vendredi 14 mai 2010

Nouadhibou : Duel de meetings entre la COD et l'UPR




La ville de Nouadhibou connaitra, demain, deux meetings de choc qui seront organisés concomitamment. Celui, déjà annoncé il y a quelques jours par la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), et celui de l’UPR.

L’Opposition a estimé, ce matin dans un communiqué de presse, que le régime « après avoir pris la mesure de l’engouement des populations de Nouadhibou et de leur volonté de recevoir en grande pompe les leaders de la COD à l’occasion du meeting de samedi prochain, voilà qu’il a ameuté ses thuriféraires sur place et mobilisé toute l’administration locale dont il a choisi l’ensemble des éléments sur la base du népotisme étroit et du clientélisme vulgaire en vue de faire échouer le meeting de l’opposition ».

Au cours d’une réunion, hier soir, présidée par le député de Tichit, Bouya Ahmed Ould Chérif, Coordinateur de l’UPR à Dakhlet Nouadhibou, les cadres locaux du parti « ont affirmé que les habitants de Nouadhibou démontreront à la direction du parti qu’ils sont en mesure de relever le défi ».


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Info source :
Canal RIM (Mauritanie)

Moughata’a de M’Bagne) : Le Cyber de Dabbé

A Dabbe, a été ouvert Un Cyber café logé dans une salle de 12 mètres carrés, un cyber opérationnel depuis le 26 Avril 2010. Dans cette salle, 6 unités informatiques permettent désormais aux jeunes du village, aux femmes et aux adultes d’échanger avec la diaspora de la localité établie dans les différents coins de la planète.

Dabbé est une localité située à moins d’un kilomètre de la ville de M’Bagne et plus précisément au Sud-Ouest de la capitale départementale du Hébiyabé et Yirlaabé. Ce village situé sur la lisière du fleuve compte quelques cadres dans l’administration mais la plusieurs de ses ressortissants ont opté pour l’immigration vers les pays d’Europe, du continent Américain ou de l’Afrique centrale. Les retombées de l’immigration sont visibles à travers les somptueuses bâtisses qui poussent comme des champignons dans cette localité et les infrastructures hydrauliques et agricoles réalisées grâce à l’apport de l’immigration des fils du village. Ceux qui connaissent réellement le très pauvre département qu’est celui de M’M’Bagne, dépourvu de toutes les infrastructures de développement (électricité, routes bitumées, périmètres agricoles, parcs de vaccination, écoles de formation) 50 années après l’accession
de notre pays à la souveraineté internationale auront du mal à croire à cette réalité. A Dabbe, a été ouvert Un Cyber café logé dans une salle de 12 mètres carrés, un cyber opérationnel depuis le 26 Avril 2010. Dans cette salle, 6 unités informatiques permettent désormais aux jeunes du village, aux femmes et aux adultes d’échanger avec la diaspora de la localité établie dans les différents coins de la planète. Les postes de travail sont reliés à des écrans plats tout neufs venus de la Suède. Ces différentes unités informatiques fonctionnent grâce à l’énergie solaire. Les panneaux solaires qui alimentent les postes en énergie, sont d’une capacité de 1300 Watt et marche 24 heures sur 24 heures a affirmé le gérant. En plus, une imprimante et une photocopieuse toute neuves sont installées à l’intérieur de la salle pour diverses prestations. Et c’est là une nouveauté qui pourrait provoquer le déplacement de Nicols Hulot jusqu’à Dabbé. Nous sommes restés pendant une bonne demie heure entrain de naviguer sans que l’énergie solaire ne nous fausse compagnie. A ce moment, nous étions accompagnés par un conseiller municipal du village, Ismaîl Guissé qui n’a pas hésité à occuper l’un des postes pour se connecter sur l’Internet. « Hier, nous avons reçu la visite de Diop Yaya, ancien maire de M’Bagne qui était venu pour consulter sa boîte électronique et le traitement de quelques textes» nous a indiqué le jeune Ciré. Comprenez donc que les gens viennent désormais de la capitale communale pour se connecter. Les internautes de Dabbé peuvent naviguer de 17 heures jusqu’à 21 heures selon le « Webmaster» du Cyber, Ablaye Ciré, la quarantaine révolue même s’il reste
quelques petits réglages à faire au niveau des unités mises en service.Ablaye est ex-immigré en Côte d’Ivoire où il a subi une formation en maintenance informatique. Il s’est par la suite spécialisé dans l’installation des antennes paraboliques, des panneaux solaires. Ablaye est également le pompiste du forage qui alimente en eau potable les habitants de la localité. Pour l’instant, le Cyber connaît une forte affluence de navigateurs. Ce projet a vu le jour grâce à un généreux ressortissant du village, monsieur Demba Abou Bâ et son épouse, une Hollandaise du nom de Woody Wiljo (Bâ). Ce jeune ressortissant du village compte à son actif d’importantes réalisations dans le département. On peut citer entre autres le forages de Dabbé, de Haîmedatt, de Niabina et m’Bahé (tout nouveau), la réalisation des périmètres maraîchers de Dabbé et Haîmedatt ainsi que la réhabilitation d’écoles, de dispensaires, et du forage de Garlol. Le couple Bâ devrait très prochainement faire le déplacement en Mauritanie pour assister à la cérémonie inaugurale du Cyber café apprend on auprès de leurs proches. Voilà un exemple à encourager par le Président de la république afin que les autres immigrés Mauritaniens puissent suivre les traces de ce généreux donateur.

Atelier de couture
L’atelier de couture des Femmes fonctionnel avec l’énergie solaire
Toujours dans le même village, au même endroit, dans une autre salle juxtaposée avec celle qui abrite le Cyber, nous avons visité des femmes membres d’un GIE (Groupement d’Intérêt Economique) et qui exploitent un atelier de couture. Ce centre de couture est équipé de quatre (05) machines qui fonctionnent avec l’énergie solaire. Dans cette salle de couture, nous avons trouvé des femmes en pleine activité. Chacune des dames occupant une machine à coudre rivalisait d’ardeur avec sa consoeur pour terminer la première son travail. Ce projet a vu le jour également grâce Demba Bâ qui a voulu par ce geste apporter sa contribution à la promotion des activités féminines en passant par la formation dans le domaine de la couture. Une activité intense des femmes dans la salle de couture au moment de notre arrivé. Marième Doro est une couturière du centre ; elle raconte : « ce sont les jeunes femmes de Dabbé qui sont là. Elles ont
crée ce centre et l’ont baptisé : centre Woody (épouse de Demba Bâ). Elle nous a apporté ces machines à coudre avec Demba Bâ. Nous avons commencé à travailler avec les machines depuis plus d’une année avant de revenir ici avant-hier (26/04 /2010). Ces machines nous ont été d’une très grande utilité. Lorsque nous avons fondé la coopérative et nous avons ouvert ce centre en le baptisant « centre Woody », elle nous apporté ces 5 machines. A cette période, on se regroupait ici et chacune d’entre nous coud ses tissus. Nous avons réussi à former 11 femmes à la couture. Il faut signaler que c’est Demba et son épouse (Woody)qui assurait le salaire des deux formateurs qui ont formé toutes les femmes dans le domaine de la couture et de la teinture. C’est grâce au soutien matériel (machines à coudre, tissus) qu’ils nous ont apportés que nous avons pu atteindre ces résultats. Les couturières cousent leurs commandes, les
teinturières aussi teignent leurs tissus et les ressources générées par ces prestations ainsi que les cotisations mensuelles des membres de la coopératives sont versées dans la caisse de la coopérative du centre. Nous aussi nous avons œuvré alors d’arrache pied pour mériter cette aide». A la question de savoir si leurs prestations génèrent d’importantes recettes impactant positivement sur le panier de la ménagère, Marième Doro répond par l’affirmative en précisant que les femmes du centre sont très motivées. Voilà, une autre réalisation à inscrire à l’actif de Demba, un Yirlaadio qui a au cœur le souci constant de changer le cours des choses dans sa terre d’origine, l’Afrique.
Thièrno souleymane Cp Brakna

Collégiens et Lycéens M’Botto, Thila et Garlol : Trente kilomètres à pied




Sur le chemin du retour à M’Bagne, après le reportage qu’on a effectué à M’Botto et Garlol, nous croisons un groupe d’élèves du Collège et Lycée de M’Bagne qui rentraient dans les leurs villages respectifs cités ci haut. Il était 13 heures 45 minutes sous un soleil de plomb. Ces jeunes élèves parcourent tous chaque semaine une distance de 30 Kilomètres pour certains et 36 Km (en aller et retour) pour d’autres afin de passer le Week-end chez eux a affirmé Fa N’daiye, une élève en 1ère AS4 au Collège de M’Bagne.

Ces élèves ont affirmé qu’ils font ce trajet tous les Week-end sauf s’ils rencontrent parfois une voiture d’occasion. Parmi ce groupe, des jeunes adolescentes qui sont exposées à tous les risques (viol, enlèvement). L’année dernière, un prof avait tenté de violer dans cette zone une femme mariée et qui se rendait au marché de M’Bagne pour vendre du lait. Elle n’a du son salut qu’à des paysans qui luttaient contre des oiseaux granivores dans des champs à côté.
Pourtant, le Ministère de la Condition Féminine en partenariat avec le PNUD et l’UNICEF avait affecté un véhicule destiné au transport scolaire de ces élèves mais il est sur calle depuis dans la ville de M’Bagne. Plus même, la commune de Niabina ne dispose du bus scolaire acquis auprès de ses partenaires Espagnoles et qui fait la navette entre Niabina et Bagodine. Dans ce cas de figure, il n’est pas exclu que ces jeunes filles viennent sous peu grossir la liste des abandons. Les problèmes d’hébergement des élèves ajoutés au problème de transport sont des facteurs de découragement des élèves et de leurs parents dont la plupart ne croient plus à l’école comme moyen de réussite dans la société. Il n’est pas exclu d’ailleurs que l’école ne soit pour la plupart des jeunes filles ou des jeunes garçons qui la fréquentent aujourd’hui dans ces contrée un moyen d’échapper aux travaux champêtres et de ménage.
Thièrno Souleymane Cp Brakna

Le paludisme cause principale de la moitié des décès dans 8 des 13 régions de Mauritanie




Le paludisme cause plus de la moitié des décès dans 8 des 13 régions de Mauritanie, a déclaré mercredi à Nouakchott le ministre mauritanien de la Santé, Cheikh El Moctar Ould Horma Ould Babana.

Cette maladie est responsable du quart des cas de morbidité dans ces régions, a aussi dit Ould Babana à l’ouverture d’un atelier de lancement et de vulgarisation du Projet d’appui à la lutte contre le paludisme.

Les régions affectées qui se trouvent sur le fleuve Sénégal et dans l’est du pays sont les bénéficiaires de ce projet financé grâce à un prêt de 3,1 millions de dollars, accordé par la Banque Islamique de Développement (BID).

Le projet en question s’inscrit dans le cadre du Plan stratégique 2007-2011 et vise à appuyer les efforts de la Mauritanie dans l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en réduisant de façon significative la morbidité et la mortalité dues au paludisme d’ici fin 2011.

Il permettra notamment de mettre en place des points focaux paludisme dans les régions ciblées qu’il dotera en ressources financières suffisantes.


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Info source :
Agence de Presse Africaine

Le délégué régional de l’ONT en Adrar débarqué sans raison: Une absurdité.




Il se passe des choses, à l’ONT. Après avoir porté, sur les fonts baptismaux, la délégation régionale de cet Office National du Tourisme (ONT) de l’Adrar, Abdel Kader Ould Moulaye Oumar vient d’être remercié par la direction.

Cette mise à l’écart intervient, surtout, après des remarques encourageantes à son égard, formulées par la directrice de l’ONT, Khadjetou Mint Ahmed Ould Doua. En guise de félicitations pour services rendus à la délégation et au moment où il s’attendait à un «changement positif» dans sa carrière, ordre lui a été donné de revenir à la direction centrale à Nouakchott.

Depuis le 15 mars dernier, date de son départ de la délégation, il demeure à Nouakchott, sans aucune affectation. En guise d’explications, on lui signifiera que l’’ordre venait, selon la formule consacrée, «d’en haut». Abdel Kader a été remplacé, sur simple note de service, par un cousin du gouverneur de la BCM, Mohamed Ould Sambara, jusque là conseiller à l’ONT.

Une «absurdité administrative», relève-t-on. La passation de service s’est déroulée, à la va-vite, en présence du chef de service personnel de l’ONT. C’est la première décision de celle qui n’était que chef de service environnement. Pourtant, il n’y avait pas d’urgence. La mesure de la nouvelle directrice est jugée «obscure et anachronique».

L’étonnement est grand, en Adrar. Bien des agenciers et autres tours-opérateurs ont du mal à comprendre ce limogeage. Ils avaient noué de véritables relations professionnelles avec le délégué régional qui apparaissait, à leurs yeux, comme un «véritable interlocuteur». Il s’est attaché, lui reconnaissent beaucoup de ces professionnels, à défendre, à travers les médias, l’image du pays, écornée par une série d’actions terroristes, et à rassurer les touristes.

On juge cette «affectation» d’autant plus bizarre qu’Abdel Kader Ould Moulaye Oumar s’est attaché, indiquent les agenciers, «à appliquer, dans l’exercice de ses fonctions, la réglementation en vigueur,» en matière de tourisme. On note, par ailleurs, que son limogeage intervient, à la suite d’une mission d’inspection au sein de l’auberge «Maure bleu», à Chinguetti. La gérante de cet établissement, une française, ne serait pas en règle vis-à-vis de l’administration…

Cela dit, il est indéniable qu’Abdel Kader s’est attelé, durant sa présence à la tête de la délégation, à rendre une plus grande visibilité aux activités de l’ONT. Il n’a cessé de mener de vastes campagnes de promotion et, surtout, de sensibilisation sur la destination Adrar. Ce vaste travail de proximité s’est effectué dans des conditions difficiles, la délégation ne disposant pas de dotations financières, ni de ressources humaines. De fait, c’était une délégation expérimentale, fondée en 2004.

Jamais auparavant, il n’y avait eu de délégation régionale de l’ONT. En à peine deux années, Abdel Kader aura su relever le défi, accomplissant la mission qu’on lui avait assignée. Il a, notamment, mis en place un système performant de statistiques sur le tourisme – vols organisés et entrées des visiteurs – au niveau de la région et l’expérience de l’Adrar sera généralisée dans le reste du pays.

Aujourd’hui, l’ONT refuse de lui rembourser ses soins médicaux en attendant de régulariser sa situation auprès de la Caisse nationale d’assurance maladie où aucun employé de l’ONT n’a été enregistré. A tout le moins, l’homme méritait félicitations et promotion. A défaut de les obtenir de sa hiérarchie, il les aura gagnées auprès du public. Ce n’est pas la moindre des références.


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Info source :
lefoutank

Guidhimagha: un feu de brousse ravage un hectare de pâturage



Un hectare, environ, de pâturages et un camion chargé de paille ont pris feu mercredi soir aux environs de Sélibaby, a indiqué le correspondant de l'AMI au Guidimakha.


Le camion de type "Renault" déployé dans la zone pour le ramassage de la paille a, après avoir complété sa charge, pris feu suite à un court-circuit au moment de son démarrage.
Aucun dégât humain n'a été enregistré suite à cet incident survenu aux environs du village de Bountada à trois Km à l'ouest de la ville de Sélibaby sur la route de Gouraye Source:AMI

Fin à Boghé d’un atelier inter régional sur l’intégration de la composante WASH dans le PMA... ...pour les Prestataires de Santé du Gorgol et du Bra



Un atelier de formation des prestataires de santé des deux wilayas : Gorgol et Brakna s’est ouvert le 13 mai 2010 au Centre des Producteurs Ruraux à Boghé. L’objectif est d’intégrer le service hygiène et assainissement dans le paquet minimum des activités offerts par les structures de santé.

Quant à l’objectif spécifique c’est de renforcer les connaissances et compétences des responsables de Santé (médecins, chefs de poste, Drass des deux wilayas) en matière de quatre comportements clés de points : lavage de mains, traitement consommation l’eau potable, utilisation de latrines ainsi que la supervision coordination des activités liées à l’hygiène et assainissement dans leur Wilayas respectifs.

Ce séminaire de formation émane du ministère de la Santé en collaboration étroite avec L’Unicef. C’est le troisième Atelier inter régional qui vient après l’atelier du Nord qui a été organisé à Atar réunissant Nouadhibou, Dakhet Nouadhibou, Inchiri, et Atar.

Le deuxième atelier c’est celui de Kiffa qui a regroupé le Tagant, Guidimaka et L’Assaba. Rappelons aussi que cet atelier est une activité qui rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de suivie de l’enfant.

Les 18 séminaristes et participants sont assistés et encadrés dans leur formation par Mr Abdel Kader Ould Ahmed (chef service éducation pour la santé), Mr Youssouf ould Lemine( chef de service de santé de base ), Mr Ahmed Saïd ( Bureau de L’Unicef à Nouakchott) et Wedade ould Boilil( chef de service au ministère de l’hydraulique et assainissement).

Ces derniers représentants de la santé sont aussi formés sur l’intégration de la composante WASH dans le PMA, ils ont suivi la projection d’un film vidéo sur le WASH Abdel Ghader Ould Ahmed a détaillé en gros le but de l’intégration, les caractéristiques de l’intégration, en instant surtout sur les unités d’action, unité de temps et unité de lieu, par la suite il brossa, un tableau :

L’intégration comme une activité factorisation, les variations dans l’intégration et comment intégrer la composante WASH : les maladies diarrhéiques,les IRA, les maladies transmissibles , la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (PCIME),les maladies évitables par les mesures d’hygiène et d’assainissement, les actions contre le paludisme et les activités du programme régional de l’eau et assainissement. Le débat des intervenants a été riche et pertinent.

Deux groupes de travaux Gorgol à part et Brakna à part vont travailler chacun sur comment intégrer les composantes du WASH/ santé-eau, santé-hygiéne, et santé assainissement.



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Info source :
Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel