mercredi 27 avril 2016

Urgent… Affluence considérable et inattendue sur le diamant à Tamchekett

Urgent… Affluence considérable et  inattendue sur le diamant à Tamchekett
Des nombreux habitants de l’Assaba et du Hodh El Gharbi ont pris d’assaut une zone montagneuse, sise dans la commune de Sava, relevant de la moughataa de Tamchekett.

Les populations se sont payées sur place certaines pierres qu’elles ont envoyées à Nouakchott, afin de s’assurer de l’authenticité de ce métal précieux, avec des grands espoirs d’une découverte du diamant dans la zone.

Après la ruée vers l’or dans le Nord du pays, se dirigera-t-on vers une autre course effrénée vers l’Est ? It’s the question. Wait and see.

Zahraa

Traduit de l'Arabe par Cridem

Néma s’apprête à accueillir le Président : Un « général » sur les chantiers

Néma s’apprête à accueillir le Président : Un « général » sur les chantiers
  A l’occasion de la visite du président de la République programmée les journées du 3 et 4 mai 2016, la cité connait une activité inhabituelle sauf dans des circonstances pareilles. A l’approche de cet ultime rendez vous avec l’histoire, Néma devient la destination privilégiée de nombreux élus, cadres, responsables et troubadours de toute la Mauritanie.

L’Union Pour la République (UPR) est arrivée à Néma avec une imposante délégation de plus d’une vingtaine de voitures avec son président à la tête du peloton. La délégation comprend des membres du Bureau Exécutif et du Conseil National.

Sur son parcours, le parti au pouvoir a inauguré des sièges pour sa fédération à Kiffa et ses sections à Magta Lahjar et Timbédra. Face à une telle affluence toujours en nette progression, la ville peine à accueillir tout ce monde.

Le loyer de domiciles appartenant à des particuliers a dépassé le million d’ouguiya. Coté préparation, on note le début des travaux de construction d’une tribune et le déploiement d’équipes de la SOMELEC et de la SNDE qui travaillent d'arrache-pied pour renforcer leurs réseaux défaillants et qui continuent à faire subir aux clients tous les désagréments consécutifs à des coupures intempestives et souvent mal justifiées. N’eut été les rotations assurées par les citernes de la 5ème région militaire qui distribuent régulièrement l’eau nous ont avoué les habitants, Néma serait « morte de soif »

Des préparatifs sont également perceptibles au niveau du site de l’usine de lait de Néma et du chantier d'Agrineq qui s’occupe de la réalisation d’une brettelle de 2 km environ reliant la route de l’espoir au tronçon bitumé Néma-Amourj.

Sur les sites de ces chantiers, Le Calame a croisé « un général » en train de donner «ses instructions » pour accélérer les travaux .
Le Calame

Moustapha Bechir envoyé spécial

Le dispensaire de M’Botto sans infirmier depuis près de 6 mois

Le dispensaire de M’Botto sans infirmier depuis près de 6 mois   Le poste de santé du village de M’Botto mais aussi de celui de Thilla est fermé depuis plus de 6 mois, date du départ à la retraite de son tenancier.

Depuis cette date, les habitants de M’Botto (4000), et des ses voisins immédiats, Thilla (2500 hts), distant du premier de 500 m, et Ali Baid (1 km) sont privés de soins sur place.

Résultat des courses, les populations de ces villages doivent, pour ceux disposent de moyens bien sûr, se déplacer, à Garalol (4 à 5 km), à M’Bagne (10 Km) , à Bababé (15 km) ou à Kaédi (45 km) ou tout simplement à Nouakchott (près de 400 Km) pour de simples soins ou pour des cas d’urgence, surtout.

Des difficultés qui s’accentuent pendant la période d’été parce que ces villages de la commune de Niabina/ Garlol, Moughataa de M’Bagne, Wialya du Brakna, situés à la lisière du Walo sont très difficiles d’accès pendant la saison des pluies.

Informées, certaines autorités compétentes ont argué le défit de personnel aussi bien au niveau régional que national.

Qu’à cela ne tienne. Pourquoi, le ministère de la santé ne recrute pas ou à défaut ne signe pas des contrats comme à l’éducation avec des retraités encore actifs pour combler son déficit ? Comment peut-on laisser un si grand nombre de citoyens sans soins ? Des femmes en état de couches sur des charrettes ? Des bébés et autres petits enfants sans vaccination ?

Il faut rappeler que se sont les populations elles mêmes qui se sont cotisées pour construire le poste de santé, dans les années 80 ; elles ont souvent consenti des efforts pour mettre des médicaments à la disposition du poste. Aujourd’hui, un nouveau poste est en chantier ; il est financé par l’état.
Le Calame