jeudi 2 juin 2011

Kiffa : Démolitions non-remboursées, attributions foncières outrées, population excédées



image manquante Les gros dégâts engendrés, lors de la mise en œuvre du tronçon goudronné de dix kilomètres, qui doit relier certains quartiers de Kiffa et désenclaver la ville, provoquent la colère des citoyens. Plusieurs habitations démolies, des dizaines de familles indignées, sans abri. On s’attendait à mieux. Les 600 millions d’ouguiyas, alloués par le PDU, à l’ATTM, maître d’œuvre de l’ouvrage, suivi et contrôlé par l’AMEXTIPE, laissaient augurer un règlement rapide des expropriations dont les riverains du projet avaient bien compris et accepté la nécessité. On s’étonnait, certes, de l’octroi du marché à l’ATTM dont les prestations, sur l’axe Kiffa-Tintane, sont plus qu’inquiétantes: les travaux, qui devaient être exécutés en neuf mois, stagnent, après plus de deux ans, dans la banlieue-est de Kiffa! Mais de là à imaginer que l’entreprise démolirait des maisons sans avoir prévu le relogement immédiat de leurs habitants ni fixé la date et les modalités de remboursement des dégâts!
Et ce n’est pas tout. Sur quels douteux critères ont été ciblés les axes à goudronner? Pourquoi l’école militaire, récemment transférée de Néma, a-t-elle bénéficié de parcelles expropriées à des fins de circulation routière, dans la zone PNUD limitrophe de la place publique? Ça commence à bien faire, ces magouilles…

Cheikh Ould Ahmed

Tagant : Une forte explosion secoue la zone de « Mraikeb Akjat »




Selon une source du Tagant, une forte détonation a secoué, il ya de cela quelques jours, la zone inhabitée de « Mraikeb Akjat » située entre N’beika et Igavane, à moins de 60 km au sud de Tisjikja.


De même source , on indique que le bruit de cette explosion avait été entendu dans les localités d’Igavane et ses environs provoquant une panique chez les habitants, lesquels ont affirmé que cela s’est passé non loin de l’axe reliant Tidjikja à la route de l’espoir.
Une source administrative a affirmé que le wali du Tagant Mohamed Elmoustapha Ould Mohamed Vall a visité les lieux, avant de rassurer les habitants de l’absence de tout danger et que des experts seront là pour prendre les dispositions nécessaire pour leur sécurité.
Les habitants redoutent la présence, dans cette zone , d’autres engins explosifs dangereux.
ANI

Akjoujt :Grève des travailleurs de la MCM





Les travailleurs de la MCM ont déclenché une grève, pour protester contre un licenciement collectif d’employés opérés, mercredi, par cette société qui exploite les mines de cuivres d’Akjoujt.


Selon le correspondant de l’ANI, la Confédération générale des Travailleurs de Mauritanie, centrale syndicale à laquelle sont affiliés la majorité des grévistes, entreprend , actuellement, les démarches nécessaires pour le règlement de cette situation.
Les dirigeants de la CGTM veulent amener la MCM a observer l’article 30 de la convention collective du travail, notamment l’obligation d’informer les délégués des travailleur de la décision de licenciement.
Le nombre des travailleurs licenciés est de 22 ouvriers du secteur du bâtiment industriel embauchés avant de signer leur contrat de travail. La MCM emploie 1200 mauritaniens dans différents secteur.

ANI

Zouerate : Les travailleurs non permanents de la Snim et les sociétés intermédiaires parviennent à un accord mettant fin à la crise.





Les travailleurs des infrastructures de base utilisés par la SNIM en tant que non permanents sont parvenus à un accord avec les sociétés intermédiaires mettant fin à la crise de plusieurs semaines qui les opposait.

Une source proche de ces travailleurs a indiqué à Sahara média que « les sociétés intermédiaires ont accepté de répondre favorablement à la plupart des revendications des employés en ce qui concerne l’augmentation des salaires et les indemnités ainsi que l’assurance médicale ».

Et, toujours selon cette même source, la prime de travail journalier a été bonifiée de 15% alors que l’indemnité de non logement a été portée de 3000 UM à 10 000 UM et l’assurance maladie élargie à tous les membres de la famille.



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Source :
SaharaMedias (Mauritanie)

Mauritanie : Ould Aziz marchande ses eaux territoriales




Le bateau usine chinois « Lafayette » est depuis quelque temps dans les eaux territoriales de la Mauritanie suite à un accord avec le gouvernement de Ould Laghdaf.

Une révélation de la fédération du principal parti de l’opposition RFD (Rassemblement des forces Démocratiques) dans la capitale économique du pays publiée par le site Cridem dans une déclaration très alarmante qui précise que ce monstre flottant procède actuellement par chalutage en bœuf, une technique pourtant interdite en Mauritanie et dans beaucoup de pays.

Il est appuyé par plusieurs navires capteurs qui l’approvisionnent. C’est clair pour les observateurs, Ould Aziz est entrain de marchander ses eaux territoriales et risque de mettre en péril l’ensemble de l’écosystème mauritanien.

Le secteur de la pêche est encore une fois en danger. Un mastodonte chinois est entrain de piller les côtes mauritaniennes depuis quelques mois. D’une capacité de stockage de 300 000 tonnes soit l’équivalent de la production annuelle aujourd’hui de la Mauritanie et de congélation avoisinant 1500 tonnes de poissons par jour, « Lafayette » inquiète beaucoup l’opposition et les observateurs .Et le timing n’est pas du tout favorable aux mauritaniens.

En effet, ce sont les ressources halieutiques notamment pour les pélagiques et surtout le calamar dans cette zone très poissonneuse qui vont bientôt disparaître. Après avoir voulu brader les terres agricoles du Sud le président Ould Aziz change de cap en légalisant l’usage de ce genre de chalut par les chinois.

Cette marchandisation des eaux territoriales par la chinafrique risque d’avoir des conséquences énormes non seulement sur les recettes d’exportation du pays mais aussi sur l’environnement, la politique d’emploi et la sécurité alimentaire. C’est incontestable.

La pêche à elle seule assure plus de la moitié des exportations mauritaniennes et 10 pour cent du PIB et contribue au budget national à hauteur de 29 pour cent avec une production annuelle qui ne cesse d’augmenter avoisinant 300 000 tonnes grâce à des mesures drastiques gouvernementales de régénération des fonds marins.

Ce complexe industriel flottant chinois aux larges des côtes de Nouadhibou, la capitale économique pourrait entraîner d’énormes pertes économiques avec des dommages collatéraux marins incommensurables surtout si l’on sait que « Lafayette » est un super consommateur d’huiles avec un dégazage en mer horrible parce ne disposant d’aucune installation de recyclage de ces produits. Et pourtant la réglementation internationale l’exige.

La chinafrique, l’autre partenariat avec l’Afrique peut faire mal. D’un côté les chinois pillent et polluent la mer ,de l’autre investissent en Mauritanie en octroyant récemment une aide de 100 millions de dollars pour construire prochainement une usine moderne de transformation de poisson et créer 2500 emplois directs .

De fait la Chine participe activement depuis des années à construire des routes, des hôpitaux, des bâtiments officiels dans Nouakchott comme à l’intérieur du pays. Le plus beau fleuron de la coopération sino-mauritanienne restera le Port de la capitale dit « Amitié » en eau profonde.

Discrets et polis, les chinois sont appréciés par les mauritaniens. Mais la face cachée de la marchandisation des océans est un désastre pour l’environnement. A ce juste titre au niveau de la protection de l’écosystème, la Mauritanie n’est pas le Chili, dernier pays à se débarrasser rapidement avant qu’il ne soit trop tard de ce géant flottant pollueur et destructeur chinois grâce à l’Association des Industries de Pêche qui avait pris les soins d’intenter un procès contre le gouvernement chilien.

Le RFD va plus loin dans sa déclaration en soulignant que la Mauritanie est le seul pays jusqu’ici à prendre en compte le TJB c'est-à-dire Tonnage, Jauge et Brut au lieu d’appliquer la politique des quotas à l’instar des autres pays du monde d’où l’énorme danger que peut avoir un tel genre de bateau sur les ressources halieutiques .

Le danger porte également sur l’emploi au moment où le gouvernement de Ould Laghdaf dans le secteur du pélagique promet à 250 chômeurs de longue durée notamment des marins pêcheurs à retrouver du travail. Le secteur de la pêche est le deuxième pilier important de la Mauritanie après celui du minier. Il gère à lui seul près de 45 000 emplois soit 36 pour cent de l’emploi national.

Si l’on considère que la capacité de tonnage du bateau usine chinois équivaut aux captures annuelles de tous les navires de l’Union Européenne, le gouvernement de Ould Laghdaf devra parer à ce manque à gagner d’autant plus que Nouakchott avait reçu une enveloppe de 76 millions d’euros jusqu’en 2012 en échange de 110 bateaux dans ses eaux territoriales.

Cette nouvelle situation de pillage des ressources halieutiques risque de coûter cher au président des pauvres s’il ne rectifie pas le tir. Déjà que 76 pour cent des mauritaniens vivent en dessous du seuil de pauvreté c’est le contribuable qui pourrait en payer les frais. Du grain à moudre pour les partis politiques, les parlementaires, les syndicats et la société civile à quelques mois des législatives et municipales.




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Source :
Baba Kane

Démenti de la ligue Régionale de football du Gorgol.




Suite aux rumeurs vulgarisées dans la presse comme quoi notre ligue soutiendrait la liste de Monsieur Moulaye Abass est purement et simplement des allégations de la part de certains dirigeants qui par tous les moyens cherchent à se faire accepter par la tricherie. Et notre ligue est réellement affligée des attitudes malsaines de ces derniers.

La ligue Régionale de Football du Gorgol a été très claire sur sa position qui n'est autre que le soutien de la liste du changement dirigée par Monsieur Ahmed O/ Yahya. Le mobile qui annulait la précédente caution apportée à la liste de Monsieur Moulaye Abass bien avant le dépôt des listes candidates était motivé par le non respect des engagements scellé entre le représentant de Monsieur Moulaye Abass et moi le Président de LRFG.

Ce faisant l'instance dirigeante qui n'est autre que la FFRIM a été saisie à temps pour lever tout équivoque. Il reste entendu quoi qu'il arrive, la ligue Régionale de Football du Gorgol renouvelle une fois de plus son soutien indéfectible à la liste du changement dirigée par Monsieur Ahmed O/ Yahya.

Tous les sportifs du Gorgol, par ma voix, Monsieur Amadou Lamine Diop Gérard Président de la ligue de football du Gorgol, présente ses vives condoléances au "père de la nation" Monsieur Aziz Wane et à l'ensemble de sa famille à la suite du décès de sa fille aînée. Que Dieu le Tout Puissant l'accueille en son Saint Paradis. Ina Lillahi Wa ina ileyehi Rajihoun.

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Source :
Ligue Régional de Football du Gorgol via bekrine

Boghé/Thidé : Pose de la pierre du Centre de Promotion Féminine du village par le Hakem et la Sénatrice Maire de Sebkha.




C’était une chose promise par madame Rabiyatou Chérif Aîdara lors du dernier meeting politique organisé le 12 Mai par l’UPR dans la localité de Thidé. Pour l’évènement, les populations de Thidé et ses environs (toutes sensibilités politiques confondues) ont répondu en masse à l’appel des cadres de l’UPR regroupés au sein d’une coordination politique affiliée à l’UPR et appelé "Dental Gouré Dièri".
Une association de développement qui regroupe les localités suivantes : Ganki, Gourel Sadda, Horé Mondié, Moutogal, Bèlel Koîlé, Wouro Baîdi Ali, Ari Hara, Férouga, Daghvec et Thidé selon M. N’Gaîdé Samba de la banque centrale.

C’est aux environs de 12 heures 45 que le préfet du département M. Ahmednah O Mohamed Lemine et madame Dia, née Rabiyatou Chérif Aîdara, sénatrice et Maire de Sebkha, ont procédé ensemble à la pose officielle de la pierre du centre de promotion féminine de Thidé devant une foule en liesse.

Un centre qui sera réalisé par "Dental Gouré Dièri" avec "l’aide financière de Rabi Aîdara" sénatrice et maire de Sebkha et membre du comité exécutif national de l’UPR au sein duquel, elle est chargée des relations avec la société civile.

Le Hakem du département accompagné du secrétaire général de la commune de Boghé M. Diakitté, de l’Adjudant chef de police Isselmou, chef de corps urbain et du Commandant de Brigade de la gendarmerie, a reçu lui et la délégation qui l’accompagne, un accueil chaleureux des populations de Thidé.

A son arrivé, il a été salué par le président de la sous section de l’UPR de la commune de Boghé, monsieur N’Gaîdé Abdarrahmane et des présidents des unités de bases du parti au pouvoir de la zone Ouest ainsi que des notables de la localité de Thidé et ses environs avant d’être acclamé par les nombreuses jeunes femmes militantes de l’UPR qui chantaient et dansaient sous un soleil de plomb et brandissant de géantes banderoles sur lesquelles on pouvait lire des slogan comme :

« l’UPR, pour la participation de la femme au développement » ou « la coordination politique UPR de la communauté de Thidé soutient le programme du président Mohamed O Abdel Aziz » ou bien «l’UPR dit non à la gabegie, l’UPR dit non au terrorisme ».

Bowa Koulibali, berçait le public avec quelques notes musicales avant le commencement de la cérémonie. De temps à autre, griots et laudateurs reprenaient le micro pour faire les éloges de Rabi Aîdara et sa suite. La cérémonie de pose de la pierre a été précédée par une série de discours dont la brève allocution introductive en arabe de M. n’Gaîdé Alassane Djibril, cadre à la Dren de Nouakchott.

Après la lecture de quelques versets coraniques par Mohamed Siradjidine et le mot de bienvenue du chef du village, M. Abbas N’Gaîdé, Inspecteur de l’enseignement scolaire à la retraite à l’endroit de l’assistance, c’est le président de la sous section de UPR de la commune de Boghé, M. N’Gaîdé Abdarrahmane dit Baba Dia qui a s’est adressé aux participants.

Il a dans son discours salué le geste de la Mairesse de Sebkha avant de déverser quelques diatribes sur l’ère Sidioca, qualifiée « de période d’exception durant laquelle des agissements anti-démocratiques tels que le clientélisme, l’ethnisme, le sectarisme, pratiqués…avaient créée une atmosphère de désordre ».

Poursuivant son oral, il a affirmé que « le mouvement de rectification du 6 Août 2008 salué et soutenu par la majorité de l’institution parlementaire, la communauté internationale, les cadres et les organisations de la société civile a mis fin ces pratiques antidémocratiques». Il a retracé les réalisations du président Aziz.

Quant à N’Gaîdé Samba, cadre à la Banque Centrale de Mauritanie, il a lu un discours au nom de la coordination "DGD" et rappelé toutes les réalisations accomplies par cette association de développement (construction et équipement de salles de classe, fournitures scolaires aux élèves, construction du poste de santé du village de Thidé, construction d’un hangar au cimetière, financement d’AGR pour toutes les femmes de la localité…).

C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet de construction du futur centre de promotion féminine « en faveur de la Jeunesse Féminine militante de l’UPR de Thidé» a affirmé M. N’Gaîdé Samba. Quant à Marième Woîssi, présidente de l’association "Féddé Rabi Aîdara" a fait les éloges de la promotrice du centre et proclamé l’engagement des membres de l’organisation des militantes politiques de l’UPR dont Rabi Aîdara porte le nom, « d’accompagner leur marraine aux futures échéances municipales et législatives ».
Mais, elle n’a pas précisé si, c’est à Boghé ou à Nouakchott dans la commune de Sebkha. Elle a fourni quelques détails sur la composition du futur édifice. Il comprendra une grande salle, un magasin, une pièce et des toilettes sur une surface de 500 mètres carrés a-t-elle dit. Le Hakem et la sénatrice maire de Sebkha n’ont pas pris la parole.

Il faut signaler la présence à cette cérémonie du président de la section départementale de l’UPR à Boghé, M. Bâ Alassane Adama et l’absence notoire du fédéral UPR pour la région du Brakna, M. Mohamed O Jahloul. Les participants ont remarqué que les jeunes garçons n’étaient pas nombreux dans la foule contrairement aux jeunes filles et aux femmes.

Thièrno Souleymane


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Weendu Jeeri de Monguel : Sabotage ou expropriation?




Le Hakem de Monguel continue délibérément à entretenir un litige foncier risquant de déboucher sur un grave conflit intercommunautaire. Avec une complicité affichée et au nom du forage des puits au profit des populations nomades nouvellement installées aux abords du lac « Weendu Jeeri », le Hakem de Monguel a pris une décision injuste. illégale et maladroite d’expropriation de cette « Tamouret ».

Cette Tamouret connue administrativement par Tamouret Ehel Gala et par les autochtones par « Weendu Jeeri » est cultivée depuis la nuit des temps par les populations des villages avoisinant, notamment des peulhs éleveurs sédentaires qui ont toujours toléré le forage des puits en préservant leurs cultures vivrières.

Cependant , l’autorisation du Hakem a ses éleveurs nomades venus du Brakna de forer des puits a l’intérieur du lac même et pour des raisons commerciales (jusqu'à 170 000 UM/mois) constitue un acte de sabotage et un non respect de la dignité de ces femmes travaillant a longueur de journée sous le soleil ardent en vu de contribuer a la sécurité alimentaire de leur famille.

Plus grave encore, ce préfet véreux a donne des ordres aux gendarmes de faire tomber les poteaux dresses et de démolir le grillage octroyé par un partenaire au développement travaillant avec ces populations autochtones.

Au moment ou le Président de la République mobilise tous les mauritaniens vers l’unité nationale par des actes forts et des appels incessants, ce Hakem est entrain d’abuser de son autorité pour saper cette unité nationale et compromettre la cohésion interethnique et communautaire. Le comportement d’un autre âge de ce Hakem est plus que choquant et bouleversant.

A cet effet, nous les victimes de cette injustice d’une autre époque, lançons un appel solennel aux autorités régionales et nationales pour que soient prises dans les délais des mesures appropriées avant que la situation ne tourne au vinaigre. Un homme avertit en vaut deux.



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Source :
TufndePinal