dimanche 10 juillet 2011

Menthe de Boghé : la saveur d'une ville





Fatma Dia et Hawa Thiam, deux cultivatrices de Boghé

Une verdure de paradis qui exhale une saveur attirante, telle est la célèbre menthe de Boghé qui pousse comme un champignon le long de la rive, semée et cueillie par des mains féminines.

La menthe de Boghé odore le thé mauritanien par un encens de fleurs et embellie les tables du thé mauritanien. Mais elle est aussi une source de revenu principale qui approvisionne les poches des cultivateurs de la rive et une fierté exaltante pour ces derniers.

Les localités de Thide, Thialgou et Touldé avoisinantes la ville de Boghé, sont des véritables jardinages de la fameuse menthe qui attise la salive des consommateurs du thé et remédie à leur addiction.

Fatma Dia, une des cultivatrices de la menthe, déclare qu'elle vit grâce au revenu de la commercialisation de ce produit, vendu en gros aux épiciers qui le vendent sur le marché local ou l’exportent vers Nouakchott.

Fatma détient une grande superficie cultivable, partagée avec d’autres femmes exerçant le métier, là où elle sème la menthe. Elle souffre de "plusieurs difficultés" dans sa fonction quotidienne et appelle au soutien des autorités "pour surmonter les accrocs affrontés, car c’est la source de ma pitance" ajoute-t- elle.



Jaria Mint Mbarek évoque un revenu assez important

Le parcours de la "célébrité" du produit ne s’arrête pas à ce stade, car le processus de la distribution de « la matière convoitée » continue dans les mains des marchandes ambulantes et les boutiques de tous les coins pour pénétrer, enfin, dans chaque foyer, pour que les buveurs de thé en déguste la saveur.

Jaria Mint Mbareck, une marchande ambulante de la menthe nous a confié que son bénéfice quotidien atteint parfois les milles ouguiyas, à en déduire le transport depuis la ville vers les jardinages périphériques.

Si certains consommateurs ne se sentent pas à l’aise avec la menthe concentrée de Boghé, Mint El Abd,une autre commerçante explique que deux autres qualités de cette menthe sont disponibles et sont moins concentrées. Il s'agit de Leghreyda (Blonde) et Ordinaire, explique-t-elle, avec un ton promotionnel.

Alakhbar

Bababé : « Il ne faut pas que l’ambulance soit détournée de son objectif ».




Enfin un casse-tête est résolu au grand bonheur des populations de la moughataa de Bababé. Le ministère de la santé vient de doter le centre de santé de la capitale départementale, d’une ambulance flambant neuf à l’usage strict des évacuations sanitaires des malades.

Pour l’occasion, une cérémonie de réception s’est déroulée dans l’enceinte du centre de santé en présence du maire de la commune, M. Bâ Abdoulaye en même temps Directeur général de la SMCP, Ahmed Vall Ould Boudhah hakem de la moughataa, Habsa Abdoulaye maire adjoint, Fall Mika dentiste représentant le médecin-chef absent ainsi que plusieurs notables venus représenter leurs villages respectifs à la cérémonie de remise de l’ambulance.

A la suite du hakem de la moughataa, le maire de la commune a prononcé un bref discours pour dire : « C’est avec joie que nous procédons à la remise de l’ambulance au centre de santé de Bababé fruit -comme l’a rappelé le hakem- d’inlassables efforts déployés depuis plus d’un an et demi. Je crois que la première fois qu’on en a parlé, c’était au mois de février 2010.

Fall Mika ici présent était avec moi quand on a vu le Dr Cheikh Ould Horma pour poser non seulement ce problème mais aussi les autres problèmes du centre de santé.

Nous remercions le ministre Dr Ould Horma, avec lequel cette initiative a été engagée et qui avait pris à son tour l’engagement de nous remettre l’ambulance avant le 31 décembre 2010. Malheureusement cela n’a pu se faire, mais en tout cas le processus était engagé. Il n’est plus ministre mais nous le remercions quand même d’avoir engagé le processus. Nous remercions le ministre Bâ Housseinou Hamady qui a poursuivi les efforts parce que après la passation de service, il a rassuré l’ancien ministre que Bababé est prioritaire pour l’ambulance.

Il y’a une commande qui est en cours, si on reçoit une seule ambulance ce sera pour bababé. Si on en reçoit deux autres on en donnera aux autres, mais en tout cas vous êtes prioritaire et Housseinou me l’a confirmé. Au delà nous remercions le gouvernement de Mohamed Ould Abdel Aziz, pour tous les efforts qui sont déployés dans tout le pays.

Le pays est en chantier ! Tout ce qui se fait, notamment dans le domaine de la santé, nous ne pouvons que l’apprécier et aujourd’hui nous sommes debout dans ce centre et vous savez dans quel état il se trouvait l’année dernière. Il a été réhabilité dans le cadre des actions engagées avec le Dr Horma et avec l’AMEXTIPE et le concours des bailleurs. 22 millions d’ouguiyas ont été dégagés pour la réhabilitation de ce centre.

Parce qu’en fait tous nos partenaires ( Caritas, Word vision), nous avaient fait part de leur disponibilité à accompagner l’équipement du centre pour son meilleur fonctionnement, mais ils exigeaient la réhabilitation du centre. C’est pourquoi nous en avons fait une priorité et nous avons exigé du gouvernement la réhabilitation de ce centre. Aujourd’hui c’est un centre digne de son nom qui a été fait et nous sommes contents. Vous le voyez avant l’ambulance, il y’a eu le centre.

Je remercie aussi tous les autres acteurs qui ont contribué à ces actions. Je tiens aussi à remercier ici, le professeur Sidi Ely Ould Ahmédou chargé du suivi des affaires de la santé au niveau de la présidence, qui m’a accompagné pour voir le ministre de la santé pour demander l’ambulance et pour demander autre chose. Il est venu aussi à Bababé et il a consulté plus de 200 personnes. Il y’a 6 mois aussi, il est venu de Nouakchott avec son bloc opératoire et il a opéré 39 personnes.

Il reste plusieurs autres problèmes, notamment la chaise dentaire ; l’inutilisation du laboratoire par manque de personnel qualifié ; problème de la radiologie ; manque de personnel paramédical et techniciens ophtalmologiques ; d’infirmiers et de sage femmes ; problème des bénévoles pour lequel le ministre de la santé doit statuer sur leur cas. Je demande aux partenaires de les encadrer et de les accompagner (formation, assistance) ».

Bâ Abdoulaye a demandé aussi à ce que l’ambulance soit réservée exclusivement aux besoins des malades. « Il ne faut pas que l’ambulance soit détournée de son objectif », a t-il martelé. Pour le suivi de l’ambulance, il a demandé aux bénéficiaires de trouver un chauffeur qualifié. « Le chauffeur de la commune peut les assister en entendant de trouver une personne qualifiée ».

Dans la même foulée, le maire a demandé au président de la commission de santé au niveau de la commune de se pencher sur le fonctionnement de l’ambulance en vue de trouver une formule à même d’aider les malades qui en ont besoin. Notons qu’arrivé la veille de la cérémonie de remise, le maire a assisté à Dioudé diéri à une soirée organisée par NDiaye Saïdou, soirée au cours de laquelle il a annoncé son adhésion à l’UPR.

Reportage Moussa Diop
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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Evadés de la prison de Kaédi: Un détenu se noie au moment de la traversée du Fleuvec



image manquante Un détenu du nom de Sylla, originaire de M’Bout s’est noyé au moment de la traversée du fleuve Sénégal par le groupe des 17 évadés de la prison civile de Kaédi.
La dépouille du malheureux détenu a été rejeté par les eaux du fleuve dimanche. Cette rocambolesque évasion est intervenue au cours de la nuit du jeudi 7, au vendredi 8 juillet..
Les 16 autres évadés, parmi lesquels un condamné à la peine capitale, un autre à la détention perpétuelle et 14 individus sous le coup de lourdes peines, seraient entrés en territoire sénégalais, estime-t-on, de sources concordantes.
le Calame

Déclaration





Dans un article intitulé ‘Rosso : des anciens cadres et militants du RFD rallient le MPR’ et posté le 3 juillet 2011, j’ai lu avec stupéfaction ceci :’ Le parti du député KHB, le MPR a reçu le ralliement des anciens cadres et militants du RFD de Rosso. Ces cadres se nomment Oumar Ould Mahmoud, Ba Isma, Diariatou Sy. Ils sont conseillers municipaux de la ville de Rosso.

Ils étaient membres de la section du RFD de Rosso. Accompagnés par d’autres militants, ils sont « venus affirmer leur adhésion totale et entière au MPR ». Ils ont été accueillis à la résidence « La Case » par Kane Hamidou Baba, président de ce parti.’

Je viens par la présente déclaration apporter un démenti catégorique à cette information. A ma connaissance, il n’y qu’une seule Diariatou Sy, conseillère municipale RFD à la commune de Rosso. Je n’ai jamais démissionné du RFD, je ne suis jamais allée à la résidence ‘La Case’ et je n’ai jamais adhéré au MPR.

Par conséquent tout ce qui est dit dans l’article ne m’engage pas. Je ne sais pas si les deux autres conseillers municipaux cités dans l’article ont rejoint le MPR ou non mais je voudrais rappeler comme il est dit du reste dans l’article qu’ils ne sont plus membres du RFD depuis 2009.

Il ne s’agit donc pas de défections du RFD au profit du MPR.




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Source :
Aboubakry

Kaedi: Programme de réhabilitation : Lancement officiel d’attribution des hangars en faveur des victimes des inondations d’août 2010.




Dans le cadre du partenariat, vieux de 5 ans, entre la Fédération Luthérienne Mondiale en Mauritanie ‘’FLM/RIM’’ et la Coordination Régionale Gorgol des Droits Humains et de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines ‘’CRG/DH-MGF’’, un programme de réhabilitation en faveur des sinistrés des inondations de l’hivernage 2010, financé par la FELM est en cours d’exécution.

Rappelons que depuis les premières heures des moments difficiles vécus par les populations des zones inondées de la commune de Kaédi, sinistrées suite aux pluies diluviennes du mois d’août 2010, la FLM/RIM avait apporté son geste de commodités, suite à l’appel lancé par son partenaire sur place, qui avait fait les premiers constats sur le terrain.

Après les pluies de l’hivernage, la FLM/RIM et ses partenaires ne sont pas restés bras croisés, ils ont continué à lutter, à chercher des aides et financements pour accompagner les 310 familles victimes, qui après un séjour provisoire dans des établissements scolaires, ont été fait installer dans un terrain nu, derrière l’aéroport de Kaédi.

C’est ainsi, que le programme de gestion d’urgences et des catastrophes naturelles de la FLM et son partenaire, la CRG/DH-MGF ont mis en place une convention pour la mise en œuvre des activités d’un programme de réhabilitation en faveur des victimes d’inondations.

Cet accompagnement se manifeste par :


• Le financement pour la construction et l’installation de 28 hangars démontables à 28 familles,
• Le financement de 14 latrines qui seront réparties entre le site des sinistrés et certains points de concentration de la commune,
• Le financement d’un volet hygiène et assainissement.

L’exécution étant assurée par la CRG/DH-MGF qui associe en toute étape le Maire de la commune de Kaédi et le Hakem Central de la Moughataa de Kaédi, pour le bon déroulement des activités; les compétences locales ont été concernées pour les réalisations des activités.

Pour la cérémonie de lancement officielle de l’opération d’attribution de ces hangars aux bénéficiaires, ce jeudi 7 juillet 2011, le Hakem Central de Kaédi empêché, a donné le feu vert à l’adjointe au Maire de la commune de Kaédi, Madame Dounamba Diakhite qui, lors de son allocution, a remercié la FLM/RIM et son partenaire local, la CRG/DH-MGF, pour leurs efforts louables et qui ne ménagent aucun effort pour le bien être des populations, surtout parmi les plus vulnérables et a demandé aux bénéficiaires de tenir avec les deux mains cette contribution grandiose qui est venue au moment opportun, en début des saisons des pluies.

Fait à Kaédi
La Coordination Régionale Gorgol des Droits Humains et de lutte contre les Mutilations Génitales Féminines’’CRG/DH-MGF’’

Courriel : crgdhmgf@live.fr
Cridem

L’Ong Espoir lance le PLPV à partir de Thermessa.




Thermessa la ville en construction aux confins du Hodh El Gharbi (920 kms de Nouakchott) afin de lutter contre la sédentarisation anarchique, a abrité la matinée du 9 juillet 2011 la cérémonie de lancement du Projet intégré de Lutte contre la Pauvreté en milieu Vulnérable (PLPV).

Ce projet conçu par l’Ong Espoir est financé par ses partenaires suédois PMU et ASDI. Les équipes du PLPV présentes depuis quelques temps notamment à Thermessa et Kerkeratt ont arrêté avec les bénéficiaires des actions à entreprendre dans l’immédiat (renforcement des capacités, sensibilisations, AGRs, alphabétisation et accès à l’eau.)

Dans son discours prononcé devant les Autorités et les populations Mme Fatma Mint Sidi Mohamed présidente de l’Ong Espoir a remercié le commissaire chargé des relations avec la société civile, le wali du Hodh El Gharbi et leurs staffs, ainsi que les populations pour leur présence au lancement du PLPV qui s’inscrit, a-t-elle dit, dans le cadre des politiques fixées par le gouvernement en matière de lutte contre la pauvreté.

Ce projet a pu voir le jour, - a-t-elle poursuivi- grâce à l’existence du cadre de partenariat créé par le gouvernement et l’encouragement accordé à la société civile pour qu’elle apporte sa contribution au développement. «Nous apprécions à sa juste valeur le soutien et l’encouragement des Autorités qui constituent pour nous des raisons supplémentaires de redoubler d’efforts» a-t-elle conclu.

Placée sous la supervision de M Mohamed Abdellahi Ould Khattra Commissaire chargé des droits de l’homme de l’action humanitaire et des relations avec la société civile, la cérémonie s’est déroulée en présence M. Cheikh Ould Abdellahi, wali du Hodh El Gharbi, du Hakem de Kobenni, du maire de Timzine, des responsables centraux et régionaux, et a connu une affluence considérable des populations de Thermessa.

«Il y a un mois nous lancions à Nouakchott un projet de renforcement des capacités de la société civile exécuté par l’Ong Espoir, et aujourd’hui, nous nous retrouvons à Thermessa pour le lancement d’un second important projet qui interviendra dans des villages occupés par des populations à faibles revenus» a déclaré le commissaire M. Ould Khattra dans son allocution prononcée à l’occasion du lancement officiel du PLPV.

L’intervention du projet s’articulera, a-t-il précisé, sur la promotion de la cohésion sociale, l’appui aux structures de la société civile, l’alphabétisation, les petits métiers, le renforcement de la sécurité alimentaire et les infrastructures d’eau.

Et M. Ould Khattra de poursuivre : «Nous ne pouvons que valoriser cette louable initiative qui complète les efforts fournis par le gouvernement dans des secteurs importants lesquels offrent des facilités qui auront des effets positifs sur la vie du citoyen au niveau de ce regroupement pilote auquel le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz accorde une importance particulière».

Le commissaire a ajouté que la pose de la première pierre du regroupent de Thermessa traduit la volonté politique suivie dans les domaines de l’habitat et de l’urbanisme après l’échec patent des politiques suivies par le passé et vise à créer des villes durables dotées d’infrastructures se reflétant sur la vie des populations.

«Je tiens à renouveler ici nos remerciements à l’Ong Espoir pour son accompagnement à notre département et à souhaiter qu’elle serve de modèle pour les organisations de la société civile», a-t-il conclu.

Plusieurs allocutions ont été prononcées au cours de la cérémonie. Le maire de Timzine a exprimé la joie des populations pour les infrastructures réalisées par le gouvernement mauritanien à Thermessa et pour le programme de réalisations exécutées par l’Ong Espoir dans le cadre du PLPV.

Les présidentes du bureau des coopératives du Hodh El Gharbi et de l’union des coopératives de Thermessa ont chacune à son tour rendu hommage aux axes du PLPV relatifs à l’appui aux femmes. L’assistance a également suivi un exposé sur le PLPV présenté par le chef du projet Yahya Ould El Hussein.

Le PLPV est un ambitieux programme triennal qui a pour objectifs d’appuyer les structures communautaires, de renforcer les capacités managériales des femmes, de consolider la cohésion et la paix sociale et d’amener les groupes cibles au Hodh El Gharbi, au Tagant et au niveau du quartier Tarhil de Nouakchott à prendre en charge leur propre développement. Il a pour principaux axes d’intervention, la structuration, l’alphabétisation les AGRs, la formation aux petits métiers, l’accès à l’eau potable et l’appui aux agriculteurs.

MAOB

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Source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Nouadhibou : le rassemblement des jeunes de Nouadhibou se retire de l’UPR.




Un coup très dur porté au parti de l’Union Pour la République, le rassemblement des jeunes de Nouadhibou se retire de ce parti.

Le Regroupement en a décidé ainsi hier soir au cours de la réunion des cadres de ce parti tenue à la maison des jeunes de Nouadhibou à laquelle a pris part la délégation du parti venant de la capitale, présidée par Thiam Diomabar ministre des finances, et comprenant l’ex ministre Slama Mint Lemrabott pour remobiliser les militants du parti en vue des élection prochaines des municipales et législatives.

Une déclaration sortie ce samedi 09/07/2011, a été largement distribuée séance tenante pour expliquer les motivations de cette démission collective. Les raisons de cette démission évoquées par les démissionnaires sont de plusieurs ordres,

La raison fondamentale est la gestion unilatérale et le diktat avec lequel la Fédérale Marieme Mint Dahoud conduit la structure du parti, son refus d’accepter le débat et le différent qui a opposé le président du regroupement à la fédérale du parti .

Ce rassemblement qui compte une composante non négligeable de jeunes de toutes les catégories professionnelles, est présidé par Deich Ould Ahmed. Cette démission à quatre mois des consultations électorales pourrait avoir de sérieuses répercussions sur la pré- campagne électorale d’octobre prochain.

Ce départ en vague ébranlera à jamais la crédibilité de ce parti, qui a connu depuis sa naissance il y a 2 ans des difficultés énormes qui lui ont valu des démissions en cascade.
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Source :
Oumtounsy (Mauritanie)

Accident mortel sur la route de Boutilimit.




Le docteur Yahya Ould Abderrahmane Ould Khliva, pédiatre à l’hôpital Hamed de Boutilimit est décédé samedi 9 juillet dans un tragique et effroyable accident de la route sur l’axe de l’espoir entre Nouakchott et Boutilimit.

L’accident a aussi entrainé de graves blessures au docteur Mohamed El Hafed Ould Bouh médecin chef de l’hôpital de Boutilimit, admis aussitôt après l’accident aux urgences du centre hospitalier national.

Depuis quelques temps, les accidents de la route connaissent une forte recrudescence liée principalement à la vétusté du réseau routier interurbain, au non respect des dispositions du code de la route, à un excès incontrôlé de la route et à l’absence de vigilance des autorités chargées d’organiser et de gérer le trafic et la sécurité routiers.

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Source :
Le Calame (Mauritanie)

Mission du M.P.R (Mouvement Pour La refondation) dans le département de Bababé


Une mission d’évaluation et de prise de contact avec les militants du parti de Kane hamidou Baba sillonne le département de Bababé depuis vendredi.

Dirigée par Ball Mahmoud Jaffar, Dieng Yero Abda, Kébé Amadou, Gueye Abou tous cadres au MPR, la mission a fait le tour du Lao (département de Bababé). D’Abdallah Dierry en passant par Fondé Dierry, Wan–Wan, Wouro Dialaw, et Hotiéré Thioubalèl à l’Est.

Sur le front Ouest, Dioudé Dierry, Aeré Gollérè, Aéré Mbare, Seno Boussobé, Bellel Ourguel puis Wothie. Dans leurs péripéties, les missionnaires ont appelé les militants et sympathisants à venir célébrer les fonts baptismaux du parti naissant et à adhérer massivement au M.P.R.

Du coup, ils ont informé les populations rencontrés, qu’une autre mission, chargée cette fois de mettre en place les structures du parti, de distribuer les carte d’adhésion, de mettre en place des sièges ou des répondants si besoin, passera le jeudi prochain pour parachever les travaux entrepris depuis quelques mois.

Ils sont revenus enfin sur le programme du Mouvement pour la refondation, s’inscrivant dans une approche novatrice et refondatrice de la gouvernance du pays. Ils ont chargé les personnes déjà rencontrés de relayer l’information en attendant l’arrivée de la dernière mission.

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Source :
Armia Dem

Monguel : La rude bataille des prochaines élections est elle engagée ?




Dans le département de Monguel, l’un des plus conflictuels politiquement en Mauritanie, la rude bataille des prochaines élections législatives et municipales semble engagée. La grande fourre tout de la section UPR (mise en place très loin des règles de l’art) du département pourra entamer sa décomposition et sa déconfiture probable si un arbitrage équilibré n’est pas fait.

Depuis belle lurette, la composante beydane dans ce département détenait le monopole de la vie politique mais les choses commencèrent à changer avec la dernière législature qui a vu la communauté haratine se frayait la route en occupant les (5) communes.

Il est de bonne guerre, d’explorer tous les moyens pacifiques possibles de préserver ces acquis politiques pour la communauté haratine face à la vieille classe politique beydane inquiète d’être poussée à la retraite politique met tout son poids pour s’investir localement.

La troisième composante dans cette fourre tout de l’UPR dans ce département est sans doute les peulhs qui n’ont jamais eu une stratégie réfléchie et un consensus pour un investissement politique rentable. Repartie de façon dispersée, la démographie et la figuration dans de différents partis politiques n’a pas joue à leur faveur. Dans la commune d’Azgueiloum avec un partenariat stratégique et gagnant- gagnant ils pourraient occuper la Mairie.

Mais par manque de leadership politique fort et de vision stratégique, les efforts se dispersent, la vulnérabilité s’installe et les opportunismes prennent dessus. La candidature de Diallo Alassane Abou en 2006 battu au deuxième tour avec une différence de 14 voix avait fait rêver cette composante mais l’espoir s’est dissipé à cause des tares que je me garde d’évoquer ici et que dans une compétition, il y ‘a toujours un gagnant et un perdant. On ne peut pas reconstruire le passé mais on peut bâtir l’avenir.

Malgré la poussée démocratique dans le pays, il est très difficile de se démarquer de la tribu, de l’ethnie, de la localité etc… face aux prochaines élections, la composante peule est le maillon le plus vulnérable et défavorisé car risque de faire encore les frais de ses mauvais calculs politiques. Loin de tout esprit raciste ou ethnique, il est crucial voire impératif que les acteurs politiques locaux et nationaux de cette composante peule dans le département se ressaisissent pour élaborer une bonne stratégie de communication, un bon programme, des stratégies claires et réfléchies pour ne pas se mordre le doigt et sortir la tète baissée dans cette course qui s’avère serrée.

Tant que cette communauté ne se voit pas comme une entité à part entière dans cette Mauritanie qui peine à se démarquer du tribalisme, elle ne pourra se tailler des alliances et des partenariats politiques d’égal à égal avec ses voisins et par ricochet décrocher la part qui lui revient par des moyens démocratiques et légaux. Un appel est lancé à ce Task Force, ce groupe de réflexion malgré les intérêts politiques étroits, individuels, divergents et antagonistes d’agir avant qu’il ne soit trop tard. La maturité politique doit être de mise si non la marginalisation à jamais sera le sort.



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Source :
TufndePinal

Abbasse Boughourball : ‘ Je ne suis pas candidat’.




A l’approche des élections législatives et municipales du 1er octobre 2011, le microcosme de Nouadhibou s’agite. Des candidatures déclarées ou supposées sont sur toutes les lèvres. Des rumeurs persistantes mentionnent la probable candidature de l’homme d’affaires Abbasse Boughourball. La voix de Nouadhibou l’a interrogé à ce sujet.

M. Boughourball, que répondez-vous par rapport à cette question ?

Abbasse Boughourball
: Je ne suis candidat ni à la mairie ni à la députation. Je ne fais pas de politique. Je suis un homme d’affaires et je me situe à équidistance des acteurs politiques. Je fais du social pour aider ceux de mes concitoyens dans le besoin en fonction de mes possibilités.

D’où vient donc cette rumeur ?

Abbasse Boughourball
: Je ne sais pas. Ce qui est sûr c’est que je ne milite pas dans un parti politique et jamais cette idée (solliciter les suffrages) ne m’a traversé l’esprit. Je continuerai cependant à participer au développement de mon pays à travers notamment la création d’emplois en particulier pour les jeunes et les femmes.

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Source :
La Voix de Nouadhibou