mardi 11 août 2015

Un conseiller municipal accuse le maire de la Commune de Lexeiba 2

Un conseiller municipal accuse le maire de la Commune de Lexeiba 2 Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali, porte-parole des conseillers municipaux de Lexeiba 2 accuse le maire de dilapider les fonds destinés à la Commune.

«Le maire dit avoir dépensé quelques 42,5 millions d’ouguiyas dans la construction des locaux de la Commune de Lexeiba 2 - constitués de deux pièces en zinc - ; dans la construction d’une seule salle de classe en zinc ; l’achat d’un bus de transport pour les élèves et 6 puits ; la réalisation de six (6) puits dont la profondeur ne dépasse guère les quinze mètres», affirme en substance Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali.
À l’issue d’un vote qui s’est déroulé le 27 juillet passé, une courte majorité de conseillers municipaux a fait comprendre qu’elle pense que les 22 millions alloués à la Commune en 2014 n’ont pas été dépensés à bon escient, affirme Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali.

Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali rappelle qu’une courte majorité des conseillers s’était, par le passé, prononcée pour dire que les 20,5 millions alloués à Lexeiba 2 en 2013 avaient été dilapidés.

Enfin Sidi Mohamed Ould Mohamed appelle l’Inspection générale de l’Etat (IGE) et la Cour des comptes à diligenter une enquête afin de voir plus clair dans la gestion des fonds alloués à Lexeiba 2.

SC

©Cridem / 11 Août 2015

Reportage. La Zone Franche de Nouadhibou… En attendant la réalisation des projets structurants !

Reportage. La Zone Franche de Nouadhibou… En attendant la réalisation des projets structurants !

Créée au mois de janvier 2013 et lancée officiellement au mois de juin de la même année, la Zone Franche de Nouadhibou résulte de la volonté de l’Etat Mauritanien de faire de la capitale économique de notre pays, un véritable Pôle de croissance économique.

Jusque là, la Zone Franche de Nouadhibou, tant chantée par nos gouvernants, reste encore à l’Etat embryonnaire. Les stéphanois qui en parlent beaucoup déjà, attendent avec impatience pour certains, et avec inquiétude pour d’autres, de voir les premiers chantiers sortir de terre.

Comme semble le confirmer les propos de M. Mohamed MOHAMED ASKER, chargé de la presse à la cellule de communication de la free zone lors de notre entretien « la Zone Franche existe depuis deux ans, elle est en phase d’émergence et la majorité de nos projets sont à la phase étude ».

Une petite phrase qui résume tout sur le degré d’évolution de ce projet ambitieux de l’Etat Mauritanien. Un entretien facilité par Allal El Hadj, le responsable de la cellule de communication de l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche. A notre passage, le président de l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche, Mohamed OULD DAF et Moussa O Ahmednah Elémine, président du Comité de Régulation de la Zone Franche, une autre autorité rattachée à la présidence de la république et qui siège à Nouadhibou.

D’ores et déjà, le transfert des compétences de la Wilaya (région) et de la commune au profit de la Zone Franche de Nouadhibou, sonne comme une véritable alerte dans la ville de Nouadhibou. Ainsi, l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche (AN-ZF) a presque, dépouillé la Wilaya et la commune de l’essentiel de leurs compétences.

La ville de Nouadhibou est en pleine transformation avec la célébration des festivités commémoratives du 55ème anniversaire de l’indépendance nationale prévue cette année dans la capitale économique. Les routes goudronnées, l’éclairage public, les feux de signalisations, les belles villas jaillissent dans plusieurs quartiers de la ville.

Les quartiers, El Jedida et Baghdad naguère oubliées par les régimes successifs ont été restructurées depuis l’arrivée au pouvoir du président Mohamed O Abdel Aziz. Des services sociaux de base tels que l’eau, l’électricité, la santé, l’éducation et des logements sociaux ont cédé la place aux quartiers anarchiques qui défiguraient la ville de Nouadhibou où la propreté est à mettre à l’actif de la l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche qui a dépouillé la commune de cette prérogative. Un embryon d’une ville moderne, si vous me permettez l’expression, se dessine petit à petit dans la capitale économique.

La Free Zone ?

Quatre projets structurants constituent le portefeuille prioritaire de la Zone Franche. A savoir la création d’un pôle de compétitivité halieutique, la réalisation d’un port en eaux profondes, d’un Aéroport et l’aménagement d’un Pôle touristique. La création de la Zone Franche résulte du croisement des atouts très diversifiés du territoire de Nouadhibou et de la forte volonté politique du gouvernement Mauritanien de concrétiser cette ambition.

Les ressources minières, la richesse halieutique, le cadre géographique, l’accessibilité maritime et la douceur climatique sont quelques unes des bases sur lesquelles s’appuie un recensement des opportunités pour le développement de la Zone Franche de Nouadhibou où les barrières douanières ont été supprimées pour favoriser l’investissement. A terme, la ville de Nouadhibou avec l’avènement de la Zone Franche, va connaître de grands bouleversements sur le plan économique, social et urbanistique.

L’objectif de la Zone Franche est d’attirer l’investissement et d’encourager le développement du secteur privée, développer les infrastructures dans la région de Nouadhibou, promouvoir le développement de Nouadhibou pour en faire un pôle de compétitivité et un hub régional de classe internationale, créer de nouveaux emplois et améliorer les compétences professionnelles des travailleurs, bref impulser le développement économique et social de la Mauritanie dans son ensemble.

La banque mondiale soutient ce projet à hauteur de 50 millions de dollars US et d’autres bailleurs arabes comme l’Autorité de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privée (ICD) qui est membre de la Banque Islamique du Développement (BID). D’autres promoteurs privés comme "AL RAJHI HOLDING", la société Chinoise "HONG DONG", le groupe Marocain "UNIMER" ont manifesté un intérêt pour la Zone Franche de Nouadhibou.

Et pour ce faire, la Mauritanie a besoin d’être un pays sûr face à la menace Jihadiste, Aqmi, Bokko Aram, l’OEI, qui font peser une menace de déstabilisation dans la sous région Ouest Africaine.

Portefeuille des projets prioritaires

Pour donner corps au portefeuille des projets prioritaires de la Zone Franche de Nouadhibou, il a fallu la conception d’un Schéma Directeur Opérationnel (SDO) par le groupe français d’ingénierie "Egis", spécialisé dans le montage de projets et d’exploitation dans le but d’engager de manière rapide et cohérente la mise en œuvre du projet de développement de la free zone.

Naissance de la SONID

C’est dans ce cadre que la Société Nouadhibou pour l’Investissement et le Développement (SONID) a été créée dont le but est de contribuer à la mise en œuvre d’un pôle de développement au sein de la zone franche, réaliser des projets structurants sur fonds propres ou dans le cadre de partenariats entre autres. Une société qui aura pour ressources propres, les transferts financiers directs de l’AN-ZF ou de l’Etat Mauritanien sous forme de souscription au capital, un important patrimoine foncier mobilisé par l’AN-ZF sous forme de souscription au capital et que la SONID valorisera dans le cadre de ses opérations d’investissement, des ouvrages publics qui lui seront concédés en apport au capital et gérés dans le cadre de partenariats avec des tiers.

Restructuration du Pôle Halieutique

A ce niveau, l’AN-ZF ambitionne de développer l’activité de la pêche dans le but de débarquement et de la valorisation d’un million de tonne de produits de mer à terme. Le développement et la domestication de la pêche seront encouragés par la constitution d’un « Pôle de compétitivité halieutique moderne ». Ce pôle comprendra la réalisation d’équipements immobiliers et d’infrastructures, une politique de gestion de la filière et des équipements de formation, la modernisation de la flotte des infrastructures existantes et la mise en place de moyens de recherches, d’innovation et de formation et d’un label spécifique de reconnaissance de qualité et d’origine.

Développement du Pôle Hôtelier et Touristique

Le climat favorable, les ressources halieutiques, l’espace littoral et les plages naturelles participent à la capacité d’attraction du lieu. Son cadre paysager et ses sites d’exception constituent aussi une force incontestable du site : baie de l’étoile, parc naturel du banc d’arguin, cap blanc, fond de la baie entre autres. Le projet de développement touristique vise à installer sur le secteur de la Baie de l’Etoile tous les équipements nécessaires pour répondre aux opportunités et aux objectifs fixés. Et l’offre touristique s’adresse à la clientèle locale et à une demande internationale.

La clientèle d’affaires et la fréquentation des expatriés du secteur minier seront ainsi renforcée par le développement économique impulsé par la zone franche. Avec une estimation de 5000 touristes en provenance de Nouakchott durant la saison estivale. Plusieurs types de produits touristiques ont été répertoriés dans le SDO : hôtels, resorts comprenant des bungalows, villas, restaurants et centres commerciaux.

L’Aménagement d’un Port en Eaux Profondes

Eu égard à la position géographique de Nouadhibou située à l’intersection des lignes de transport maritime reliant l’Europe, l’Afrique et l’Amérique et qui présente un atout considérable, l’AN-ZF attend du projet qu’il renforce sa position géographique de Nouadhibou et catalyse son développement. Le port en eaux profondes, a vocation, à booster l’activité des secteurs de la pêche, des projets miniers, du commerce, des hydrocarbures etc. La ville de Nouadhibou est en forte croissance et l’activité minière présente des perspectives de trafic en très forte hausse. Pour accompagner cette dynamique et gérer ces nouveaux trafics, il est prévu de moderniser les installations portuaires, et d’en construire de nouvelles. Des projets de grande ampleur qui auront comme conséquence de moderniser toute l’offre portuaire et de dynamiser toute l’économie de Nouadhibou.

Le Nouvel Aéroport International de Nouadhibou

La création du nouvel aéroport est l’une des priorités portée par l’AN-ZF. Dans le cadre de la mise en œuvre du SDO, l’actuel aéroport sera délocalisé à 50 kilomètres de la ville. Car l’actuel aéroport constitue une barrière entre la ville et le front de mer, bridant ainsi son extension et ses possibilités de devenir de bord de mer à part entière. Le trafic attendu va passer de 20 000 passagers à 300 000 à l’horizon 2030, le fret de 100 tonnes à 10 000 tonnes par an et les mouvements de 1250 à 20 000 annuellement. Pour les appareils de type A 320 et B 737, moyens porteurs avec de gros porteurs de type A 330 et B 777 sont amenés à opérer désormais à Nouadhibou dans le nouvel aéroport. Une délocalisation, en plus, qui permettre la valorisation du foncier de l’aéroport actuel.

Nouadhibou : vers une nouvelle identité

Il est prévu dans le cadre de la mise en œuvre du SDO de Nouadhibou, une profonde reconversion du cadre urbain de la ville. De la signalisation en passant par l’éclairage public, l’aménagement d’espaces verts, la construction d’un technopole, de bâtiments et d’équipements publics qui répondent aux normes de l’environnement, l’alimentation en eau potable, un système d’assainissement durable, un réseau électrique, les énergies renouvelables, le développement du réseau internet de haut débit, les moyens de communications (TIC) et la construction d’un centre hospitalier de qualité conforme aux normes internationalement certifiées.

Dans ce cadre, les travaux de construction du nouveau centre hospitalier sont très avancés. Reste toute fois à savoir si l’option des feux de signalisations faite par l’AN-ZF peut assurer la fluidité du trafic routier à l’intérieur du périmètre de la zone franche sans que ce projet ne soit accompagné d’échangeurs pour éviter les embouteillages dans la ville.

Daouda Abdoul Kader Diop
Le Terroir 

Manifestations à Nouadhibou après le décès d’un scaphandrier dû selon les participants à une erreur médicale

Manifestations à Nouadhibou après le décès d’un scaphandrier dû selon les participants à une erreur médicale   Des dizaines de personnes ont manifesté lundi devant l’hôpital espagnol de Nouadhibou pour protester après le décès d’un jeune scaphandrier qui devait subir une opération au doigt dans cette structure médicale.

Selon les manifestants, le jeune homme devait être opéré après une anesthésie locale, mais que l’anesthésiste, sollicité depuis un centre médical de la ville, lui avait administré une dose élevée de l’anesthésiant.

Les proches du défunt, ses collègues et ses connaissances ont participé à la manifestation devant l’hôpital espagnol de la capitale économique.

Ils ont demandé l’ouverture d’une enquête indépendante et transparente pour faire la lumière sur ce décès.

Les cas similaires antérieurement enregistrés, ont été réglés à l’amiable.

Sahara Médias 

Boghé: à Waboundé démarrage de la campagne maraichère de la coopérative des femmes

Boghé: à Waboundé démarrage de la campagne maraichère de la coopérative des femmes [PhotoReportage]   À Waboundé, les 147 Femmes bénéficiaires du projet maraicher ont démarré la première campagne agricole des deux(2) produits oiselle de Guinée (bissap) et Gombo. La cérémonie a eu lieu à Waboundé, L’initiative émane de l’ONG, ESD (ensemble pour la solidarité et le développement).

Il s’agit d’un projet Maraîcher financé par l’ambassade des USA en Mauritanie, Ce périmètre fonctionne par la mise en place d’un système d’exhaure avec équipement solaire irriguant le périmètre à travers 1 grand bassin et 6 bassins secondaires de rétention d’eau C’est dans une atmosphère riche en son et rythme qu’a eu lieu la cérémonie d’ouverture.

Des centaines de femmes venues exprimer leurs satisfactions à l’encontre de l’ong ESD et à l’ambassade des usa en Mauritanie. Après, la lecture du coran, le mot de la bienvenue du chef de village, les remerciements de la présidente de la coopérative, Mr Aliou Nango Ba dit Hadji Ba (président de l’ong) a remercié les autorités administratives locales, la commune de Boghé, la communauté de Waboundé et surtout les femmes de la coopérative.

Il a rappelé à l’assistance que ce projet est financé par l’ambassade des USA en RIM en partenariat avec L’ONG ESD. Aliou Nango Ba par la suite , élucidera haut et fort que tout cela s’inscrit le cadre de lutte contre la pauvreté, Appuyer la Coopérative des femmes de Waboundé dans la valorisation de 1 ha ,la commercialisation de l’oseille de Guinée, de la menthe verte et la culture des légumes en appoint au bout de 08 mois. Les bénéficiaires reçoivent de L’encadrement et la rentabilité financière de cette action pour la création d’autres AGR.

Le principal objectif visé par le projet est de contribuer au développement socio-économique et à l’amélioration des conditions de vie des populations par la création de source de revenus durables.

L’ONG ESD a mis en place des groupes de femmes pour mieux les organiser dans le travail d’arrosage et supervision des cultures, de la gestion des ressources financières de cette action.

L’adjoint au maire, le secrétaire général de la Moughataa et d’autres intervenants ont mis l’accent sur l’importance de ce projet agricole qui permettra à ces femmes braves de gagner à partir de leur sueur leurs besoins.

Etaient, aussi présents à cet événement : Alassane Sarré (chef antenne ESD à Sélibaby), N’Diaye Diarry (responsable de l’administration et de ressources humaines), Amadou Bolol Ba (superviseur de l’ONG à Kaédi), Ablaye Sy, Safiétou Diallo, Fatim Lam, Aissata Souleymane Ba (Assistante Sociale).

Rappelons, que l’ONG/ ESD avait réalisé un projet similaire à Gourel Boubou qui par la suite a eu le mérite d’être visité par son excellence l’ambassadeur des U SA en RIM et qui recommandé son extension.

Diop Mohamedou Abou dit HBodiel (Hebdomadaire- Mauritanoix)




Avec Cridem, comme si vous y étiez...









Le Consulat Marocain à Nouadhibou organise une magnifique cérémonie à l’occasion du XVI anniversaire de la fête du trone

Le Consulat Marocain à Nouadhibou organise une magnifique cérémonie à l’occasion du XVI anniversaire de la fête du trone [PhotoReportage]  Le Consulat Marocain à Nouadhibou a organisé une grande cérémonie dans la soirée du jeudi à l’occasion du XVI anniversaire de la fête de l’intronisation de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. La cérémonie a eu lieu à l’Hôtel SOMASSERT à Cansado.

Plusieurs hauts responsables de l’Etat, des élus, des notables, et des femmes ont pris part à la cérémonie qui symbolise les relations tissées par Son Excellence le Consul Général du Maroc Monsieur Hassan Lamazouak avec la société mauritaniennes au grand profit du renforcement des liens séculaires entre les deux peuples frères marocains et mauritaniens et le renforcement des relations entre les deux gouvernements.

Au cours de cette cérémonie grandiose, Son Excellence le Consul Général du Maroc a prononcé une allocution dans laquelle, il a dénombré les immenses réalisations accomplies sous le règne du jeune Roi Mohamed VI. Il y a aussi exposé le développement de la coopération au rythme accéléré dans les différents domaines entre son pays et la Mauritanie.

Depuis sa nomination consul général du Maroc à Nouadhibou, on assiste à un intérêt croissant des chefs de tribu, des femmes et des jeunes pour le consulat grâce aux qualités personnelles du Consul faites de modestie et de communicabilité.

Les efforts de Son Excellence on contribué sensiblement à promouvoir le partenariat privé. C’est ainsi que bon nombre de Marocains se sont investis dans la Zone Franche de Nouadhibou l’exemple le plus illustratif en est le leader mondial des conserveries UNIMER qui est aujourd’hui le plus prestigieux investisseur dans la zone Franche avec la création d’un complexe de transformation des produits de la pêche pélagique.

Il faut noter que le coût global de l’investissement se chiffre à 28 Millions de dollars soit environ 10 milliards d’ouguiya qui couvre les frais d’aménagement du site, les installations de transformation et de stockage d’une capacité de 100 TM de produits de petits pélagiques dont l’anchoi et la sardine qui n’ont jamais y étaient exploitée jusqu’ici.

Ce projet permettra de créer 1000 postes d’emplois directs et permanents et des centaines d’emplois indirects.

Le complexe sera érigé sur une superficie de 6 hectares et sera accompli dans trois ans. Il comprend toutes les composantes de la chaîne à commencer par la pêche jusqu’à la commercialisation des produits manufacturés.

Le projet comprend également un volet formation et accorde un intérêt pour la collaboration avec les instituts de formation technique et de recherches océanographiques en particulier l’Ecole Nationale de l’Enseignement Maritime et des Pêches (ENEMP), l’Institut Mauritanien des Recherches Océanographiques et des Pêches (IMROP) et l’Office National d'Inspection Sanitaire des Produits de la Pêche et de l'Aquaculture (ONISPA).

Le consul général Monsieur Hassan Lamazouak ne s’est pas contenté du développement de la coopération économique mais il s’est intéressé au domaine de la coopération culturelle et pédagogique efforts qui se sont matérialisés par la forte participation marocaine au festival de Boulenoir et l’envoi de 40 élèves avec leur personnel d’encadrement en colonie de vacances au festival International de la Commune de El Ouatia dans le cadre du partenariat entre la Commune de Boulenoir et celle de El Outia.

En plus des efforts de Monsieur Hassen Lamazouak dans le renforcement de la collaboration mauritano-marocaine, on assiste à une ruée des sahraouis qui reviennent en masse (des notables et des familles entières) dans leur pays et non plus des individus fuyant les camps des séparatistes de Tindouf et ce grâce aux efforts déployés par Son Excellence le Consul Général.





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Frontière Mali-Mauritanie : Vive tension à Léya

Frontière Mali-Mauritanie : Vive tension à Léya

Léya, un village situé dans la région de Kayes, près de la frontière mauritanienne est devenu un no man’s land pour les populations, après avoir concédé leur terre ancestrale, qu’elles occupaient, il y a plus d’un siècle, à une minorité mauritanienne.

Ces habitants sont victimes tous les jours de la part des porteurs d’uniforme ou civils mauritaniens de racket, d’agression, d’intimidation ou parfois même d’exécution. Les autorités maliennes sont interpellées afin de trouver une solution à ce problème avant que la situation ne dégénère.

Léya est un village fondé vers 1898 par les Diabira, venus de Gousséla, avec une population estimée à 3200 habitants essentiellement Soninké. Situé dans la commune rurale de Djélébou, ex arrondissement d’Aourou, cercle de Kayes. Il se trouve également à 26 km de Sélibaby, la 10è région administrative de la République Islamique de Mauritanie.

Les maliens et les mauritaniens de cette localité ont toujours vécu ensemble dans l’harmonie. Les habitants de Léya ont toujours pratiqué l’essentiel des activités agricoles, en traversant la rivière Karakoro qui sert de frontière entre le Mali et la Mauritanie, pour aller cultiver leurs champs de l’autre côté de la frontière.

Bien que les terres soient sur le territoire mauritanien, les habitants de Léya ont toujours occupé ces terres depuis plus d’un siècle. Même après l’indépendance des deux Etats, elles sont restées à la disposition de Léya.

Les autorités mauritaniennes n’ont jamais mis en cause cette occupation. A partir de 1992, suite à l’installation de nouveaux hameaux, la situation a commencé à se dégrader. Et, depuis un mouvement de revendication orchestré par une minorité à leur tête un certain Mohamed Dahamo (Né et grandi à Léya) et secondé par Yelli Souraké (qui vit à Léya depuis des années).

Ces deux individus ont remonté certains maures contre le village de Léya avec ce slogan belliqueux “la Mauritanie appartient aux mauritaniens”. Mais cette revendication n’a pas été suivie par certains autochtones Maures, qui ont privilégié la cohésion des deux communautés.

Tous les pourparlers menés entre les deux communautés concernées se sont soldés par un échec. A défaut d’appui des autorités administratives et politiques de la commune de Djélébou, les habitants ont finalement renoncé à leur terre. Actuellement la situation sur le terrain semble de plus en plus intenable pour les maliens…

Les vols de bétails se sont amplifiés à Léya et dans toute la zone frontalière. Plus de 3800 bovins et 3200 caprins ont disparu dans les 9 communes de Guidimakha, cercle de Kayes. Les populations sont confrontées à d’énormes difficultés lors qu’elles tentent d’aller récupérer les animaux perdus ou volés en Mauritanie.

A cela s’ajoute le refoulement des gens par des récalcitrants maures et non par les forces de l’ordre mauritaniens. Y a-t-il une complicité entre certaines autorités mauritaniennes et les auteurs de ces actes ? La question mérite d’être posée.

Quant aux ressortissants mauritaniens, ils vaquent librement à leurs préoccupations sans aucune inquiétude entre les deux pays. Les autorités administratives de la localité délivrent des autorisations d’entrée aux commerçants et aux éleveurs mauritaniens qui souhaitent se rendre en Mauritanie. Ils sont à 80% des commerçants de nationalité mauritanienne résidant dans les villages aux alentours de Léya sur le territoire malien.

C’est dans ce climat de tension, que le jeudi 23 juillet dernier, le chef du petit hameau Moulehedy, Mohamed Dahamo a tiré à bout portant sur Mamadou Siliman (33 ans). Il lui a littéralement explosé la tête avec un fusil, parce qu’il n’avait pas respecté son interdiction de faire paitre ses 2 bœufs.

Cet événement s’est déroulé à 2 Km de Léya sur le sol mauritanien. La Mauritanie a envoyé une délégation composée de gendarmes, médecins légiste, préfet et procureur de Selibay. Du côté malien le sous-préfet d’Aourou, Daby Diane était accompagné par trois gendarmes.

Ce crime odieux et barbare est le 3ème acte perpétré par les mauritaniens, après celui du berger Amadou Sow en 1991 et du paysan Samba Konaté en 1995. Tous ces crimes n’ont jamais fait l’objet de représailles de la part des habitants de Léya. Une plainte a été déposée pour assassinat de Mamadou Siliman. L’affaire est pendante devant la justice mauritanienne.

Le 3 Août dernier, dans une lettre adressée au ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, les membres du collectif des ressortissants de Léya à Bamako, ont exhorté les autorités maliennes à s’impliquer pour le règlement de cette situation explosive qui perdure. « Vu la gravité de la situation, nous souhaiterions votre implication personnelle pour un dénouement heureux, car les conflits frontaliers sont toujours sanglants… », a conclu le collectif dans sa correspondance.

Mohamed Sylla

Qui a tué le président de l’ONG AEPN KANE Abderrahmane?

Qui a tué le président de l’ONG AEPN KANE Abderrahmane?
A deux jours seulement avant le premier anniversaire de la mort de feu Abderrahmane KANE, tout Nouadhibou se pose cette question.

L’homme marié à deux femmes avait disparu de son foyer depuis le 9 Août 2014 et retrouvé mort le mardi 12 du même mois aux environs de 16 heures à côté d’ELBountiya ( Zone de la Dune jouxtant l’aéroport) par la gendarmerie.

Auparavant, cet homme qui était président de l’Association « Aide aux Enfants et Parents Nécessiteux » (AEPN) avait été destitué par son bureau exécutif suite à la dilapidation d’un matériel d’une valeur de 12 millions d’Um restitué à l’ONG par Kinross Tasiast.

Accusé par ses amis d’avoir détourné ce matériel pour ses besoins personnels, ils ont décidé de le remplacer conformément aux textes de l’Ong, par Thierno Ousmane SY. Ce qui a été considéré par feu Abderrahmane KANE comme une insulte à sa personne voire une humiliation. D’ailleurs, l’une de ses femmes, sa deuxième Aminata Siko SALL, avait déclaré à la police que la dernière nuit où il avait passé la nuit avec elle, il paraissait préoccupé, mal à l’aise.

L’enquête de la police a conclu au suicide de l’intéressé jusqu’à preuve du contraire et la justice a évoqué un non lieu c'est-à-dire l’innocence des membres de l’ONG AEPN. Et la question "Qui a tué le président de l’ONG AEPN ?" reste posée car un cinquième membre de l’ONG parti soigner sa mère à Djéol n’aurait jamais été interpellé.

Le paradoxe

Ce dossier pendant encore au palais de la justice sous le N°265/14 défraie toujours la chronique. En effet, malgré les conclusions de la police et la décision de la chambre d’accusation qui a délivré un non lieu, quatre personnes sont encore en détention suite à cette affaire rocambolesque.

Il s’agit du nouveau président nouvellement élu Thierno Ousmane SY, Souleymane NIANG, Moussa N’Dyaye et Kareka qui ont tous été considérés par la justice comme innocents mais à chaque fois qu’il est délivré un mandat de libération, l’appel de la Cour suprême les retourne à la prison.

Plusieurs sit-in des parents membres de l’ONG injustement emprisonnés selon eux et leurs avocats demandant leur libération immédiate ont eu lieu à Nouadhibou et le dernier en date est celui de ce lundi 10 août. 15. Aux dernières nouvelles de ces détenus de la prison civile de Nouadhibou, nous apprenons qu’ils ont déclenché une grève de la faim depuis vendredi 7 Août.

Leur cri d’alarme sera-t-il entendu ou l’ETAT a ses propres raisons que la raison ne comprend pas ?

Wait and See.

Lumières du Nord