mercredi 12 juin 2013

La valorisation des aliments locaux à travers une démonstration culinaire à Bababé

Dans le cadre de l’exécution de son programme de lutte contre la malnutrition, l’ADP de World Vision dans le département de Bababé a organisé du 6 au 10 juin 2013, une session de formation au profit de 22 ASC de la Moughataa à l’auberge Espoir. L’objectif de cet atelier animé par une équipe de quatre formatrices membres du Réseau des Auxiliaires de Nutrition de Kaédi, est de réduire le taux de malnutrition aiguë dans le département de Bababé dont le taux de prévalence tourne autour de 5,7% a affirmé M. Marega, Coordinateur du projet Nutrition appelé Bababé Childen Nutrition Project (BCNP). Au terme de cette session de formation en faveur des Agents de Santé Communautaire, les structures sanitaires du département pourront trouver enfin le moyen de combler le vide dans les localités dépourvues de CRENAM a précisé M. Marega. Les ASC seront en mesure alors de fabriquer les aliments nutritifs indispensables à l’alimentation et à la croissance de l’enfant. Cet atelier de formation sur la nutrition a été précédé par l’organisation de trois autres au profit de 22 bénéficiaires. Cette formation a porté sur le protocole nutritionnelle de la malnutrition aiguë (PCIMA), l’alimentation de la femme enceinte et allaitante (AME) et la promotion et le suivi de la croissance de l’enfant. C’est justement pour donner corps à ce projet important que l’ADP a offert tout récemment aux structures médicales du département des toises, des balances Salter et des pèse bébés. Les ASC ont suivi au fur et à mesure de cette session, des séances de démonstration culinaire a partir de la fabrication de la farine de sevrage fabriquée au cours du même atelier et d’autres aliments qui participent à l’amélioration de la nutrition chez la femme enceinte ou allaitante. Il faut rappeler que la recette de cette farine améliorée était de : 80 Kg de maïs, 80 kg de Niebbé, ajoutée à 40 Kg de sorgho, 40 Kg de riz, 20 Kg d’arachides qui ont été cuits, moulus et mélangés pour arriver a cette alimentation riche en nutriments essentiels à la croissance et capable de fournir l’énergie à l’enfant et à la femme. Un autre repas (M’Baxal de son nom local) a été préparé a partir du riz local rajouté à toutes les légumes existant sur le marché local. Une façon de faire la promotion des produits locaux. Nous avons alors pu déguster des plats riches en aliments complets, préparés par les stagiaires sous le regard bienveillant des formatrices du réseau de Kaédi. La quantité d’aliments fabriquée par les stagiaires sera vendu à des prix symbolises aux structures en charge de gérer la malnutrition a fait savoir Marega. Mariam Sow, l’une des participantes que nous avons interrogées ne cacha pas sa satisfaction après l’organisation de cet atelier. L’ADP de Bababé à travers son programme de lutte contre la malnutrition m’a offert l’opportunité de subir cette session de formation sur la fabrication des aliments qui sont rares mais essentiels pour la croissance de l’enfant. Je souhaite que ce genre de formation soit organisée régulièrement pour nous aider à faire face à la prise en charge de la malnutrition a-t-elle poursuivie. D’après le médecin chef de Bababé, docteur Gaye Demba Soumaré, la prévalence du taux de malnutrition au Brakna de façon générale est de 8% pour une population de 62.198 enfants âgés de 6 à 59 mois. Toujours dans le même registre, il a affirmé dans la circonscription médicale de Bababé qui relève de sa zone de compétence, le taux de la malnutrition est de 7,24% pour la tranche d’âge qui varie entre 6 et 59 mois. La commune d’El Vor reste la plus affecté par le phénomène de la malnutrition à cause de l’extrême pauvreté des populations qui y vivent. Le déficit alimentaire chronique, le manque d’eau potable rendent la vie de ces habitants d’El Vrah, très précaires. D’où la pertinence du projet nutrition « Bababé Childen Nutrition Project (BCNP) » qui se fixe pour objectif de vaincre la malnutrition à l’échelle départemental.
Source : Elfoutiyou

Atar : Pour cause de jalousie…

Mohamed Ould Koueyri . se rendait ce matin a la caserne militaire d’Atar pour porter plainte contre un soldat qu’il accuse de courtiser sa femme, divorcée depuis une semaine seulement. Aux environs du camp, il rencontra le militaire en question qui le roua violemment de coups. Il a fallu l’intervention des passants pour sauver Oud Koueyri de la poigne de son agresseur qui lui a démoli le visage et cassé quelques dents. Transféré à l’hôpital d’Atar, Oud Koueyri souffre aussi d’ un traumatisme crânien. Il a déposé une plainte auprès de la gendarmerie tandis que l’agresseur s’est rendu de lui-même. Source : Moudewenetou Atar
Source : Adrar Info (Mauritanie)

La fille « droguée » de Tidjikja : Une affaire plus passionnelle que criminelle

La fausse piste de la fille de Tidjikja qui se serait faite abusée sous l’effet de la drogue par un boutiquier, est entrain, peu à peu, de s’effilocher du fait de révélations liées à une affaire de rupture amoureuse mal digérée. Le fameux boutiquier présenté comme un dangereux criminel faisant partie d’une bande de délinquants drogués qui sévissent à Tidjikja n’est, en réalité, qu’une victime d’une affaire plus passionnelle que criminelle. L’enquête menée par les limiers du commissariat de Tidjikja a permis de découvrir que la jeune fille supposée innocente et droguée malgré elle, n’est pas indemne de toutes suspicions. Au contraire, cette dernière filait le parfait amour avec son « bourreau » qui ne manquait pas, non seulement, de la visiter à domicile mais aussi de lui combler de cadeaux. D’ailleurs le prestigieux téléphone, actuellement en possession de la jeune fille, provient de son boutiquier d’ami tout comme le panneau solaire qui éclaire le domicile des parents de la jeune fille. Il convient également de souligner qu’au niveau de l’hôpital de Tidjikja, aucun signe d’ivresse n’a été noté chez la jeune fille. Elle présentait plutôt des troubles psychiques et les symptômes d’une personne plongée dans le désarroi. Les copines de la jeune fille sont unanimes à dire qu’elles ont perçu chez elle un changement de comportement brusque et que leur copine n’avait de cesse de leur dire qu’elle ferait tout pour que le boutiquier revienne à sa décision non seulement en renouant avec elle mais également en la prenant comme épouse. D’ailleurs lorsque l’affaire a éclaté, la maman de la jeune fille a signifié à la famille du boutiquier qu’elle souhaiterait plutôt qu'elle soit réglée à l’amiable et qu’elle n'en voudrait aucunement du mal au jeune garçon qu’elle considère comme faisant partie de sa famille. Elle aurait même proposé de donner la main de sa fille au jeune homme si ce dernier et sa famille y consentent. Cette solution à l’amiable était sur le point d’être acceptée par la famille du commerçant n’eût été l’arrestation de leur fils et sa garde à vue au commissariat de Tidjikja sur plainte des oncles de la jeune fille. Seulement là aussi les premiers éléments de l’enquête indiquent que l’affaire de drogue évoquée pompeusement ne tient pas la route. Selon une source proche de l’enquête, aucun indice ne permet d’accuser le jeune homme de se livrer à la drogue, ni son passé, ni son comportement, ni ses compagnons encore moins son milieu social. La même source laisse savoir que le boutiquier, encore garder à vue, n’exclue pas de porter plainte contre ceux qui ont terni son image en le présentant comme un vulgaire drogué qui se livrerait à des salles besognes indignes de son image et de son rang. (Affaire à suivre)
Khalil Sow-Tagant

Education /Tagant: Coup d’envoi officiel des épreuves du BEPC

Le Wali du Tagant Monsieur Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall a donné le coup d’envoi des épreuves du BEPC au niveau des établissements du secondaire de Tidjikja (Lycée et collège). Le Wali et la délégation qui l’accompagne ont visité les salles d’examen pour s'enquerir du contenu des épreuves et leur déroulement. En effet, Mr le Wali s'est entretenu avec les directeurs des deux établissements, avant de réitérer les consignes adressées aux surveillants et encourager les candidats à faire preuve de rigueur et de sang froid. Le Hakem de Tidjikja, le capitaine de gendarmerie, le DREFP du Tagant, l’adjoint au maire de Tidjikja ont accompagné le Wali au cours de son périple. Côté statistique : le Tagant compte cette année 551 candidats inscrits au BEPC dont 402 officiels ( 212 garçons et 190 filles), 32 candidats du privé (14 garçons et 18 filles) et 117 candidats libres (50 garçons et 67 filles). Ces candidats sont repartis comme suit dans les trois Moughataas du Tagant : Tidjikja 325 candidats, Moudjeria 226 candidats et Tichitt 8 candidats.
Khalil Sow-Tagant

Lettre ouverte au président de la république

Monsieur le Président, Je suis un fonctionnaire de l’état depuis le 1er octobre 1983 et avec l’aide des autorités administrative de l’époque j’ai eu à occuper le 16 juin 2010 un logement de l’administration appartenant au Ministère du Développement Rural qui était à l’abandon à Kiffa. La maison jadis occupée par le Délégué régional MDR de l’Assaba a été abandonnée de celui-ci début 2009 puis elle a été habitée par le Directeur régionale de la police d’octobre 2009 à février 2010. De février 2010 à juin 2010 elle restera sans locataire. J’ai aménagé la maison à la date et dans les conditions citées plus haut, mais depuis le mois de juillet 2012 on me somme de libérer la maison au profit du délégué régional sous entendu que ce logement lui est destiné. J’ai effectivement refusé d’obtempérer me refugiant derrière la loi ou arrêté qui dit que plus personne n’a plus droit au logement mi a part quelques particuliers dont lui et moi ne faisons pas partie. Tout le monde a des indemnités de logement et celui qui par chance occupait un logement de l’état continu d’y habiter jusqu’à ce que l’état statu sur son patrimoine. Alors pour me sortir de cette maison on m’affecte de l’Assaba (note n°001 du 6 janvier 2013) uniquement dans le but de satisfaire une autre personne et pourtant je suis autant fonctionnaire de l’état qu’elle. Comment un système peut ‘il mettre un fonctionnaire dans la rue pour en mettre un autre à sa place ? On m’a donné jusqu’au 30 juin 2013 pour lui libérer la maison sinon elle sera libérée de force. Je me suis vu donc dans l’obligation de vous écrire Mr le PR espérant votre arbitrage. Respects Mr le Président
Ba Salif