mardi 11 octobre 2011

Aleg : Un bébé abandonné découvert au quartier « Eljedida ».




Selon le correspondant de l’ANI à Aleg, un bébé de sexe masculin a été découvert, mardi matin, abandonné dans une poubelle du quartier « Eljedida ».

Le bébé a été amené à l’hôpital d’Aleg où les médecins ont pu l’ausculter pour attester sa bonne santé. Par ailleurs, la police locale a ouvert une enquête pou retrouver la génitrice de la petite âme abandonnée.

L’abandon d’enfants nés hors mariage est une pratique très rependue en Mauritanie, où le tabou continue à frapper cette question.

Il faut noter qu’il n’existe pas de structures connues dans le pays pour la prise en charge des enfants abandonnés.


Source :
ANI (Mauritanie)

Le Sahel attend le retour des touristes.




Dans certaines régions du Sahel, la chute brutale de la fréquentation touristique a de lourdes conséquences sur l’économie locale. Et beaucoup estiment aujourd’hui que les visiteurs peuvent revenir en toute confiance.

Une page Facebook intitulée « Retirez l’Adrar de la zone rouge ! », des posts nostalgiques sur le réseau social : de part et d’autre de la Méditerranée, des "indignés" tentent de faire valoir la pertinence d’une relance du tourisme dans certaines zones du Sahel qu’ils considèrent comme sûres.

“Je ne suis pas compétente pour affirmer qu’il n’y a aucun danger, reconnaît Alika Nakash, une Française qui se dit "prise en otage" par les mises en garde de son gouvernement. “Mais j’ai constaté par moi-même cette année en Mauritanie que les mesures de sécurité étaient bien réelles“.

Depuis 2008, les assassinats et enlèvements d’Occidentaux revendiqués par Aqmi font peser sur la bande sahélo-saharienne une menace terroriste qui a eu raison, il y a tout juste un an, des derniers charters de touristes dans ces régions. Du sud algérien au Mali, du Niger à la Mauritanie, les populations locales de régions enclavées bénéficiaient depuis une dizaine d’années d’une manne touristique régulière qui générait des emplois saisonniers, la création de petites entreprises et stimulait le commerce local.

En 2007, l’activité rapportait ainsi à la Mauritanie près de 32 millions d’euros, et 90% des ressources économiques de l’Adrar provenaient du tourisme. Aujourd’hui, cette région de dunes, de plateaux gréseux et de villes anciennes connaît un exode massif vers Nouakchott, la capitale.

“Même les expatriés français qui vivent à Nouakchott ont pour consigne de ne plus se rendre à Chinguetti (cité historique au coeur des dunes) alors qu’ils y venaient souvent entre amis ou en famille“ constate Sylvie Lansier, une Française installée en Mauritanie dont la maison d’hôtes ne désemplissait pas voici quelques années.

Cheibany Moustapha Lemine, propriétaire de l’auberge Les Toiles Maures à Atar, la capitale de l’Adrar, était le réceptif local des agences de voyage françaises. “La moitié du marché a fermé et les maisons sont vides, à louer mais personne n’en veut“, témoigne-t-il. “C’est un désastre. Au plus fort de la saison touristique, j’embauchais jusqu’à 70 personnes par semaine, des chameliers aux chauffeurs, guides, cuisiniers...En dix ans, le tourisme avait fait des merveilles. En 1996, il y avait un millier d’habitants à Chinguetti, mais dix ans plus tard, il y en avait 5000 et les femmes envoyaient de l’argent à leurs enfants à Nouakchott !“. Comme d’autres, Cheibany ne décolère pas.

Contre le ministère français des Affaires étrangères qui, dans ses “Conseils aux voyageurs“, a classé la région en « zone rouge », le niveau maximum d’insécurité : “La Mauritanie est sur la même ligne que la France pour lutter contre Aqmi et a fait beaucoup d’efforts sur la sécurité. S’il existait le risque zéro, ce serait ici“.

Cheibany reproche aussi à son propre gouvernement de se désintéresser du tourisme. “Le ministère est quasi inexistant. Personne ne se penche sur le sort de la région, à part pour l’activité pétrolière qui se déroule dans les zones les plus reculées“. Directeur de l’agence Allibert Trekking spécialisée dans la montagne et le désert, Gérard Guerrier envisage de relancer cet hiver la destination Mauritanie ainsi que le pays Dogon, au Mali. Il y travaille avec une poignée d’autres agences, dont Point-Afrique, la coopérative de voyages qui affrétait ces vols jusqu’à l’automne dernier. “On ne fait pas ce métier uniquement pour l’argent, explique M.Guerrier. “Nos entreprises n’ont d’ailleurs pas grand-chose à y gagner.

Faut-il pour autant abandonner ces destinations à cause de la pression médiatique, du ministère des Affaires étrangères, parce que tout le monde abandonne ?“ A l’automne dernier, des professionnels français du tourisme ont effectué une mission d’évaluation des conditions de sécurité dans l’Adrar mauritanien.

Une armée mieux équipée, des patrouilles de gendarmerie renforcées, des contrôles incessants, des guides formés à réagir à la moindre alerte, le groupe en a conclu que le risque était minime. “De surcroît, tout l’est de la région, vers le Mali, est déclarée zone militaire et plus personne n’y passe, ajoute Sylvie Lansier. "Même les contrebandiers ont évacué le coin ! ".

Au Mali, la région de Mopti, au bord du fleuve Niger, vivait du tourisme fluvial et des séjours au pays Dogon. A des centaines de kilomètres, donc, du nord du pays et du désert qui cristallise tous les dangers : groupes Aqmi, trafics, circulation massive d’armes depuis le retour de Libye des mercenaires maliens. “Si les récoltes sont mauvaises, ce sera la famine“ s’énerve Elisabeth Léonide, qui habitait à Mopti depuis des années mais a dû se résoudre à partir faute de clients pour son agence de tourisme.

Dans les meilleures années, le Mali accueillait 250 000 visiteurs et le secteur faisait vivre 8000 personnes, selon le gouvernement malien. En deux ans, la chute brutale de la fréquentation a entraîné quelque 76 millions d’euros de pertes. Les ONG ont aussi plié bagage. “Les autorités m’ont même demandé de retirer les logos de sponsors occidentaux de nos véhicules, par précaution“ témoigne Kadidia Sidibé, une Malienne qui parcourt la brousse dans le cadre d’une ONG, le Cinéma numérique ambulant.

“Cette année, j’ai vu des artisans revenir dépités du Festival sur le Niger, à Ségou. D’habitude, cet événement est apprécié par les Européens, mais cette fois il y en avait si peu que le commerce n’a rien donné". Faute d’activité, témoigne le guide dogon Emmanuel Poudiougo, "toute l’économie est affectée, pas seulement les auberges ou les guides. Les artisans, les vendeurs de boissons ne travaillent plus car l’approvisionnement coûte trop cher pour si peu de consommation. Les gens sont retournés aux champs, mais nous sommes en colère car tout le monde sait que la falaise Dogon est un obstacle naturel. Nous n’avons jamais vu d’indésirables ici“.

Au parc national du W au Niger, une vaste zone protégée de faune sauvage dotée d’une riche savane, le manque de ressources touristiques a obligé une partie de la population à migrer vers les villes. Ce parc avait bénéficié d’un programme soutenu par l’Union européenne pour protéger la faune en luttant contre le braconnage. Safari photo et tourisme "vert" avaient remplacé la chasse et apporté des revenus aux habitants. Mais la plupart d’entre eux sont partis et le braconnage a repris. “La sécurité dans la zone Tapoa est effective et les autorités le savent, commente Frédéric Modi, le gérant nigérien de l’unique hôtel local. “Nous ne comprenons pas la position du MAE (le ministère des affaires étrangères) français pour la Tapoa“.

L’agacement est palpable tant chez les Occidentaux qui connaissent bien ces régions qu’auprès des citoyens locaux. Les arguments ne manquent pas pour souligner les efforts consentis pour garantir la sécurité ou la faible probabilité d’attentats dans des zones très contrôlées par les autorités et difficiles à pénétrer pour des "visiteurs" non identifiés. Certains veulent voir dans l’attitude de la France d’autres motivations que l’insécurité potentielle.

Une opinion répandue au Mali estime que la diplomatie française souhaite obliger le pays à signer les accords de gestion des flux migratoires. D’un autre côté, la question de la sécurité dans les zones touristiques n’entrait pas dans les priorités du pouvoir malien jusqu’à ces dernières semaines. "L’an dernier, nous avions listé une série de mesures de prévention à l’intention du gouvernement, mais ce projet est resté lettre morte", assure Elisabeth Léonide.

Les tours opérateurs auraient désormais reçu l’engagement du pouvoir malien de s’en occuper, indique Gérard Guerrier, qui en attend "confirmation".

Dans l’Adrar mauritanien, des forages pétroliers et la prospection de gaz sont en cours, notamment conduits par le groupe Total. Les autorités françaises voudraient-elles maintenir les touristes à distance pour éviter les gêneurs ? Une hypothèse peu vraisemblable, juge Benjamin Augé, spécialiste à l’IFRI (Institut français des relations internationales) du secteur pétrolier en Afrique. "La Mauritanie n’est pas du tout un eldorado pétrolier, le premier forage a été décevant. De plus, la concession de terres par l’Etat mauritanien est si vaste et si reculée que des touristes ne dérangent en rien l’activité".

Enfin, ces sociétés disposent de leur propre dispositif de sécurité. Elles n’ont donc pas besoin de mobiliser tous les bataillons militaires pour les protéger, comme le suggèrent certains. “Pourquoi notre président (Mohamed Ould Abdel Aziz) annonce-t-il l’envoi de 2000 militaires au nord de l’Adrar, dans la région de forage ?“ s’interroge pourtant Cheibany, qui ajoute que cette activité “ne crée pas d’emplois locaux ni même de consommation pour l’approvisionnement en nourriture des équipes“.

Quelques groupes de voyageurs passionnés repartiront donc peut-être cet hiver au pays Dogon ou dans les dunes de l’Adrar. A Nouakchott, Mohamedou Ould Zram s’impatiente. “Je finançais mes études grâce au tourisme“, explique cet “étudiant-chômeur“ de 23 ans. “Mais j’ai dû abandonner. Nous sommes nombreux dans ce cas, et la vie est vraiment difficile. Il n’y a pas de travail, je n’ai gagné aucun argent depuis des mois. Le ministère de la Jeunesse a promis de nous aider mais nous ne voyons rien venir“. L’office du tourisme de la capitale est un bureau fantôme où viennent s’échouer les plaintes, ajoute Mohamedou. De la plainte à la révolte, il n’y a qu’un pas.

Nb : Point Afrique vient d’annoncer le lancement de vols directs Paris-Kayes à compter du 13 décembre 2011



Source :
Afrik.com

L'eau, c'est la vie.



La Mauritanie prévoit utiliser l'osmose inverse dans le nord à Zoueratt et dans le sud, dans la vallée du fleuve ; il s’agit d’un processus physique de purification de l'eau qui a démontré son applicabilité pour l'eau souterraine et l'eau de fleuve, cette technique membranaire repose sur une ultrafiltration à travers de membranes, ce procédé en plein essor est un système éprouvé ayant montré sa fiabilité.

Seulement voilà, des précautions sérieuses s’imposent et exigent des contrôles précis au niveau du matériel et produits chimiques de traitement, ce procédé peut-être comparé à l'épuration qu'effectuent nos reins, Il convient donc de respecter scrupuleusement toutes les consignes et les normes réglementaires pour s’assurer du bon fonctionnement de ce processus et de la bonne qualité de l'eau produite.

Ne pas respecter ces consignes est non seulement illégal, mais un crime, car la mauvaise qualité de l'eau produite par imprudence provoque une recrudescence de maladies qui déciment les populations (dysenterie, choléra, typhoïde, bilharziose, onchocercose). Ces maladies sont de véritables fléaux au même titre que le sida.

L’eau est avant tout un bien public appartenant à tous et dont la gestion et la protection est une responsabilité collective, elle est indispensable, Sans elle, nous ne pourrions pas vivre au même titre que l’air que nous respirons et la lumière du soleil avec laquelle nous nous éclairons et nous chauffons.

Donc, ce projet doit être confié à une société expérimentée qui dispose d’un savoir faire et de compétence de pointe dans le domaine de l'osmose inverse, car la vie d'un peuple est définie de la façon dont il s'occupe de l'eau. L'eau, c'est la vie et ce n'est pas une marchandise comme les autres.

www.cridem.org


Source :
GENERATION ECOLO

2e édition Welooty Festival de Bababé : Un cadre d’échange entre les différentes communautés.



Le Welooty Festival revient dans nos murs, une année après sa première édition. Evénement musical, artistique et culturel, Welooty Festival est présenté par les organisateurs comme un moyen de réunir les différentes communautés de la localité à travers des expositions, conférences, ateliers… Il se tiendra du 18 au 20 octobre à Bababé.

Organisé par Yéro Abdoulaye Sow, le Co-leader du groupe de rap Minen Teye, en collaboration avec l’Organisation sur le Développement de Bababé (ODB), Welooty festival s’affirme comme un grand événementiel qui réunira à Bababé durant trois jours, des artistes peintres, des conférenciers, des musiciens, rappeurs… Le festival se présente comme un patrimoine culturel et historique de toute une communauté ; un cadre d’échange, de réunification et de sensibilisation.

Selon Yéro Abdoulkaye Sow, l’initiateur du festival, le festival constitue un trait d’union entre les différentes communautés (autochtones, maures, rapatriés). Il dira que ces derniers sont condamnés à vivre ensemble dans la cohésion, dans l’unité et dans un climat apaisé afin de mieux faire face aux nombreux défis.

Pour faire face aux nombreux défis, des actions de sensibilisation sur les IST/VIH, sur le paludisme, sur les droits de l’homme et sur la protection des enfants seront menés lors du festival, selon l’initiateur du festival. Au menu du programme, il y aura des expositions, des projections de film, des conférences, des ateliers de danse, une course à chevaux, un défilé de mode traditionnelle, des matinées hip hop et un grand concert.

Coté rappeurs, il y aura Minen Téye, Paco Lénol, Yonta Men, Soldier System, Enfant de La Rue, ainsi que des artistes locaux. Welooty reste le premier site de la ville. Son nom qui symbolise selon Yéro Sow, l’originalité et l’attachement aux valeurs humaines, est composé de Wendu (mare) et Looty (nom de la première femme à s’installer sur les lieux).

Membre fondateur de Raprim connexion et de Hip Hop Chronik, Yéro Abdoulaye Sow est le Co-leader du groupe de rap Minen Téye. Le festival Welooty reste selon lui, une concrétisation de son engagement en faveur de la promotion de l’art et de la culture mauritanienne.

Dialtabé

Cridem