vendredi 3 avril 2015

Tentative de suicide à Tidjikja




Un jeune homme a  tenté de mettre fin à ses jours à Tidjikja vendredi 3 avril 2015. Heureusement il  a pu être sauvé in extrémis par des passants qui l’ont ranimé et mis à la disposition du commissariat de police de TIdjikja.  Selon ses proches l’acte est dicté par le limogeage de l’intéressé de la SNDE (société nationale des eaux).
Cette tentative de suicide avortée défraie actuellement la chronique au niveau de Tidjikja où cette pratique commence à devenir monnaie courante.
Plusieurs cas de suicide ont été  notés ces derniers temps dans cette ville, le dernier s’est déroulé la semaine passée et s’est soldé par la mort d’un jeune de vingt ans qui s’est pendu à une corde.
Certaines voix commencent à s’élever à Tidjikja  réclamant qu’une enquête minutieuse soit diligentée pour lever le coin du voile sur cette mystérieuse série noire des suicides.
Khalil Sow

SNIM: fin de la grève, la plus longue du secteur minier en Mauritanie

SNIM: fin de la grève, la plus longue du secteur minier en Mauritanie

  C'est la fin du plus long conflit du secteur minier mauritanien. Deux mois de grève à la la Société nationale industrielle et minière de Mauritanie (SNIM), ont pris fin, le jeudi 2 avril, avec un accord conclu entre les grévistes et la direction dans la ville de Zouérat.

La direction s'engage à ouvrir dans les 48 heures les négociations salariales que réclament depuis des mois les mineurs. Par ailleurs, deux mois salaires seront versés par la direction, un autre par le chef de l'Etat.

Jeudi 2 avril au soir, les mineurs de Zouérat exultaient à l'annonce de l'accord conclu avec la direction. Un accord qui met fin à une douloureuse grève de deux mois qui a épuisé les corps, les esprits et les portefeuilles, ceux des mineurs comme celui de l'Etat. La mine de fer de Zouérat représente en effet un quart des finances du budget national. Et cette longue grève a quasiment paralysé l'économie mauritanienne.

Les mineurs ont d'abord obtenu l'ouverture dans les 48 heures des négociations salariales que la direction leur refusait jusqu'à présent. Ils les attendaient depuis l'accord jamais appliqué de mai 2014.

De plus, l'entreprise s'est engagée à réintégrer les 400 mineurs, dont quatre délégués du personnel, licenciés depuis le début du mouvement. Enfin, l'équivalent de deux mois de salaire sera versé aux travailleurs, dont une partie sous forme d'avance sur production.

RFI 

Accord entre la SNIM et les travailleurs en grève

Accord entre la SNIM et les travailleurs en grève

La direction de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) et les travailleurs en grève à Zouerate et Nouadhibou sont parvenus à un accord devant permettra la reprise du boulot ce vendredi, à l’issue de longues négociations facilitées par le maire de Zouerate, le colonel à la retraite Cheikh Ould Baye.

Celui-ci est considéré comme un proche du président Mohamed Ould Abdel Aziz. Observant un arrêt total de travail depuis le 28 janvier dernier, ces employés réclamaient la mise en œuvre d’un protocole d’accord portant sur une hausse de salaires et des primes de productivité signé le 03 mai 2014 et applicable à partir d’octobre dernier.

L’accord va permettre aux grévistes de toucher immédiatement 2 mois de salaires -plus un mois à percevoir 10 jours après la reprise du boulot.

Il comporte également l’annulation des sanctions de licenciements contre 400 employés et des délégués syndicaux prises au cours de cette longue grève.

Cette grève a été socialement éprouvante pour les travailleurs et préjudiciable à l’outil de production, estiment les observateurs.

Le Calame