lundi 18 juillet 2011

Le Ministres Délégé chargé de l'Environnement en visite au Guidimakha




Après le Trarza, le Brakna et le Gorgol c’est le tour du Guidimakha de recevoir la visite de Mr Amady Camara, Ministre délégé auprés du Premier Ministre, chargé de l'Environnement. C’est dans ce cadre que la salle de réunion de la délégation du Ministère de la culture, de la jeunesse et des sports du Guidimakha a abrité ce Dimanche 17 juillet 2011 la rencontre entre le Ministre et les populations de la 10ér région.

Ont pris part à cette rencontre les élus (conseillers, maires ), les acteurs politiques, la société civile, les organisations paysannes, les leaders d’opinions et plusieurs autres personnalités.

Venu dans le cadre du projet que gére son département dans le cadre de la solidarité 2011, le Ministreaccompagné du wali du Guidimakha a fait son entrée dans la salle de réunion où toutes les composantes de la populations de cette wilaya agro Sylvio pastorale ont déjà occupé des places.

Mr Isselmou o/Abderahmane o/ Meinouh , wali du Guidimakha prenant la parole a présenté la personnalités de l’état en visite dans le Guidimakha au moment où les travaux champetres et autres activités liées à l'élèvage préoccupent plus d'un.

Le Maire de Sélibaby prenant la parole a souhaité la bienvenue au Ministre et au reste de sa délégation avant d’évoquer les réalisations faites par le département ministériel en charge de l'environnement dans la wilaya du Guidimakha.

Le Ministre délégé auprés du premier Ministre ,chargé de l'environnement a remercie les populations de cette wilaya avant de revenir sur ses visites dans les autres régions. Soulignant l’importance que le pouvoir accorde aux populations ,il a évoqué les grands axes du programme de son département qui entrent dans le cadre de la solidarité 2011.

C'est pour lui alors l'occasion d'insister sur la protection et la sauvegarde de notre environnnement entre autres réalisations qui touchent directement le quotidien des populations par la création d'emplois et la reduction du chomage. A lui d’ajouter que dans le cadre de la solidarité 2011,son département a permis la création de plus de trois cent (300) emplois.

Les différents intervenants ont évoqué des difficultés liées à la protection et à la sauvegarde de nos resssources naturelles,le renforcement des capacités du personnel de la délégation régionale de l'environnement,l'équipement . Lors de cette rencontre de ce dimanche ,17/7/2011, les éloges de l'administration centrale et régionale n'ont pas manqué surtout au sujet du recrutement et du payement des employers du projet de protection de l'environnement dont bénéficient plusieurs localités du Guidimakha.


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Après avoir écouté attentivement les différents intervenants le Ministre a éclairé les participants puis a demandé la participation et les efforts de tous pour mener à bien les programmes de son département et du gouvernement. Au sujet charbon, Mr Amady Camara a précisé que personne n'est autorisé en Mauritanie sauf en Assaba.

Ce fut pour lui l'occasion de saluer les efforts de l'administration et des serevices réginaux concernés par la question environnementale dans la lutte pour la réduction des feux de brousse au Guidimakha.

Felicité par les populations de sa région lors de la visite du Ministre de l'interieur ,de la décentralisation et celui du developement rural au Guidimakha dans le cadre de l'opération solidarité 2011. Lors de la visite du Président de la République à Sélibaby en Mars ,Amady Camara avait réussi à apaiser les tensions entres les communautés soninkés de Bouanz (village soninké dans le département de ould yengé divisé par les politiques ).

C'est aux environs de quinze heures que le Ministre délégé auprés du prémier Ministre ,chargé de l'Environnement est parti pour Ndoumoy dans le département de Ould Yengé dans le cadre de la seconde étape de sa visite au Guidimakha où les réalisations de la coopération tchnique allemande dans le domaine de la protection de ressources naturelles sont incontestables et incontournables.

Signé Amadou Bocar Ba
Abba942008@yahoo.fr


Cridem

Incendies au marché de Boghé : Les moyens du bord, à défaut de pompiers.




La ville de Boghé a vécu ces derniers jours deux incendies d’une rare violence. Il n’y a pas eu de dégâts humains. Ces sinistres rappellent cependant, de manière criante, l’absence de toute sécurité civile dans cette ville Ces incendies ont touché un atelier de soudure et de mécanique auto ainsi qu’une boutique de produits alimentaires.

Le premier incendie est survenu dans l’après midi du vendredi, 08 juillet aux alentours de 18 heures 30 minutes à proximité du siège de Mauritel mobile, tout prés de la vielle mosquée du quartier de Boghé Escale. A cette heure ci, le marché était vidé presque de ses occupants qui sont rentrés chez eux. La fumée qui se dégageait des flammes atteignaient des centaines de mètres de hauteur ce qui avait alerté les populations qui ont couru de partout pour gagner le lieu du sinistre afin d’aider à circonscrire les flammes.

Il a fallu pour les jeunes, vieux, footballeurs, gendarmes, policiers, gardes, gardiens, mécaniciens beaucoup de détermination, quelques fois au péril de leur vie, pour éviter le pire au marché et aux populations.

Ils ont, à l’aide de seaux, de plats, de cartons, de bassines et tonneaux de toutes sortes, déversé d’énormes quantités de sables sur les flammes pour venir à bout sinistre. Personne, eu égard à la gravité du sinistre, n’espérait que les secours parviendraient à maîtriser le feu. Malgré le manque de moyens, la municipalité s’est déployée très tôt sur les lieux avant d’aller réquisitionner les extincteurs de la BMCI pour aider à circonscrire les flemmes.

Allah merci, les choses sont rentrées dans l’ordre. Sur les causes du sinistre, certains parlent d’un coup de circuit électrique au niveau du compteur fixé sur la baraque. D’autres, par contre, des agents de l’agence locale de la Somelec affirment que l’incendie serait provoqué par l’éclatement de batteries surchargées d’énergie.

Les deux thèses quoique contradictoires sur l’origine de l’incendie et avancée par chacune des deux parties concernées par cette affaire, la Somelec et les sinistrés sont plausibles. Mais la vérité ne pourra éclater que s’il y’a enquête. Ce qui ne se profile pas à l’horizon. Cela ne fait pas partie de nos mœurs administratives et sécuritaires pour l’instant. Pour sûr, ce sinistre a ravagé toute la baraque en tôles et bois recyclés.

Et n’eut été la vigilance des premiers volontaires à arriver sur les lieux, (N’Diaga Choueîn le gardien de la BMCI et consorts) qui ont rapidement isolés les bombonnes de gaz et les véhicules qui stationnaient à proximité, les dégâts matériels auraient été plus important.

N’empêche, les propriétaires de l’atelier, Doro Sy (électricien d’automobile), Abdoulaye Diallo (soudeur métallique) et Moctar Anne (électricien d’automobile) ont perdu tout leurs biens matériels. Groupes électrogènes, motopompe, chargeurs batteries, alternateurs, démarreurs, postes de soudure, jeu de bagues, jeux de charbons, batteries, caisses d’outillage, testeurs, ont été soient calcinés ou réduits en cendres.

Deux jours après ce sinistre, c’est la boutique de Sidi Lemine O Rouane qui prend feu. Située prés du siège de l’agence locale de la BMCI, la boutique a pris feu vers 6 heures 30 du matin selon les témoins qui nous ont alertés. Selon ces sources, c’est la fumée qui se dégageait de la boutique qui a attiré leur attention. Le propriétaire de la boutique vite alerté à son tour, ne tarda pas à venir ouvrir son commerce.

Dès que les portes de la boutique s’ouvrirent, il a suffit d’un petit coup d’air à l’intérieur pour que la boutique s’enflamme a rapporté le gardien de la BMCI, monsieur N’Diaga Choeîn. Policiers, commerçants, gardiens et acheteurs se mirent à user de tous les moyens à leur porté pour éteindre le feu.

Une bonne partie des marchandises a été emporté par les flammes. Le boutiquier estime la marchandise brûlée à deux millions d’ouguiyas. Mais, pourtant Sidi est chanceux contrairement à Doro Sy, Abdoulaye Diallo et Moctar Anne. Car, il a pu sauver une bonne quantité de ses marchandises avec l’aide des bonnes volontés. Un coup de circuit serait selon de sources concordantes à l’origine de l’incendie qui a ravagé cette boutique. Le ventilateur accroché sur la toiture de la boutique fonctionnait durant toute la nuit sans arrêt.

A un certain moment de la soirée, un coup de circuit électrique s’est produit au niveau du boitier de l’interrupteur camouflé par un tas de marchandises. Les agents de la somelec battent en brèche cette version des commerçants en soutenant mordicus que leur branchement n’est en rien responsable de cet incendie.

La boutique de O Rouane comme une douzaine d’autres se trouvant sur le même alignement dans le marché sont reliées au réseau de la SOMELEC par des branchements plus ou moins douteux. Une douzaine de branchements électriques reliés à un seul compteur, laissent penser tout de suite à une fraude, même s’il est difficile de le prouver. La Somelec doit revoir son réseau qui est vétuste et qui est resté de nombreuses années sans être renouvelé.

La fois dernière, c’est une partie du domicile du député qui a pris feu dans des circonstances similaires à celles qui se sont produites chez les soudeurs et les commerçants. En 2009 et en 2011, se sont deux postes de transformations électriques qui avaient prix feu. Ces incendies comme d’autres plus graves survenus dans notre pays relancent la question toujours posée de la protection civile. Il est temps que les autorités se penchent sur cette question avant qu’il ne soit trop tard.

Thièrno Souleymane CP
Quotidien de Nouakchott au Brakna

www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott