lundi 20 août 2012

Mauritanie: plusieurs familles sans abri dans la ville d’Aleg, suite à des inondations

Plusieurs familles vivant dans la ville mauritanienne d’Aleg (283 km au sud-est de Nouakchott) se sont retrouvées sans abri, suite aux fortes précipitations du 17 août dernier, a confié lundi à APA le député de cette circonscription, Houssein Ould Ahmed El Hady. «Au total 24 familles d’Aleg sont actuellement sans abri à cause des pluies diluviennes de 130 mm qui se sont abattues sur la zone le vendredi dernier», a notamment dit M. El Hady. Il a précisé qu’il s’agit notamment de plusieurs concessions en construction précaire qui se sont effondrées sous l’effet des ruissellements des eaux de pluie. Pour venir en aide aux sinistrés, le député a lancé un appel urgent aux institutions humanitaires et caritatives et les personnes de bonne volonté. «Bien que des pertes en vues humaines n’ont pas été déclarées, les dégâts sont énormes et concernent essentiellement les quartiers pauvres de la ville», a ajouté Houssein Ould Ahmed El Hady. Plusieurs villes de la Mauritanie ont connu ces dernières 24 heures des importantes précipitations pluviométriques. www.cridem.org Source : Agence de Presse Africaine

Point de passage et nouvelle piste : le Hirnagué Bossea dans l’agenda des réalisations aziziennes.

Avec l’officialisation, il y a quelques mois d’un point de passage vers le Sénégal, et la réalisation en cours d’une piste en gravier d’une trentaine de kilomètres, le Hirnagué Bossea, zone située à l’Ouest de Kaédi, constituée par une dizaine de villages formant la commune de Néré Walo, bénéficie progressivement des réalisations du pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz. L’autorisation du point de passage sur le fleuve au niveau du village de Sylla, représente « une bonne bouffée d’oxygène pour les activités économiques à travers les échanges au quotidien» selon les témoignages concordants des populations. La navette des taxis se fait un rythme soutenu entre Kaédi et Sylla (une distance de 10 kilomètres). Un constat illustré par le développement d’une nouvelle activité triangulaire : le commerce du poisson séché (guédjé) acheté sur la côte à Nouakchott et Nouadhibou, transitant par le Sénégal (région de Matam) et exporté vers le Mali. D’où la présence de plus en plus visible d’individus s’exprimant en langue bambara (maliens en transit). Cerise sur le gâteau, la réalisation d’une nouvelle piste en gravier facilite les déplacements des véhicules. Un exercice qui ressemblait jadis à un véritable chemin de croix en période d’hivernage, après les grandes pluies. Toujours au chapitre des bonnes nouvelles, les populations rêvent désormais d’une bretelle bitumée de 30 kilomètres après la visite récente du ministre de l’équipement et des transports, Yahya Ould Hademine, à l’occasion du lancement des travaux de la piste en gravier. Seul bémol à ce tableau idyllique, les taxes (légales ou illégales ?)-jugées « excessives »-par les populations- versées au poste de police et de douane situés au nouveau Beach. Autant dire que dans un petit village mauritanien sur le fleuve, Sylla, le concept de « pays frontière » visant une approche régionale du développement dans un souci d’intégration à partir de la base est entrain de prendre forme. Sans remettre en cause le nécessaire contrôle des flux migratoires qui va dans le sens de la protection des états et des populations. En somme, une approche et une conception intelligente du développement à généraliser en Afrique pour atténuer les désagréments causés par une gestion sécuritaire un peu trop rigide des frontières. Amadou Seck