jeudi 7 janvier 2010

La Medrassa du désert : l’ONG des enfants du sable





C’est au fin fond de la Mauritanie, dans le cœur du désert, au creux d’une région ancienne nommé Adrar et dans ses alentours, que Marcel Philipe et ses coéquipiers ont tenu à monter leur ong.

Basée en France depuis 2007, l’ong "Medrassa du désert" travaille pour apporter un soutien scolaire dans les écoles d’Adrar, du Tagant, de Chinguetti et de tous les alentours. Son objectif est d’améliorer les conditions scolaires des enfants et d'intervenir dans l’éducation de ces petits, mais aussi dans l’émancipation des femmes.

Pour Marcel, chaque don, soit en argent, en logistique, en fournitures scolaires, jouets, vêtements, livres, nourriture, sera utilisé pour les habitants des villages, aucun détournement de fond n’aura lieu, et seul les membres de l’association Medrassa du désert peuvent distribuer ces dons. « Ce n’est pas la confiance qui manques à nos partenaires » poursuit –il « mais c’est pour éviter toute tentation.

Nous travaillons pour lutter contre la pauvreté, pour aider les enfants à grandir dans un environnement sain, pour améliorer leur condition scolaire mais aussi accompagner leur parents dans l’éducation ».

L’ong Medrassa du désert travaille avec plusieurs partenaires comme l’association culturel et social de la ville de Tichit, l’ong éducation et solidarité avec Fatimata Diallo comme présidente. Mais aussi des gens comme les directeurs d’écoles et les chefs de villages, le maire de Ain El Taya monsieur Rala Ely Salem, qui occupe une importante place au sein de l’organisation, délégué à la trésorerie, il s’occupe de la gestion du compte ouvert au nom de l’ong, toutes les dépenses lui sont soumises.

Monsieur Maouloum Ould Meyda délégué et directeur d’école à Ain El Taya. « En matière de rigueur et de gestion il n’y a pas droit à l’erreur ». L’ong travaille aussi pour la réhabilitation des écoles en mauvais états, des ouvriers sont amenés depuis Nouakchott pour revoir les murs des classes, les portes, les fenêtres.

« Nous trouvons toujours les classes en mauvais état, des murs qui commencent a tomber ou des tableaux en voie de disparition. Ceux que nous trouvons dans les classes ne sont que des murs peints en noir. Cela jouera surement sur la vision des élèves, raison pour laquelle nous ramenons de France à chaque fois des tableaux que l’on fixe nous même dans toutes les classes.

Au Tagant nous avons deux priorité : lever les enfants du sable c'est-à-dire apporter du mobilier scolaire (venant de France bien sûr si l’état nous appui), mettre l’éclairage dans les salles de classe. Nous avons eu une mission dans la commune de Chinguity, l’école Graret Leghtar avait besoin de rénovation, le plafond de l’une des classe était sur le point de tomber. Il n’y’avait plus de porte, de fenêtre, alors nous avons demandé un fond pour secourir l’école.

La « fondation voyageur » a répondu à notre appel en couvrant 75% des frais, aujourd’hui l’école Graret détient une classe de plus. En reconstruisant les classe nous faisons tout pour ne pas perdre l’image traditionnelle des écoles anciennes, nous reprenons tout, mais à l'identique d'avant, car il n’ y’a pas plus beau que ces murs anciens remplis de sagesse et de souvenir ».

L’ong travaille aussi dans le projet d’ouvrir des cantines dans les écoles et un jardin potager que les élèves se chargeront d’arroser tous les jours. « il est important pour nous d’étudier toujours les besoins de l’école avant de distribuer les dons. Le nécessaire est donné à chaque école.

Bien sûr nous rencontrons toujours des difficultés pour ramener des matériels de France, parce qu’on oblige les ong à passer par le transitaire qui coute trop cher et pour obtenir une exonération il faut passer par un circuit trop long. Ce que nous voulons c’est que tous les ministères concernés par les problèmes des ong nous fassent un petit signe pour diminuer nos frais.

Tout ce que nous voulons, c’est participer à l’amélioration des conditions de vie des pauvres dans les régions en Mauritanie. Quand nous sommes dans le pays du désert, précisément dans les villages, on est en immersion totale avec les habitants, les habitudes et les coutumes sont partagées sans complexe.

On vit avec eux, on mange avec eux, comme eux sous des tentes ou le chaud soleil, il n’y’a pas de luxe, c’est pour dire qu’on comprend mieux leur vie pour en temoigner. Une fois en France, nous organisons des manifestations surtout pour témoigner ce que l’on vit en Mauritanie, faire des stands pour présenter la culture mauritanienne en quelques sortes et cela est toujours bien apprécié.

Tout message qu’on peut passer aujourd’hui aux hautes autorités, c’est de revoir les moyens de ces ong, n’empêchons pas de travailler ces gens qui finalement viennent pour appuyer le slogan du président « aidez les pauvres ».

Au passage l’ong Medrassa du désert remercie la famille Balla Chérif de n’avoir ménagé aucun effort pour accompagner le processus.


www.cridem.org


Info source :
Houleye Kane

Arrestation à Nouadhibou d’un sénégalais, faussaire de billets de banque



Les services de la police judiciaire de la capitale économique Nouadhibou, ont arrêté un groupe de personnes, travaillant sous les ordres d’un sénégalais, spécialisé dans la falsification de billets de banque du type 2.000 Um.

Depuis quelques jours, des rumeurs parlent de la circulation dans les marchés et les lieux de grand trafic financier de ces billets falsifiés. Certains ont même fait dire que les retraits faits auprès de certaines banques contiennent de faux billets.

Le réseau de fabrication de billets falsifiés a été arrêté à Nouadhibou, suite à une alerte donnée par un commerçant, qui, au terme d’une discussion avec le chef de la bande, pour les besoins d’un transfert d’argent vers les siens à Dakar, eu des doutes sur l’authenticité des billets.

En regardant minutieusement les papiers entre ses mains, il eu la certitude sur ses soupçons et attendit le moment d’être seul pour avertir les policiers.

Lancés sur les traces du trafiquant, toujours les parages pour trouver un transfert de ses faux billets, les flics poursuivirent le malfrat sans éveiller de soupçons jusqu’à le refuge de la bande qui fut immédiatement encerclée et arrêtée.

MOML

www.cridem.org


Info source :
MOML