerai de fer de la Kedia Djil, au début des années 60. Depuis, elle continue à jouir de ce privilège, notamment depuis le transfert de la capitale du Tiris de Fdérick à Zouérate, en 1986.
saharamédias

Nouadhibou : la flambée des prix pousse des citoyens à s’approvisionner au Maroc





S’approvisionner au Maroc parce que le marché local à Nouadhibou est trop cher, voila ce qu’aurait fait Khadijetou Mint Sid’Ahmed qui, en compagnie de certains de ses voisins qui ont entrepris un voyage à Dakhla (Maroc) pour se procurer les produits nécessaires pour le mois de Ramadan.



Dans une déclaration à Sahara média, la bonne dame indique que l’argent dépensé dans les achats, les frais de voyage et de séjours n’auraient pas été suffisant pour leur permettre d’acheter à Nouadhibou ce dont ils ont besoin durant le mois béni de Ramadan, à cause de la « spéculation vertigineuse à laquelle se livrent les commerçants au vu et au su des autorités », selon ses propos.

Un jour avant le début du Ramadan, les prix des denrées de premières nécessité, tels le riz, le lait, l’huile, le sucre et les légumes, ont connu une hausse spectaculaire. Mohamed Ould Abdallahi , habitant les quartiers nouvellement créés par le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme lance ainsi un appel pressant aux pouvoirs publics « pour agir rapidement et freiner ce genre de spéculations nuisibles pour le pauvre citoyen » et qui font que tous les prix ont connu une augmentation de 100%.

De leur côté, les autorités administratives de la Wilaya de Nouadhibou, ont déclaré avoir pris les mesures qui s’imposent pour contenir les prix dans des proportions acceptables. A ce sujet, le wali de Nouadhibou, Mohamed Vall Ould Ahmed Youra, a annoncé, mercredi, l’ouverture de 20 boutiques, dont 4 dans les communes rurales, vendant les produits à des prix réduits. A Nouadhibou, indique le Wali, 15 des 16 boutiques réparties dans les différents quartiers de la ville, vendent au détail alors que la 16ème, dépendant de la Sonimex, vend les produits en gros. Le wali de Dakhlet-Nouadhibou a ainsi indiqué que le kilogramme de riz de première qualité est vendu dans ces boutiques à 135 UM alors que ceux de sucre, de lait en poudre et d’huile coûtent respectivement 150 UM, 960 UM et 210 UM.

Enfin le Wali a souligné qu’une opération parallèle consistant en la vente de 20 tonnes de sucre à 225 UM le kilogramme est organisée dans la ville en collaboration avec la fédération de commerce.
saharmédias

Le chauffeur du camion retrouvé dans un état de déshydratation élevée.




Les dernières indications obtenues sur le sort du chauffeur du camion porté disparu hier sur l’axe routier Nouakchott-Nouadhibou, précisent qu’il a été finalement retrouvé par les éléments de la Gendarmerie, à plusieurs kilomètres du lieu d’embourbement du camion.

Le chauffeur, qui avait épuisé toute l’eau qui était à sa portée, était dans un état de déshydratation inquiétant, d’où son transport immédiat par les gendarmes vers l’hôpital de Nouadhibou pour bénéficier des soins d’urgences.

Si le chauffeur s’en sort indemne de cette situation de soif qui peut parfois causer des pertes de conscience, elle pourra permettre aux enquêteurs d’avoir de nouveaux éléments de réponse à cette disparition mystérieuse du camion.

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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

vendredi 13 août 2010

Boghé : Un Forum sur l’Education primaire échoue à cause des perdiums




Pourtant le tout était bien parti pour réussir le forum organisé à l’initiative de l’ADP Wold Vision grâce à la forte mobilisation des représentants des Associations des parents d’élèves, des directeurs d’écoles et des chefs religieux observée lors du forum.

Lancé le 7 de ce mois dans les locaux de la Maison des Associations, ce forum est le second du genre organisé par l’ONG Wold Vision après celui qui s’est tenu le 30 et 31 juillet à Dar El Barka.

Malheureusement pour ses organisateurs, l’ADP Wold vision de Boghé, ce forum a échoué à cause de d’un perdium d’un montant de 3000 Ouguiyas distribués aux participants et que la plupart ont refusé de décharger. « Nous n’allons pas perdre ici notre temps pour 3000 UM» s’écrie publiquement en colère un directeur d’école.

Certains participants avaient interrompus leurs vacances en s’attendant à empocher des sommes faramineuses à la fin du forum. Pour ces enseignants et ces parents d’élèves, ce qui compte d’abord, c’est l’argent et le reste vient après.

Finalement le délabrement du système éducatif compte peu pour beaucoup de mes collègues. Mais aussi l’ADP Vision de Boghé a manqué de jouer la carte de la transparence avec ces instituteurs dès le départ où il fallait clarifier tout pour se mettre à l’abri de toute surprise.

D’autre part, le consultant de l’ong Banlieue du monde avait présenté auparavant un exposé détaillé sur les problèmes que traverse l’école fondamentale dans les communes de Boghé et de Dar el Avia. Exposé suivi d’un débat où une vingtaine d’intervenants ont pris la parole.

L’intervention la plus remarquée est celle de Boye Abou Alassane, Imam de la mosquée de Thiénel qui a critiqué les maîtres des classes de premières années du primaire.

Pour M. Boye, ces enseignants là, par leur manque de dévouement et de sérieux dans leur travail ont compromis l’avenir scolaire de nombreux enfants. Il dit que les instituteurs qui tiennent ces classes dispensent aux apprenants dans la plus part des cas une sourate ou deux ( Fatiha et Quoulhouxallah) du début jusqu’à la fin de l’année scolaire. Et une fois l’école fermée, ces enfants oublient pour la plupart d’entre eux les leçons qu’ils avaient acquises parce qu’elles étaient mal dispensés par le maître a-t-il fait remarquer.

Pire affirme l’Imam, certains maîtres favorisent des élèves de la première année jusqu’en 6ème années et ceux-ci finissent par échouer au concours d’entrée en sixième. Après la restitution du résultat des travaux des quatre groupes qui avaient été constitués, une pause déjeuner avait été observée avant la reprise pour la synthèse finale qui n’aura jamais lieu.

Les enseignants et parents d’élèves furieux de n’avoir pas été "bien payés" ont boudé le reste des travaux en proférant toutes sortes de mots à l’endroit des responsables de la Wold Vision. D’où l’échec de cet atelier qui était pourtant bien partie.

Jules Diop cp Eveil Hebdo au Brakna


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Source :
Jules Diop

Disparition d’un camion citerne appartenant à Total dans le nord de la Mauritanie





Selon des informations parvenues à Sahara média, des inconnus se seraient emparés, dans la nuit du jeudi, d’un camion citerne appartenant à la compagnie française Total et qui acheminait du carburant à la société Tasiast Mauritanie exploitant une mine d’or dans une zone comprise entre Nouakchott et Nouadhibou.

Les sources qui ont rapporté la nouvelle indiquent que le camion citerne transportait 12 tonnes de carburant pour voitures et avait à son bord deux Mauritaniens dont l’un répondant au nom de « Ould Kerkoub ».

A signaler que la société Total est liée à Tasiast Mauritanie par un contrat de services notamment dans le domaine du ravitaillement. La même société française est impliquée également dans une opération d’exploration pour la recherche du pétrole dans le bassin de Taoudeni.

Bien qu’aucune information ne soit, encore, disponible à l’heure actuelle sur l’identité des auteurs de cette opération, tout le monde a à l’esprit les menaces proférées par Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) contre la France suite au raid menée, le 22 juillet dernier, contre l’une de ses bases, en collaboration avec l’armée mauritanienne, et qui a coûté la vie à six de ses combattants.



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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Le camion de l’Ets Kerkoub et son chauffeur retrouvés





Finalement le chauffeur du camion porté disparu hier sur l’axe routier Nouakchott-Nouadhibou a été retrouvé sain et sauf ce matin par les élements de la Gendarmerie qui ont très haut ratissés la zone dès qu’ils ont été informé de sa disparition.

Il s’agit d’Ethmane Ould Kerkoub, employé dans les Ets Kerkoub qui assure l’approvisionnement régulier de la Société en huile. Le camion de type Mercedes qu’il conduisait a été lui aussi retrouvé à 20 kilomètres de Taziast. Il était enlisé et les 32 barils d’huile qu’il transportait, étaient toujours à son bord.

D’après les premières informations que Le Véridique a pu glaner, le chauffeur aurait été arrêté par un groupe armé de trois personnes qui se trouvaient à bord d’un véhicule de type Land Cruiser.

L’homme aurait été pris par ses ravisseurs pour un occidental surtout que ses traits physiques (cheveux, couleurs des yeux, teint) s’y prêtaient. Après s’être rendus compte qu’il s’agissait d’un mauritanien, les auteurs du rapt l’ont abandonné en plein désert.

Les premières informations expliquent que les auteurs de ce crime étaient aiguisés par le fait qu’une nouvelle société de transport étrangère aurait récemment reçu un agrément pour assurer le transport pour le compte de la société Total, voyant le camion ils ont sans doute cru que son chauffeur était un occidental qu’il pouvait kidnapper monnayant plus tard une rançon.


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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Le Parquet de Nouadhibou rend public un communiqué sur un crime odieux commis dans la ville




Le Parquet de Nouadhibou a rendu public jeudi un communiqué dans lequel il a indiqué que les mobiles du meurtre récent d'un homme âgé dans cette ville relèvent de "superstitions" et que les accusés dans ce crime ont été arrêtés.

Voici une traduction de ce communiqué dont copie est parvenue à l'AMI: "Les habitants de Nouadhibou se sont réveillés lundi 26 juillet 2010 sur un meurtre dramatique qui a secoué toute la ville de par les mutilations opérées minutieusement sur la dépouille de la victime dont les membres ont été retrouvés dans les 3 coins de la ville.

L'enquête pénale a prouvé que la victime est un homme âgé (octogénaire) nommé Ahmed Ould Emman et que les mobiles du crime ne relèvent ni de la vengeance, ni du brigandage ni des règlements de compte mais plutôt de superstitions étrangères à notre société.

La police judiciaire a déployé des efforts exceptionnels sous la supervision et la participation du Parquet général; les accusés de ce crime ont été arrêtés et mis sous mandat de dépôt décerné par un juge d'instruction".

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Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Gorgol : Plusieurs localités sous les eaux



Les fortes précipitations qui se sont abattues au Gorgol depuis le début de l’hivernage ont causé des dégâts importants. Des centaines de têtes de bétail ont été décimées dans des localités de plusieurs moughataas du Gorgol, où convergent les eaux de ruissellement venant d’autres wilayas que les lits des nombreux marigots et cours d’eau n’ont pu contenir.

. Les interventions des pouvoirs publics pour sauver les victimes sont encore timides. C’est le cas notamment dans la moughataa de Maghama ; A Maghama-ville, plusieurs habitations se sont effondrées tandis que d’autres sont encore sous les eaux. Leurs occupants ont dû se « réfugier » chez des voisins ou des proches, en attendant une aide de l’Etat qui tarde à venir. La digue qui relie Maghama (chef lieu de la moughataa et de la commune du même nom) à Fimbo, village situé à 7kms plus au sud et relevant de la commune de Maghama, a été endommagé et a cédé à plusieurs endroits. Conséquence : isolement des localités situées au sud de la moughataa comme Fimbo, Wali et Toulél entre autres qui sont coupées du chef lieu de la moughataa depuis quelques jours. Ce sont des pirogues de fortune qui assurent le transport des biens et des personnes entre les « deux rives ». Silèye Bâ un éleveur résidant à Sonko, village situé à 7 kms au nord de Maghama a déclaré avoir perdu une vingtaine de caprins et qu’un autre éleveur transhumant dans la zone a perdu lui une centaine d’ovins.
Mamadou Diop, sexagénaire habitant à Maghama est inquiet, et déclare que le niveau atteint par les eaux à cette période de l’hivernage est inhabituel et remonterait à plus de 40 ans.

Mbout
Dans la moughataa de Mbout (Est du Gorgol), on signale des inondations qui ont touché la partie ouest de la ville, chef lieu de la moughataa situé à 120 kms à l’Est de Kaédi, où près d’une trentaine de familles ont tout ou presque perdu. Les victimes sont provisoirement «cantonnées» dans des écoles de la ville par l’administration et attendent toujours les premières aides. Selon des témoignages recueillis auprès de voyageurs en provenance de Mbout, d’autres localités comme Ndiadjibinné, Tikobra, Soufa comptent également des victimes. La moughataa de Kaédi n’a pas elle non plus échappé au « revers » de la pluie. Plusieurs localités sont sous les eaux le long de l’axe Kaédi-Lexeiba. La plus touchée serait Dar Es-Salaam, située à une dizaine de kms de Kaédi. Il faut signaler qu’il n y a pas de service de protection civile encore moins un mécanisme d’intervention rapide en cas de catastrophes, du type «ORSEC» au Gorgol, à l’instar de beaucoup d’autres wilayas du pays.
Vieux GAYE
Cp/ Gorgol

jeudi 12 août 2010

Banque de sang à Kaédi: Combat commun pour l'essentiel



Depuis quelques temps, l'hôpital régional de Kaédi est devenu, du moins au niveau de son service gynécologique, un mouroir pour les femmes qui y viennent accoucher. Une situation consécutive à plusieurs facteurs, dont l'absence de donneurs pour alimenter la banque de sang mais, aussi, dit-on en coulisses, l'incompétence du gynéco dont, trop souvent, le scalpel et le bistouri privent de vie les jeunes corps féminins. Par le truchement combiné des différentes réactions qui ont jugé inadmissible cet état de fait, même si le fatalisme reste le réflexe le plus répandu, des voix se sont élevées pour rompre le silence mystérieux qui entourait les disparitions, multiples et successives, qui ont endeuillé tant de familles. Il est vrai que l'absence d'une banque de sang, dans une structure hospitalière où s'activent toutes les spécialités de la médecine, est d'autant plus incompréhensible que le Centre Hospitalier de Kaédi est devenu, par sa position géographique, "le" point de convergence, une référence incontournable. La maternité, qui méconnaît la crise, est en pleine activité, une activité débordante qui en dit long sur l'expérience, la dextérité et le savoir-faire des sages femmes. Mais, hélas aujourd'hui, elle est devenue la hantise de beaucoup de femmes, perturbées dans leur sommeil, à la vue de tant de leurs consoeurs mourant, si facilement, sur le plateau technique, au point qu'elles s'interrogent sur le sens naturel de "donner la vie".
Certes, l'instauration du forfait obstétrical allège la prise en charge des femmes enceintes et l'espoir d'amélioration est d'autant plus fondé qu'il existe une réelle volonté politique, exprimée à travers les différentes campagnes liées à la santé de la reproduction et à la valorisation de la santé de la mère et de l'enfant. Celles-ci ont suscité une lueur d'espérance. Mais anéantiront-elles toutes les craintes et risques liées aux différentes étapes de la grossesse, jusqu'à l'accouchement?


Forte mobilisation

Pour répondre à la problématique des carences en sang, tous les élus du Gorgol, dépassant les particularismes politiques, se sont retrouvés "autour de l'essentiel", en initiant une caravane dans toute la wilaya, pour sensibiliser les populations sur la nécessité d'intégrer le don de sang dans le comportement citoyen: "sauver des vies", un geste noble, à la portée de tous. La cérémonie de lancement s'est déroulée au Centre Hospitalier de Kaedi (CHK), ce 29 juillet 2010, sous la présidence du wali du Gorgol, Mohamed Ould Medani, avec, à ses côtés, le ministre secrétaire général de la Présidence, Sy Adama, les docteurs Hady (DRPSS) et Abba, directeur du CHK; des sénateurs Youssouf Sylla et Sanghott Ousmane, du fédéral de l'UPR au Gorgol, Bâ Amadou Abou; des députés Ibrahima Kamara et Niang Mamoudou Mamadou; et des maires, enfin, de Kaedi, Moit, Sagné et Monguel. Il faut également noter la forte affluence des populations.
Souhaitant la bienvenue à ses hôtes, le maire de Kaédi, Sow Moussa Demba, fit remarquer l'importance de cette entreprise qui, dira-t-il, "contribuera à atténuer les souffrances des femmes", avant de faire un clin d'œil à nos forces armées: "elles ont toujours répondu présent, pour sauver les vies humaines". Puis, Mohamed Abdallah Ould Guelaye, député de Maghama et porte-parole des élus, a remercié toutes les bonnes volontés qui ont adhéré à l'initiative, avant d'adresser des mots de remerciements aux partenaires qui ont bien voulu accompagner et soutenir cette belle idée. Abondant dans le même sens, les représentants des imams et de la société civile ont, pour le premier, montré l'importance du don de sang, d'un point de vue religieux, et, pour l'autre, suggéré la mise en place d'une stratégie de communication, afin de fidéliser les donneurs. La société civile, dont le rôle, remarquable, a été fort salué au cours de cette mobilisation sociale, a manifesté toute son adhésion à l'initiative. Notons qu'elle travaillait, depuis déjà un mois, sur la thématique.
La cérémonie a été rehaussée par la présence du docteur Boullahi, directeur du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) qui a entretenu l'assistance sur les objectifs et le rôle de son institution, d'une part, et, d'autre part, sur l'importance du don de sang, en mettant en lumière les principes fondamentaux qui régissent l'activité et qui ne doivent, ajouta-t-il, "souffrir d'aucune spéculation", avant d'insister sur la stricte confidentialité, condition sine qua non de l'opération.
Auparavant, le docteur Kane, de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait apporté des précisions sur le taux de mortalité infanto-maternelle, encore inquiétant dans notre pays, d'où la nécessité d'encourager les initiatives et de les pérenniser, avec l'adoption d'un profil de qualité dans notre système de santé. Quant au sénateur Sanghott Ousmane, il a annoncé l'affectation d'un nouveau gynécologue au CHK.



Pour la fidélisation des donneurs

Matériellement, toutes les dispositions étaient remplies, pour que la campagne se passe bien. Sous la supervision des docteurs Boullahi et Kane, les donneurs volontaires ont, d'abord, rempli un questionnaire, avant de passer aux examens préliminaires. L'ambiance était détendue, remuante même, au regard du nombre de jeunes qui attendaient leur tour. Pour pérenniser l'action, le responsable du CNTS mettra, à la disposition des donneurs, une carte qui permet de réguler les dons, dans le respect des délais médicaux de latence. Animés par la volonté de mutualiser leurs efforts, dans un domaine aussi vital que sensible, les élus ont continué leur périple dans les autres moughataas et communes de la wilaya et continueront, incha Allahou, jusqu'au 3 août.
BIRY DIAGANA

Renouvellement du Bureau l’Association des Maires du Nord de la Mauritanie.




l'Association des Maires du Nord de la Mauritanie s'est réuni le 30 et31 juillet 2010 a Atar en assemblée ordinaire et a procéder au changement de son bureau Exécutif Monsieur Sid'Ahmed Ould Hmeimed Maire d'Atar a été élu Président de cette importante Association en remplacement du Maire d'Aoujeft Ould Hmein Amar.

le Premier Vice Président est le Maire de Nouadhibou, le Deuxieme Vice -Président est le Maire d'Akjoujt ,le Troisième Vice-Président est le Maire de Zouérate ; Monsieur Mohamed Ould Souleymane Ould Mahah a été élue Secrétaire Général de l'Association des Maires du Nord par l'Assemblée Générale sur Proposition du Président élu conformément au texte;

Il est important de signaler que le Secrétaire Général était élue au premier bureau et la confiance lui a été tout simplement renouvelée pour sa compétences et sa connaissance parfaite des dossiers du Nord de la Mauritanie.

Deux grande résolutions ont été prise la Première consiste a faire du lobbying, pour la création d'une Agence de développement du Nord, et la Deuxième consiste a changer le siège d'Atar vers Nouakchott pour plus de commodité.

Boumouzouna


Source :
Journal Chemsiyatt

mercredi 11 août 2010

Nouadhibou : les regards scrutent le ciel et les étals du marché





A la veille du mois de ramadan, les populations de Nouadhibou vont scruter l’horizon, dès le crépuscule, pour l’observation du croissant lunaire. Mais, entretemps, les regards se projettent sur tous les étals du marché central de la ville. Reportage.

Ahmed Ould Baba, un jeune homme venu s’approvisionner au marché constate : « une augmentation de 25% sur tous les prix par rapport aux prix du mois dernier. Le riz, le sucre, les pommes de terre, le lait en poudre, tout a augmenté. Cette hausse inexpliquée veut dire qu’il n’y a aucun contrôle de l’Etat pour la stagnation des prix, au moins, pendant le mois du ramadan » dit-il.

« Nous sommes en dessous du seuil de pauvreté, on n’a pas de quoi à vivre, on se réveille chaque jour avec des augmentations sans limites. On a dénoncé cela mille fois et pour l’instant je vois que vaut mieux se taire jusqu’à nouvel ordre. On compte sur l’aide de personne et qu’Allah nous protège de la famine » rétorque Essayma, vendeuse en détails.

Selon Oum Grayn : « Les grossistes nous aident beaucoup. On n’a rien à leur reprocher. Ils achètent cher et nous vendent à des bénéfices minimes ». « Nous avons en charge nos familles, des enfants orphelins », ajoute sa voisine, mais c’est à Aziz qui se dit Président des pauvres de résoudre ce dilemme. Les prix sont en augmentation sans cesse, ce que les citoyens pauvres ne peuvent pas supporter », ajoute-t-elle. Hier, pour contrer la hausse des prix des produits de première nécessité pendant le ramadan, le gouvernement a annoncé des "mesures urgentes" contre cette inflation, comprenant la distribution par la Fédération de commerce de plus de 400 tonnes de sucre dans toutes les moughataas de Nouakchott, à raison de 20 boutiques au moins par mougataa. Dans le même temps, la Sonimex a injecté sur le marché d’importantes quantités de sucre et de blé dans toutes les wilayas intérieures à des prix réduits.

Néanmoins, pour un grossiste à Nouadhibou, l’instabilité des prix a diverses causes dont l’absence d’une concurrence loyale, ce qui a favorisé le monopole.

Prix comparatifs de certains produits (en sac) :


Sucre à 12 000 UM en aout 2010 et à 9 000 UM en 20009, soit une augmentation de 3 000 UM.

Pomme de terre-oignons (roubta) à 9 500 UM en aout 2010 et à 6 000 UM en aout 2009, soit une augmentation de 3 500 UM.

Lait en poudre à 32 000 UM en aout 2010 et à 25 000 UM en aout 2009, soit une augmentation de 7 000 UM

Canalrim

Les habitants de Tazyazet se plaignent d’une pénurie d’eau.





Dans une lettre, dont copie est parvenue à l’ANI, une trentaine de famille habitant la zone de Tazyazet où se fait l’exploitation des gisements d’or de Mauritanie, se plaignent d’une pénurie d’eau.

Cette situation s‘explique, selon le porte-parole des habitants, Mohamed Ould Boudadiya, par l’installation de la société Tazyazet Limited et ses activité. Selon la lettre des familles, auparavant les habitants s’approvisionnaient en eau à partir de « Oued Chebka » Ils affirment que la société Tazyazet Limited qui, en vertu d’un accord avec l’Etat, devait assurer l’approvisionnement de ces populations en eau, n’a pas tenu ses engagements.

Chaque famille bénéficiait de 1,2m3, mais depuis le 6août 2010, la compagnie refuse de mettre cette quantité en place. Cela serait du à l’action d’intermédiaires intéressés, lesquels avaient mis en place un bassin destiné à la vente d’eau dans la zone.

Les habitants demandent l’intervention urgente de l’Etat pour les remettre dans leurs droits et les protéger contre ces « moufçidin ».



Source :
ANI (Mauritanie)

Guidimagha : Opération pilote de crédit stockage



Le Guidimakha est une région agro pastorale où on dénombre plus de sept cent organisations paysannes qui sont le plus souvent laissées à elles mêmes malgré leur dynamisme.

Les populations de cette wilaya, agriculteurs d’adwabas, des campements et villages faute de revenus se trouvent dans l’obligation de prendre des crédits auprès des commerçants dès le début d’hivernage les poussant ainsi à faire des remboursements dès la récolte. Cette pratique pousse également les pauvres populations à brader leurs productions sans pour autant subvenir à leurs besoins.

Après des études dans le monde rural dans cette région, la cellule du G R D R ( groupe de recherche pour la réalisation du développement rural) a mis en place un dispositif test de crédit stockage pour permettre aux populations du Guidimakha d’avoir des liquidités sans toucher à leurs productions et de disposer des fonds leur permettant d’engager des activités en période de soudure.

L’opération a permis à des membres des organisations paysannes d’obtenir des crédits en contrepartie des dépôts de denrées alimentaires tels le sorgho, le mais.

C’est ainsi que trois coopératives sur sept présélectionnées par le G R D R de concert avec ses partenaires tels union régionale des coopératives agropastorales du Guidimakha (U R C A P G) et le collectif des unions des coopératives du Guidimakha (C U C G ) ont été sélectionnées dans des communes différentes. C’est dans ce cadre que la coopérative Sobella de Sedelma dans la commune de Baédiam avec quarante deux femmes bénéficiaires est parvenue à faire un dépôt de trois mille kg d’arachide coque contre un montant de deux cent mille ouguiyas.

La coopérative El Khair we Taewoun de Tabal 4 dans la commune d’Arr a déposé trois mille kg de mil, mille deux cent quarante kg de sorgho tardif , trois cent soixante kg d’arachide coque et quatre vingt kg de mais contre six cent mille ouguiya permettant ainsi à trente personnes d’être bénéficiaires. Dans la commune d’Ajar, la coopérative de Jida a obtenu trois cent mille contre un dépôt de deux mille quatre cent kg de sorgho tardif.

Au moment du dépôt les prix étaient ainsi fixés ; 125 Um pour le sorgho tardif, 112 Um pour le mais entre 66.67 Um et 100 Um pour l’arachide.

Le G R D R a pendant la phase teste de cette opération crédit stockage permis la mise sur pieds des comités de gestions et leurs formations sur la tenue des cahiers de stock, les fiches individuelles de crédit et les journaux des caisses.

Le contrôle de la quantité des denrées et de leur qualité, la vérification des fiches d’inventaires des stockages et le suivi régulier des magasins par l’animateur du G R D R ont permis les remboursement qui ont débuté dans le mois de janvier ; La coopérative de Tabal 4 est parvenue à remboursé à 100%, Jida d’Ajar est à 90% et celle de Sedelmé quant à elle est à 77%.

En fin durant cet atelier auquel ont pris part les membres du comité d’orientation stratégique du G R DR, les représentants des coopératives ayant bénéficiées des crédits et d’autres invités, les conclusions suivantes ont été faites ; par cette opération pilote, le G R D R a permis à cent deux (102) agropasteurs du Guidimakha de bénéficier de crédit contre des dépôts en nature au niveau de trois localités. Tout comme il a permis à certaines coopératives d’acquérir leur autonomie dans la gestion du fond crédit stockage.

Au cours de cet atelier de diffusion de l’opération pilote, les participants ont partagé leurs différentes expériences avec les participants et des invités qui ont répondu à cette rencontre qui a eu lieu dans les locaux de la salle de réunion de la délégation du Ministère du développement rural du Guidimakha.

Amadou Bocar Ba
CP/ Guidimagha


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Le sénateur d’Atar blessé dans un accident de voiture



Le sénateur d’Atar, MohamedEl Moctar Ould Zeghman, a été victime d’un accident de voiture, dans la localité de « Tawaz » dont il est sorti avec des blessures et une fracture du bras. Cependant, la source qui a rapporté la nouvelle a indiqué que le chauffeur du sénateur est mort dans ce grave accident. Le sénateur a été transporté à Nouakchott où il est soigné présentement au Centre Hospitalier de Nouakchott.

saharamédias

Les habitants de Tiguint protestent contre les coupures d’électricité




Des dizaines de femmes ont manifesté aujourd’hui dans la localité de Tiguint (108 km sur la route de Nouakchott-Rosso) contre des coupures répétées d’électricité qu’elles pensent être volontairement provoquées. Ces femmes qui ont entamé leur marche de protestation à partir du nouveau marché de Tiguint ont fini leur marche par un sit-in devant les bureaux du Chef d’arrondissement.

Pour ces femmes et les autorités locales, la responsabilité de telles coupures qui entrent dans leur quatrième jour, incombe à l’ADER (Agence de l’électrification rurale). Elles accusent les responsables locaux d’avoir épuisé le seul groupe par des branchements qui dépassent de loin sa capacité initiale.

Dans une déclaration à Sahara média, Mah Mint Semetta affirme que les fréquentes coupures d’électricité ont provoqué beaucoup de dégâts pour les ménages.

A noter que la ville de Tiguint est alimentée depuis plusieurs années par un réseau électrique géré par l’ ADER fonctionnant de 7 heures du soir à 1 heures du matin. Les populations pensent que la seule solution pour leur assurer un bon service d’électricité est d’en attribuer la gestion à un ressortissant de la localité.

saharamédias

Des populations du Nord de la Mauritanie demandent à la société Tasiast de reprendre leur approvisionnement en eau potable




Des populations vivant dans le nord du pays ont demandé au président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, et au ministre des Mines et de l’Industrie, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, d’intervenir pour que la société « Tasiast » exploitant une mine d’or dans leur zone de reprendre leur ravitaillement en eau potable. Les délégués de ces populations ont affirmé que Tasiast Mauritanie Limited a interrompu depuis dix jours l’approvisionnement des habitants de cette zone en eau potable.

La décision de ne plus acheminer l’eau vers ces populations et de se contenter seulement de construire deux réservoirs dans des « conditions qui ne tiennent pas comptent des exigences d’hygiène», selon les représentants de ces populations. Ils ont également mis en avant la nécessité de fournir l’eau potable aux populations autochtones au moment où elles s’apprêtent à entrer dans le mois béni de Ramadan, soulignant que la société dispose d’une situation financière confortable qui lui permet de continuer à dispenser les services auxquels elle a habitué les populations. A signaler que le 2 du mois courant, la société canadienne Kinross avait déclaré, sur son site électronique, avoir acheté « Tasiast » Mauritanie propriété de Red Back Mining, pour un montant de 7 milliards de dollars US. La société Tasiast produit 150.000 onces d’or par an et compte doubler cette production dans les prochaines années.
saharamédias

Djéol : l’Etat mauritanien sollicité pour que le poste de santé passe au rang de centre de santé de type A



La revendication ne date pas d’hier. Faut-il rappeler que le projet « transformation du poste de santé en centre de santé », conduit par la commune de Djéol de 2004 à 2009 s’est achevé depuis fort longtemps ! La réception définitive des installations a eu lieu le 22 septembre 2009 à la satisfaction des différents partenaires. Soulignons que cette opération avait été réalisée dans le cadre de la loi française de 1992 sur la coopération décentralisée.

La maîtrise d’ouvrage de ce projet avait été assurée conjointement par les municipalités de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis, France) et de Djéol (Gorgol), l’association AGIR étant intervenue en qualité d’opérateur d’appui de la maîtrise d’ouvrage. Elle a pu être menée à son terme grâce au soutien financier des pouvoirs publics français, d’un syndicat professionnel, de bailleurs privés et d’une participation significative de la maîtrise d’ouvrage et des ressortissants de Djéol à l’étranger. L’inauguration officielle du centre de santé a eu lieu le 3 novembre 2009 en présence de M. Hamadi Ould Hamadi, Wali Mouçaid de l’époque, chargé des affaires économiques du Gorgol et représentant du Ministre de la Santé, de M. Bâ Abdoulaye Moussa, Maire de Djéol, de M. Jean-Paul Lefebvre, adjoint au Maire de Noisy-le-Sec et de M. Julien Rouyat, Attaché de coopération à l’Ambassade de France en Mauritanie. « Jusqu’à aujourd’hui, le centre de santé auquel nous aspirons n’est pas centre de santé. Il est toujours encore poste de santé », martèle le maire de la commune. Et Bâ Abdoulaye Moussa de rappeler que dans le cadre de ce transfert, il a adressé trois demandes officielles au ministre de la santé. Malgré tout cela, dit-il, jusqu’à présent Djéol reste à l’état poste de santé au niveau des structures sanitaires. Toujours dans ce cadre, il a indiqué avoir rencontré le 30 juin dernier, le ministre de la santé, M. Cheikh Ould Horma auquel il a réitéré le souhait de Djéol de voir son poste de santé transféré en un centre de santé. A l’en croire, le ministre lui avait promis de dépêcher une mission à l’effet de constater si le centre répondait aux normes requises pour un centre de santé. Et si tel était le cas, le ministre de la santé lui a fermement promis de leur envoyer un médecin. Depuis cette rencontre, aucune mission n’a foulé le sol de Djéol.

Un poste digne d’un transfert

D’un coût global de 340.000 euros, le projet« transformation du poste de santé en centre de santé » rassemble quatre principales unités composant le secteur sanitaire de base et une entité de gestion et d’administration du centre. Il y a le bloc dispensaire organisé autour de trois principales unités spatiales et fonctionnelles qui est composé d’une salle de réunion, d’une salle de soins avec deux unités de pansements et piqûre, d’une salle de consultation avec le bureau du major et un petit magasin de stockage. On y trouve le bloc d’hospitalisation avec ses 3 chambres donnant sur une véranda et un sanitaire douche. Ensuite le bloc PMI- Maternité avec un préau d’attente, une salle de réunion et de consultation postnatale et une unité d’accouchement comprenant une salle de consultation prénatale, un bureau de la sage-femme et une salle d’accouchement. – Tout n’est pas fini, on y dénombre un bloc Pharmacie-Laboratoire-Radiologie avec trois pièces donnant sur une véranda, un laboratoire constitué de deux pièces, une salle de radio et une chambre noire pour la radiologie et une pharmacie. L’exécution des travaux de transformation du poste de santé s’est déroulée en trois étapes selon les explications fournies au cours d’une visite guidée se fait en trois étapes. La première s’est consacrée à la démolition et la reconstruction du dispensaire ; l’aménagement du réseau d’adduction d’eau ; l’aménagement du réseau d’alimentation d’électricité ; la construction du local technique destiné à recevoir le générateur d’électricité et la réhabilitation des toilettes. La seconde s’est attelée à la réhabilitation de la maternité ; la réfection du hangar ; l’installation du dispositif d’incinération ; la remise en état du mur de clôture. Quant à la troisième étape, elle s’est attaquée à la construction du bâtiment d’hospitalisation notamment la réalisation des finitions y compris l’aménagement du sol dans l’emprise du centre Maître d’ouvrage : Mairie de Djeol représentée par l’ARDF / Mairie de Noisy le Sec Maître d’œuvre : ARCHIFORM Partenaires : Comité de jumelage de Noisy le Sec, Dental Pelle, Mutuelle de Nouakchott, Yaakare Debbo, AgirABCD, DRPSS. Financements : Mairie de Noisy le Sec, Mairie de Djeol, Dental Pelle, Comité de jumelage, Assemblée Nationale Française, SEDIF. Aviva.

De graves problèmes de santé demeurent

Sur le terrain, l’importance de ce centre de santé ne se dément pas dès lors qu’il pour couvre un bassin d'environ 38.000 habitants. Déjà opérationnel, avec un pôle soins de proximité, une maternité, un laboratoire d'analyses médicales, un pôle dentaire, et un pôle de santé publique (prévention), ce centre de santé répond à une véritable nécessité pour cette population locale. Les atteintes les plus graves à la santé ne sont pas résolues en raison des faibles moyens mis à disposition par l’Etat. Cette carence est accentuée par le manque d’infrastructures routières permettant d’acheminer les malades vers les grands centres urbains (Kaédi, Nouakchott). Les observations faites au sein de la commune et traduites dans les statistiques de la DRPSS de la région du Gorgol confirment l’existence de problèmes majeurs de santé déjà identifiés qui sont traduits par ces indicateurs : - une mortalité infantile (de 0 à 5 ans) élevée. Les chiffres nationaux sont de l’ordre de 170 pour 1000 habitants avec des chiffres plus élevés dans les zones rurales. Dans la commune de Djéol, les problèmes sanitaires sont légions (problèmes périnataux ; infections respiratoires aiguës ; infections gastro-intestinales ; paludisme ; Rougeole et autres maladies sexuellement transmissibles. Voilà qui permet des problèmes qui mettent en relief les difficultés auxquelles sont confrontées les populations pour justifier pleinement le transfert du poste de santé en un centre de santé.
Reportage, Moussa Diop

mardi 10 août 2010

Les étudiants mauritaniens de Saint-Louis en colère






Suite à l'arrestation d'un compatriote, Ibrahima Wane, inscrit en 3 année de la filière privée gestion, et à la bastonnade de 3 autres, les étudiants mauritaniens de l'Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis sont en colère.

Pour signifier ce sentiment, ils ont organisé un sit-in de protestation devant les locaux du ministère des affaires étrangères et de la coopération, dimanche.

Objectif de la démarche, réclamer une action des autorités mauritaniennes en vue d'obtenir la libération de l'étudiant embastillé. Mais, aussi des garanties de sécurité en faveur de tous les étudiants mauritaniens de l'extérieur.



Cette revendication est liée au déroulement des événements de Saint-Louis, marqués également par des blessés causés à 3 étudiants de nationalité mauritanienne, suite à une intervention musclée de la gendarmerie.
saharamédia

lundi 9 août 2010

Maghama : la digue de passage rompue, les habitants vivent une situation cauchemardesque



Déjà la vie n’y était pas facile ! Aujourd’hui elle l’est moins encore surtout pour les populations habitantes de la zone Est et Sud du département.
Ce n’est pas le chaos mais c’est tout comme. La route de l’espoir est devenue désespoir pour tout un département.

Longue de 5 kilomètres, la digue de passage est hors d’usage, depuis qu’elle a cédé récemment sous la pression des eaux de ruissellement consécutives aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur le Guidimakha voisin. Selon les explications qui nous ont été données, ces eaux de ruissellement ont pris leur source de l’Oued « Garfa » et de « Boudama ». Conséquence, tout le sud du département est coupé de Maghama. Ainsi, les villages de Fimbo, Gourel MBaniou, Kahé dépendant de la commune de Maghama sont coupés de leur capitale communale. Les plus affectées par la rupture de la digue sont les communes de El Vrah et Beïlougué à l’Est et Sanghé, Wali, Toulel au Sud. A l’Est, les populations de la commune de El Vrah et celles de la commune de Beïligué ne peuvent plus se rendre à Maghama.
La seule voie de communication pour ces populations reste la pirogue pour joindre la capitale départementale. Et pour cela, il faut tout un parcours du combattant. En temps normal par exemple, le trajet Maghama-Fimbo n’est distant que de 7 km au plus. Avec la rupture de la digue, il faut maintenant parcourir 27 km à la pirogue pour aller d’un point à un autre de ces deux localités. Soit au total 54 km en aller et retour. Le coût du transport par la pirogue s’élève à 500 ouguiyas à l’aller et idem pour le retour. Entre Maghama et Wali, que ce soit par voiture ou par pirogue, il faut débourser au total 2000 ouguiyas soit 1000 ouguiyas à l’aller et 1000 ouguiyas au retour pour espérer se déplacer d’un point à un autre.
Quand ce n’est pas par pirogue qu’on se déplace, l’autre alternative reste la route. Là, il faut passer par la localité de « Taaga » situé à 15 km à l’Ouest de Maghama. Toujours est-il qu’il faut parcourir 40 km d’une route cahoteuse pour se rendre à Maghama et vice versa au prix de 600 ouguiyas le voyage tant à l’aller qu’au retour. Du coup les échanges commerciaux sont devenus difficiles avec Maghama pour les populations de Fimbo, Gourel MBaniou et Kahé qui s’approvisionnent essentiellement dans la capitale communale tous les jours que Dieu fait. Pire encore, coincées qu’elles sont par la rupture de la digue de passage, ces populations ne savent plus que faire de leurs produits vivriers qu’elles écoulaient sur le marché de Maghama. Le même calvaire est vécu par leurs concitoyens des communes de Beïligué et El Vrah à l’Est. Ces derniers en même temps que Toulel, s’approvisionnent à Sélibaby tandis que les communes de Wali et Sanghé, deux zones à forte tradition d’immigration, sont ouvertes sur le Sénégal voisin pour leur approvisionnement. Il en était ainsi même quand la digue fonctionnait normalement. Que faire dans cette situation pénible ? La réponse coule de source venant du député du département M. Niang Mamoudou : « pour l’heure, il faut que l’Etat aide à mettre à la disposition des populations, des pirogues à moteur pour faciliter la circulation des biens et des personnes ». Des pirogues à moteur, faut-il le signaler, sont rares dans le transport actuel entre Maghama et le sud du département. Ce sont plus les pirogues à pagaie qui sont légions dans le transport des biens et des personnes. Elles sont souvent très veilles et n’offrent aucune sécurité aux passagers. Souvent bondées de personnes et de marchandises diverses, elles font la traversée avec beaucoup d’acrobaties. Raison pour laquelle d’ailleurs, beaucoup de candidats au voyage empruntent les véhicules malgré la longueur du trajet, car ils ne savent pas nager en cas de pépin.

Maghama ville, peu lotie
Un tour au marché et très vite on se rend compte des dures réalités de la vie dans cette ville « phare » du département. Première remarque, la ville est très sale malgré les énormes efforts déployés par une Ong espagnole qui entretient de solides relations de coopération avec la commune de Maghama. Tout l’environnement du marché est jonché d’ordures ménagères et de sacs plastics. On croirait même qu’elle n’a jamais été nettoyée. Pourtant la mairie a bénéficié d’un don de véhicules et d’engins lourds parqués quelque part dans la ville. Mais ce matériel est entrain de rouiller petit à petit. Aux problèmes d’assainissement viennent s’ajouter les problèmes d’eau pour la ville qui dispose de deux forages dont l’un demandait seulement à être raccordé au réseau de la Somelec. Cette bataille est en voie d’être gagnée puisque la plaidoirie conduite par les élus du département à l’assemblée nationale aurait donné des résultats. Deux groupes électrogènes ont été, semble t-il, acheté pour permettre à la centrale électrique de la Somelec de raccorder le forage à son réseau. En attendant le dénouement, c’est le forage ancien équipé d’un groupe électrogène qui alimente la ville en eau tant bien que mal. Selon la Somelec sur place, la ville de Maghama qui compte environ 400 abonnés, est alimenté tous les jours de 10 heures à 3 heures du matin. Malgré tout, on y compte très peu d’activités génératrices de revenus. Maghama est dépourvue d’infrastructures d’accueil mis à part la base que va reprendre bientôt la Sonader, pour l’heure en difficulté sur tous les plans. Il n’y a pas non plus d’équipements sportifs (terrains de football, de basket ball et autres). Les bâtiments administratifs sont en ruines pas même celui du hakem de la moughataa n’est présentable.
A toute cette situation peu reluisante s’ajoute le manque de connexion à l’Internet. Rare sont ceux qui se sont offerts ce privilège dans cette ville. Et le coût de la vie dans ce département, dépasse tout entendement. Jugez-en ! La petite bouteille d’eau minérale coûte 150 ouguiyas et la grande 300 ouguiyas. Le kilogramme de riz coûte 220 ouguiyas, le sucre 280 ouguiyas, le litre d’huile entre 400 et 500 ouguiyas. Pour la viande de beauf, le kilo se vend à 700 ouguiyas, le chameau à 1000 ouguiyas et la viande de mouton entre 1000 et 1400 ouguiyas. Quand au poisson d’eau douce, il est vendu par tas variant entre 600 et 2000 ouguiyas selon le type de poissons. Quant à la sardinelle (Yaye Boye), le kilo est vendu à 170 ouguiyas. S’agissant des variétés de céréales, le moud de maïs (4 Kg) est vendu à 500 ouguiyas, le moud de sorgho à 600 ouguiyas et idem pour le moud de mil et le moud de « féla », tandis que le moud de Niébé se négocie entre 1000 et 1200 ouguiyas. Le kilo de lait en poudre (célia) se vend à 900 ouguiyas.
Maghama étant enclavé ; le coût du transport en est devenu également exhorbitant. Rien que pour les 120 km qui séparent la ville de Kaëdi, le coût du voyage est fixé à 4000 ouguiyas.

A retenir
Le département de Maghama est l’un des quatre départements que compte la wilaya du Gorgol. Cette région du pays est caractérisée par un climat sahélien, généralement chaud et sec avec des pluies de juillet à octobre. La pluviométrie moyenne y est de 300 mm. L’ensemble de la région se trouve dans la zone sahélienne type. Elle recèle théoriquement de ce fait des potentialités bioclimatiques appréciables pour des aménagements forestiers et pastoraux. La végétation ligneuse est importante dans la partie sud-ouest de la région, mais fait défaut dans les départements de Monguel et de M’Bout. Si l’on en croît les projections basées sur le recensement de 1988, la population de la région s’élève en 1997 à 216 619 habitants, ce qui en fait la région la plus densément peuplée du pays (15,3 habitants/Km2), en dépit d’une zone très faiblement peuplée entre Civé et Haddad. C’est une population jeune, comptant 60% de moins de 20 ans. Hétérogène, elle est composée de Maures, de Pulaars (dont une composante notable de Peuls), de Soninkés et de Wolofs. Le mode de vie sédentaire y est prédominant. Les structurations traditionnelles, différentes selon les ethnies et parfois les villages, restent prégnantes et déterminent dans une large mesure le statut social, le type d’activité (agriculture, élevage, pêche, artisanat), ainsi que l’allocation des ressources disponibles (terres) et produites. L’accès à Maghama et, au-delà, au Guidimakha, est malaisé, voire impossible durant l’hivernage. Le fleuve Sénégal, qui constitue la frontière, est peu utilisé comme moyen de transport.
Moussa Diop

Pose de la première pierre du nouveau siège du Port Autonome de Nouadhibou (PAN)






Le secrétaire général du ministère des pêches et de l'économie maritime, Dr Sidi Mohamed Ould Sidi a supervisé lundi matin au niveau de la capitale économique la pose de la première pierre du nouveau siège du Port Autonome de Nouadhibou (PAN).


Les nouveaux batiments de ce siège, dont la fin des travaux est prévue dans 18 mois, sont supervisés par l'entreprise générale des batiments et travaux publics pour un coût de 231 millions 732 mille 740 ouguiya.
Les locaux en question comprennent 25 bureaux et 4 salles multi usages.
Le secrétaire général du ministère des pêches a écouté des explications détaillées sur le projet faites par ses superviseurs techniciens.
Le directeur général du Port autonome de Nouadhibou, M. Mohamed Abderrahmane Ould Brahim a, dans un mot pour la circonstance, souligné que ce projet permettra de règler définitivement le problème de manque de bureaux dont souffre la PAN et favorisera le regroupement des départements de l'entreprise dans un seul batiment, ce qui permettra de surmonter les obstacles consécutifs à l'éparpillement des bureaux dans divers locaux au sein du port.
Le directeur général a souligné que la réalisation d'un tel projet contribuera à relever les défis et renforcer la place de l'institution qui constitue la première entreprise portuaire nationale ayant adopté le système international de la qualité "ISO 9001" en plus de son agrément récemment au système de sécurité international.
Le directeur général a abordé les réalisations accomplies par le Port dont le démarrage des travaux de son extension; la finalisation du système de signalisation portuaire; l'éclairage des quais et leur raccordement à des groupes électrogènes spécifiques au port et la mise en oeuvre d'un programme de formation au profit de tous les travailleurs.
La cérémonie s'est déroulée en présence du wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra et des autorités administratives et sécuritaires.


ani

Ibrahima Wane étudiant mauritanien détenu à Saint Louis depuis le 03 Aout.




Ibrahima Wane étudiant mauritanien à l’Université Gaston Berger de Saint Louis du Sénégal est détenu depuis le 03 aout dans cette ville. Il a été arrêté suite à une grève estudiantine. Il sera jugé le 19 aout. Le 03 aout 2010, des étudiants de l’Université de Saint Louis (Unité de formation et de recherche en sciences appliquées et technologie) en conflit avec un de leurs professeurs pour une question de notes, déclenchent une grève.

Les étudiants caillassent des voitures et mettent le feu à une partie du rectorat. Le Recteur donne ordre aux gendarmes d’investir le campus de l’Université. Les gendarmes procèdent à l’arrestation d’une vingtaine d’étudiants dont un Mauritanien, Ibrahima Wane. Le jeune étudiant Mauritanie et ses condisciples sénégalais ont été déférés et incarcérés à la prison centrale de Saint Louis.

Un groupe d’étudiants mauritanien de l’Université Gaston Berger a saisi l’ambassade de Mauritanie à Dakar. « Les responsables de l’ambassade ont simplement laissé entendre qu’il s’agit d’un problème de justice » dit un des étudiants.

« Ibrahima Wane n’est pas allé en grève. Il est inscrit à l’UFR de sciences économiques et de gestion, c’est une formation payante. Il n’est pas de la même filière que les grévistes. Il a été sorti de sa chambre par les gendarmes. Sa détention est illégale » dit un autre. Faute de réaction de l’ambassade de Mauritanie à Dakar, les étudiants mauritaniens de Gaston Berger sont allés dimanche 08 aout au ministère des affaires étrangères à Nouakchott.

Ils y ont rencontré le secrétaire général. En leur présence, ce dernier à téléphoné à l’ambassadeur. L’ambassadeur a laissé entendre qu’il suit l’affaire de près. Selon les étudiants mauritaniens, depuis le trois aout, date de sa détention, Ibrahima Wane n’a reçu la visite d’aucun responsable de l’ambassade de Mauritanie à Dakar.


Khalilou Diagana Pour Cridem