dimanche 31 janvier 2010

Le Ministre de l’Intérieur à Tidjikja



Le Ministre de l’Intérieur Monsieur Mohamed Ould Boylil a visité Tidjikja la semaine passée où il s’est entretenu avec les autorités administratives, les forces de sécurité, les élus et les populations sur les grandes orientations des pouvoir publics en matière de justice, d’équité, de transparence et de sécurité.
Les réunions qu’il a tenu en aparté avec l’administration, les forces de sécurité et les élus ont été des occasions pour lui, de donner des instructions fermes sur des sujets touchant à la sécurité, l’état civil, le respect de la chose publique, l’obligation des autorités administratives à se mettre à la disposition de leurs administrés ect.
Lors de la réunion élargie au public, les mêmes thèmes ont été abordés par Mohamed Ould Boylil dans un langage franc et sans ambages. Monsieur le Ministre a surtout mis l’accent sur certains projets de loi discutés lors de la dernière session parlementaires et qui sont en rapport avec son département. Il a expliqué au public le contenu du projet de loi portant code de l’état civil dont le principal objectif, selon lui, est de le sécuriser. Il a également mis l’accent sur le projet de loi portant sur le terrorisme pour dire que c’est un mal qu’il faut combattre à la base en privilégiant la prévention et le dialogue.
Monsieur le Ministre a abordé d’autres sujets non moins importants (lutte contre la pauvreté, répartition équitable des richesses nationales, lutte contre la gabegie…) avant de dire que les pouvoirs publics déploient des efforts colossaux pour y faire face.
Les interventions du public ont porté essentiellement sur des questions liées au redécoupage administratif, les litiges fonciers, le problème d’eau, le problème de clôture des aires cultivables ect.
Des réponses leur ont été apportées, en premier, par le Wali du Tagant Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall qui a réitéré, une fois de plus, la disponibilité de son administration à trouver des solutions justes et équitables aux problèmes soulevés. Une administration qui a, d’ailleurs, été félicitée par plusieurs intervenants lui reconnaissant son efficacité et son sens de justice.
Monsieur le Ministre a apporté, à son tour, quelques réponses à certaines questions avant de prendre l’engagement de transmettre les autres doléances à ses collègues ministres concernés.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Alimentation en eau potable au Tagant: Programmatique concertée comme nouvelle approche



Faire l’état des lieux de l’alimentation en eau potable de la Wilaya, examiner la liste des localités attributaires, hiérarchiser et proposer des zones susceptibles de servir de pôles de développement , tels sont les sujets abordés lors de la réunion de travail tenue dans les locaux de la Wilaya entre le Wali du Tagant Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall, le Directeur de l’Hydraulique Mohamed El Moctar Ould Mohamed, les Hakems, les maires et les parlementaires du Tagant ainsi que les responsables des services régionaux.
Dans son mot d’ouverture, le Wali a indiqué que l’eau potable est l’une des principales doléances enregistrées au cours de sa dernière visite dans la Wilaya. Il a, par la suite, demandé aux participants de faire des propositions objectives tenant compte des critères objectifs (démographie, accessibilité de la localité et difficulté d’approvisionnement en eau.)
Le Directeur de l’Hydraulique a, pour sa part, mis l’accent sur la nouvelle approche initiée par son département dont l’objectif selon lui est « de faire une programmatique concertée avec tous les acteurs concernés pour tenir compte des besoins réels des populations. » Cette approche permettra d’établir une liste hiérarchisée qui « sera la base de l’élaboration des projets et programmes hydrauliques pour l’atteinte des objectifs du développement du millénaire à l’horizon 2015 » devait-il préciser.
Les élus de la Wilaya ont, unanimement, adhéré à cette nouvelle approche, souhaitant qu’elle puisse servir de tremplin pour la fixation des populations dans leur terroir. Certains ont émis le souhait d’organiser une réunion de restitution après les visites de terrains qui seront effectuées par les techniciens.
Aussi, ils ont débattu, longuement, du récurent problème de déficit d’eau au niveau de la ville de Tidjikja et le prix trop élevé du mètre cube d’eau dans la localité de Wadjené relevant de la commune de N’Beika.
Les propositions qui ont été soumises à la Direction de l’Hydraulique varient selon les besoins en eau exprimés au niveau de chacune des trois Moughattaas du Tagant. Ces propositions qui se déclinent : en nouvelle création, en extension et en approfondissements, couvrent 199 localités. Aussi les participants sont tombés d’accord pour la désignation de 9 pôles de développement.
Le Directeur de l’Hydraulique Mohamed El Moctar Ould Mohamed et son chef de service régional Mohamed Ould Kory se sont dits satisfaits du climat serein et dépassionné qui a caractérisé les discussions lors de la réunion. « Nous avons été agréablement surpris de constater l’identité de vue des participants qui tout au long de la séance ont parlé comme un seul homme » déclare Ould Kory l’air satisfait.
Notons qu’au terme de la réunion les participants ont émis les recommandations qui pour l’essentiel mettent l’accent sur la mise en œuvre dans les meilleurs délais d’un projet hydraulique touchant toutes les Moughattaas et sur la mise à la disposition du service régional de l’hydraulique de matières explosives pour aider les populations à approfondir les puits avant la période de soudure.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Recherche pétrolière : Total peine au Nord.

La recherche de l’or noir partout dans le monde est toujours entourée de beaucoup de mystères liés essentiellement à l’aspect stratégique de ce secteur aussi bien sur le plan économique que géostratégique.

Dans les pays pauvres et sous développé comme la Mauritanie, tout cela se mêle avec le rêve que caresse chaque citoyen, de pouvoir enfin sortir de la dèche.Les recherches que mène le géant pétrolier français dans l’on shore mauritanien suscitent les commentaires parfois les plus contradictoires.

Lancés depuis la fin de l’année dernière dans une partie de la région de l’Adrar, ces travaux sont vraiment en retard.

Jusqu’à présent, Total, qui a été surprise par la nature géologique du site qu’elle avait choisi, n’a pas encore foré plus que 1.700m. Elle a deux objectifs dont l’un se situe à 2.500 m alors que le plus important se situe à plus de quatre mille.

Bien sûr, elle disposait, dès le départ, d’indices probants sur l’existence du pétrole dans la zone, mais tant que cela n’a pas été confirmé par différents forages et par une étude sérieuse, on ne peut rien encore affirmer. C’est du moins ce que soutient un connaisseur de ce secteur interrogé par notre journal.

Il met, par ailleurs, en garde contre les fausses déclarations et les mauvaises évaluations comme cela a été le cas pour le champ Chinguitti qui a été finalement en dessous de toutes les espérances.


www.cridem.org


Info source :
Biladi (Mauritanie)

La France doit investir à Atar.




Atar c’est la capitale de l’Adrar, qui est la 7éme région de la Mauritanie pour ceux qui ne le savent pas. Cette ville est connue pour ses belles palmeraies et ses beaux plateaux.

Les habitants de cette région de la Mauritanie entretiennent des rapports très particuliers avec l’extérieur. Les Atarois ont des habitudes qui rappellent celles des marocains, mais aussi ils en ont d’autres qui rappellent celles des français. Cela est le fruit d’un brassage né des rencontres de ces peuples. Cette ville occupe sans nul doute une place particulière dans les cœurs des français.

Le général De Gaulle a en son temps visité cette ville. On se souvient également de la visite que l’ancien président français Jacques Chirac avait consacrée à cette ville. Les touristes qui se rendent en Mauritanie passent nécessairement par Atar. Sans risque de se tromper on peut donc affirmer qu’Atar occupe une place particulière dans les cœurs des français.

C’est d’ailleurs à l’image de tous les mauritaniens qui entretiennent une relation sentimentale profonde avec la France. Chose normale si l’on fait un petit tour dans l’histoire des deux pays.

Aujourd’hui nombreux sont les habitants de cette région qui remarquent que leur wilaya reste le parent pauvre de cette France chérie. L’ancienne métropole n’a rien investit dans la région, pas de bâtiments, pas d’infrastructures de base, pas de route, pas de dispensaires, pas même d’hôtels pour rehausser la qualité touristique de cette ville.

Le coup de grâce avait été donné par les autorités françaises en 2007 lorsqu’elles avaient privé notre pays et l’Adrar en particulier de quelques ressources et publicités que lui rapportait le fameux rallye « Paris Dakar ». La première visite officielle opérée par le Président de la République en occident après son investiture était consacrée à la France. Un geste révélateur de l’intérêt qu’il accorde à l’ancienne métropole.

Aujourd’hui un constat s’impose les habitants de l’Adrar veulent que leurs relations avec la France rapportent quelque chose de concret. Pourtant les Usa et d’autres pays ont investi dans cette ville a laquelle l’histoire ne les a jamais lié.

On remarque pourtant que la France s’intéresse à certaines wilayas de notre pays qui n’occupent pas la même place qu’Atar avec la France surtout sur le plan de l’histoire.


www.cridem.org


Info source :
Le Véridique (Mauritanie)