mercredi 14 novembre 2012

Néma :Le CNITIE sensibilise les élus et la société civile sur la transparence dans les industries extractives

Des journées de sensibilisation sur la transparence dans les industries extractives se sont ouvertes, samedi, à Néma , capitale du Hodh Echarghi. Organisées par le Comité National de l’Initiative de Transparence des Industries Extractives (CNITIE), en collaboration avec la coopération allemande (GIZ) et la Banque mondiale, cette rencontre a pour objectif la sensibilisation des élus de cette wilaya, sur les règles de transparence et les normes de l’ITIE spécifiques aux industries extractives Cette rencontre de 48 , dont l’ouverture a été supervisée par le wali du Hodh Echarghi et le président de l’ITIE Sidi Ould Zeine, devra permettre aux maires, députés, sénateurs et représentants de la société civile d’échanger avec les techniciens des départements du pétrole et des mines, des compagnies minières en activités en Mauritanie, dont Tasiast et MCM mais, aussi, tous les opérateurs du secteur des mines et des hydrocarbures. Ouvrant les travaux, le président du Comité national de transparence dans les industries extractives Sidi Ould Deh Ould Zeïn, a mis en exergue les acquis du pays, en matière de transparence dans les industries extractives, notamment sa citation, en 2012, comme pays conforme aux normes de l’ITIE. Avec cette distinction, la Mauritanie fait courir les plus grandes compagnies d’exploration et d’exploitation minières, indique le président du CNITIE. Ould Zeine a expliqué aux participants la portée des principes de la transparence et de normes ITIE, soulignant qu’il convient à ce que « le citoyen puisse être informé sur tout mouvement de fonds et financements issus des industries extractives, notamment de la part des compagnies d’exploitation et des bailleurs ». ANI

Kiffa – administration v/s habitants quartier Socogim : Le bras de fer continue

Le contentieux foncier, opposant les autorités locales aux populations du quartier de SOCOGIM, dans la périphérie-est de Kiffa, continue de susciter des vagues. Les autorités, après avoir octroyé les lieux à ladite société, il y a quelques années, s’emploient, inlassablement, à en déloger les pauvres populations, marginalisées et vulnérables, qui y résident, parfois depuis des décennies. Généralement poussées par la dégradation des conditions de vie en brousse ou par le souci de l’éducation de leurs enfants, les populations rurales des villages environnants ont entrepris un exode massif et incontrôlable vers Kiffa, entraînant la crise actuelle. Dialogue de sourds enrte ces familles, qui défendent l’occupation des parcelles, dûment payées auprès de personnes ressources et influentes, et les autorités, qui entendent, elles, faire respecter les décisions administratives. Tout au long des semaines passées, une même scène, répétitive : descente de la police, occasionnant d’énormes dégâts, habitations démolies, matériels détruits ou emportés dans les véhicules de la sécurité… Mais, en dépit de ce climat qui ne cesse de peser sur leur quotidien, ces pauvres gens continuent à relever le défi et à s’opposer à ces harcèlements, en dressant, dans les plus brefs délais, de nouveaux logements (hangars, cases, tentes, etc.) : ni le comportement outrancier des autorités, ni la modestie et la vétusté des habitations, dans une zone pourtant rocheuse et caillouteuse, ne semblent fléchir ou décourager les habitants du quartier. Le Calame s’est rendu sur les lieux pour s’enquérir de leur problématique et faire la lumière sur le calvaire que vivent ces populations. Il a constaté que la majorité des familles occupant la zone manque d’informations sur le litige qui ne se situe plus dans l’ordre de la légalité mais dans celui de la survie. Le peu de moyens que détenaient ces familles a été englouti dans l’aménagement des parcelles, la construction de demeures ; bref, dans le coût de la vie citadine… Les personnes interrogées affirment qu’elles n’ont autre choix que de rester, quelles qu’en soient les conséquences. L’avenir de leurs enfants est en jeu, disent-elles, et aucun compromis n’est, pour l’heure, envisageable. Profitant de l’occasion, les populations de SOCOGIM Kiffa, lancent, par l’intermédiaire du Calame, un appel pressant aux autorités, en les priant de cesser leurs harcèlements et de laisser les gens démunis vivre en paix et sauvegarder l’éducation de leurs enfants. « Sommes-nous Mozambicains ou Djiboutiens ? », s’exclame un de ces citoyens délaissés. Et en effet : le droit du sol ne devrait-il pas suffire pour conserver ces citoyens sur leur terroir ? Octroyer, à la SOCOGIM, un nouveau terrain, ne serait-ce pas la plus équitable issue, arrangeant, définitivement, le problème ? Cheikh Ould Ahmed Cridem

Célébration de la journée mondiale de lavage des mains par le DEFP étape : Aioun et Tintane

Dans le cadre de la célébration mondiale de lavage des mains, en partenariat avec l’UNICEF, la Direction Régionale de l’Education et de la Formation Professionnelle du Hodh El Gharbi , a, aussi, célébré, ce dimanche 11 novembre 2012, cette journée au niveau de la moughata d’Aioun et celle de Tintane . Cette manifestation, sous l’égide du DREN, Lemrabott Ould Mohamedou, a touché toute la wilaya . C’est dans ce cadre qu’une cérémonie de sensibilisation sur la place qu’occupe le lavage des mains dans les règles d’hygiène, à été organisé au niveau de l’école Ben Affane de la ville d’Aioun , à 10 heures. Accompagné de l’IDEN Mokhtar Ould Biya, les directeurs des écoles fondamentales ( Abou Hassane I et II, Ethmane ben Affane …….), les enseignants et les représentants des APE des différentes écoles de la ville, Monsieur Lemrabott a insisté, dans l’enceinte de cette école, sur le rôle que joue le levage des mains avec du savon dans la prévention de certaines maladies contagieuses comme la diarrhée, le choléra, la conjonctivite etc. Le DREN a, en outre, mis l’accent sur ce geste simple mais efficace qui doit être intégré dans toutes les activités quotidiennes de la vie ; au moment de la sortie des toilettes, avant et après le manger, à la descente de l’école….. Après les différentes interventions de l’assistance, le public composé d’lèves et les parents d’élèves a suivi avec attention la démonstration du lavage des mains avec le savon faite avec le DREN et les responsables présents à cette manifestation. Ainsi fut le tour des enfants d’imiter ce geste. En effet, parallèlement à Aioun une même activité a été dressée au niveau de Tintane, ce jour, sous la présidence de l’IDEN de la moughata Mohame Elmokhtar Ould Bekaye . Cette étape sera suivie par la sensibilisation et la démonstration de la pratique au niveau de chaque classe dans les différentes écoles fondamentales respectives que compte la wilaya, par les enseignants Il est à rappeler que cette manifestation rentre dans le cadre de journée mondiale de lavage des mains fixée le 15 octobre de chaque année par l’UNICEF dont l’objectif est d’éliminer des maladies qui sont liées au manque d’hygiène qui ne cessent de causer des décès Adama Sy CP des Hodhs Cridem