jeudi 4 août 2011

A propos du foncier à Kaédi : Abderrahim Ould Séjad fâche.




De source bien informée, l’homme d’Affaires Abderrahim Ould Sejad aurait franchi un nouveau pas dans sa volonté de s’accaparer d’un terrain appartenant à la Société Kaédienne d’Import-Export et de Transport (SOKIMET), objet du titre foncier n° 12 datant de 1914 délivré par le cercle du Gorgol d’antan.

Bien que la justice ait rendu son verdict pour confirmer, semble t-il, l’appartenance des lieux à SOKIMET, Abderrahim Ould Sejad aurait commencé à construire dans le morcellement illégal qu’il a fait avec la complicité d’une autorité.

Pourtant, la justice aurait rendu son verdict pour confirmer l’appartenance des lieux à la société kaédienne. En fait ces lieux ne sont que la somme des mitoyennetés qui ont été faites pour en faire sa propriété avant de procéder à une délimitation sur la partie qui servait d’accès à la station de pompage.

Ould Sejad se prévaut lui aussi d’un titre foncier que la partie adverse qualifie de faux. Face à cette nouvelle donne, il semble qu’une procédure d’annulation du titre foncier de Abderrahim Sejad a été engagée en justice. Il faut dire que les évènements de 1989 ont été l’occasion pour les autorités régionales d’alors, de se permettre tous les abus et toutes sortes d’injustices contre certains citoyens négro-africains.

Dans ce cadre, ce ressortissant originaire du Tagant établi dans la ville depuis des années, a bénéficié de l’appui de l’autorité administrative à tous les échelons pour se servir. Il semble que ce ne soit pas le seul domaine acquis dans ces circonstances douloureuses. Affaire à suivre. (Nous y reviendrons)

Moussa Diop


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott