mercredi 3 septembre 2014

Boghé : Grande campagne de sensibilisation contre le virus Ebola

Boghé : Grande campagne de sensibilisation contre le virus Ebola [PhotoReportage]   A l’initiative du maire de Boghé Mr Dia Hamady Hachemiou et du Hakem départemental de Boghé Mr H’Mada Ould Khattra, une grande rencontre a eu lieu le 1er Septembre 2014 à la Maison des Associations de Boghé réunissant les 56 chefs de Village, les 4 chefs de village des quartiers de Boghé, les chefs des villages et notables des autres communes que sont Dar El Barka, Ould Birom et Dar El Avia.

L’objectif, selon le Maire Mr Dia Hamady Hachemiou dans son mot introductif, est de sensibiliser toutes les populations des deux rives sur cette grave maladie appelée « Ebola ». Le maire dira que :

« ce virus se transmet facilement. Il est temps de prendre nos mesures pour lutter et sensibiliser les populations. Le médecin chef Dr Ba KHassoum est là pour nous édifier sur les symptômes, le mode de transmission, les signes cliniques, les préventions etc.....afin que nous soyons une fois dans nos milieux respectifs ses relais. »

Le Hakem départemental après avoir salué et remercié l’assistance de sa présence remarquable dira : "cette rencontre doit réussir parce que notre combat est unique et salutaire. Comme l’a si bien dit le maire Mr Dia, cette maladie est très grave. Jusqu'à ce jour, le virus Ebola a été à la source d'une demi-douzaine de violentes épidémies surtout en Afrique de l'Ouest.

Au Sénégal voisin, un premier cas a été détecté sur un ressortissant guinéen mis en quarantaine, a annoncé ce vendredi 29 août la ministre de la Santé sénégalaise. Pour ceux qui veulent traverser le fleuve, il n’y a que deux passages qui sont autorisés et sont sous surveillance 24 sur 24:Boghé et Wuro Aly Guélél.

Une équipe de santé permanente est dans chaque point de passage avec des spécialistes de la santé, contrôlant tout suspect. Tout autre passage est formellement interdit".


Lui succédant, le médecin du centre de santé de Boghé, Dr Ba KHassoum a expliqué aux notables, femmes, chefs de villages, chefs religieux et aux personnes de bonne volonté, que : "cette fièvre Ebola est presque une épidémie qui met à l’épreuve la communauté internationale, nos voisins tout prés un cas de suspect, un cas importé, Le premier cas confirmé au Sénégal, après plusieurs fausses alertes, est un étudiant guinéen qui a échappé à la surveillance sanitaire dans son pays, donc nous sommes les premiers concernés, il faudra la lutte pour informer , sensibiliser partout. Le devoir de chacun d'entre nous est de veiller".

Il dira ensuite : "Les symptômes de la maladie à virus Ebola sont : des maux de gorge, de tètes, fièvres, des frissons, céphalées, douleurs et faiblesses musculaires, des vomissements. Et quelques autres symptômes : éruptions cutanées; nausées, vomissements et diarrhée; hémorragies (saignements internes et externes). Et la contagion est rapide en le touchant, ses crachats etc."
Le médecin insistera longtemps sur l’hygiène, le lavage des mains avec du savon ordinaire et eau de javel. Beaucoup d’intervenants ont à tour de rôle mis l’accent sur la nécessité d’un combat réel, respecter les points de passage pour les traversées.

Le commandant de Brigade est revenu sur les deux points de passage retenus et qu’il n y’aura pas d’intervention en cas d'infraction, les personnes qui n'auront pas respecté ces passages auront enfreint la loi et la sanction sera sévère. 24 sur 24 les autorités sécuritaires seront mobilisées pour relever le défi.

A la fin d’autres intervenants ainsi que le Maire de la ville ont invité les Imams à formuler des prières dans les mosquées afin que ce mal soit combattu et vaincu à jamais.

Pour une meilleure réussite de cette campagne, la sensibilisation devra être renforcée et que cela ne soit pas qu "un simple effet d'annonce car nous avons la fâcheuse habitude de nous replonger dans notre torpeur légendaire dès que le vent de la stupeur aura fini de nous balayer les visages.

Et comme le dit l'adage: "prévenir vaut mieux que guérir" d'autant plus que le médicament contre le virus Ebola -même si on parle de quelques cas soignés aux USA- n'est point à notre portée. A bon entendeur.... préventions.

Diop Mohamedou Abou dit H.Bodiel




Avec Cridem, comme si vous y étiez...










Sélibaby : Encore un détournement à la CAPEC !

Sélibaby : Encore un détournement à la CAPEC ! Le détournement d’u n montant de 13.000.000 MR au niveau de la CAPEC de Sélibaby est dans toutes les bouches, rues et ruelles de la ville depuis plus d’une semaine.

Deuxième de son genre ,ce détournement vient après celui qui a conduit l’ancien patron et le caissier de cette représentation régionale en prison il y a de cela presque bientôt deux ans.

Le premier responsable de la boite à détournement, l’accusé principal serait en état d’arrestation depuis la fin de la dernière semaine du mois d’aout selon une source proche du dossier.

A Sélibaby, capitale régionale du Guidimakha le détournement des fonds devient presque un phénomène de mode.

Car avec ce dernier on note un quatrième cas à moins de deux ans. Après celui qui s’était produit dans la même caisse, deux autres détournements ont été signalés dont un à la trésorerie régionale et l’autre à Mauriposte.

En attendant de savoir ce que l’avenir réserve aux auteurs de tels actes, il y a lieu de s’interroger si on croit vraiment à la lutte contre la gabegie et les détournements au pays des chi tari et de Maw muskiila ?

Affaire à suivre

Amadou Bocar Ba

Brakna : Une région toujours pauvre !

Brakna : Une région toujours pauvre !   Le nouveau gouvernement de Yahya Ould Hademine compte trois ministres du Brakna dont deux de souveraineté. Diallo Madou Bathia au ministère de la défense et Thiam Diombar au ministère des finances.

Deux cadres typiques de la vieille école, particulièrement bien formés ayant gravi pas à pas les échelons de toute l’administration.

En plus de cela, le Brakna occupe entre autres quelques hautes fonctions, notamment la direction générale de la société nationale industrielle et minière, la direction générale des impôts, le commissariat des droits de l’homme, quatre postes d’ambassadeurs (France, Brésil, Japon et Yémen).

Militairement, le Brakna a ses généraux. Trois encore en fonction dont deux chefs d’état-major et un directeur du plus important bureau de renseignements du pays.

Donc, contrairement à ceux qui le pensent, le Brakna ne semble pas être complètement oublié par l’administration du président Mohamed Ould Abdel Aziz.

Sur ce plan, seule la moughataa de M’bagne qui ne compte qu’un ambassadeur et un wali peut prétendre que depuis quelques temps elle semble être oubliée. Pourtant le Brakna a au moins trois bonnes raisons pour postuler à être toujours valablement représenté dans toutes les hautes fonctions nationales.

D’un, il compte parmi les wilayas qui regorge de cadres de toutes les qualifications. En cela, pour des considérations historiques, seul le Trarza peut prétendre pouvoir le concurrencer en termes de profusion de cadres.

De deux, malgré qu’il soit la région de l’ancien président Sidi Ould Cheikh Abdallahi, le Brakna a organisé les premières manifestations de soutien au coup d’état du six août 2008.

Ce qui constitue aujourd’hui une « écharpe d’honneur » qui vaut à ceux qui l’arborent respect et reconnaissance des autorités du pays. La région est aujourd’hui l’une des plus grandes forteresses de l’Union Pour la République auquel appartiennent 19 des 21 maires de la wilaya et la totalité de ses parlementaires.

De trois, aux dernières élections présidentielles, le Brakna a réalisé les scores les plus remarquables au profit du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz. Le département central d’Aleg a enregistré les meilleurs scores électoraux obtenus par le président réélu sur l’ensemble du territoire national.

Mais malgré cette panoplie de hauts cadres, le Brakna reste toujours l’une des régions les plus pauvres du pays. Un véritable paradoxe.

Les projets de milliards comme le Pahabo (Projet d’aménagement hydro agricole du Brakna Ouest) qui vient de se terminer en juin n’ont finalement pas servi à grand-chose. Au niveau de l’arrondissement de Male, les populations de Bouratt souffrent toujours du manque des plus élémentaires services de base. L’eau manque.

Les points de santé aussi. Les classes de banco s’affaissent à chaque hivernage. Triangle de la pauvreté ou triangle de l’espoir ? Tout n’est que théorie. Pourtant le PESE (projet d’éradication des séquelles de l’esclavage) prétend y avoir investi un milliard d’ouguiyas dont l’impact est totalement invisible sur le terrain.

A part quelques traces de réalisations défectueuses pour servir de « tirer les branches » (faire diversion) sur l’arnaque organisée des institutions chargées de prendre en charge le sort des populations miséreuses.
Elkory Sneiba

Festival des dattes d’Atar: Le maire de Wahaatt pour une «entente intercommunale»


Le docteur Mohamed Ould Dié, maire de la commune oasienne de Rachid, au Tagant, a prôné, lors du dernier festival des dattes d’Atar, la mise en place de ce qu’il appelle une «entente oasienne ». Cette proposition est l’aboutissement d’une mûre réflexion sur la nécessaire prise en main, par les maires, de l’élaboration  rapide et commune d’une véritable politique nationale, spécifique au développement des zones oasiennes du pays. Pour le maire de Wahaatt (Rachid), une commune située à 45 kilomètres au sud de Tidjikja, les communes oasiennes relèvent d’un type particulier d’économie, suffisamment importante pour en faire un sujet spécifique. «Cette stratégie », souligne le docteur, « doit être en harmonie avec le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté dont il constituerait une composante à part entière. Cette vision de développement oasien servirait, suggère-t-il, de fondations aux plans de développement communaux des municipalités oasiennes. Lesquelles communes pourraient mutualiser leurs projets et services communaux.
Mohamed Ould Dié s’est dit convaincu qu’une stratégie unifiée et concertée pourrait ordonner l’essor et l’émergence de l’économie oasienne, comme au Maroc et en Tunisie. A l’en croire, l’idée a suscité un vif intérêt, auprès de ses homologues oasiens qui ont, lors de la soirée de clôture du festival, abondé dans le même sens. L’idée pourrait donc prendre corps avec «la fondation d’un organisme fédérateur qui se chargerait de tous les aspects de l’oasis», car, indique Ould Dié, «il ne s’agit pas seulement de dattes et de leur promotion mais de toute une économie basée sur le palmier».
Le maire de Wahaatt rend à César ce qui appartient à César, en affirmant que sa proposition pourrait concrétiser l’idée lancée, par les maires de l’Adrar et du Tagant, autour de Mohamed Biha et de Sid’Ahmed Ould Hmeïmed, lors du précédent festival, à Tidjikja, en juillet 2013. Signalons que cette idée fut également un des engagements électoraux du candidat Ould Dié, lors de sa campagne des municipales et législatives de novembre  dernier. Sur l’un de ses dépliants de campagne, on pouvait en effet lire :« Faisons, de la commune de Rachid, un modèle d’économie oasienne »
Le Calame