dimanche 2 février 2014

Commune de Rosso: Une belle page est tournée

Commune de Rosso: Une belle page est tournée

 Le nouveau maire de Rosso, Sidi Mohamed Ali Ould Mohamed El Abd dit Sidi Diarra a été investi le 22 janvier.

C’était sous la supervision de M. Diallo Saydou Sall, DAPLP (Directeur des Affaires Politiques et des Libertés Publiques) et en présence de M. Isselmou Ould Sidi, wali du Trarza, du Hakem de Rosso, des autorités sécuritaires et de plusieurs chefs de service de la ville. La mairie a été très tôt prise d’assaut par les populations venues assister à la cérémonie.

Après un entretien avec le maire entrant, le Professeur Fassa Yérim a quitté la commune. Le maire sortant a été longuement ovationné par le public au moment où il quittait la mairie.

Du reste, le personnel de la mairie a tenu à lui faire un cadeau. En effet, au nom du personnel, Mme Diatou Sall lui a remis devant le public un superbe boubou que le maire a porté avec beaucoup de fierté. Un handicapé sur son fauteuil a pris la parole pour remercier le maire. M. Fassa a salué le geste du personnel qui lui allait droit au cœur avant de rappeler qu’il s’en allait très satisfait et de souligner que le nouveau maire pouvait compter sur lui.

Par la suite, le premier conseil municipal s’est tenu en présence des autorités avec pour ordre du jour l’élection des 5 adjoints au maire. El Wiam a présenté 5 candidats tandis que l’UPR en a présenté 1. En l’absence du ministre Bamba Ould Dramane, le candidat de l’UPR, Sidi Mohamed O Abdelhaye ne pouvait compter que sur 8 voix. Ainsi est-il passé à la trappe tandis que Wiam raflait tous les postes. A l’issue du vote le bureau municipal se présente ainsi :

1ère adjointe au maire : Mme Labaye Lamine Kane
2ème adjoint : M. Alpha Soulèye Ba,
3ème adjoint : Mme Minetou M. Sidi Bouye O. Ahmed Vall,
4ème adjoint : Boubacar baye Guèye Sarr,
5ème adjoint : Ahmed Abeid O. Abeid.

A l’issue du vote, le wali a pris la parole pour demander aux nouveaux conseillers municipaux de constituer une équipe soudée et d’oublier leur parti pour œuvrer ensemble pour le bien de la commune. Il a également assuré que l’administration ne ménagera aucun effort pour la réussite du conseil municipal. Dans l’après midi du 24 janvier, la passation de service a eu lieu entre le Professeur Fassa Yérim et M. Sidi Diarra.

Après une réunion ouverte aux 5 adjoints, les deux maires ont poursuivi leur entretien à huis clos pendant plus d’une heure avant que M. Sidi Diarra ne raccompagne son prédécesseur vêtu du boubou qui lui a été offert l’avant-veille. En prenant congé de son successeur, le maire sortant lui a réitéré sa disponibilité à l’accompagner dans sa tache.

Une page est tournée dans la vie de la commune de Rosso. Une autre va s’ouvrir et le moins qu’on puisse souhaiter au nouveau maire et à son équipe, c’est de faire un bilan aussi positif que celui du Pr Fassa. Puisse Sidi Diarra écrire une autre belle page dans l’histoire de la commune.


Source : dembandiaye

Bâ Bocar Soulé revient aux commandes de la mairie de Bagodine - [PhotoReportage]

Bâ Bocar Soulé revient aux commandes de la mairie de Bagodine - [PhotoReportage]

Elfoutiyou - Le Hakem de la Moughataa de M’Bagne, accompagné de ses principaux collaborateurs, a supervisé le 24 janvier 2013 l’investiture du nouveau maire de Bagodine, Bâ Bocar Soulé. Le chef de l’exécutif départemental a également supervisé l’élection des quatre adjoints qui vont aider le nouveau maire dans sa nouvelle mission.

L’imposant hôtel de ville de Bagodine construit par son prédécesseur, Bâ Houdou Abdoul élu député UDP à Nouakchott, a refusé du monde ce jour-là. Chants et danses populaires ont rythmé cette cérémonie d’investiture. Femmes, jeunes et vieux se sont massés très tôt dans matinée devant les locaux de l’hôtel de ville pour ne pas se faire raconter cet événement marquant dans l’histoire politique de la commune Bagodine.

Son rival de l’UDP qui l’avait envoyé en ballottage lors de l’élection municipale de novembre et décembre 2013 était présent à cette cérémonie.

Ils ont même échangé des accolades et Bocar a dit, celui-là est mon petit frère ; nous allons travailler ensemble s’il plait à Dieu lança-t-il à l’endroit de ce dernier.

A l’issue de l’élection pour le choix des adjoints maires, quatre militants de l’UPR ont triomphé. Il s’agit de Abdallahi Ould Abdallahi (M’Beydiha), Fati Malal War, Diaga Ousmane et Sao Abou Mamadou élus respectivement 1e, 2e, 3e et 4e adjoints. Écharpe frappée des couleurs de la république en bandoulière, le nouveau maire est sorti pour saluer la foule qui scandait son nom, Bocar Bocar. Militants et sympathisants de l’UPR, allant aux simples soutiens du nouveau maire ont convergé vers le domicile de l’ancien ministre qui revient aux commandes de la mairie après 7 ans d’absences.

Dans l’après-midi, une réunion de remerciements s’est tenue dans l’enceinte de son domicile. Le nouveau maire a vivement remercié ceux qui l’ont porté à la tête de la mairie en promettant d’être le maire de tous les citoyens de la commune de Bagodine sans faire de distinction entre ceux qui ont voté pour lui et ceux qui n’ont pas voté pour lui. L’heure est au travail a martelé le nouveau maire devant une foule en liesse.

Il n’a pas manqué l’occasion de rappeler à « ses détracteurs » le bilan de ses réalisations depuis qu’il s’est investi en politique. A cet effet, il a parlé de la régularisation foncière des champs de culture du Walo des habitants de Bagodine, la construction de plusieurs forages (à Bagodine et dans les localités environnantes), la réalisation d’une clôture de grillage le long des champs de culture de la vallée du fleuve entre autres.

Pour ce mandat, le « lion de Bagodine» se fixe un objectif majeur : l’électrification de sa commune. « J’ai formulé la requête auprès du chef de l’Etat Mohamed O Abdel Aziz qui a accepté. Une mission de la SOMELEC est déjà venue à Bagodine dans le cadre de l’étude technique, je ne donne pas de date mais s’il plait à Allah, Bagodine sera électrifié » a-t-il lancé à l’endroit d’une foule surexcitée.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...















Source : Elfoutiyou

Baîla Dia remplace Sao Abdoulaye à la mairie de Niabina/Garalol - [PhotoReportage]


Elfoutiyou - Peu avant l’investiture du nouveau maire de Bagodine, le Hakem de M’Bagne a d’abord supervisé l’investiture de Baîla Dia comme maire de la commune de Niabina/Garalol.

Après avoir reçu l’écharpe des mains du préfet du département, marquant ainsi symboliquement l’acte d’investiture du nouveau maire, Baîla Dia ; maçon de profession mais instruit, a lu un discours devant les autorités et en présence de son adversaire, Sao Abdoulaye le maire sortant dont la défaite à cette élection a surpris plus d’un.

Dans cette brève allocution, le nouveau maire a promis de continuer le travail de son prédécesseur et de répondre aux attentes des populations qui l’ont élu.

L’agriculture, l’élevage, la santé et l’éducation constituent les grands axes du programme que s’est fixé le nouveau maire. Son prédécesseur, Sao Abdoulaye Samba qui a été applaudit par la foule à son arrivée l’a félicité et lui a également souhaité pleine réussite dans sa mission.

A l’issue de l’élection des adjoints maires, Alassane Youba de M’Botto, Binta Silèye Sall, une accoucheuse de Niabina, Mamadou Abdoul Ba de N’Diawaldi Mango, Amadou Hamadi Ba de N’Diawaldi Boulli et Diallel Daouda Sy de M’Bahé ont été respectivement élus 1er, 2ème, 3ème, 4ème et 5ème adjoints au maire.

Il faut rappeler que le maire sortant s’était beaucoup investi pour changer les choses dans sa commune. Il a à son actif d’importantes réalisations dans le domaine de la santé, de l’hydraulique villageoise et pastorale, de l’éducation, de la jeunesse et des sports.

Cependant, les communautés de «Pété Penda N’Diour» issues des localités de Garalol, M’Botto, Thila, avec l’appui du Sursaut de la Jeunesse au niveau de Sorimalé et M’Bahé ont massivement voté pour le candidat de l’UPR contre le candidat de l’UDP qui lui est issu de la localité de Niabina.

En fait, les cadres de la commune et les habitants des localités ci-hauts indiquées pensent majoritairement que le maire sortant a plus investi pour sa localité Niabina que pour le reste. Le soutien actif du coordonnateur du projet de développement PDAU-PRSA, dans la Moughattaa de Mbagne en faveur de l’UPR qui cumulait ce poste avec celui de coordinateur de campagne de l’UPR dans le même département avait été dénoncé dans la presse en pleine campagne par le maire sortant et candidat malheureux.

Monsieur Sao dénonçait l’utilisation des moyens de l’Etat pour battre campagne en faveur des candidats de l’UPR, notamment par l’achat des consciences. Son attitude le jour de l’investiture a été saluée par les partisans de l’UPR.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...








Source : Elfoutiyou

Zem-Zem : Les populations de Ould Birome et de Dar El Barka disent « Non » au projet d’attribution de 31000 ha à Rajihi

Zem-Zem : Les populations de Ould Birome et de Dar El Barka disent « Non » au projet d’attribution de 31000 ha à RajihiLa Coordination des commissions de suivi des affaires foncières des communes de Dar El Barka, Ould Birome et Dar El Avia (mouqata’a de Boghé) a tenu ce samedi une assemblée générale à Zem-Zem pour adopter un plan d’action commun contre la décision prise en Conseil des ministres dans sa session du 16 janvier 2014 d’attribuer une concession rurale d’une superficie de 31 000 ha à la Société saoudienne Al Rajihi sous forme « d’un bail emphytéotique ».


73 représentants de tous les villages des communes concernées (notamment Dar El Barka et Ould Birome) ont assisté à cette rencontre pour exprimer leur mécontentement à ce projet « qui représente une entorse au code pastoral et asphyxie la vie humaine et animale dans la zone », selon les termes d’une lettre ouverte adressée au Président de la République à transmettre par voie hiérarchique et qui demande son « annulation pure et simple au vu des dangers qu’il représente pour le présent et le futur ».

Ce vaste projet qui avait fait l’objet d’une affiche devant les locaux de la mouqata’a et des chefs-lieux des communes depuis le 5 juin 2013 est délimité au nord par les villages de Boutimbiskitt et Bougoutra, au sud à environ 4 km de la route Rosso-Boghé, à l’est par l’affluent Loueïd et le village de Zem-Zem et à l’ouest par la limite administrative entre le Trarza et le Brakna.

Un groupe d’ONG regroupées au sein du ROSA (Réseau des organisations de la société civile pour la sécurité alimentaire) apporte son soutien et son encadrement à ce mouvement de contestation qui n’est pas le 1er du genre dans la vallée du fleuve depuis près de trois décennies.

Constituée en février 2012, le ROSA qui regroupe une dizaine d’ONG (dont le FONADH, le Réseau des femmes M2000, Banlieues du Monde, APLV, ARDM, ADIG, AMAD, ANED, Actions, Au secours) intervient dans l’analyse, le suivi et le plaidoyer sur les politiques de sécurité alimentaire. Son coordinateur, M. Sarr Mamadou a tenu à assister à cette rencontre accompagné des représentants de l’AMAD et de l’APLV, respectivement Mme Aminata Wone et M. Sidi O. Hamoud, points focaux du réseau dans la mouqata’a.

Ouvrant la réunion après un mot de bienvenue du Chef de village, le Président de la Commission de suivi, M. Mohamed Salem O/ Nagi a d’abord rappelé les différentes étapes du combat mené par les populations concernées contre l’exécution du projet. « Nous avions rencontré les ministres concernées, les organisations de la société civile dont le FONADH et les cadres du terroir et organisé des sit-in de protestation contre cette attribution.

Le ministre de l’intérieur de l’époque, M. O/ Boïlil, nous avait rassuré que ce projet ne sera pas exécuté mais à notre grande surprise, lors du conseil des ministres du 16 janvier, il est à nouveau relancé », a-t-il dit. Face à cette situation et après épuisé tous les recours, les populations concernées ont décidé de s’en remettre au Président de la République par le biais d’une lettre ouverte.

Selon M. Cheikh Tidjani O/ Bleïl, un des membres du comité, « toutes les actions pacifiques prévues par la loi seront entreprises pour empêcher l’exécution de ce projet notamment des lettres ouvertes aux autorités concernées, des sit-in, des manifestations, des communiqués de presse ». A ce sujet, il a été proposé la tenue de sit-in devant les mairies de Dar El Barka et de Ould Birome et à la Mouqata’a de Boghé voire une grande marche de Dar El Barka à Boghé pour faire plier le gouvernement.

Les intervenants issus de courants politiques et communautés divers ont tous abondé dans le même sens en proposant des actions concrètes contre cette attribution qui signerait leur « arrêt de mort car portant atteinte à leur dignité et à leur mode de subsistance ». Tour à tour, MM. Mokhtar O/ Ndeyye, Haddou O/ Abdallahi, Mouzdaf O/ Ahmed, Oumar O/ Abdallahi, Amadou Aliou Bâ, Mohamedou O/ Meïdef, Mokhtar O/ Youness, Ibrahima Sow, Bambaye O/ Seïge, Ismaïla Samba, Mahfoudh O/ Sqaïr, Othman O/ Memlouk, Mohamed O/ Imigine ont appelé à l’unité et l’engagement sans failles derrière le comité de suivi auquel ils réitèrent leur entière confiance pour s’opposer par tous les moyens à ce projet ₺assassin₺ du secteur rural.

Ils ont appelé les populations « à dépasser leurs divergences politiques ou d’ordre communautaire et à sacrifier les intérêts personnels égoïstes et à s’unir comme un seul homme pour défendre leurs droits inaliénables ». Ils ont unanimement salué M. Sarr Mamadou et à travers lui les organisations de la Société civile regroupés au sein du ROSA qui se sont engagés à leurs côtés tout au long du processus.

« M. Sarr et ses camarades nous ont montré les voies à suivre aussi bien au plan juridique qu’institutionnel ». En somme, les populations de ces communes rurales sont disposées à entreprendre des actions concrètes à divers paliers : sit-in et manifestations devant les mairies, la mouqata’a, la Wilaya voire la Présidence pour faire entendre leurs voix.

Clôturant les discussions, M. Sarr Mamadou a d’abord félicité les participants « pour leur forte mobilisation et leur engagement militant pour la défense de leurs intérêts ». « Nous, en tant qu’OSC, sommes disposés à vous soutenir et à vous accompagner pour la préservation des droits humains des générations actuelles et futures ».

M. Sarr n’a pas manqué cependant de lancer une mise en garde contre « les tentatives de récupération politiciennes » en resserrant leurs rangs. « C’est le seul moyen de faire reculer le gouvernement ou de faire décourager l’investisseur », a-t-il assuré.

« Nous excluons tout recours à la violence mais demandons simplement à nos autorités d’appliquer la loi en vigueur (Ordonnance 83/127 et Code pastoral) et de se concerter avec les organisations paysannes et pastorales », a encore indiqué M. Sarr qui a fait remarquer que « tous les plans cadastraux ont été détruits par cette même administration qui nous demande paradoxalement de fournir des pièces justificatives sur nos droits de propriété foncière ».

Il a enfin invité les populations à redoubler leur mobilisation « pour se dresser contre ce projet qui porte à faux avec la réglementation et avec leurs intérêts ».

Notons que le ministre des affaires économiques et du développement avait précisé au cours d’une conférence de presse tenue à l’issue du conseil qu’il s’agit « d’un contrat de location exclusif de deux parcelles de terrain dans les wilaya du Trarza et du Brakna de l'entreprise "Rajihi" qui a signé un protocole d'accord avec le gouvernement mauritanien au terme duquel elle doit entreprendre un investissement d'un milliard de dollars US aux fins de réaliser un projet agro pastoral et un autre pour l’aquaculture et sa transformation ».

Il avait ensuite assuré que « ce projet humanitaire en faveur des populations locales assurera une récolte importante de blé et de mil en plus du maraîchage et de la fourniture d’aliments de bétail et de produits vétérinaires ».

Ce qui ne semble pas rassurer les populations riveraines qui ne cachent pas leur inquiétude face à un projet qui risquerait de porter un sérieux coup à leur unique moyen de subsistance c’est-à-dire l’activité agro-pastorale au profit de multinationales soucieuses d’amasser de gros profits.