samedi 5 février 2011

URGENT … L’un des 2 présumés membres d’AQMI se fait exploser, l’autre est fait prisonnier




Selon le correspondant de l’ANI au Brakna, l’un des 2 présumés membres d’AQMI traqués depuis ce matin près du village «Tessem 2» (commune de Dar-el-barka, Brakna) s’est fait exploser au moment où les forces armées et de sécurité donnaient l’assaut dans la zone boiseuse dite «holanda» près du fleuve où il se réfugiait avec son ami qui a été fait prisonnier.

Il faut noter que l’intervention de la gendarmerie, des unités de l’armée épaulées par des éléments de la police et un hélicoptère militaire avait fait se resserrer l’étau autour des deux fugitifs dont la cavale a duré plusieurs jours avant de se terminer cet après-midi.



www.cridem.org


Source :
ANI (Mauritanie)

Boghé : 2e don de l’Association des femmes Halaybe de France au Centre médical.




Le maire de la commune de Boghé, M. Bâ Adama Moussa, a réceptionné jeudi un don, le 2e du genre en l’espace d’un mois, de l’Association des femmes Halaybé vivant en France. Il s’agit cette fois d’un appareil d’auto surveillance de la glycémie et de deux stéthoscopes (simple ou double pavillon, De Pinard Aluminium) destinés au centre médical de la ville.

Le 1er appareil contribuera sans nul doute, à renforcer la surveillance des personnes souffrant de diabète, une maladie qui est en nette progression chez les adultes en raison des changements de mode de vie alimentaire ; quant au second, il est destiné aux auscultations du rythme cardiaque, respiratoire ou vasculaire, le Thill artériel, les bruits abdominaux ou fœtaux.

Ce don fait suite à celui remis le 2 janvier dernier au nom de l’Association, par Mme Adama Aïssé Kane dite Thillandé qui avait alors promis d’envoyer de nouveaux lots à chaque le besoin se fait sentir.

Ces interventions humanitaires suscitent l’adhésion massive des populations démunies qui font face quotidiennement aux coûts élevés des prestations médicales et des produits pharmaceutiques.

En effet, nombre d’individus sont obligés de se rabattre, faute de moyens, aux médicaments de la rue ou à la pharmacopée traditionnelle avec tous les risques que cela peut comporter. L’Etat ne pouvant pas répondre efficacement aux besoins multiples des établissements sanitaires, le soutien des organisations de la société civile s’avère plus que jamais nécessaire.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

Dia Abdoulaye
Professeur, correspondant de Nouakchott Info au Brakna
Tel (222) 46 48 64 39
(222) 22 68 64 39
e-mail: camadia6@yahoo.fr
ablayedia8@gmail.com


Source :
Dia Abdoulaye

Un hélicoptère militaire participe à la traque des deux membres présumés d’AQMI dans la zone boisée «Holanda» près de Tessem II (Brakna


)


Les deux membres présumés d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) traqués depuis jeudi aux limites entre le Trarza et le Brakna ont été repérés tôt ce matin à Tessem II, petit village situé au bord du fleuve dans la commune de Dar El Barka (mouqata’a de Boghé) au moment où ils tentaient de s’approvisionner dans une boutique.

Les villageois, alertés par les forces de l’ordre sur leur présence dans la zone, ne tardèrent pas à mettre la main sur l’un d’eux alors que son compagnon réussit à s’échapper.
Selon des sources dignes de foi, les villageois ont attaché leurs chevaux et lancé une course-poursuite dans le but de retrouver le second.
C’est dans la foulée que ce dernier revient à la charge quelques instants plus tard, brandit son arme et réussit à libérer son ami.
L’intervention de la gendarmerie, des unités de l’armée épaulées par des éléments de la police ont permis de resserrer l’étau autour des deux fugitifs qui se seraient retranchés dans une zone boisée dénommée «Holanda» près du fleuve.
Un hélicoptère de l’armée survole actuellement la zone dans le but de les localiser.
Selon des témoins oculaires, une vedette de l’armée sénégalaise mènent une patrouille sur le fleuve notamment près des localités de Podor, Diatar et Donaye pour empêcher toute exfiltration des deux hommes vers la rive gauche.
Le Sénégal aurait également massé des éléments de la police des frontières, mis en état d’alerte maximale en vue de sécuriser tous les points de passage
ANI

Adrar/Politique : Le seuil de tolérance du peuple Arabe !




Les rêves issus des courants panarabes dans les années cinquante se sont avérés illusion. Ni le Nassérisme, ni le Baathisme n‘ont tenu leurs promesses. Les deux laboratoires de ces nationalismes ultra-chauvins, l’Egypte et l’Irak ont été détruits par ceux-là mêmes qui étaient leurs têtes de proues : Nasser et Saddam.



Aujourd’hui, il est à nouveau permis de rêver. Rêver que l’unité du Grand Maghreb puisse un jour se réaliser, rêver qu’au-delà de cette unité sous régionale, le monde arabe puisse s’acheminer vers une intégration économique et politique. Rêver que le peuple arabe puisse profiter pleinement de ses richesses. Rêver d’un Israël moins arrogant, d’un Occident moins hégémonique. Rêver enfin de vivre dans des pays où le peuple a le dernier mot.



L’onde de choc qui parcourt le monde arabe est entrain de desserrer cette camisole idéologique qui maintenait le peuple dans une passivité de gâteux. La démocratie existe. Elle est faite pour tout le monde. Et pour le monde musulman encore plus.



Ce qu’il y a de séduisant dans cette intifada populaire c’est qu’elle est entrain de briser toutes les idées préconçues sur le monde arabe en particulier et sur le monde musulman en général. Elle se fait au nom du seul idéal de liberté et de démocratie. Il n’y a pas de slogans haineux ou qui sonnent creux. Il n’y a surtout pas ce discours vaseux auquel nous ont habitué nos élites politiques. Le peuple a pris la parole et il est plein de poésie, de bon sens, de justesse et de sincérité dans les propos.



Ce qu’il y a de grisant dans ce cataclysme politique c’est ce vertige de l’inconnu. On ne sait pas tellement où on va mais on est debout et on marche à coup de millions de marcheurs et ce, après tant de décennies de sang sur les genoux, d’humiliation, d’oppression.



La Tunisie et l’Egypte sont sur la voie d’être des pays où il fait bon vivre. A l’image de la Turquie, ils seront de grands pays libres et musulmans, deux notions bien compatibles.

Leurs dirigeants avaient compris bien tard que les peuples ont un seuil de tolérance qu’il faut savoir identifier et tirer sa révérence. La plupart des constitutions du monde libre l’ont compris en limitant les mandats présidentiels.



En Mauritanie il semblerait que notre seuil de saturation soit autour de vingt ans. Moctar Ould Daddah et Maaouiya Ould Taya l’ont compris à leurs dépens.



Mais il est des régimes qui semblent être des éternités même s’ils ne duraient qu’une année. Question de relativité me direz vous. Allez le dire à Einstein.



M.M.TALEB/ Adrar.info

Les forces de sécurité assiègent deux individus près de Boghé




Selon une source militaire de haut rang, les forces de sécurité ont réussi à localiser et encercler deux hommes armés du groupe ‘’Al Qaida au Maghreb islamique’’, dans une zone agricole de la localité de Dar El Barka, dans la région de Boghé, au Sud du pays.

Selon la source, les forces armées se sont assurées de l’identité des deux hommes, il s’agirait de Bihe Ould Mohamed Abdallahi (notre photo) et Mohamed Ould Sidi Mohamed, et elles auraient bloqué toutes les issues pouvant permettre au deux hommes de quitter la zone.

Les deux individus pourraient être ceux qui s’étaient échappé des environs de R’kiz, après que leur véhicule, transportant des armes lourdes et une grande quantité d’explosifs eut été intercepté ;

Ils s’étaient ensuite avancés vers la localité de Lexeiba II, où ils sont suspectés d’avoir causé la mort d’un gendarme qui tentait de les intercepter.



www.cridem.org


Source :
Alakhbar.info / Traduction A. B. Hamoud pour Cridem

Alerte à Néma, la sirène d'alarme retentit






Selon des témoins présents à Néma, capitale du Hodh charghi, la sirène d’alerte a retenti à proximité de la caserne militaire de la ville, invitant à un regroupement des militaires dans la caserne, prélude à un déploiement sécuritaire.

D’après des informations non confirmées, cette alerte serait consécutive au fait que des éléments d’Aqmi auraient des velléités d’incursions dans la région, d’autres sources parlent de véhicules appartenant à l’organisation qui tenteraient de s’infiltrer.

Les derniers affrontements entre des éléments d’Aqmi et les forces armées remontent au jeudi 3 février, lorsque des gendarmes ont intercepté des membres d’Aqmi qui tentaient de franchir la frontière avec le Sénégal ; un gendarme avait été tué lors de cet accrochage, à proximité de Lexeiba II.

Source : Alakhbar

Trad A.B Ould Hamoud




Source :
Alakhbar.info / Traduction A. B. Hamoud pour Cridem

Le calvaire des guides et accompagnateurs touristiques de l'Adrar.





En Adrar, 70 guides affiliés à l’Association nationale des guides sahariens (ANGS) vivent une situation des plus difficiles du fait de la forte régression des activités touristiques que connait la wilaya.

Le départ de « Terres d’aventure » a été, à titre d’exemple, très ressenti par le groupe de guides avec lequel il traitait. Ce tour operator français organisait 18 circuits par saison touristique. Un guide gagnait 200 euros par circuit soit un revenu mensuel de 300 euros - l’équivalant d’environ 115 000 de nos ouguiyas.

Le président d’ANGS, Mohamed Mahmoud Bowba Nemoud, s’inquiète pour l’avenir du secteur du tourisme et ne cache pas sa tristesse de voir s’effondrer comme un château de cartes tout ce qui a été construit deux décennies durant pour asseoir la destination « Mauritanie ».

L’ANGS pense qu’à défaut de trouver des solutions de rechange à la crise que traverse le secteur, les pouvoirs publics doivent penser à une reconversion rapide des quelques 15 000 personnes qui vivaient des fruits du tourisme dans la wilaya de l’Adrar.

www.cridem.org


Source :
RIM 24

Alerte maximale sur toute l’étendue du territoire national après les derniers événements survenus dans le pays.





Des sources généralement bien informées ont indiqué que les autorités mauritaniennes ont décidé de mettre tous les services de sécurités en état d’alerte maximum suite à la tentative d’attentat terroriste que des véhicules appartenant à Al Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), infiltrés dans le pays, et bourrés d’explosifs, projetaient de commettre.

Les mêmes sources ont indiqué que l’armée a détecté des mouvements de véhicules suspects dans la zone de Nbeiket Lahwach.

Dans le même ordre d’idée, ces sources ont confirmé que l’armée mauritanienne et la gendarmerie cernent toujours, depuis la nuit du vendredi, deux salafistes qui ont tué un gendarme dans le sud du pays. Les deux terroristes se cacheraient, toujours selon ces sources, dans la zone de « Nebiki », très boisée, après avoir tendu un piège à trois gendarmes lancés à leurs trousses, et réussi à tuer l’un d’eux.

Ils se trouveraient bloqués par l’armée mauritanienne qui a cerné la zone de tous les côtés, probablement aussi sans aucune possibilité d’échapper aux forces sénégalaises qui sont également en état d’alerte sur la rive gauche, selon la source.

Les deux terroristes avaient auparavant abandonné leur véhicule bourré d’explosifs dans la zone de « Rkiz », réussissant à échapper à l’armée alors qu’un troisième salafiste a été arrêté.

Jeudi dernier, l’armée mauritanienne avait présenté à la presse un véhicule piégé que des salafistes se préparaient à utiliser contre des cibles militaires et des intérêts étrangers en Mauritanie.



www.cridem.org


Source :
Sahara Medias (Mauritanie

Fuite du présumé membre d’AQMI arrêté par les villageois à «Tessem 2» (Brakna).




Selon le correspondant de l’ANI au Brakna, le présumé membre d’AQMI qui vient d’être arrêté au bord du fleuve par des villageois de «Tessem2» (commune de Dar-el-barka) a réussi à prendre la fuite avant l’arrivée des gendarmes.

L’homme se serait défait de sa prise et brandi son arme en direction des villageois avant de se frayer un chemin et prendre ses jambes au cou.

Il est à noter que les villageois avaient un peu plus tôt réussi à empêché ce présumé membre d’AQMI et son ami d’embarquer à bord d’une pirogue pour traverser la rive vers le Sénégal voisin.

Le reporter de l’ANI souligne qu’il est difficile pour les fugitifs de sortir du village de «Tessem 2» parce que c’est un lagon (pied du fleuve) fermé situé à la frontière du fleuve avec le Sénégal dont les forces sécuritaires verrouillent déjà la zone de leur côté.



Source :
ANI (Mauritanie)