lundi 8 février 2010

Rosso : Moulaye Sow crie gare !

Moulaye Sow est un jeune mauritanien qui détient des portions de terres au PK7 de Rosso, mais depuis quelques temps il se sent menacé d’expropriation de la part de l’Etat au profit d’un homme d’affaires. Ce qui ne lui plait pas bien évidemment, alors il se rebiffe et écrit une lettre d’information mais aussi de mise en garde à l’administration.

Cette lettre a été adressée au hakem de Rosso avec ampliations à la présidence de la république, au ministère de l’intérieur et de la décentralisation, ministère de l’urbanisme et de l’habitat mais aussi au wali du Trarza. Voici le contenu de la lettre dans son intégralité :



Lettre d’information


La Mauritanie est un pays démocratique qui l’a démontré à la face du monde et qui a prouvé qu’elle a une population mûre et qui sait appréhender toute institution qui se présente à elle, parcequ’ayant un dénominateur commun qui lie toutes ses composantes éthniques qu’est l’Islam.

Son administration doit, par conséquent, reflèter cette maturité et être impartiale dans la résolution de certains problèmes que leur présentent ses administrés.

En effet, je me trouve devant une situation où je me demande si vraiment notre administration ou certains administrateurs sont vraiment des citoyens convaincus de notre pays.

L’administrateur où qu’il se trouve, doit être proche des populations administrées et être impartiale et rigoureux pour imposer le droit chemin. Mais si face à certaines décisions, je dirai, arbitraires de l’administrateur au détriment de l’administré, la situation devient autre chose, et peut pousser ce dernier à se poser des questions vraiment qui remettront tout ce que notre direction centrale qui est la directive nationale pour la droiture, la transparence, l’impartialité et j’en passe…

J’ai bénéficié de terrains au PK7 de Rosso, qui ont chacun un permis d’occuper datant du 06/01/2005 et du 29/08/2007 sous les numéros respectifs suivants : n°005WT et 001091WT, sur la base de la lettre d’attribution du 03/04/2004.

J’ai aussi des arrêtés d’attribution datés du 03/04/2004 au PK7 sur l’axe Rosso-Nouakchott N° 011 et 010 datées respectivement du 03/04/2003.

Mon problème est, depuis huit (8) à neuf (9) mois, posé sur le bureau du hakem de la MOUGHATAA de Rosso, mais sans suite.

Au contraire, mon terrain a été retiré ou qu’on veut me le retirer car mon hangar que j’y avais installé a été détruit, tout cela au profit d’un homme d’affaires de la place.

Je ne peux pas comprendre, moi qui bénéficie d’un terrain, ayant tous les papiers d’attribution que je me retrouve à une situation de perdant au profit d’un autre qui n’a aucun papiers et qui va s’installer sous la couverture du hakem de la MOUGHATAA de Rosso.

Je vous prie de réfléchir sur cette situation car c’est le préstige du pays qui est menacé. /.

Merci !

MOULAYE SOW
habitant de Rosso



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Info source :
Jiddou Hamoud

La journée Internationale Tolérance Zéro MGFS au Guidimagha fut organisée par le MASEF...



Au menu de la rencontre qui s’étale de 7 au 8 du mois courant, une cérémonie d’ouverture officielle présidée par le Wali du Guidimagha et au cours de laquelle Isselmou ould Abdarahmane ould Meinouh a prononcé un discours placé sous le signe « pour l’abandon des MGFS » et dont la quintessence porte sur le programme de la politique constructive de l’Etat dans sa lutte effrénée pour la sauvegarde des valeurs humaines de développement, de liberté, de sécurité et de santé.

Auparavant, Bilel Thiam, coordinatrice du MASEF au Guidimagha a ouvert la Journée par un discours dont voici la teneur :

La Mauritanie a ratifié la convention des Nations Unies relative à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ainsi que la convention sur les droits de l’enfant. Ces deux textes consacrent le principe de l’intégrité physique et mentale de l’être humain, qui s’oppose notamment à l’atteinte au corps humain sauf dans un but thérapeutique.

La constitution reconnaît le caractère de la personne humaine et fait obligation à l’Etat de la respecter et de la protéger. Elle reconnaît également à chacun le droit de à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité physique et mentale.

Notre pays, à l’instar de tous les Etats, célèbre la Journée Internationale Tolérance Zéro MGF sous le thème : Ensemble pour l’abandon des MGF. Les mutilations génitales féminines (MGF) constituent une pratique culturelle relativement répandue en Afrique.

En Mauritanie le taux de prévalence national est de 72% selon l’enquête MICS-2007 et sept Wilaya dont le Guidimagha enregistrent un taux exorbitant qui se situe sur une fourchette de 88 à 98 %.

En effet, plusieurs raisons sont évoquées pour justifier cette pratique de MGF (hygiène et purification, tradition et reconnaissance sociale, sexualité) et la majorité de ceux qui la pratiquent le font au nom de la Religion.

Pourtant des voix de dénonciation se sont élevées dans le Monde musulman, en raison de conséquences sanitaires avérées liées aux MGF. Et, l’ISLAM n’autorise pas et n’en fait pas une obligation religieuse : le colloque national (Fatwa) tenu à Nouakchott le 11 et 12 janvier 2010 sous l’égide d’éminents Imams du pays « interdit cette pratique des MGF dans sa forme habituelle et engage la responsabilité civile et pénale à cause des préjudices qu’elle provoque »

La déclaration des professionnels de la santé qui se traduit en ces termes « nous nous engageons à participer activement à la promotion de l’abandon total des MGF dans notre pays partout où cette pratique existe encore » vient se joindre à la formule ensemble pour l’abandon des MGF.

Au Guidimagha, le Programme Bonne Gouvernance à travers sa Composante Promotion Féminine Genre sous la coordination de Ball Oumar Mamadou a bien déblayé le terrain par des actions concrètes d’éducation, de formation et de sensibilisation :

- organisation des colloques de lancement de la campagne IEC (information, Education et communication) sur les droits civils des femmes y compris de MGF/Excision.

- formation des multiplicateurs (femmes relais chargées de l’encadrement et du coaching des conseillères, les femmes conseillères municipales, des exciseuses, des agents de la santé, des Imams, et mouslihs, et acteurs et actrices des troupes théâtrales et artistiques de la jeunesse).

- réalisation des missions de sensibilisation dans 54 villages répartis dans les 18 communes que compte la Wilaya de Guidimagha.

- formation des formateurs et formatrices dans le cadre de l’introduction de la nouvelle approche dite Dialogue de Génération qui consiste à faire discuter les franges de la population autour des thèmes essentiels comme ceux relatifs aux droits civils, au code de la famille et aux violences faites aux femmes.

Bilel Thiam nous confirme « que les échanges réguliers de la GTZ/ Composante Féminine Genre avec des Religieux ont amené certains éminents Oulémas à prendre l’engagement d’organiser un colloque national qui a abouti à la promulgation de la Fatwa nationale contre les MGF en janvier 2010 et cela après la déclaration de condamnation contre cette pratique par les médecins »

Mbaye Demba Yero



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Info source :
mbaye demb

Vol de matériel à la SNIM





Un engin de la SNIM a fait l’objet d’un vol la semaine passée à proximité de l'une des carrières minières à l'est de Zouerate. Les voleurs ont profité de la tempête de sable qui soufflait sur la zone pour s’infiltrer dans le chantier.

Des pièces d’une très grande valeur ont été dérobées sur des engins lourds sans que l'on sache jusqu'à présent qui est derrière cet acte. Ce genre de vol est du reste monnaie courante. Le matériel volé est écoulé sur le marché local ou vendu par le biais de filières rodées à des entreprises utilisant des engins de mêmes marques.

Pour parer à ces forfaits qui causent d’énormes préjudices à la SNIM, des postes de contrôles bouclent les accès à la ville. Toutefois, les mailles du filet restent encore trop larges pour laisser passer certains filous.

Une enquête judiciaire a été ouverte pour retrouver les auteurs de ce maraudage afin de récupérer le matériel volé.

yob/ainrim



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Info source :
AINRIM (Mauritanie)

Le Ministre de la santé au Tagant /Une visite sans réelle portée



Le Ministre de la santé Docteur Cheikh Ould Horma Ould Babana vient de séjourner au Tagant dans le cadre de la tournée de travail qu’il effectue dans les régions de l’Est et celles du centre. A Tidjikja, l’une des étapes du Tagant, le ministre et la délégation qui l’accompagne ont visité l’hôpital et le centre de santé avant de se réunir avec les responsables sanitaires régionaux. Si l’exposé présenté par le Directeur Régional à l’action sanitaire et social est riche d’enseignements, le discours du ministre, taillé dans des généralités, l’est moins. Les observateurs s’attendaient à ce qu’il y ait de réels échanges. Beaucoup pensaient que les techniciens du département (le Directeurs centraux accompagnant le ministre) seraient sollicités pour apporter des réponses concrètes aux problèmes qui leur seront soumis. Mais il n’en fut rien. Les rares interventions sont : celle du maire de Tidjikja plaidant le renforcement de l’offre sanitaire et la transformation de l’hôpital de Tidjikja en établissement public, l’intervention du gynécologue l’Egyptien Docteur Mohamdy Badawi et l’intervention, confuse et hésitante, d’une infirmière officiant à l’hôpital de Tidjikja.
Interrogés sur le sens à donner à la visite du ministre, certains citoyens se sont dits offusqués. Ils regrettent qu’il ne leur soit pas permis de le rencontrer. « Pour nous, c’était l’une des rares occasions de lui parler directement, de lui soumettre les nombreux problèmes de santé auxquels nous faisons face. Nous avons notre mot à dire sur le fonctionnement des structures de santé que l’état à mis à notre disposition. L’occasion ne nous a pas été donnée pour que nous puissions l’exprimer »dit un interlocuteur.
Cette remarque est réitérée par ce fonctionnaire du ministère de la santé qui pense que la visite du ministre devait servir à proposer des solutions concrètes au lieu de faire dans des beaux discours. « Les problèmes auxquels nous faisons face sont connus de tous, il n’est nul besoin de venir s’en enquérir, nous souhaitons plutôt que des mesures soient prises pour leur règlement » indique-t-il.
Par ailleurs, les visites que le ministre a réservées à certains sites (centre de santé de Tidjikja, point de santé de Nimlane, celui de N’Beika, de Moudjeria et celui d’Achram) aussi louables soient –elles, ne devraient pas, normalement, lui permettre de se faire une idée juste des problèmes auxquels ils sont confrontés. Au Tagant les problèmes de santé se posent moins dans les localités situées sur l’axe goudronné que dans les localités enclavées ne figurant pas dans le programme de visite du ministre.
En définitive, la réussite des prochaines visites du Ministre au Tagant devrait normalement dépendre en grande partie de la prise en compte des différents aspects cités précédemment.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Guidimakha :Trois personnes mortes depuis l’arrêt de la prise en charge des malades du VIH SIDA




Selon le correspondant de l’ANI au Guidimakha, trois personnes ont trouvé la mort depuis que le programme qui prenait en charge les malades atteints du VIH SIDA.


Le correspondant de l’ANI qui cite des rapports de dépistage volontaire dans la ville de Sélibabay, rapporte que la situation des malades du SIDA s’est détériorée depuis que le programme a cessé de leur fournir les anti-rétroviraux.
Selon des sources médicales régionales, plus de 35 personnes étaientt prises en charge par le programme de lutte contre le Sida au Guidimakha, sont aujourd’hui laisser à leur propre compte.