samedi 21 novembre 2015

Boghé : L’ONG « Actions » section –Brakna aux côtés des couches sociales vulnérables

Boghé :   L’ONG «  Actions » section –Brakna  aux côtés des couches sociales vulnérables [PhotosReportage]

  L’ONG « Actions » section-Brakna a procédé entre les 15 et 20 Novembre 2015 à une distribution de commodités aux femmes en état de grossesse et aux femmes allaitantes dont les enfants sont âgés entre 0 et 6 mois.

Cette action a eu lieu dans les départements de Boghé, Bababé et d’Aleg. Il était question d’appuyer les femmes en état de grossesse et les femmes allaitantes de 0 à 6 mois dans les anciens villages tels que Ferouga, Bouhdhida, Houdallaye.

Cette fois-ci le programme de l’ONG a pu élargir ses interventions en associant de nouvelles zones comme Rouemdi Med Taleb, Muftah el khair, Dar Elbewa, Sénokouna soit une cible de soixante dix(70) femmes. Cette distribution de commodités dans le département de Boghé a touché la commune de Boghé, le Centre de Santé, les villages comme Houdallahi, Ferouga, Belel Koylé, Rouemdi A Taleb, le village de Muftah El Khair dans la commune de Dar El Avia.

Dans le département de Bababé, l’ONG « actions » a distribué des commodités dans la commune de Bababé : le village Abary, ensuite dans la commune d’Aéré M’bar : le village Sénokouna, la commune d’El Vaor : le village dar Elbewa et enfin dans le département d’Aleg : la commune de Bouhdhida : le village Bouhdhida et Moundi.

Partout dans ces départements ciblés, l’ONG Actions et son partenaire FLM ont distribué des commodités composées de balles de couvertures de qualité, de pâte de dentifrice complète, de savons de différentes qualités et des cartons d’habits pour enfants.

Rappelons que le médecin chef départemental de Boghé, après analyse et avec le concours des infirmiers chefs de postes par village ont orienté l’ONG actions vers les quatre(04) villages que sont Wadoundé, Sarandogou Bababé, Bakaw, Dagveg et le Centre de santé de Boghé (CSB). Moundi deux handicapés, Bélél Koylé : les albinos, Ferouga la famille sinistrée, à Abary (Bababé) 16 femmes allaitantes et en état de grossesse, le maire de la commune de Boghé.

Les femmes en état de grossesse dans ces localités touchées représentent 60%, les femmes allaitantes 40% dont 6 cas spéciaux (2 handicapés à Moundi) 3 albinos à Bélél Koylé et une famille sinistrée lors d’un incendie.

Cette démarche de l’ONG Action est à saluer dans la mesure où elle apporte un réconfort à ces couches défavorisée de notre société.

Espérons simplement qu’elle n’en soit qu’à ses débuts et que d’autres organisations qui évoluent dans le même secteur imiteront cette démarche qui participe à n’en pas douter à soulager ces populations victimes du sous développement.

Diop Mohamedou Abou dit HBodiel (hebdomadaire- Mauritanoix)


Avec Cridem, comme si vous y étiez...














Sélibaby / Arrestation par la police d’un jeune en partance pour Nouakchott en sa possession du chanvre indien et des bouteilles de wiski.

Sélibaby / Arrestation par la police d’un jeune en partance pour Nouakchott en sa possession du chanvre indien et des bouteilles de wiski.  Ce mardi, 17 Novembre 2015 les éléments du commissaire Abdou ould Abass, commissaire de la ville de Sélibaby ont procédé à l’arrestation de Thiémokho Elhad Drame, fils de l’ancien régisseur de la prison civile de Sélibaby en partance pour Nouakchott en sa possession deux kilogrammes et demi du chanvre indien et des bouteilles de wiski.

C’est lors du contrôle des bagages des passagers que les brigadiers Hamoud Ould Bijel et Mohamed Ould Samba ont découvert les produits que ce jeune tentait de faire entrer à Nouakchott enfuis dans un sac de charbon.

Grâce au plan de sécurité instauré par le commissaire Abdou, la police avait mis la main sur Djibril Kane et Ahmed Ibrahima Lam qui venaient de Melga à la frontière avec le Mali le 24 octobre passé à leur possession six kilogrammes de chanvre indien, 36 bouteilles de wiski et une importance quantité d’alcool qu’ils tentaient d’acheminer sur la capitale.

N’eu été aussi la vigilance des limiers opérant au niveau du garage communément appelé garage de Nouakchott, le malien Souleymane Tomata allait entrer à Nouakchott le 11 septembre passé avec une quantité de deux kilogrammes de chanvre indien.

Le Guidimakha, à la frontière avec le Mali à l’Est et au sud -Est, le Sénégal au sud est en passe de devenir Une zone de vente et de passage des produits prohibés et qui menacent la santé de plus d’un.

Signé Amadou Bocar/Gaynaako

Naufrage d'un navire au large des côtes de Nouadhibou

Naufrage d'un navire au large des côtes de Nouadhibou   Le navire battant pavillon SOMA 11 a échoué ce samedi 21 novembre courant, vers 3h, au large des côtes de la capitale économique Nouadhibou, rapportent des sources, selon lesquelles, aucune perte humaine n’a été déplorée dans ce drame maritime.

L’équipage du bateau aurait eu la vie sauve, grâce à son abandon précipité du navire qui coulait dans les eaux profondes mauritaniennes, non loin du quai du port de Nouadhibou.

SOMA 11 est la propriété du Groupe commercial Ehl Noueiguidh. Toutefois des sources, parlent de la vente du bateau par ses détenteurs à d’autres hommes d’affaires.
Alakhbar
Traduit de l’Arabe par Cridem

Gorgol : De l’invasion des oiseaux à une famine programmée

Gorgol : De l’invasion des oiseaux à une famine programmée   Au sortir d’un hivernage qui a fortement arrosé les terres cultivables à la grande satisfaction des paysans et agriculteurs qui se sont sacrifiés pour tirer le maximum de profit afin de juguler cette famine récurrente pour les soustraire de l’assistance quasi permanente des ONG et autres donateurs de fortune, Voilà bien que l’espoir risque de s’envoler sous la menace des oiseaux granivores qui assombrissent le ciel de Lexeiba à Kaédi, depuis quelque temps.

Inquiets de cette situation qui évolue de mal en pis, les paysans se sont réunis pour trouver les moyens auprès des décideurs pour qu’une action rapide et efficace soit menée dans la préservation des cultures hélas déjà entamées.

Ainsi, au cours d’une réunion, ils ont décidé d’aller à l’attaque des oiseaux dans leur forteresse avec des moyens mécaniques qui consistent, nuitamment, à les attaquer dans leurs niches ; les disperser pour amoindrir leur capacité de nuisance.

Quoique archaïque et souvent inefficace, cette méthode de lutte demeure pour les travailleurs de la terre le dernier recours face à la lenteur des services concernés qui, pour toute réponse depuis l’alerte il y a un mois, n’ont acheminé à Kaédi que deux véhicules en très mauvais état, dépourvus de personnels et de surcroit sans produits chimiques.

Après une nuit de chasse aux résultats encore douteux, les représentants des paysans ont eu l’honneur d’être reçus par le Wali du Gorgol M.Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall dont la réaction a été fortement saluée par les paysans grâce à sa disponibilité et sa grande préoccupation pour avoir saisi les autorités compétentes du danger quasi national pour qu’enfin celles-ci décident d’acheminer quelques jours plus tard un avion et les produits chimiques.

Après ce plaidoyer du premier responsable, les paysans auraient pu être tranquilles face à cette invasion démesurée si l’opération effectuée n’avait pas été en de ça de l’enjeu.

Elus aux abonnés absents

Alors que les paysans s’attendaient à un ratissage large et durable, l’avion qui constituait le moyen le plus efficace, après un survol fugitif qui n’a duré qu’un clin d’œil, et au moment où les oiseaux sont absents de leurs dortoirs, repartait comme il est venu.

La situation est d’autant plus inquiétante que les périmètres rizicoles longtemps tenus en laisse par le fardeau de la dette risquent, si rien n’est fait de s’écrouler davantage sous le poids de la dette-posture de cessation de paiement-, d’une part et, d’autre part, priverait les populations des moyens de subsistance qui leur ont toujours permis de supporter les effets conjugués des périodes de soudure et de leurs agrégats.

Cette menace pesante aux allures d’une catastrophe nationale étonne encore les paysans qui ne comprennent point la légèreté voire l’indifférence avec laquelle les services compétents saupoudrent une réelle menace au lieu d’apporter des solutions durables qui peuvent sauver une si bonne campagne en perspective.

Impuissants, et n’ayant d’autres alternatives, les agriculteurs passent les nuits et les journées dans les champs, sans voix pour avoir trop crié, courant par-ci par-là pour sauver ce qui peut encore l’être.

Ils sont d’autant plus stupéfaits et bouleversés que leurs représentants (députés) ignorent tout leur calvaire pour entreprendre une action de plaidoyer ou de lobbying qui leur assure un réel espoir.

Au moment où nous mettons ces lignes sous presse, les agriculteurs sont encore dans «l’antre» des oiseaux pour détruire les nids et autres œufs et donner au besoin des petits couloirs aux véhicules pour atteindre les cibles.

En tout cas, le rythme auquel ces essaims d’oiseaux, sans répit s’adonnent aux cultures, les paysans déjà aphones n’auront plus que leurs yeux pour pleurer avec la fébrilité propre à l’affamé broyant son amertume de n’avoir jamais été écouté et suivi ne serait-ce qu’en qualité de citoyen de producteur tout court. Alors s’il faut agir, c’est maintenant, l’instant d’après, il serait trop tard.
Le Calame
Biry