vendredi 29 avril 2011

Gorgol, une région à part




Peuplement, grandeur, péripéties et atouts Villes, villages, campagnes, exode rural, milieu urbain, milieu rural, et bien d’autres expressions et superlatifs reviennent le plus souvent dans le jargon des spécialistes du développement régional. Ces acceptions concernent également nos régions, qu’elles soient du nord ou du Sud, de l’Est ou de l’Ouest.

Plus d’un demi-siècle après l’indépendance, nos régions restent toujours au coeur de l’actualité du développement. A l’instar des autres localités du pays, Gorgol a-t-elle sa place dans le développement de la Mauritanie. Ould Abdel Aziz qui y séjourne actuellement semble répondre par l’affirmative.

Levier incontournable du développement du pays, Gorgol doit être au centre de toutes les stratégies de développement. Mais elle connaît un « développement manqué » qui reste une préoccupation au même titre que celui de tout le pays. Plusieurs interrogations restent toutefois d’actualité à propos de cette région.

Une réponse à celles-ci, loin d’être aisée, reste incontournable pour décrypter la place et le rôle que cette région peut jouer dans le processus du développement régional qui semble enclenché.

Les questions suivantes restent primordiales : un demi-siècle après l’indépendance, Gorgol peut elle impulser son propre développement, se prendre en charge et inscrire ses habitants dans une dynamique de quête de prospérité, toutes catégories de ruraux et de citadins confondues ?

Quels sont ses vrais atouts économiques, touristiques et politiques ? Comment les intégrer dans la dynamique du développement que veulent lancer les nouvelles autorités afin de faire face à un « gâchis du développement régional » qui persiste depuis l’indépendance ?

Géopolitique de la région Collectivité territoriale décentralisée, la wilaya du Gorgol représente la quatrième wilaya du pays et appartient à la zone dénommée : « Rural fleuve ». Elle est située à 435 km de Nouakchott, dans la partie sud du pays, et est limitée à l’est par le Guidimakha, à l’ouest par le Brakna, au nord par le Brakna et l’Assaba et au sud par le fleuve Sénégal.

La région, dont la capitale est Kaédi, comporte quatre préfectures: Kaédi, Monguel, Maghama et M’Bout et compte 29 communes rurales. Elle s’étend sur 13 600 km2. Son climat sahélien, généralement chaud et sec avec des pluies de juillet à octobre. La pluviométrie moyenne y est de 300 mm.

Se trouvant dans la zone sahélienne, elle recèle théoriquement de ce fait des potentialités bioclimatiques appréciables pour des aménagements forestiers et pastoraux. Mais les péripéties qu’elle a subies sous le règne de certains des premiers gouvernants du pays, ont retardé et même freiné son développement. Elle a payé un lourd tribut sous le règne de Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.

Oubliée et même marginalisée dans certains plans du développement, Gorgol avait été dans les années 60 la citadelle de la Mauritanie. Visitée et adulée par de nombreux chefs d’Etat arabes et africains, à l’aube de notre indépendance, elle était restée l’ombre d’elle-même depuis. Est-ce la relance avec le Président Aziz ? D’aucuns y croient en tout cas fermement.

Cultes, conditions de vie

A lui seul, le département de Kaédi regroupe 42% de la population de la wilaya. Dans chaque département, la répartition de la population se caractérise par une focalisation sur la ville principale. Cette donne fait que près de 50% de la population est dite urbaine et déclenche une extrême dispersion de la population rurale: les villages ont en moyenne 309 habitants (233 dans la préfecture de M’Bout), et 50% d’entre eux ont moins de 100 habitants.

Foum Gleita, qui a pris une forte extension avec la construction du barrage et les aménagement hydro agricoles, et compte aujourd’hui plus de 7000 habitants, constitue une exception. De même, le long du Fleuve s’égrènent quelques villages plus importants: Koundel (2000 hab), Tufundé Civé (2500 hab), Dao ou encore Dollol (1600 hab)

Dans toute la région y compris dans les villes et même à Kaédi, une proportion très importante de la population vit de l’agriculture et de l’élevage, qui constituent les principales ressources du Gorgol. Selon les chiffres du Ministère du Développement Rural, 30 883 des 39 282 ménages recensés en 1994 sont des ménages agricoles

Dans la région du Gorgol, deux caractéristiques majeures déterminent la culture régionale. Il s’agit de l’islam avec une prédominance de la tidajnia (courant /confrérie musulmane) ainsi que la Hamallisme, une obédience de la Tijania.

La langue prédominante est le Poulaar, peuls, mais dont les origines peuvent venir de différentes communautés. Il en est de même pour les soninkés, qui regroupent les populations qui se sont acculturées, bien qu’issues d’un parent bambara, wolof ou autres. En plus des poular, les autres communautés : Soninké, Maures y affichent une forte présence.

Chacune de ces communautés a ses spécificités culturelles, même si la proximité (notamment à Kaédi) crée un melting-pot culturel. Gorgol a plus que jamais besoin d’un plan de développement ardemment réfléchi, intelligemment étudié et qui répond à toutes les aspirations économiques, culturelles, politiques des populations de la région.

Dr Anthioumana WAGUE,
Sociologue, Enseignant universitaire et Homme de Communication

Extrait des Archives de Mauritanies 1

haj_dia@yahoo.fr

Zouerate : Les lauréats du concours blanc d’entrée en 1 AS




La commune de Zouerate a procédé, hier, mercredi 27 avril 2011, à la récompense des lauréats du concours d’entrée en AS de la Ville de Zouerate en collaboration avec la Direction Régionale de éducation Nationale et de l’IDEN de Zouerate. Les trois premiers de chaque école soit 69 élèves, ont eu à bénéficier de ce geste symbolique.

Dans un discours prononcé à l’occasion, le Maire de Zouerate Monsieur Yacoub Ould Salem Vall, a tenu à « rappeler que le conseil municipal lors de son investiture en 2006 s’était fixé comme objectif primordial d’améliorer les conditions de scolarité au niveau de la commune »

Il a, au passage, remercié les partenaires de Zouerate. Grâce aux efforts de la commune, dit-il, et à ses multiples partenaires, à savoir: MEN, Snim, Fondation Snim, BM/PDU, KFW, Ambassade des USA, l’Association des amis de F’derick et du Tiris Zemmour du Docteur Roger, Association des Nomades de Mauritanie, UNISEF etc (…) qui ont permis la réalisation d’infrastructures adaptées, la réhabilitation et l’équipement de l’ensemble des écoles pour un montant global supérieur à 300 Millions d’ouguiyas.

Ce geste symbolique qui consiste à encourager les élèves à redoubler des efforts, permettra sans nul doute de relever le niveau des enfants dans les écoles fondamentales de la ville minière.

www.cridem.org


Source :
Abdallahi Dieng Ould Cheikh

Le RFD dénonce une nouvelle société minière en Inchiri



La fédération du RFD en Inchiri vient de dénoncer le démarrage d’une société de fer dans des circonstances "peu transparentes".

Ci-après le texte de la déclaration du parti :


Une nouvelle société dénommée BOUMI pour l’exploitation du gisement de fer de Temagot dans la région de l’Inchiri vient de voir le jour dans des circonstances peu transparentes. Le régime actuel et ses autorités locales observent un silence insolite, comme pour présenter les populations locales sous forme de sacrifice au baptême de la nouvelle-née.

Les informations sur les contrats d’exploitation et la sécurité de l’environnement relative à cette nouvelle société sont encore entourées du plus grand secret.

Les populations locales, vaguement informées de l’ouverture imminente de ce projet, se posent une multitude de questions sur le silence suspect du régime face à une entreprise d’une telle envergure économique et environnementale. L’inquiétude liée aux risques éventuels que pourrait engendrer l’activité de la nouvelle société vient s’ajouter aux énormes dégâts environnementaux déjà causés par la MCM voisine.

La Fédération du Rassemblement des Forces Démocratiques dans la wilaya de l’Inchiri, tout en condamnant vivement les contrats établis dans l’obscurité avec des sociétés étrangères ainsi que toute forme d’exploitation minière portant atteinte à l’environnement et aux droits socio-économiques des populations locales, exige :

- le rétablissement des populations locales dans leurs droits à l’information, en particulier s’agissant de projet comportant de réels dangers sur l’environnement ;

- que la priorité dans le recrutement soit donnée à la main d’œuvre et aux compétences locales et nationales ;

- le ravitaillement en eau potable des populations environnantes et leur cheptel ;

- le financement de micro projets destinés aux habitants de la zone qui seraient obligés de se déplacer ou renoncer à leurs activités agro-pastorales.

La Fédération du RFD lance un appel vibrant à tous les habitants de la wilaya de l’Inchiri pour protester vigoureusement contre le hold-up de leurs précieuses richesses minières, organisé par des sociétés étrangères en complicité avec des régimes impuissants, sans contre partie significative ni pour le budget de l’Etat, ni au profit de la région.

Akjoujt, le 23 Jumada I 1432 / 28 Avril 2011

La Fédération du RFD dans la Wilaya de l’Inchiri

Le Président de la République appelle les populations du Gorgol à améliorer la production agricole dans leur wilaya



Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a supervisé, jeudi à Kaédi, la cérémonie de pose de la première pierre du projet de modernisation et d'extension de cette ville.
A cette occasion le chef de l'Etat a prononcé un discours dans lequel il a commencé par adresser ses remerciements aux populations du Gorgol pour la présence massive, la chaleur de l'accueil et le soutien ferme au programme du Gouvernement. Il a également réitéré ses remerciements aux populations pour avoir placé leur confiance en son excellence lors des dernières élections présidentielles. " Je n'ai pas eu l'occasion de venir chez vous pendant la période passée pour vous dire ces remerciements ", a ajouté le Président de la République, précisant que la présente visite a pour but d'inaugurer d'importants projets intéressant les populations et financés entièrement par l'argent du peuple mauritanien dont un centre d'hospitalisation, un projet d'extension et de modernisation de Kaédi ainsi que son approvisionnement en eau potable et en électricité qui seront disponibles dans tous les foyers de la ville.
Parmi ces projets, a-t-il dit, figurent aussi la réhabilitation de l'Ecole de vulgarisation agricole de Kaédi qui a souffert, au cours des années passées, de négligence ayant provoqué son délabrement, la réhabilitation du Périmètre pilote pour rehausser la production agricole dans la wilaya, la construction d'une nouvelle mosquée et d'une maison des jeunes et le déblocage d'un appui aux clubs sportifs à travers le ministère de tutelle.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a également affirmé à l'adresse des populations que la Mauritanie se porte bien, que sa situation financière est des meilleures que le pays ait connues et que les ressources de l'Etat ne seront orientées que vers l'amélioration des conditions du citoyen mauritanien.
Il a annoncé dans ce cadre que toutes les parties de la wilaya du Gorgol seront reliées par des routes bitumées, précisant que les travaux sont en cours pour réaliser la route de Mounguel. " Il ne reste que la route de Maghama pour laquelle l'étude est en cours et nous espérons qu'elle sera achevée dans un proche avenir ", a souligné le Président de la République.
Abordant le volet politique, il a rappelé que tous les droits et toutes les libertés sont garantis pour tous les citoyens et que le pays ne compte aucun prisonnier politique ni journal censuré.
Le Président de la République a indiqué que certaines personnes ou groupuscules mal à l'aise par rapport à la bonne gestion dans le pays sont allés jusqu'à qualifier la Mauritanie de pays communiste alors qu'elle ne l'est pas. Mais, a-t-il expliqué, notre pays n'est plus celui de l'anarchie, de l'impunité et de la gabegie. Ces petits groupes ont crié au manque de liquidité résultant de la rigueur dans la gestion et de la mise d'un terme aux périodes de gabegie passées qui ont illégalement profité à certains, surtout aux prévaricateurs et aux irresponsables, a-t-il dit.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a réaffirmé que l'argent du peuple n'ira à l'avenir que vers les ayant droits en contrepartie d'un service rendu soumis à une transaction transparente ouverte à la participation de tous pour la réalisation d'installations ou de projets d'intérêt public direct pour les citoyens, et ce, de façon intègre et tout en évitant qu'un commerçant donné ne profite aux dépens des autres.
Il a invité les diffuseurs de fausses rumeurs, ceux-là mêmes qui croient que la Mauritanie peut revenir aux ères de la gabegie, de la persécution et du chantage, à revenir à la raison, à suivre la bonne voie et à traiter équitablement avec les citoyens pour promouvoir le développement de leur pays de façon à ce que tout le monde puisse en bénéficier de manière fraternelle, sans discrimination ni exclusion.
" J'adresse ici un appel à certaines personnes qui ont tenté de semer la discorde entre les Mauritaniens sur la base de la couleur pour qu'elles craignent Allah et comprennent que cette approche n'a plus de place en Mauritanie ", a lancé le Président de la République. Il a ajouté qu'aujourd'hui, toutes les composantes du peuple, blanches ou noires soient-elles, sont unifiées de Bir Mogrein à Kaédi, de Rosso à Nema, à Bassiknou et toutes les parties du pays. Il s'agit, a-t-il expliqué, d'une propagande légère utilisée, dans le passé, par certains comme fonds de commerce dans le but de déclencher, vainement, des conflits.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a souligné à ce sujet que le peuple mauritanien, musulman et paisible dans son ensemble, n'a manifesté que du mépris envers les auteurs désoeuvrés de telles pratiques qui nourrissaient l'illusion de troubler la sécurité par le biais de ces méthodes lâches.
Il a précisé que celui qui veut aider les Mauritaniens n'a qu'à combattre la gabegie, la pauvreté, l'ignorance et la maladie car ce sont là les ennemis du peuple. Le chef de l'Etat a répété qu'il n'y a plus de place à ceux qui cherchent à semer la zizanie entre les familles.
" Vous êtes en présence d'un pouvoir populaire tirant sa force du peuple et soumis à ce dernier ", a-t-il dit, affirmant que ni le président ni le gouvernement n'ont de desseins autres que de servir le citoyen mauritanien pauvre qui a longtemps souffert de l'oubli, de la négligence et du manque d'eau, d'électricité et d'habitat décent. " Ce sont là nos objectifs et nos préoccupations ", a-t-il insisté.
Le Président de la République a indiqué que si les rumeurs tendancieuses avaient un impact quelconque, elles auraient permis de résoudre les problèmes de l'eau, de l'électricité et de la santé et évité aux trois quarts de la population de Nouakchott de vivre dans la marginalisation dans les cases et les baraques des gazras (espaces illégalement occupés). Il a ajouté que l'intérêt de ceux qui ont fermé les yeux sur la souffrance du peuple était plutôt porté sur les voyages touristiques à l'étranger et l'acquisition de voitures 4 X 4 somptueuses.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a signalé que ce qui a été réalisé à Kaédi, à Néma et dans d'autres régions n'est qu'un petit échantillon des projets prévus au service du peuple mauritanien qui mérite tout le bien.
Evoquant la sécurité, le Président de la République a affirmé que l'Etat et le régime de façon générale n'épargnera aucun effort pour lutter contre le crime et le terrorisme afin que le citoyen mauritanien jouisse de la stabilité, de la sécurité et de la quiétude. " Je demande à tous les citoyens, notamment aux populations du Gorgol, d'observer le maximum de vigilance et de précaution non seulement vis-à-vis des prévaricateurs mais aussi envers les terroristes et les clandestins qui s'infiltrent ", a-t-il lancé.
Il a enfin encouragé les populations du Gorgol à affluer vers l'agriculture et à améliorer leur production en vue de réaliser l'autosuffisance alimentaire car, a-t-il dit, " une nation qui consomme ce qu'elle ne produit pas ne peut pas jouir de sa liberté ".

AMI

Le Président de la République pose la première de pierre du projet de modernisation de la ville de Kaédi



Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a supervisé, jeudi à Kaédi, la cérémonie de pose de la première pierre du projet de modernisation et d'extension de cette ville.
Ce projet entre dans le cadre d'une série de projets que le chef de l'Etat lancera, au cours de cette visite, L'exécution de ces projets est confiée au ministère de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire.
Le projet de modernisation de la ville de Kaédi entre dans le cadre de l'application du programme du Président de la République visant, entre autres, à doter chaque citoyen d'une propriété foncière et à limiter les menaces d'inondation de la ville.
Il prévu dans le cadre de ces réalisations l'aménagement de 475 hectares, soit 5600 parcelles de terrains, la construction d'une école fondamentale, d'un centre de santé et 16 KM de route bitumés et des réseaux d'adduction d'eau et d'électrification de 08 KM.
Sur le site, le Président de la République a dévoilé la plaque commémorative, donnant ainsi le démarrage effectif de cet important projet et ce avant d'écouter des explications techniques sur les différentes phases d'exécution du projet.
Le Chef de l'Etat a aussi visité une maquette représentative dudit projet.
Dans une allocution prononcée pour la circonstance, le ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire, M. Ismail Ould Bodde Ould Cheikh Sidiya a indiqué que la présence aujourd'hui du Président de la République à la pose de première pierre de ce projet démontre, à plus d'un titre, l'importance accordée par les pouvoirs publics à l'amélioration des conditions de vie des populations sur toute l'étendue du territoire national.
" Après le programme de développement de plusieurs villes dans différentes wilayas, c'est au tour de Kaédi de bénéficier d'un grand projet qui fera d'elle une ville moderne dotée de tous les services de base et des infrastructures indispensables", a ajouté le ministre, précisant que le pays a connu sous la conduite du Président de la République " de profonds changements qui ont permis depuis votre élection la réalisation de plus de 100 édifices publics, déjà achevés ou en voie de l'être, dans les domaines de la santé, de la culture, des sports, des bâtiments...", a-t-il dit.
Le projet d'extension et de modernisation de la ville de Kaédi prévoit l'aménagement de 750 ha pour recaser les familles des quartiers de Wandama, Kebba, Tenzah et de Dar Salam, en plus de la construction d'une école, d'un centre de santé, d'un réseau routier et d'autres réseaux d'alimentation en eau potable et d'électrification. Ledit projet permettra également à chaque famille de bénéficier d'un permis d'occuper gratuit qui met définitivement fin à la menace que connaissent ces quartiers à chaque hivernage.

AMI

jeudi 28 avril 2011

Le président de la République a Kaédi : L’argent facile, c’est fini




C’est aux environs de 17 heures trente que l’avion présidentielle a atterri a à l’aéroport de Kaédi jeudi 28 avril. Dans la capitale du Gorgol, Mohamed Ould Abdel Aziz a été accueilli par des milliers de personnes venues de presque toutes les localités de cette willaya.

Apres avoir écouté le discours du maire de la ville, Sow Moussa Demba et celui du ministre de l’habitat de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Mohamed ould Abdel Aziz a pris la parole.

Dans une intervention en arabe traduite en soninké et en poular, il est revenu sur son thème favori : la lutte contre la gabegie. Le chef de l’Etat s’en est pris à ceux qui « hier profitaient indument de l’argent facile et des belles voiture. » Il a ensuite insisté sur la cohésion nationale entre toutes les composantes de la Mauritanie.

Le président de la République a ensuite posé la première pierre de l’extension et de la modernisation de la ville de Kaédi. Il a aussitôt pris le chemin du centre ville ou il a posé la première pierre de l’agrandissement et la modernisation de l’hôpital régional Kaédi. De l’aéroport à cet hôpital, il a été applaudi par une foule enthousiaste. A l’intérieur de l’hôpital, les travailleurs, pour raisons de grève, abhorraient des brassards rouges…

A lire sur cridem…

Dans des interviews exclusives avec le haut commissaire de l’OMVS, Mohamed salem Ould Merzouk, le ministre de la santé Ba al Houseynou, le ministre de l’habitat de l’urbanisme et de la modernisation de l’administration, nous reviendrons plus en détail sur les différents projets inaugurés au cours de cette visite de Mohamed Ould Abdel Aziz à Kaédi.

Il y a aura aussi, une interview d’un membre du personnel de santé en grève que nous avons interrogé pendant la visite du président à l’hôpital.

Khalilou Diagana
Envoyé spécial a Kaédi


Source :
khalilou Diagana pour Cridem

Kaédi : Un accueil impressionnant pour le président de la République




Le président de la République dont le Boeing 737 (Mauritania Airlines) vient d’atterrir à Kaédi, capitale du Gorgol, a fait l’objet d’un accueil impressionnant, voire « sans précédent de mémoire de kaédiens », selon un natif du Gorgol.

Ainsi, les organisateurs peuvent d'ores et déjà s'en lécher les doigts.

Des milliers de personnes, venues de tous les coins de la wilaya du Gorgol, l’attendaient de pied ferme depuis quelques heures. Militants des partis politiques – majorité comme opposition – agitaient banderoles, drapeaux et pancartes pour saluer « le président des pauvres ». Comme à l’accoutumé, les étoffes de l’UDP étaient omniprésentes.

C’est sûr, Ould Abdel Aziz avait besoin de ce bain de foule chaleureux pour se requinquer après les multiples récents soubresauts de la rue à Nouakchott et dans certaines localités du pays.

En tenue grise plutôt débraillée, le président de la République était très décontracté. Il a serré des centaines de mains et récupéré des dizaines de lettres. Il en a refusé une : celle que lui tendait un homme venu de l’Aftout. « La visite est réservée exclusivement aux autochtones du Gorgol », explique un membre de la délégation présidentielle.

Dans son allocution, le président de la République a déclaré que sa visite a pour objectifs, entre autres, de remercier les populations qu'il n'a pas revues depuis l'élection présidentielle. Ould Abdel Aziz a affirmé également sur un ton péremptoire que "c'est vrai il y a plus d'argent pour les "gabegistes", mais qu'il y en a pour les projets sociaux".

Le président avait quitté cet après-midi Nouakchott pour la wilaya du Gorgol où il entame une visite de prise de contact et d’information de 48 heures. Il profitera de l’occasion pour inaugurer plusieurs chantiers et projets à caractère socio-économique.

Le joyau de ces projets de développement est, sans nul doute, la construction de la nouvelle ville sur une superficie de 475 ha avec 5600 lots, 16 km de routes bitumées et un réseau électrique de 20 km.

Source : Rim24 le 28/04/2011

Le Président de la République arrive à Kaédi pour une visite de prise de contact et d'information au Gorgol



Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz est arrivé jeudi soir à kaédi pour une visite de prise de contact et d'information au Gorgol au cours de laquelle il supervisera l'inauguration d'un certain nombre de projets aux profit des populations.
Le Président de la République a été accueilli à sa descente d'avion par le wali du Gorgol, M. Ahmedou Ould Cheikh El Hadrami, le colonel Lebatt Ould Sidi Mohamed, l'adjoint du commandant de la 7eme région militaire et M. Sow Moussa Demba, maire de la commune de Kaédi.
Deux fillettes ont présenté au chef de l'Etat du lait et des dattes, en signe de bienvenue. Il devait ensuite saluer les personnalités venues l'accueillir: ministres, élus et notables avant de passer en revue un détachement de la 7eme région militaire venu rendre les honneurs.
Le Président de la République a ensuite salué les populations venues nombreuses l'accueillir, qui se sont massées sur les deux bords de la route conduisant à la ville de kaédi.
AMI

Parti des jeunes sympathisants de Ould Abdel Aziz : Forte mobilisation pour accueillir le président à Kaédi.




Les jeunes partisans du président de la république, ayant soutenu sa candidature aux présidentielles de juillet 2009, évoluant désormais sous la houlette d’un projet de parti pour le soutien du projet de société de ould Abdel Aziz, après avoir bénéficié de la bénédiction de celui-ci, se révèlent de jour en jour très engagés dans leur cause.

En effet, en se mobilisant fortement pour réserver un accueil chaleureux au président de la république à Kaédi, sous la direction de leur secrétaire général Hamza ould Amar, ces jeunes donnent du fil à retordre aux soutiens classiques de Ould Abdel Aziz.

Par ce passage à une vitesse supérieure, ces jeunes affichent une gestation rapide de leur future formation politique, dont tous les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition parlent, en raison de son originalité et de sa propension à régénérer de nouvelles classes politiques plus actives et moins opportunistes.


www.cridem.org


Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Visite présidentielle à Kaédi : Coulisses des préparatifs.




En fin de l’eau potable pour les sinistrés.


Après 8 mois de galère, les sinistrés des inondations d’août 2010 poussent un ouf de soulagement. A l’approche de l’arrivée du président de la république prévue ce jeudi après midi à Kaédi, les choses sont entrain de bouge. La SNDE a installé ce lundi, une borne fontaine sur le site provisoire où ils sont installés depuis fin septembre 2010, sans eau, ni assistance médicale.

L’espoir renaît:


Au cours d’une réunion tenue lundi soir sur le site provisoire où ils ont été installés à la veille de l’ouverture des classes (ils étaient installés au lycée de Kaédi et à l’école fondamentale Salah Dine), les sinistrés ont rendu un vibrant hommage au «président des pauvres» et ont promis de lui réserver un accueil exceptionnel.

Selon Aminata Gallél, une des responsables du site provisoire, certaines personnes ont tenté, en vain de les décourager en leur disant qu’on ne leur attribuerait la moindre parcelle de terrain et que la zone en question était déjà octroyée à des gens qui détiendraient des permis d’occuper.

Une manigance qui visiblement n’a pas pris, même si plusieurs familles de sinistrés ont préféré regagner la ville à cause notamment l’absence cruelle de services de base (soins, eau, électricité, marché, école).

Les sinistrés ont aussi exprimé leurs vifs remerciement à tous ceux et celles qui les ont soutenu dans leurs souffrances : la coordination départementale administrative chargé de gérer les inondations, les parlementaires (Sanghott Ousmane Racine et Kamara Ibrahima Hamady), des ressortissants Kaédiens de la diaspora (France, USA), une association d’étudiants, Hadiya Kaw Diagana DG de la ciprochimie, des Ong nationales et internationales, Yahya Bocar Bâ, président du «concret», mouvement de soutien du président, la coordination régionale des droits humains (CRDH) du Gorgol.

Tout comme ils ont particulièrement salué l’engagement sans faille à leur côté de Tamboura Youssouf SG adjoint de la section départementale UPR de Kaédi, de Cheikhani Thiam, responsable à l’orientation de la sous-section UPR de Kaédi et du comité local du croissant rouge mauritanien qui n’a ménagé aucun effort pour soulager leurs peines.

Ils ont adressé une mention spéciale à Sow Moussa Demba dit Thiombé, maire de Kaédi qui, ont-ils unanimement reconnu, leur a apporté un soutien inestimable tout au long de leur «parcours du désert». La réunion s’est tenue en présence de Tamboura Youssouf Cheikhani Thiam et des représentants du croissant rouge mauritanien Mama M/ Maissara et Sidiya.

L’UPR tarde à sortir les sous!


Selon une source proche de l’UPR à Kaédi, le Fédéral du Gorgol, Bâ Amadou Abou arrive ce mercredi à Kaédi, à 24 heures de l’arrivée du président de la république. Il attendrait des sous du parti. Au cours d’une réunion tenue samedi dernier, à Nouakchott chez le fédéral, les responsables politiques et cadres n’ont pas voulu remettre leurs contributions à la fédération régionale de l’UPR. Ils auraient choisi de consacrer leurs contributions au transport et à l’hébergement des ressortissants de leurs communes respectives à Kaédi.

L’UDP de Mint Mouknass mobilise ses troupes

L’UDP, parti de l’ancienne ministre des affaires étrangères multiplie les réunions de sensibilisation. Le vice président du parti et sénateur de Kaédi, arrivé ce mardi en milieu de journée à Kaédi, a rencontré en compagnie des responsables locaux du parti, le wali et le hakem de Kaédi. Selon le coordinateur départemental de l’UDP et 1er adjoint au maire de Kaédi, Abou Cissé, la coordination a tenu une réunion avec ses cadres, militants et sympathisants pour les sensibiliser à la mobilisation et harmoniser les préparatifs, lundi dernier.

Une seconde rencontre serait prévue jeudi, jour de l’arrivée de Mohamed O. Abdel Aziz. Le ministre secrétaire général de la présidence et maire (UDP) de Mbout, est depuis mardi 26 avril 2011 à Mbout d’où il va préparer l’accueil du président de la république, en acheminant près de 400 personnes vers Kaédi.

La sécurité d’abord.

Le service de sécurité des aéroports demande instamment au consortium portugais AFA-TAMEGA, chargé de la réalisation de la route bitumée Kaédi-Mbout- Sélibaby, de démonter l’antenne installée dans leur base, située à quelques encablures de l’aéroport de Kaédi, entre la direction régionale de la SONADER et le CNARADA. L’antenne gênerait la navigation des avions.

Les ligues et associations sportives se mobilisent.

Une réunion de sensibilisation des ligues régionales et des associations sportives s’est tenue mardi chez Youssouf Tamboura, secrétaire général de la ligue régionale de football, en présence des responsables de ces structures sportives. Ils ont convenu de sortir massivement pour accueillir le président de la république.

Le ministère de la culture de la jeunesse et des sports offrira, en marge de la visite de Mohamed O. Abdel Aziz, des lots d’équipements et de matériels sportifs au profit des ligues et associations sportives du Gorgol. La cérémonie de remise de lots se déroulera vendredi 29 avril 2011 à 9 heures, au stade municipal de Kaédi, en présence du président de la république.

7-La Procapec prévoit de donner des prêts à une dizaine de clients en marge de la visite du Rais

Après plus de 3 ans sans octroi de prêts aux adhérents de l’agence de Kaédi, la directrice générale de la Procapec Mme Nebghouha M/ Tlamid, a instruit l’agence de Kaédi d’octroyer des prêts à ses vingt meilleurs clients. Selon M. Mbodj Harouna, chef d’agence, c’est le coup d’envoi de la reprise des prêts et ce sur une ligne de crédit de la BCM. Depuis l’annonce de la signature d’un protocole avec une institution financière arabe, il y a quelques mois, les clients se sont rués vers l’agence de Kaédi pour déposer des dossiers de prêts. Heureuse coïncidence pour les clients de l’agence de Kaédi, avec la visite du président de la république à Kaédi.

Vieux GAYE
Cp. Gorgol

www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchot

Les chauffeurs du garage de Nouadhibou se plaignent d’une « taxe » mensuelle de 30 000 UM que la police leur fait payer.





Des chauffeurs du « garage de Nouadhibou » (gare routière) de Sebkha se sont plaints d’une « taxe » de 30 000 ouguiyas que le commissariat n°1 de cette moughataa leur a fait payer plusieurs années durant selon leurs dires.

Seulement, à la création du commissariat de police de Sebkha 3, dans la même moughataa, des problèmes ont surgi autour de ce pactole mais ont été vite surmonté par « le partage du montant entre les deux commissaires ».

Un accord qui, toujours selon les dires des transporteurs n’a pas tenu longtemps, quand le commissaire de Sebkha 1 a voulu avoir tout l’argent pour lui.

Ils ont déclaré que le commissaire de Sebkha 1 a pris la décision « d’arrêter leurs bus jusqu’à payement du tribut mensuel, ce qui les a conduit à porter plainte auprès du wali et des autorités administratives».


Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

mercredi 27 avril 2011

Probabilité de faibles précipitations sur le nord du littoral et le nord du pays



Prévision pour les prochaines 24 heures: Pendant la journée, le creusement d'une dépression thermique de 1007 hPa déterminera des températures pouvant atteindre les 45°C accompagné d'un vent sec et poussièreux au Gorgol, à l'Assaba, au Ghidimakha et aux deux Hodhs. Cependant sur le reste du pays, les vents seront généralement de nord-ouest à sud-ouest accompagnés d'un temps doux. Le ciel sera passagèrement peu nuageux sur le sud, l'ouest et le centre du territoire avec une probabilité de faibles précipitations sur le nord du littoral et le nord du pays.
Températures prévues pour le 28.04.2011: Stations Températures maximales:
Bir Moghren 32 degrés.
Zouérate 34 ¨¨
Atar 37 ¨¨
Akjoujt 38 ¨¨
Nouadhibou 28 ¨¨
Nouakchott 34 ¨¨
Boutilimitt 39 ¨¨
Aleg 43 ¨¨
Rosso 37 ¨¨
Kaédi 45 ¨¨
Sélibaby 45 ¨¨
Kiffa 45 ¨¨
Tidjikja 37 ¨¨
Aioun 43 ¨¨
Néma 44 ¨¨
Soubh: 05h45mn Coucher du Soleil: 19h18mn Lever du Soleil: 06h 43mn.
Météorologie marine Cap-Blanc & Cap-Timiris: Sur le long du littoral, la mer restera agitée avec une houle dominante de Nord à Nord-Ouest et une hauteur de vagues allant de 1.25 à 2.5 mètres.

AMI

Nouadhibou : Sortie d'une promotion de 164 marins de l'école nationale d'enseignement maritime




Une promotion de 164 marins ont achevé mercredi leur formation à l'école nationale d'enseignement maritime de Nouadhibou.

Supervisant la cérémonie de sortie des marins, M. Dah Ould Ely, directeur de la formation au ministère des pêches et de l'économie maritime a précisé que la formation concrétise le programme du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz dans son volet relatif au perfectionnement du personnel marin.

Lui succédant, le directeur de l'école nationale d'enseignement maritime, M. BrahimOuld Mahfoudh a précisé que le processus de mise à niveau des marins a débuté en 2009 et permis jusqu'ici de former 740 marins répartis sur trois promotions.

Au terme de la cérémonie, des attestations de fin de stage ont été décernées aux sortants.



AMI

L’armée mauritanienne fait encore parler d’elle à Tombouctou : Mohamed Ali dit Hamma arrêté comme "sous traitant" d'AQMI, sa famille récuse.




Après avoir procédé à des arrestations en cascade d’innocentes populations de Tombouctou en 2010 et tué d'autres lors de ses bombardements aériens contre AQMI, l'armée mauritanienne se signale de nouveau dans la 6ème région.

La semaine dernière, elle a arrêté à Bassikonoun, Mohamed Ali dit Hamma, un ressortissant de Tombouctou qu'elle a présenté comme un "sous traitant" d'AQMI. La famille de ce dernier rejette cette accusation et parle d'arrestation et séquestration arbitraire. Elle a saisi les autorités maliennes.

Mohamed Ali, plus connu sous le sobriquet de Hamma, est-il un complice de la nébuleuse Al Qaida au Maghreb islamique ? La réponse à cette interrogation varie selon que l’on se trouve du côté de l'armée mauritanienne ou de celui de la famille de l'intéressé à Tombouctou.

En effet, la semaine dernière, l'armée mauritanienne a arrêté à Bassikounou, une localité située à la frontière avec le Mali, Momamed Ali. L'armée de ce pays voisin, farouchement engagée dans une lutte sans merci contre AQMI, le présente comme un "important sous traitant" d'AQMI.

"Ces complices signalent les positions de notre armée, sabotent notre plan de lutte, apportent vivres et ravitaillement à Aqmi. Ils seront désormais traités de la même manière que nous traitons les terroristes", a déclaré à l'APF une source militaire mauritanienne. Et pourtant, du côté de Tombouctou, cet avis n'est pas partagé. Selon des membres de la famille de Mohamed, celui-ci était parti à Bassikounou avec sa mère pour rendre visite à des parents et il a été arrêté et extradé le 23 avril sur Nouakchott.

Selon cette source, Mohamed n'avait aucun problème avec la sécurité de par le passé, son casier judicaire est vierge et lors qu'il est arrivé à Bassikounou, il a été à la police pour signaler sa présence dans la ville avec sa mère, comme font les Maliens lorsqu'ils entrent en Mauritanie.

Cette source familiale pense que le problème de Mohamed dit Hamma remonterait à l'année dernière, au moment de l'intervention de l'armée mauritanienne contre AQMI dans la région de Tombouctou.

A l'époque, explique t-il, le gouverneur de Tombouctou avait chargé M. Mohamed Ali de ravitailler l'armée mauritanienne en carburant dans le désert à partir de sa station d'essence. Une opération pour laquelle Ali avait demandé une lettre écrite du gouverneur de la région. C'est ainsi que M. Mohamed Ali a envoyé un camion rempli de barils à l'armée Mauritanienne dans le désert.

Sur le chemin, le camion a été intercepté par les éléments d'AQMI qui se sont emparés du camion et ont menacé le chauffeur de mort tout en lui donnant l'ordre de rebrousser le chemin sur Tombouctou. "Parce que tout simplement, l'armée mauritanienne avait passé une commande de carburants et celle-ci a été interceptée par AQMI avant d'arriver à destination. Cela n'est pas la faute à Mohamed qui attend toujours le règlement de ses factures par l'armée mauritanienne" a ajouté cette source.

En tout cas, la famille de Mohamed a alerté les autorités maliennes contre cette pratique qui est tout simplement une arrestation et une séquestration arbitraires contre un pauvre citoyen malien.

Faut-il rappeler que l'armée malienne n'est pas à sa première initiative de s'attaquer à de paisibles citoyens maliens dans sa folle course contre les éléments de AQMI. Elle avait même perpétré des bavures aériennes qui s'étaient soldées par la mort de civiles innocents dans la région de Tombouctou.

Youssouf Camara


www.cridem.org


Source :
L'Indépendant via Maliweb

Commune de Néré Walo/Gorgol : 5 localités menacées d’enclavement par la dégradation avancée d’une excavation.



La commune de Néré Walo, se situe à la limite de la frontière qui sépare la région du Brakna et la Wilaya du Gorgol dont elle fait partie. Dans cette commune peuplée d’environ 12.000 âmes composée, en majorité d’agriculteurs et d’éleveurs et plus précisément entre le village de Sylla et le périmètre rizicole de Bir El Barka, se trouve une excavation qui s’étendrait environ sur une superficie de 10.000 m2 où stagne encore une importante quantité d’eau pluviale.

Cette excavation se dégrade d’hivernage en hivernage troublant ainsi le sommeil des populations de Sylla, de Sinthiou Deyba, de Sinthiou Boumaka, de Fass Kagnaadé et de Néré Walo (chef lieu de la commune).

En effet, cette excavation creusée par l’entreprise SICAP qui avait établi dans cet endroit une zone d’emprunt de matériaux pour l’aménagement d’un périmètre hydro agricole de 193 hectares au profit des Moussafrine (rapatriés) de Bir El Barka n’a jamais été traitée par l’entrepreneur à la fin des travaux en 2005.

L’excavation qui s’étend à perte de vue que nous avons vue de nos propres yeux, est coincée entre deux périmètres agricoles ceinturés chacun d’eux, par une digue de protection. Mais, le non traitement de la zone d’emprunt en question, sous l’effet continue des inondations durant les hivernages antérieures a provoqué une dégradation très avancée de l’excavation et qui à terme pourrait affecter la digue de protection de Sylla dont les abords sont empruntés par les animaux, les véhicules ainsi que les charrettes qui transportent les marchandises et les personnes qui se rendent vers les villages concernés qui se situent sur la lisière du fleuve.

Il ne reste plus qu’une petite distance, 3 mètres à peine, qui sépare la digue de Sylla et l’excavation. La menace d’enclavement qui pèse aujourd’hui sur les localités précitées est réelle. D’autant plus que ces villages dépendent économiquement de la ville de Kaédi. En cas de rupture de la voie d’accès, les populations ne pourront plus évacuer leurs malades vers la capitale régionale si une solution n’est pas trouvée avant l’hivernage qui s’approche.

C’est pourquoi, des ressortissants de la commune de Néré Walo comme Diop Samba Yéro, comptable à l’agence de la Somelec de Boghé se mobilisent pour alerter l’opinion et les pouvoirs publics sur la gravité de la situation.

Monsieur Diop Samba alias Chancelier s’est joint au maire de Néré Walo à partir de la capitale régionale du Gorgol pour conduire sur les lieux afin de mesurer la gravité du problème. Face à cette situation, le maire a tiré sur la sonnette d’alarme.

Ainsi, M. Kane Hamidou lance-t-il un appel au président de la république, M. Mohamed O Abdel Aziz qui effectuera d’ailleurs une visite prévue le jeudi prochain à Kaédi pour leur venir en aide avant que les premières gouttes de pluies ne tombent du ciel. Faute de quoi prévient-il, ce sera le pire pour des milliers d’habitants qui vivent dans cette commune.

Jules Diop CP L’Eveil Hebdo au Brakna
envoyé spécial au Gorgol

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Source :
Jules Diop

mardi 26 avril 2011

Aucune arme réelle n’a été tirée sur les travailleurs non permanents' affirme le Hakem de Zouerate.



Suite aux accrochages survenus aujourd’hui entre les ouvriers journaliers non permanents et les forces de l’ordre, des rumeurs ont fait état de la blessure de l’un des manifestants d’une balle réelle.

Aussitôt informé de cette nouvelle surprenante, en raison de l’état responsable avec lequel les autorités continuent de bien gérer les mouvements de grève, les manifs et les si-t-in, le hakem de la moughataa de la citée minière Zeine El Abidine Ould Cheikh a apporté un démenti catégorique à ces présumés tapages.

Il a en outre précisé que l’info est sans fondement et que les forces de l’ordre s’étaient limitées à contenir la manifestation des travailleurs, surtout qu’elle n’était pas autorisée par l’administration. locale.

D’autres sources parlent plutôt d’éclats des bombes lacrymogènes utilisées par les policiers débordés par l’ampleur du mouvement. En fait, le recours aux armes réelles pour réprimer des citoyens qui revendiquent des droits légitimes ou ambitionnent à plus de bien-être, d’égalité et de justice doit être proscrit et ses auteurs immédiatement relevés de leurs fonctions et sévèrement punis.

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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Mohamed Ould Abdel Aziz à Kaédi Visite sur fond de plaintes et de complaintes !




C’est désormais officiel, une source proche de l’administration locale indique que le président de la république arrive, ce jeudi, à Kaédi où il procédera au lancement d’importants projets socio-économiques.

Il s’agit notamment du projet d’extension du centre hospitalier régional (CHR) où il est prévu la construction de plusieurs services spécialisés en matière de santé, et de celui de modernisation de la capitale régionale du Gorgol, décidé par le gouvernement suite aux inondations qui ont frappé la ville en août 2010, causant d’importants dégâts matériels et faisant près de 500 familles sans abri, dont 310, parquées au nord de l’aéroport de Kaédi, qui vivent toujours dans le plus grand dénuement (sans eau, ni soins).

Le projet de modernisation de la ville compte trois volets. Il s’agit de la viabilisation du site qui abritera la « nouvelle ville » de Kaédi (ex-ceinture verte au nord de l’aéroport) qui comprend près de 7000 lots à usage d’habitation d’une superficie chacune de 300 m2, d’un poste de santé, d’une école, d’un réseau d’eau et d’électricité ;

Ledit projet comprend aussi l’assainissement de la ville (collecteurs pluviaux, canalisations, bassins de rétention) pour conjurer définitivement les désagréments causés, tous les ans pendant l’hivernage, aux habitants de certains quartiers de Kaédi, et une voirie de 14.5 kms dans les principaux artères de la « vieille ville ».

Plusieurs projets mais les réalisations traînent.


Dans les quatre coins de la wilaya, les états majors politiques des partis de la majorité s’activent pour mobiliser les troupes. Les réunions de sensibilisation se multiplient dans les différentes moughataa que compte le Gorgol. «Nous allons réserver un accueil chaleureux et populaire à la dimension de notre hôte et des nombreux et importants projets qu’il va lancer ce jeudi à Kaédi, ou déjà en cours d’exécution ailleurs au Gorgol» a déclaré Youssouf Tamboura, SG adjoint de la section départementale UPR de Kaédi.

Un satisfécit qui tranche d’avec d’autres réactions plus réservées. Pour ce professeur au lycée de Kaédi, tous les projets lancés au Gorgol sont certes importants et auront, si elles se réalisaient, des retombées socio-économiques considérables pour le développement de la région et l’épanouissement de ses populations mais regrette que leurs réalisations traînent.

Il cite entre autres l’énorme retard accusée dans la réalisation de la route bitumée Kaédi-Mbout-Sélibaby, lancée depuis 2007 par le colonel Ely O. Mohamed Vall pour une durée d’exécution de 30 mois, ou encore le lancement en grande pompe, le 23 novembre 2011, à la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du projet de la bretelle Monguel-Lexeiba (23.575 kms) et du désenclavement de l’Aftout (zone de forte pauvreté) par le président de la république et qui n’a toujours pas connu un début d’exécution près de 5 mois plus tard.

C’est aussi le cas du projet agricole (maraîchage, céréales, fruits et foresterie sur 50 ha, extensible à 25 000 ha) de Séyène (18 kms au nord est de Kaédi) lancé par le PM, 48 heures seulement après celui de Monguel, et qui avait fait naître de l’espoir et des espérances chez les populations de la commune rurale de Ganki, avec des promesses de création d’emplois permanents (3000) et temporaires (10 000) entre autres.

D’autres promesses des pouvoirs publics à l’endroit des populations du Gorgol attendent toujours : adduction d’eau potable à Mbout, réhabilitation du réseau eau devenu obsolète et géré par l’ANEPA (souhait des élus transfert gestion à la SNDE) et de la digue reliant Maghama aux autres communes de la moughataa, endommagé depuis l’hivernage dernier, le projet de route bitumée Kaédi-Maghama (120 Kms) dont les études d’avant projet détaillé (APD) sont en cours.

Autre plaidoyer, la vallée du Gorgol recèle de nombreux cadres mais leur nomination aux hautes fonctions de l’Etat demeure encore insignifiante au vu de leurs compétences avérées et variées et de leur nombre important.

Ville nouvelle sur fond de litige foncier.

A Kaédi, le démarrage du projet de création d’une nouvelle ville débutera avec un litige foncier car le site choisi fait l’objet d’un contrat de partenariat, entre l’Etat mauritanien et les exploitants de ce qui est appelé ceinture verte, à l’issue duquel le site reviendrait aux exploitants. Les exploitants n’auraient pas été informés du projet d’aménagement sur un site qui leur appartiendrait, à en croire M. Amadou Ndiaye, membre du comité des exploitants.

Autre réclamation qui attend le chef de l’Etat, celle des exploitants des 2 périmètres agricoles de Kaédi (PPG1, 2), à qui il avait octroyé de l’aide alimentaire (riz) en août 2010. Cette aide dont la distribution s’était interrompue à la veille de la fête de Korité ne reprendra plus à ce jour et ils s’interrogent sur le sort du reliquat de cette aide.

Par ailleurs, les nombreux ouvriers chômeurs qui font le pied de grue quotidiennement, dans les locaux de l’inspection du travail dans l’espoir d’une embauche, sont désappointés. « La société sénégalaise chargée de l’exécution de la voirie de Kaédi ne veut pas des ouvriers mauritaniens », soutient un des ouvriers chômeurs ; les responsables de cette entreprise de travaux publics justifieraient leur refus de recruter des conducteurs d’engins mauritaniens par le fait qu’aucun des candidats à ce poste ne serait capable de faire fonctionner lesdits engins et ne détiendrait un permis de conduire.

En Mauritanie, il n y aurait pas de permis de conduire pour engins. Du côté des ouvriers chômeurs, on estime qu’il n’existe pas de permis pour la conduite d’engins et que l’embauche se ferait uniquement sur la base de la présentation d’une attestation d’emploi.

Ils dénoncent en outre l’interventionnisme des responsables administratifs locaux, qui feraient, à les en croire, des pressions énormes sur l’inspecteur régional du travail, menaçant même de l’affecter s’il ne recrutait pas leurs protégés, et estiment-ils, cette attitude gêne le recrutement dans la transparence et constituent une source de problèmes.

Apres la prière de Kaédi.


Le président avait choisi la capitale du Gorgol pour lancer le début du règlement du passif humanitaire, prélude à la refondation de l’unité nationale. C’était le 25 mars 2009, date célébrée officiellement tous les ans. Tout un symbole certes, mais là aussi, les victimes gorgoloises, les ayant-droits et autres rescapés de cette période sombre de la page de l’histoire de la Mauritanie jugent maigres les efforts consentis depuis lors, par les pouvoirs publics pour le règlement définitif, concerté et responsable du dossier.

Ils souhaitent l’ouverture d’un dialogue direct avec le pouvoir, avant d’y associer les organisations des droits de l’Homme dont ils saluent l’engagement à leurs côtés. Ils interpellent le chef de l’état à poursuivre cette œuvre salutaire pour la reconstruction d’une unité nationale sincère et inébranlable, qu’il s’était engagé à résoudre il y a déjà deux ans, à Kaédi.

Même si les attentes non encore satisfaites sont nombreuses, il n’en demeure pas moins que le Gorgol a connu plus de projets d’intérêt socio-économique (opération solidarité 2011, projet de routes bitumées, électrification, aménagements agricoles, assainissement, adductions d’eau potable, exploitation prochaine phosphate, projet chemin de fer Kaédi-Nouadhibou, permis de recherche d’or, santé…), sous l’ère Mohamed O. Abdel Aziz, qui serait selon eux, en train de ressusciter la wilaya, que durant ces trente derniers années, clament à qui veut l’entendre les nombreux soutiens du Rais.

Les Gorgolois : élus, hauts responsables, cadres, mettront sans nul doute, à profit la visite du président de la république à Kaédi, pour l’entretenir des préoccupations des populations du Gorgol, premiers soutiens du mouvement de la rectification.

Vieux GAYE
Cp. Gorgol



Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Boghé : Que de postes de contrôle de la police et de tracasseries !




Le commissariat de police de Boghé est une institution de l’Etat qui joue certes un rôle indispensable dans le maintien d’ordre et de la sécurité des biens et des personnes nationaux et étrangers.

Au début de la création du corps de la police après l’indépendance, l’Etat avait plus besoin de flics corpulents, robustes et bien entraînés pour assurer le maintien d’ordre en cas de troubles à l’ordre public. Ce qui n’est plus forcément le cas, en cette période du 21ème siècle. Epoque où les priorités dans le domaine sécuritaire ont radicalement changé.

Les priorités actuelles en matière de sécurité ; ce sont la menace terroriste, le trafic de drogue, la criminalité transfrontalière entre autres. Malgré ces immenses défis sécuritaires auxquels nos forces de sécurité et de défense demeurent confrontées, notre police s’adapte difficilement et lentement devant les exigences sécuritaires du moment.

Nos policiers, les chefs en passant par leurs subordonnés notamment traînent encore un océan de tares qui font obstacles à l’accomplissement de la mission régalienne qui est la leur.

Parmi celles-ci, le déficit de formation, l’absence de discipline, l’inapplication du principe de la sanction et de la récompense, le manque de motivations du personnel, l’incompétence, le laxisme, le népotisme, le tribalisme, le racisme etc. D’où les bavures policières à répétition, le développement de la corruption (dakhal miteîn-200 Um ), l’infiltration des services de renseignement par les bandes criminelles (Aqmi, trafiquants de drogue, faussaires…).

Malheureusement, les réponses appropriées de l’Etat face à cette situation se font encore attendre. Ainsi, les commissaires de police dans leur grande majorité et certains de leurs agents se comportent chacun dans son coin en roitelets et accomplit très souvent sa mission au gré de ses propres humeurs. C’est le cas à Boghé où les agissements du commissaire de police et de certains de ses subordonnés intriguent la population.

Le commissaire de police, dès sa prise de fonction s’est borné à mener un semblant lutte contre les conducteurs de véhicules qui ne respectent pas le code de la route. Mais ce qui étonne dans sa démarche, c’est de verbaliser des chauffeurs qui ne sont pas en règle et laisser encore leur véhicules circuler librement dans la voie publique. Alors la question qu’on se pose est de savoir, s’il faut verbaliser des chauffeurs qui ne sont pas en règle ou simplement immobiliser leurs véhicules ?

S’agissant des postes de contrôle, il n’est pas sûr que leur nombre qui égale 8 au total dans un rayon de 6 kilomètres soient efficaces pour autant. Un poste de contrôle à M’Balladji, un autre à Horé Mondié (deux localités distantes seulement de 6 kilomètres) ; un autre poste au milieu de ces deux (carrefour de Boghé précisément), un situé à l’entrée de Boghé Escale, un au débarcadère du fleuve, un dans le marché, un au garage des taxis (ces quatre postes sont distants d’au moins 200 mètres les uns des autres), et, le dernier poste crée tout récemment est celui qui squatte la porte d’entrée de la station de pompage.

Au moment où la gendarmerie procède à fermeture de plusieurs de ses postes de contrôle sur la route et n’en dispose aujourd’hui que deux sur toute l’étendue du territoire départemental. N’est-ce pas là, une une preuve que l’ouverture des postes de contrôle dans le corps de la police dirigée par le général El Hadi n’obéît qu’aux humeurs du chef et loin des motivations sécuritaires ?

Par ailleurs, les habitants du département venant de Bakaw, Lopel, M’Bagnou, N’gorel, Boulé, N’goral guidala, Silbé, Olo Ologa, Tessem, de N’diorol qui se rendent à Boghé pour vaquer à leurs occupations se plaignent désormais de façon quotidienne des tracasseries qu’ils subissent au niveau du tout nouveau poste de contrôle implanté à la station de pompage.

Un poste de contrôle situé à quelques 500 mètres de la résidence du préfet de Boghé, croyez-moi ! Un poste qui n’opère que le jour pour disparaître la nuit où il devait rester opérationnel. Et on nous tympanise sécurité et maintien d’ordre ! Soyons un peu sérieux.

Les pauvres citoyens qui viennent faire le marché en provenance des localités lointaines précitées perdent plusieurs heures arrivées au poste de la station de pompage. Ces Mauritaniens sont traités comme s’ils étaient des étrangers dans leurs propres territoires. Pendant que des voleurs notoires et autres trafiquants de drogue qui se sont évadés des locaux du commissariat se promènent au vu au su de tout le monde dans les rues sans être inquiétés. Comme ce fut le cas de nombreuses fois dans les locaux du service d’ordre.

Ces délinquants se payent même le luxe de s’infiltrer nuitamment dans des foyers pour semer la terreur en agressant de paisibles citoyens. Complicité avec les dealers et drogués ou manque de vigilance des agents de sécurité, une enquête n’a jamais été ouverte pour clarifier ces zones d’ombre.

Il y’a de cela quatre jours, la maison de Wade Abou été investit en plein jour par des voleurs qui ont emporté beaucoup d’objets de valeur (or, argent) de son épouse. L’an dernier, à cette période, beaucoup de personnes, des femmes en grande partie ont été victimes de vol et les malfras refont surface ici sans être poursuivis.

La police doit s’occuper de la sécurité des personnes et de leurs biens au lieu de s’acharner de 8 heures du matin à 13 heures sur des chauffeurs de taxi ou de pauvres marchandes de légumes, de bissap, de fruits, de menthe, de tourteaux, de patates ou de pailles. Ce comportement de notre police ralenti même l’activité économique de la ville.

Raison pour laquelle, ces marchandes qui tiennent des étales dans le marché et qui ne cherchent qu’à joindre les deux bouts, se plaignent des perturbations de leurs activités commerciales par les camions remorques qui traversent le marché et l’occupent à n’importe quelle heure de la journée pour semer la pagaille, abimer leurs marchandises (légumes et poissons) et mettant surtout en danger leur propre vie. Ce qui n’émeut guère le commissaire de police, Echvagha, qui est le premier responsable du maintien d’ordre et de la sécurité publique.

Pourtant si les normes en la matière sont respectées, ces grands véhiculent ne doivent circuler dans le marché qu’à partir des heures de moindre affluence au sein du marché. Généralement entre 13 heures et 14 heures. Et malheureusement, tel n’est pas le cas. Car, les commerçants qui tiennent les cordons de la bourse ont une main mise réelle sur ces agents chargés de mettre en application la loi dans la voie publique. L’arme redoutable qu’ils détiennent est connue de tous. Point besoin de s’y attarder.

Dans tous les cas, l’intérêt des grands et riches commerçants est plus important que la vie de n’importe quelle de ces pauvres vendeuses dans le marché : Raki Diaw, Marième Koriyé, Youma Sghaîré, Ramata Barry, Dieyni, Vallé, Houlèye Gaye, Raki Sy, Marième Lawel, N’goné, Houlèye Baba pour ne citer que cela et qui dès l’aurore envahissent le marché à la recherche de quoi nourrir leurs enfants.

Les jeunes qui ont récemment manifestés pour réclamer la liberté se plaignaient de payer cher à la police pour organiser des manifestations qui sont pourtant autorisées par le Hakem sans savoir sur quelle base la police leur exige de l’argent. Une mission de la DGSN avait séjourné l’an passé à l’intérieur du pays et à Boghé aussi pour mettre en garde les policiers qui rackettent les citoyens. Mais, il n’est pas sûr que cette pratique soit abandonnée.

Et les policiers qui n’obéissent pas à ces pratiques sont dans la plupart des cas marginalisés dans les services par leurs patrons. Cette corruption à grande échelle a gangrené le corps et il est difficile d’y mettre fin. Et la DGSN doit revoir les choses du côté de la vallée où certains commissaires de police en cette période de printemps arabe qui se propagent chez nous timidement adoptent des comportements peu respectueux des droits de l’homme et de la personne humaine.

L’époque de l’injustice, de la répression et du racket est révolue. Trop, c’est trop ! (Nous y reviendrons la semaine prochaine).

Jules Diop Cp Brakna

lundi 25 avril 2011

Brakna : à Boghé séminaire d’imprégnation sur le programme de Tostan du 24 au 27 avril 2011.



La maison des associations de Boghé abrite du 24 au 27 avril 2011, un atelier dans le cadre du partenariat entre Tostan/ Unicef/ Masef pour l’exécution du projet intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision ». L’objectif primordial est de former les différents partenaires locaux sur l’approche et le contenu du programme de Tostan.

Le Hakem du département de Boghé Mr Ahmedna Ould Mohamed Lemine a ouvert cet atelier devant une vingtaine des représentants des ONG, Associations et Coopératives du département de Boghé.

Mr Le coordinateur national Mamadou Baba Aw a dans son allocution de bienvenue expliqué que cette ong est une organisation non gouvernemental qui transmet aux participants de son programme d’éducation de base les connaissances et compétences nécessaires pour devenir des acteurs, responsables, capables de prendre en charge leur développement économique et d’amener des changements sociaux durables au sein de leur communauté.

En fin Mr Aw a remercié l’assistance et souhaité que cette rencontre d’aujourd’hui soit un acte de jouissance. Lui succédant, le Hakem du département, a mis l’accent sur l’importance de ce séminaire et invita ces séminaristes à transmettre à la fin de l’atelier ce savoir faire aux différentes personnes qu’ils représentent. Une fois dans leur fief d’être les ambassadeurs, enfin le Hakem a remercié et loué les qualités de cette ONG qui n’est pas comme beaucoup d’ONGs cartables, sans utilité. Le Hakem a vraiment reconnu haute et fort toute la démarche salutaire de Tostan, avant de déclarer ouvert cet atelier de formation.

Le représentant des ONG du département de Boghé Mr Atoumany Diop a pris la parole et dit ; « nous ne pouvons pas passer sous silence la contribution de l’équipe Tostan et des vaillants membres des comités pour leur sens aigu de l’intérêt communautaire et leur passion incommensurable dans leur qualité perpétuelle d’une meilleure condition de vie des populations de Boghé.

Par ailleurs nous faisons une mention spéciale à la faille Tostan Mauritanie et ces partenaires Unicef et Masef, ou chaque homme, chaque femme à quel niveau qu’il soit ait aidé d’une manière ou d’une autre à l’aboutissement de ce travail cruel des synergies collectives, pour mettre fin à des pratiques néfastes en place un comportement responsable, nous osons espérer que le contenu de cette formation fruit d’une concertation multisectorielle et d’une analyse sans complaisance continuera d’inspecter nos actes quotidiens afin de donner l’esprit. Je vous remercie. »
Quant à la représentante des Coopératives du département de Boghé, Madame Hapsa Aliou Diop, elle a lu d’abord un poème où elle loua les qualités de l’ong Tostan et affirma que le programme de Tostan nous a apporté une vraie confiance en nous et la conviction que nous pouvons réellement changer les choses si nous le voulons. Tostan nous montre aussi qu’on peut améliorer nos vies et notre environnement afin d’atteindre la voie d’une plus grande autonomie et de l’autosuffisance.

Houraye Abdrahmane Dia qui représente Masef a souligné la ferme volonté, la détermination de Tostan dans ses lancées positives pour améliorer les conditions de vie des communautés du brakna, Tostan est une ONG réelle qui apporte toujours sa pierre à l’édifice à la construction d’une société nouvelle qui peut se suffire en elle même dans le travail concret.

Ce fut alors, la présentation générale de Tostan, les bilans des activités de l’ancien projet et la présentation du nouveau projet. La deuxième journée, c'est-à-dire le 25 avril, les séminaristes vont écouter l’exposé « l’islam et l’excision » par un marabout Thierno Alhousseiny Sy, en suite les réalisations du projet un autre débat et discussion et en fin Madame Racky Sy va traiter un exposé sur la loi et l’excision.

Le troisième jour de l’atelier de formation va permettre à l’équipe de Tostan d’animer, de parlementer sur la présentation de la séance sur l’excision, ensuite les participants, agents de santé plus l’équipe de Tostan vont discuter et débattre sur l’abandon de l’excision en Mauritanie, les méfaits de l’excision.

Rappelons que Tostan a mis en œuvre son programme dans neuf pays d’Afrique, en 2010 Tostan intervient en tant qu’ONG reconnue par les gouvernements nationaux dans huit pays ; Sénégal, Guinée, Gambie, RIM, Somalie, Djibouti, Guinée Bissau et Mali. D’autres versions antérieures du programme de Tostan ont aussi été mises en œuvre au Soudan, Mali et au Burkina Faso.

L’approche innovatrice de Tostan a été reconnue à plusieurs reprises comme meilleure pratique en matière e développement communautaire durable et de changement social positif.

Albert camus Diop dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.

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Source :
Albert Camus Diop

ATPC/Tagant: Formation de trente facilitateurs




Les travaux d’un séminaire de cinq jours portant sur l’approche Projet d’assainissement total piloté par la communauté(ATPC) ont été ouverts à Tidjikja au profit de trente participants issus des villages bénéficiaires de l'intervention du projet, des représentants de la société civile et des membres du comité de suivi du projet. L’ouverture officielle du séminaire a été présidée par le Wali adjoint Mohamed Yislim Ould Bouh qui avait à ses côtés le coordinateur national de l’ATPC Lehbib Oud Sidi Aly.
Tout au long de ce séminaire, Il a été question d’informer, sensibiliser et impliquer les parties concernées en leur présentant de façon succincte les différents aspects du projet. Les communications ont été axées sur la mise en œuvre des principales phases du projet.
Concrètement , il s’agit de la formation des facilitateurs locaux dont le rôle est d’assurer les activités du pré-déclenchement qui permet de déterminer pour chaque site, les lieux de défection à l’air libre et le taux d’utilisation des latrines , du déclenchement qui est fondé sur la stimulation d’un sentiment collectif de dégoût et de honte chez les membres de la communauté en les confrontant à la réalité crue de la défection à l’air libre et ses impacts sur la communauté entière et enfin du post-déclenchement qui consiste à suivre les réalisation des activités inscrites dans les plans d’actions communautaires.
Durant les deux premiers jours, l’accent a été mis sur le côté théorique de l’approche avec la définition des concepts et la vulgarisation des méthodes à adopter pour l’amélioration des conditions sanitaire et hygiénique des populations. Les séminaristes ont reçu d’amples explications portant sur les méfaits liés à la dangereuse pratique de la défécation à l’air libre, ses conséquences environnementales et les maladies qu’elle entraine. Ils ont été informés également sur les bonnes pratiques à adopter notamment le lavage des mains avec du savon, l’allaitement maternel, l’utilisation des moustiquaires imprégnées ect.
Les trois derniers jours ont été réservés à des activités pratiques liées essentiellement à des simulations ayant pour objectifs de sensibiliser les populations sur les dangers liés au phénomène de défécation à l’air libre mais aussi le « déclenchement » de certains villages bénéficiaires qui se verront dotés de latrines avec l’appui du projet ATPC.
Le Projet d’assainissement total piloté par la communauté qui est a ses débuts au Tagant bénéficié d’un appui consistant qui lui est accordé par l’UNICEF un organisme qui inscrit l’hygiène et l’assainissement au cœur de ses préoccupations.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Lettre Ouverte au Wali de la Wilaya du Brakna




Le chef du village de Dar Salam Wodabé n’a jamais été changé, c’est toujours Bâ Amadou Aliou. Suite à la publication d’un article faisant objet du changement de chef du village, nous les habitants de Dar Salam Wodabé, par la voix de notre chef Bâ Amadou Aliou, déclarons que ces propos sont nuls et insensés.

Le chef n’a jamais été changé, c’est toujours Bâ Amadou Aliou, revenu à Dar Salam depuis 1996. Il n’a jamais eu d’assemblée générale pour changer le chef qui a été désigné en 2002 à l’unanimité et il est sérieux, honnête et surtout il aime ses voisins (arabes et peulhs) ce qui l’a permis d’être nommé chef du village.

Le groupe dirigé par les trois personnes ( Sow Abou Sada, Sow Alassane Djiby et Sow Mamoudou Baba) veut prendre le village en otage pour leur intérêt personnel et a imposé au chef de faire la grève pour empêcher les enfants d’aller à l’école suite à l’affectation de l’ancien directeur car ce dernier faisait affaire avec le groupe pour détourner le matériel scolaire à leur profit.

Craignant que le nouveau directeur ne fera pas leur affaire, ils ont commencé à faire campagne en vue de changer le chef du village afin de continuer le gaspillage et la gabegie contrairement à la volonté du Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz qui exhorte les citoyens à lutter contre la gabegie et le gaspillage des biens du pays.

Perdant toute espoir de voler ou de gaspiller parce que j’ai refusé en respectant les directives du Président de la République : ils ont continué à faire la pression pour me destituer et ils n’ont pas pu. J’ai décidé avec tous les habitants de Dar Salam Wodabé de vous donner certaines informations claires et nettes sur les trois faux notables :

Sow Alassane Djiby, désigné imam depuis 1996 est un membre actif et élément moteur du groupe extrémiste raciste qui veut siéger à Dar Salam. Il permet au groupe de faire les réunions sous couvert de la mosquée, ils se réunissent tous les vendredis soirs de 23H à minuit pour préparer leurs activités.

C’est encore lui qui est le chef des activités de World Vision à Dar Salam : le 23 avril 2008, il aurait détourné le matériel que World Vision avait donné aux rapatriés (206 rouleaux barbelés, 94 sacs de ciments et 3360 fers Corniers), à cette époque–là, il a été convoqué par le hakem de Boghé, et il promet de rendre aux bénéficiaires, mais à son retour il a refusé de rendre le matériel et il a inauguré son jardin de 400m². Il est le président des parents d’élèves et il aurait aussi détourné le matériel scolaire avec la complicité du directeur et si ce dernier refuse, il rédige son rapport en accusant le directeur d’être irrégulier et de n’avoir pas fait son travail afin qu’il soit affecté ailleurs.

Depuis 1996, Sow Alassane Djiby, l’imam, est connu dans les villages environnants, à cause de ses nombreux problèmes et il suit un seul objectif diviser. L’ANAIR lui avait donné du matériel, le 12 septembre 2009 ( une somme de 150000UM, 300 fers corniers, 40 rouleaux de grillages, 15 rouleaux de barbelés et 15 kg de fils de fer). Il a refusé de donner au village, il a fallu que lui et moi (chef du village, Bâ Amadou Aliou) partons voir le hakem de Boghé. Le hakem lui a demandé de remettre le matériel aux habitants bénéficiaires.

Il a promis de rendre mais après son retour, il a refusé et j’ai appelé le hakem, il est venu avec le chef de la subdivision de la garde (Moughata Boghé), commandant de brigade de Dar el Barka et maire de commune de Ould Birom, finalement il a cédé. Le groupe a demandé à ce que le matériel soit divisé en deux parties une pour l’imam et l’autre pour le village. L’UNICEF avait donné une banque céréale depuis 1997 à Dar Salam et a confié à l’imam et on ne sait pas jusqu’à présent où est passée la banque.

Mamoudou Baba Sow aurait détourné une boutique communautaire et il aurait même détourné des briques des rapatriés pour construire sa maison et nous pouvons donner des preuves tangibles.

Chaque jour, je reçois plusieurs demandes des protestations formulées par les bénéficiaires et je les ai demandé de garder leurs VRF qu’on montrera à L’ANAIR pour dénoncer la situation. Abou Sada Sow. Un type maniable et idiot ne savant absolument rien, il organise avec le groupe des réunions hebdomadaires nocturnes tous les vendredis de 23H à minuit.

Ces trois-là sont malhonnêtes. Ils accusent des responsables de l’état et les institutions nationales crédibles qui travaillent pour le peuple mauritanien des choses qu’ils n’ont jamais faites. C’est l’imam qui n’a pas joué un rôle d’imam et doit être destitué par le village, il n’appartient pas à l’imam de diviser et il a même oublié qu’il a été désigné par le village pour être l’imam.

Ainsi, moi, Bâ Amadou Aliou, chef du village de Dar Salam Wodabé, je demanderais une commission d’enquête pour faire la lumière sur les accusations lancées contre moi. Je remercie les habitants de Dar Salam Wodabé pour m’avoir donner l’honneur de répondre aux critiques visant à ternir l’image de notre village.

Et je remercie également les autorités administratives civiles et militaires de la Wilaya de Brakna , de la Moughataa de Boghé, de l’arrondissement de Dar el Barka et de la commune de Ould Birom pour avoir soutenu nos frères rapatriés à Dar Salam Wodabé.

Vive la Mauritanie , vive Dar Salam Wodabé.

Fait à Dar Salam Wodabé , le 22 avril 2011.

Pour les habitants de Dar Salam Wodabé : Bâ Amadou Aliou, chef du village de Dar Salam Wodabé.




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Source :
Laye Sow

dimanche 24 avril 2011

Nouadhibou : Conférence du député Ousmane Thiam.




Dans le cadre des activités de renforcement de capacités de ses militants , le conseil régional de l’AJD/MR-Nouadhibou a organisé le Jeudi dernier (21 Avril) au niveau de son siège au 2ème robinet sis hôtel Nassiba une formation qui a pour thème : Institutions et Elections.

Animée par le Député Thiam Ousmane la conférence est faite dans la salle de réunions du siège en présence de nombreux militants et militantes en majorité des jeunes.

Durant trois heures de temps(18h à 21h), l’ancien député et premier responsable régional du parti a expliqué avec clarté les différents types de gouvernements : Monarchie, Aristocratie et Démocratie. Il a souligné que dans les régimes démocratiques il y a ceux qui appliquent la démocratie de parti unique , la démocratie directe ou la démocratie de représentativité .

Parlant de la Mauritanie M. Thiam de souligner que nous avons une démocratie et une république mais malheureusement on a une faible culture démocratique. Nous avons encore une culture de clan, de tribu, d'ethnie ou de région. Nous devons bannir ces considérations pour mieux asseoir notre démocratie.

Le conférencier a fait une grande présentation des différents pouvoirs exécutif, législatifs et judiciaires qui devraient être indépendant mais il a décelé des failles sur ces pouvoirs car dans notre pays et dans plusieurs pays d’Afrique les prérogatives données au président de la république sont énormes Il a largement développé le rôle du président de la république, des députés des sénateurs ,du conseil constitutionnel et du conseil islamique.

Abordant le second volet de la conférence, M. Thiam est revenu sur les différents modes de scrutins. Election au suffrage universel direct pour le président de la république avec un éventuel deuxième tour.

Elus pour un mandat de 5 ans au suffrage direct, les députés sont les représentants du peuple au niveau de l’assemblée nationale. Les sénateurs sont élus pour un mandant de 6 ans au suffrage indirect (élus par les conseillers municipaux) . Ils sont renouvelés par le tiers tous les deux ans. Au niveau communal, les populations élisent le maire et ses conseillers.

Le conférencier a établi un lien entre ces différentes élections et souligné leurs importances. Il a enfin rappelé qu’en parti politique doit avoir des conseillers, des maires des députés des sénateurs.

Après avoir répondu aux différentes questions des participants se portant sur la liste nationale des législatives ,le conseil constitutionnel et les points d’accord pour l’adhésion du parti au niveau la majorité présidentielle , M Thiam a exhorté les militants à se préparer dés maintenant pour les prochaines élections législatives et municipales ."On peut commencer la campagne par monter notre logos" souligne t’il

Les militants ont vivement remercié le conférencier ‘’ on doit toujours faire ce genre de conférences et organiser des débats au niveau de nos comités ‘’ pensent certains Ils se disent convaincus que AJD/MR peut remporter la mairie de Nouadhibou.

Souleymane Falilou Ba
Communication AJD/MR/Nouadhibou

www.cridem.org


Source :
Communication AJD / MR

Préparatifs de la visite du Président à Kaédi : « Pour un accueil républicain »




Plusieurs fois annoncée, la visite du Président de la république pour Kaédi est finalement prévue le jeudi 28 Avril 2010. A l’occasion de cet événement, le Fédéral de l’UPR au Gorgol, Monsieur Ba Amadou Abou, a invité tous les ressortissants de cette Wilaya ce samedi 23 avril dans les locaux de la nouvelle maison des jeunes de Nouakchott.

L’objectif de cette rencontre a tenu à préciser Monsieur Ba « c’est d’abord d’informer tous les ressortissants du Gorgol et ensuite d’évoquer avec eux les modalités pratiques d’organisation et de mobilisation afin d’assurer un sucées retentissant à cette visite. »

Ce déplacement du Chef de l’Etat rentre dans le cadre d’une série d’inaugurations qu’il doit effectuer dans la capitale du Gorgol relative à la pose de la première pierre d’un nouveau centre hospitalier, le lancement des travaux de bitumage d’un certain nombre d’axes routiers à l’intérieur de l’agglomération et le lotissement d’un nouveau quartier au nord de l’aéroport au profit des populations sinistrées par les dernières inondations.

Dans leurs discours, le Fédéral de l’UPR et le maire de kaédi ont invité l’ensemble des populations du Gorgol « à réserver un accueil citoyen et républicain, loin de toute considération partisane au Président de la république qui vient doter la ville de kaédi d’infrastructures socio économiques aussi importantes.»

Ces deux intervenants ont également invité les cadres résidant à Nouakchott à s’organiser par Moughataa afin de faciliter à partir de Nouakchott le déplacement des personnes désireuses de se rendre à Kaédi. Par ailleurs, le maire de Kaédi a invité les familles au niveau de kaédi à participer à l’accueil et surtout l’hébergement des hôtes qui viendront des autres Moughata.

Cette rencontre a vu la participation de plusieurs cardes et dignitaires politiques de la Wilaya notamment : le ministre de la santé, Bâ Housseynou Hamady, Ministre délégué chargé de l'emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies Nouvelles Mohamed Ould Khouna, Wane Ibra lamine ancien ministre du pétrole, de Mohamed Abdallahi Ould Guelaye, Député de Maghama, de Sow Moussa Demba , le maire de kaédi, Diallo Abou Moussa président de la commission centrale des marchés, de madame Diewo camara, du doyen Ngaidé Alassane et de Diagana Mohamet Directeur du projet de la fibre optique.

Depuis l’annonce de la visite , le Député de Kaédi Monsieur Kamara Ibrahima, assisté d’une commission composée essentiellement de jeunes toutes tendances confondues est à pieds d’œuvre au niveau de Kaédi pour disent ils « sensibiliser et mobiliser les populations afin de remercier le président Mohamed Ould Abdel Aziz de l’attention particulière qu’il n’a jamais cessé de porter à l’endroit de la ville de Kaédi .»

Mais sur le terrain, certaines personnes se demandent déjà si la ville nouvelle profitera aux seules populations sinistrées, et si les jeunes de la ville de Kaédi bénéficieront en priorité des opportunités d’emplois qu’offrent ces différents chantiers ?

Ces questions sont d’autant plus pertinentes si l’on sait déjà qu’une grande partie du site du nouveau quartier en question serait déjà attribuée et que les méthodes des sous traitant en complicité avec l’inspection du travail profitent rarement aux travailleurs.

Mpaly

Octroi de marchés à Akjoujt et Kaédi sans orthodoxie.




A Akjoujt, le wali a convoqué les responsables de la MCM, la société qui exploite la mine du Guelb Moghrein, pour savoir plus sur les circonstances d’octroi d’un marché gré à gré de 80 millions d’ouguiyas.

Il s’agit de la réfection du radier de « Tekfol » au Km 50 sur la route Akjoujt/Nouakchott. Le marché aurait été confié à un certain homme d’affaires du nom d’Ahmed Ould Ainina sans faire l’objet d’appel d’offres.

Aux dernières nouvelles, le wali de l’Inchiri aurait ordonné l’arrêt de ce chantier en attendant la réaction de Nouakchott.

Un autre marché concernant la réalisation de 14 km de voirie à Kaédi (Gorgol) aurait été lui aussi cédé par le PDU (Programme de Développement Urbain) sans orthodoxie à une société sénégalaise .

cridem

La Sebkha Djill : Aghzazire entre le féodalisme socioale et tyrannie de l'Etat.




La Sebkha Djill : Communauté Aghzazire entre le marteau du néo féodalisme et l’enclume de l’indifférence de l’Etat Depuis très longtemps les exploitanthttp://www.blogger.com/post-create.g?blogID=4454022266741990047s Aghhzazire du sel de la sebkha djill souffrent d'une injustice qui fut toujours l'expression d'une époque révolue. Seul l'Etat de droit peut remédier à cette tyrannie!

Au pieds de la plus riche montagne du désert Mauritanien cohabite ostensiblement encore deux modes de productions diamétralement opposés. En face d'une exploitation mécanisée et réglementée par un code de travail moderne et minutieusement élaboré, survit toujours un autre mode d'exploitation cette fois-ci archaïque et régit par des lois médiévales jusqu'hier parrainées par le colonisateur.

C'est à quelques kilomètres de part et d'autres de la Kédia d jill que l'histoire d'une féodalité semble récuser les apports avantageux du modernisme de la SNIM-SEM. Découverte il y'a longtemps la Sebkha Djill fut l'une des plus grandes exploitations du sel en Mauritanie.

Elle devait ravitailler le commerce du troc caravanier qui avait caractérisé les échanges commerciaux transsahariens. Alors la communauté Aghzazire eut le maudit sort d'exploiter ce gisement depuis sa découverte. Et quelques historiens avancèrent même l'hypothèse qui disait que " Tighizzarit" voulait dire en langue berbero-brabiche la barre de sel sortie brute de son gisement. D'où l'appellation "d'Aghazzari "de tous celui qui exploite directement ces barres de sel aussi lourdes et longues qu'on pouvait l'imaginer aujourd'hui.

Bref, les Aghzazires étaient déjà l'appellation connue pour la communauté qui exploitait la Sebkha Djill. Cependant, le malheur de cette communauté fut - il que quelques uns des descendants familles démunies et des familles maraboutiques voulaient s’enrichir illégalement sur son compte pour de vaines raisons de coutumes et d'alliances jamais exploitées équitablement entre toutes les parties. Au moment où.les se consument péniblement dans les cendres d'une production effective d’autres s’évertuent sans le moindre scrupule à demander leurs part et revenus de la production. Quelle aberration !!.

Ceci dit, l'exploitation actuelle de la Sebkha Djill relève de la vie médiévale. La bassesse d'une féodalité accablante secoue la vie de tous les jours des vrais exploitants de cette mine saline. C'est voir combien le modernisme des sociétés normatives est si loin d'atténuer les vieux comportements qui continuent sans cesse d'altérer la condition humaine.

On ne peut pas imaginer qu'à quelques kilométres de ce gisement salin se réalise le génie de la science, du positivisme socioprofessionnel et de la technologie, voire l'exploitation du fer par la SNIM, alors que le faubourg de la sebkha djill est resté pour longtemps plongé dans la vétusté et la médiocrité des moyens et mode d'exploitation. C’est d'autant plus dommage et insensé que ce faubourg continue de refléter la servilité sociale que les profiteurs appellent naïvement alliance.

Exploitant péniblement ce gisement, la communauté Aghzazire découvre aujourd'hui qu'elle fut elle-même exploitée sévèrement depuis la découverte des lieux il y'a longtemps. Les dons, zakats ou Nadhrs qu’elle verse généreusement aux nécessiteux parmi les familles pauvres et maraboutiques de la zone ont été transformés par l’administration en un impôt obligatoire (voir la fausse décision de Kaba ould Elewa de 2004)

C'est malheureusement l'exploitation de l'homme par l'homme. Les exploitants de la sebkha livrés à eux même sans appuis, sans infrastructures et sans aucune prestation de base continuent de payer le prix d'un soi-disant accord colonial rédigé à leur insu et ostensiblement falsifié. Lequel accord privilégiant quelques familles en complicité latente avec le colonisateur.

Ainsi l'impôt illégale ( parce que sans contre partie pas de service ni de prestations ) prélevé sur la sueur de ces exploitants-exploités est divisée en deux: une moitié pour l'administration et l'autre moitié pour les dites familles.

Aujourd’hui les descendants de ces familles se confrontent aux droits de la communauté Aghzazire d’exploiter la sebkha avec comme arme principale : le trafic d’influence qui a déjà désorienté les décisions des tribunaux !! Cette situation inhumaine que les Aghzazires de la sebkha vivent amèrement doit cesser de prévaloir face à la volonté dans un Etat citoyen qui s'appuie sur les devises d'une démocratie inlassablement embrasée par un traditionalisme méprisant. Dans les prochaines livraisons nous débâtons sciemment des origines de cet engrenage historique.

"L'homme est toujours un loup pour l'homme" avait dit une fois Hobbes.

Mohamedou ould Boydiye, sociologue et journaliste indépendant

La gendarmerie place en détention 4 personnes pour exploitation de mineurs




La gendarmerie a procédé ce samedi 24 avril à l’interpellation de 4 personnes dans la région du Brakna, sur le soupçon d’exploitation sur mineurs, et transférées à Nouakchott pour y être jugées.

Selon le militant Birame Ould Dah Ould Abeid, dont les propos ont été recueillis par l’agence Al Akhbar, la gendarmerie a remis les quatre personnes soupçonnées d’exploitation sur mineurs au commissariat du Palais de justice, en prélude à leur comparution devant un juge.

La gendarmerie nationale avait procédé vendredi matin à l’interpellation de 3 personnes soupçonnées d’exploitation, dont un policier.

Des militants des droits font actuellement un sit-in devant le Commissariat du Palais, dans l’arrondissement du Ksar, en faveur du jugement des personnes présumées impliquées dans l’exploitation sur mineurs.

Traduction Ahmed Baba Ould Hamoud

www.cridem.org


Source :
Al Akhbar, traduction A.B.O. Hamoud pour Cridem

Incinération et destruction d'une quantité de vin et de drogue à Nouadhibou




Le procureur de la République dans la wilaya de Dakhlet Nouadhibou, M. Ahmed ould Isselmou Ould Abdel Kader a supervisé samedi soir à Nouadhibou une opération d'incinération et de destruction d'une quantité de drogue et de vin.

Dans une déclaration à l'AMI, le procureur de la République a indiqué que la quantité détruite aujourd'hui a été saisie ces derniers temps au niveau de la wilaya. Le procureur a précisé que cette quantité se compose de 500 kg de hachish, de cannabis et d'autres sortes de drogues, en plus de 150 bouteilles de vin.

L'opération d'incinération s'est déroulée en présence de représentants de la commune de Nouadhibou, de la gendarmerie, de la garde et de la police.




Source :
Agence Mauritanienne d'Information

samedi 23 avril 2011

Monde carcéral: Un nouveau bagne pour Aleg.




Aleg, capitale régionale du Brakna, a bénéficié tout récemment d’un grand bagne. Construit à environ trois kilomètres à l’Est de la ville, ce pénitencier dispose suffisamment d’outils modernes comme les grandes geôles du monde.

Véritable forteresse avec une hauteur dépassant les quinze mètres et un mur bien édifié, cette prison civile est différente à celles de Nouakchott, dont les enceintes construites, il y a longtemps, avaient fait plusieurs fois, un grand nombre d’évasions de prisonniers. Des groupes de dangereux délinquants et de tueurs avaient pu s’évader en creusant des tunnels.

La construction du nouveau bagne d’Aleg résout un vrai problème avec une capacité de plus de huit cent pensionnaires. Les prisonniers, détenus dans la vieille prison de la ville d’Aleg, construite dans le cœur de la capitale du Brakna, ont leurs places dans ce pénitencier édifiant.

On s’attend quand même à un transfert de centaines de prisonniers de la prison civile de Dar Naïm, dont notamment ceux des grands délinquants, vers le nouveau bagne d’Aleg, ce qui permettra de désengorger les prisons de Nouakchott, qui accueillent quotidiennement un beau monde de délinquants de tous genres, affirme une source carcérale.

La prison civile de Dar Naïm, qui avait été mise en service depuis quelques années, ayant une capacité de places pour 800 prisonniers environ, abrite aujourd’hui, plus d’un millier de détenus. Plusieurs décès, dont les causes n’ont pas été décelées, avaient été signalés, ces dernières années, dans cette prison. Parmi ces décès, figurait un certain nommé Mamadou Malal Bayo, sénégalais, natif de 1967 à Dakar pour son appartenance à un réseau de trafiquants de chanvre indien à Nouadhibou, capitale économique du pays.

Balla LY

Une caravane médicale au profit des populations du village de Dar El Barka et ses environs




Le forum social et culturel des cadres de la jeunesse ressortissant de la wilaya du Trarza a organisé vendredi dans le village de Dar El Barka relevant de la commune de Rosso une caravane médicale au profit des habitants du village et de ses environs.
Dans une déclaration au correspondant de l'AMI, le médecin Mohamed Fall, responsable de la caravane a indiqué que le but de cette caravane qui dure deux jours est de donner des soins et des consultations dans diverses spécialités de manière gratuite.
Il a ajouté que le forum a pris l'habitude d'organiser diverses activités sanitaires et culturelles, d'apporter un appui aux équipes sportives de la wilaya et de prendre en charge certains orphelins.
Des bénéficiaires ont exprimé, pour la circonstance, leurs remerciements pour le forum pour les services qu'il dispense aux populations les plus démunies.
La caravane dispose de deux ambulances mises à sa disposition par la commune de Rosso pour faciliter le transport des malades.
AMI