vendredi 28 février 2014

Rosso: La jeunesse en mal de reconnaissance

Rosso: La jeunesse en mal de reconnaissance Les jeunes à Rosso se montrent très critiques envers leurs dirigeants. Depuis quelques années en manque de reconnaissance. Il faut vraiment organiser des états généraux autour de la table, parce que, quand enfants et parents évoquent l'avenir, la jeunesse d'aujourd'hui se montre globalement plus enthousiaste que les aînés.

60% sont d'ailleurs convaincus que pères et mères s'inquiètent trop à leur sujet car dépourvu de débauches pour les maintenir dans leurs localités. Mais quand il faut retenir une chose importante pour des questions liées au travail et à l'école, ce serait le rapport à la politique.

Les 18/25 ans n'y croient plus ou peu, ce qui veut dire que ceux de 30 à 45 sont déjà trépassés. Près de la moitié d'entre eux, 46%, se déclarent méfiants vis-à-vis des élus, accusés de se laisser berner par les financiers, et d'être peu intéressés à utiliser les forces vives du pays.

Les jeunes Rossossois poussent au jour le jour des cris d'alarmes retentissants : au secours sur le défaitisme ambiant étant persuadés que leur sort est joué avant même qu'il ne commence... Nous voulons une jeunesse éduquée, formée, encadrée, qui représente une valeur suprême de notre société progressiste. Car elle doit assurer non seulement à sa construction démocratique et participative de la société, mais aussi sa productivité et son bien-être collectif.

Je n’ai pas tout mentionné. Mais ces 4 éléments peuvent servir de base pour une intégration des jeunes dans la vie sociale. L’éducation, la formation, l’emploi, loisir sont entre autres des facteurs importants à prendre en charge, si on veut offrir aux jeunes des moyens et des espaces adéquats pour développer leurs potentialités. Concrétiser leurs rêves. Et les permettre aussi de mener une vie digne de leur âge et assumer leurs responsabilités (citoyennes) avec un niveau d’étique sociale et morale.

Et comme résultat, on aura une jeunesse forte, consciente, responsable de ses actes. Donc, une jeunesse productive, une société compétitive. À qui veut l’entendre, pour le meilleur ou pour le pire, en plus de représenter plus de la moitié de la population active, la jeunesse représente une valeur sociale de cruciale importance en Mauritanie comme dans d’autres pays du monde. Voilà donc l’intérêt, l’urgence de l’encadrer, de l’intégrer le plus vite qu’il soit.

Ibrahim Idriss

jeudi 27 février 2014

Le Chef d’état-major des armées effectue une visite secrète aux frontières Nord

Le Chef d’état-major des armées effectue une visite secrète aux frontières Nord Le Chef d’état-major des armées, le Général de division Mohamed Ould Ghazouani a effectué mercredi soir 27 février courant, depuis la cité minière Zouerate, une visite secrète aux frontières mauritano-sahraouies dans le Nord du pays, en direction de Bir Moghren.

Selon des observateurs, le Chef d’état-major des armées a toujours donné un cachet officiel à toutes les visites qu’il effectue régulièrement aux unités militaires relevant de ses compétences éparpillées dans les quatre coins du pays.

Comme exception à la règle, selon ces analystes, le Général de division Mohamed Ould Ghazouani entoure de la plus grande discrétion ses visites de prospections consacrées aux troupes militaires déployées sur les frontières Nord du pays, aux confins du Sahara Occidental.

Les analystes n’expliquent pas pourtant les mobiles qui font que les visites du Chef d’Etat-major des armées ne présentent pas le même profil, variant selon les points cardinaux.



mercredi 26 février 2014

Les criquets pèlerins aux confins de la Mauritanie


Les criquets pèlerins aux confins de la Mauritanie Le responsable de la station régionale de l’institut algérien de protection des végétaux à Gardaya, Ahmed Sekouti, a déclaré que des équipes de prospection ont été déployées, de façon préventive, dans les wilayas du sud-ouest algérien pour surveiller les mouvements des criquets pèlerins.

Dans une déclaration à l’agence algérienne de presse, Sekouti a ajouté que les derniers résultats de la Fao indiquent que la « situation des criquets pèlerins au nord de la Mauritanie est en nette dégradation », suite à l’éclosion d’une nouvelle génération de criquets sahraouis favorisée par des précipitations hors saison dans cette zone.

Des types de ces criquets disposant d’ailes se forment en vague et sont capables de d’éviter les pulvérisations de produits et de passer la frontière mauritano-algérienne pour porter la menace dans ce pays aussi.

L’institut a programmé, dans ce cadre, des opérations préventives pour parer à toutes éventualités d’invasion de ces régions par le criquets pèlerins.



Hodh El Gharbi : Nouveau Wali, nouveau style

Hodh El Gharbi : Nouveau Wali, nouveau style Depuis la prise de ses nouvelles fonctions en tant que Wali du Hodh Elgharbi, Moulaye Brahim Ould Moulaye Brahim, qui a décliné toutes les offres du fameux mouton, offert aux nouveaux venus,s’attelle à secouer le cocotier et insuffler une nouvelle dynamique au sein de l’Administration locale et des communes.

C’est dans ce cadre que le chef de l’exécutif régional multiplie les visites de terrain et prises de contact avec les élus locaux, les responsables des services déconcentrés de l’Etat et les populations pour s’assurer de la nature et de la qualité des services prodigués et du degré de leur accessibilité aux services sociaux de base.

C’est à partir d’Aioun, chef lieu du département central que le Wali a donné le ton. Il a visité dans un premier temps les secteurs vitaux : Le centre hospitalier, les agences de la SOMELEC et de la SNDE et la commune.

Puis il a repris son bâton de pèlerin et s’est rendu à la DREN, à l’ENI et au lycée ; ensuite à la direction régionale du MAIEO et la délégation du MDR. Aujourd’hui lundi 25 février, il a visité la coordination du MASEF et la délégation du CSA.

Autre étape de la tournée du Wali: Kobenni. Dans cette première sortie officielle à l’intérieur de la région, il a réitéré les mêmes propos et donné les mêmes instructions au cours d’une série de réunions avec les maires des sept communes du département, les chefs de services départementaux, les coopératives féminines et les populations de la Moughataa.

Le Wali a laissé entendre que la visite des chefs lieux des communes rurales est au programme mais pas maintenant contrairement à ses prédécesseurs qui sillonnent toute la Mougahtaa dans une seule visite avec trop de tintamarre et beaucoup d’engagements et de promesses difficilement tenables. Ceux là lorsqu’ils quittent, c’est pour ne plus y revenir, chuchote un notable. Les citoyens en savent quelques choses. Un autre a dit tout haut ce que certains pensent tout bas.

Dans ces différentes étapes, le Wali a exhorté les responsables à s’intéresser davantage aux citoyens afin qu’ils sachent que l’Administration est là pour répondre à leurs besoins et ambitions, les invitant à plus de rigueur et de sérieux dans le travail. A chaque étape, le Wali, après avoir écouté toutes les doléances, reprend la parole et promet d’œuvrer pour apporter des solutions et dans les meilleurs délais aux problèmes évoqués. Des problèmes qui ont porté essentiellement sur des questions liées à l’eau, l’éducation, le développement rural et l’environnement.

Il a aussi exprimé le souhait de voir une réelle et sincère collaboration entre les différents acteurs locaux et l’Administration dans la perspective de promouvoir le développement local pour assurer le bien-être des populations de la région.

Cette nouvelle approche, qui consiste à l’émergence d’une administration de proximité qui prend en compte les besoins et préoccupations du citoyen, incarne un nouveau style d'administration et rompt avec ses anciennes pratiques peu orthodoxes et souvent complaisantes d’une certaine race d’administrateurs qui gère ou plutôt expédie les affaires courantes entre quatre murs loin de la réalité, en attendant un nouveau point de chute.

Malheureusement dans ce pays où les médiocres et les laudateurs font long feu, ceux qui sont animés d'un franc parler et d'une honnêteté intellectuelle n’ont pas de place et s’ils leur arrivent de l’avoir, ce n’est pas pour longtemps. Cette fois-ci pourrait-il s’agir de l’exception qui confirme la règle ? Les jours à venir nous édifieront.

Moustapha O/ Béchir
Aioun.

Craintes au Hodh suite à une maladie apparue au sein de la base militaire


Craintes au Hodh suite à une maladie apparue au sein de la base militaire  Une panique est en train de gagner les habitants du Hodh Gharbi suite à l’apparition des symptômes d’une maladie à savoir des boutons rouges sur la peau accompagnés de démangeaisons continues.

Ce sont les enfants qui ont d’abord été victimes de ce mal mystérieux (qui a une ressemblance avec la rougeole) puis il s’est propagé pour toucher aussi les adultes.

Et selon une source particulière qui a parlé à Saharamédias, ce mal a d’abord touché des éléments de l’armée au sein du bataillon basé à Aioun, capitale de la wilaya du Hodh Chargui.

Des cas étaient apparus, dans le passé, dans la localité de Doueirara, dépendant de la moughataa de Tintane, avant que le mal ne se propage pour toucher les autres moughataa de la région.


mardi 25 février 2014

Thialgou / Boghé : AREMAU réitère son partenariat

Thialgou / Boghé : AREMAU réitère son partenariat - [PhotoReportage]   Une délégation de AREMAU (Association Réciprocité Echanges avec la Mauritanie), une association française basée à Bruguière (Toulouse) de 8 membres conduite par Etienne Rivoire (son président) et Abou Ba Inspecteur de l'enseignement fondamental, originaire de Thialgou, président d'honneur et représentant de l’association en Mauritanie a séjourné à Thialgou du 21 au 24 février 2014.

Au cours de cette visite d’amitié et de travail, les partenaires français ont assisté aux côtés de leurs amis thialgois à un certain nombre d’activités dont notamment :

-La pose des plaques sur les deux blocs de 3 classes chacun, construits par Arémau avec l'appui de la commune de Bruguière pour le premier bloc en 2010 et dont l'inauguration, en 2011, a été faite en présence du wali du Brakna en personne. Le deuxième bloc dont la convention de financement par la région Midi-Pyrénées, a été signée le jour même de cette inauguration a été terminé depuis 2012.

-L’inauguration de la bibliothèque financée par Arémau, la commune de Boghé et l'association des jeunes de Thialgou et la remise des attestations aux deux jeunes ayant reçu la formation de bibliothécaire à cette fin. -Les rencontres avec les associations partenaires au sein de Thialgou: l'ASC, la coopérative féminine, et l'ART (association des ressortissants de thialgou à Nktt) autour des perspectives prochaines mais aussi avec la nouvelle équipe municipale dont le chef Dia Hamadi Hassimiyou les a accueillis à Thialgou dès leur arrivée.

Profitant de cette visite les membres d'arémau ont animé de petits ateliers pour échanger avec les enseignants de l'école des exercices de Brain Gym (gymnastique du cerveau) et d'orgami (art du pliage du papier pour confectionner différents objets) en vue d'améliorer leur enseignement mais aussi d'économie d'eau dans le domaine agricole ( goutte à goutte) pour les femmes de la coopérative.

Commission communication ART



Avec Cridem, comme si vous y étiez...




Source : Fetere Jeyngol

Bir Mogrein : cas avéré d’esclavage

Bir Mogrein : cas avéré d’esclavage

Une femme qui était sous le joug d’une famille appartenant à l'un des ensembles tribaux du Tiris Zemmour a porté plainte contre contre ses "maitres" auprès de la Brigade de Gendarmerie de Bir Mogrein à 310 km au nord de Zoueratt, apprend- on, d’une source sûre.

Cette démarche a conduit à l’interpellation d’un des membres de la famille présumée esclavagiste par la Gendarmerie de Bir. La même source indique que cette femme et trois de ses frères vivaient depuis 1976 dans l’asservissement total aux confins des frontières avec le Mali en tant que nomades, raison pour laquelle les victimes n’avaient aucune possibilité de porter plainte.

Ces derniers temps, leurs maitres sont venus aux alentours de Bir Mogrein, ce qui a permis à la femme de porter plainte auprès de la Brigade de Gendarmerie de cette agglomération pour pratiques avilissantes et l’arrestation d’un des présumés esclavagistes.




Découverte de téléphones portables et d'armes blanches dans les cellules de la Maison d'Arrêt d'Aleg (Sources)

Découverte de téléphones portables et d'armes blanches dans les cellules de la Maison d'Arrêt d'Aleg (Sources)  De sources médiatiques locales , l'Agence Tawary d'Information a appris que les services sécuritaires de la prison d'Aleg (Brakna) ont saisi dimanche dernier, un nombre important de téléphones cellulaires et d'armes blanches à l'intérieur des cellules où vivent des détenus.

Et les mêmes sources révèlent que les détenus qui avaient entamé une grève de faim depuis trois jours ont fini par rompre cette procédure de révolte ce lundi.

Selon une proche d'un détenu qui croupit dans la Maison d'Arrêt d'Aleg, les conditions dans lesquelles vivent la population carcérale sont qualifiées de "mauvaises".



Ambassade du Japon : Communiqué de presse


Ambassade du Japon :  Communiqué de presse Cérémonie de signature du contrat relatif au projet d’aménagement de l’école Ehel Aly à la commune d’Ajar

Nouakchott, le 24 février 2014, Son Excellence Monsieur Jun Yoshida, Ambassadeur du Japon en Mauritanie, et Monsieur Mamadou Diadié Sy, Président de l’« Union des Coopératives Agro-Sylvo-Pastorales Pour le Développement du Guidimakha » ont procédé à la signature du contrat de don relatif au Projet d’Aménagement de l’Ecole Ehel Aly à la Commune d’Ajar.

Il s’agit d’un financement, offert par le Gouvernement du Japon au titre de l’Aide Japonaise Non-Remboursable pour les Projets Locaux (APL), à hauteur d’environ trente-cinq millions (35.000.000) d’Ouguiyas. Ce don permettra la construction d’un bâtiment scolaire de six salles de classes, d’un bureau de direction et de huit latrines à travers ladite ONG.

L’objectif de ce projet est d’améliorer les conditions d’accueil des 350 élèves régulièrement inscrits dans cette école. A cause d’un manque de salles de classes, ces élèves font toujours face à de nombreuses difficultés.

Certains de ces élèves en classe supérieure parcourent une distance de sept kilomètres plus loin pour assister aux cours. De plus, la mise à disposition d’un bureau pour le directeur de l’école permettra d’assurer un encadrement éducatif approprié pour les élèves.

Le gouvernement du Japon a déjà appuyé plusieurs projets qui entrent dans le cadre du développement de l’education en Mauritanie, et la réalisation de ce projet, qui constitue une première dans les régions intérieures depuis l’ouverture de l’Ambassade du Japon en Mauritanie, revêt un symbole fort de la coopération entre le Japon et la Mauritanie.

lundi 24 février 2014

Brakna-Aleg: Deux détenus de Prison Centrale suspendent leur grève de la faim


Brakna-Aleg: Deux détenus de Prison Centrale suspendent leur grève de la faim Deux détenus à la prison centrale d’Aleg dans la wilaya du Brakna ont suspendu, ce lundi, la grève de la faim qu'ils ont observé depuis quelques jours, a rapporté le correspondant d’Alakhbar.

Les deux prévenus étaient entré en grève en protestation contre les nombreuses fouilles dont ils sont l'objet ainsi que le vol d’une importante somme d’argent qui était en leur possession.






Coordination des commissions de Dar El Barka, Ould Birome et Dar El avia pour le suivi des affaires foncières

Coordination des commissions de Dar El Barka, Ould Birome et Dar El avia pour le suivi des affaires foncières Communiqué de presse.

Suite à la réunion de M’guerinatt en date du 15 février 2014 avec la délégation ministérielle, les populations du Brakna ouest (Dar El Barka, Ould birome et Dar El Avia)

Réitèrent leur opposition au projet Er-Rajhi et demandent avec insistance au président de la république l’annulation pure et simple de ce projet.

Fait à Boghé le 20 février 2014-02-23
La coordination



Source : Fetere Jeyngol

Ba Yahya organise un diner à l'honneur de la majorité présidentielle

Ba Yahya organise un diner à l'honneur de la majorité présidentielle  Le Député de Kaédi, et ancien Ministre, Ba Yahya a organisé, en fin de semaine, dans son domicile, un diner à l'honneur des dirigeants politiques du régime.

La soirée dédiée au renouvellement de la classe politique de la majorité soutenant le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, a été marquée par la présence du président de l'Assemblée Nationale, ses vice-présidents (UPR), le président de l'UPR, le Président de son Groupe Parlementaire, ainsi que certains cadres et haut fonctionnaire issus de la vallée.

La rencontre a été une occasion pour les dirigeants et cadres du parti, pour réaffirmer la nécessité de coordonner et conjuguer les efforts pour une meilleurs présentation du bilan des réalisations édifiées au premier Mandat du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, ainsi que la préparation des élections présidentielles à venir, de manière réfléchie et efficace.




Source : Seck Alpha

Expropriation des terres de la vallée : Chassez le naturel, il revient au galop !

Expropriation des terres de la vallée : Chassez le naturel, il revient au galop ! C’est la désolation entière dans la vallée du fleuve Sénégal, où le spectre de l’expropriation des terres, opéré à grande échelle à l’époque, par des mauritaniens contre leurs propres compatriotes, pendant les années de déportation massive des négro-mauritaniens vers le Sénégal et le Mali dans les années 80 et 90, vient de reprendre de plus belle.

Mais, cette fois, ironie du sort, après le processus de rapatriement des réfugiés organisé avec un demi-succès par l’actuel pouvoir, on assiste dans la consternation totale, à une expropriation silencieuse de grande envergure des richesses foncières de la vallée du fleuve.

Une opération menée avec le consentement coupable de l’Etat en connivence avec des consortiums saoudiens sous le fallacieux pseudo de la mise en valeur de ces terres, qui intervient au moment où certains revenants réclament toujours mais en vain, la restitution de leurs anciennes habitations ainsi que de leurs périmètres arables confisqués à l’époque.

Une politique de pillage systématique du potentiel agropastoral s’inscrivant dans le cadre de la politique non avouée des investisseurs de placer leurs capitaux dans des paradis non pas seulement fiscaux tels qu’offert gracieusement par le régime de Nouakchott, mais également fonciers comme l’illustre cette volonté de rétrécir le droit de propriétaires des terres de leurs richesses et de leurs ressources de vie depuis des siècles.

Une politique suscite de plus en plus de l’indignation et de la stupéfaction pour des communautés importantes d’éducation agropastorale, dépossédées de leurs biens fonciers pour la réalisation d’intérêts particuliers et incontestablement étrangers, dés lors où les investissements quelque soient leur faiblesse sont de l’argent qui appelle de l’argent.

Plusieurs voix se sont élevées hier, aujourd’hui et se feront entendre demain pour dénoncer donc cette mascarade foncière qui s’annonce catastrophique à moyen et long terme pour les populations locales qui n’ont de sources de vie que l’exploitation de ces terres.

C’est dans ce cadre aussi que les FLAM se sont érigées « avec force contre cette décision pernicieuse » mettant en garde le gouvernement sur les tentatives, en coulisse, « de légaliser ces spoliations de terres par l’octroi de titres fonciers aux prédateurs ».

Le mouvement exprime également son soutien et toute sa solidarité aux populations victimes de cette politique d´occupation, en particulier à celles de Donaye, appelant les autorités administratives à mesurer le danger de telles pratiques à la limite de provocation.

« On ne peut initier des projets de développement qui se veulent viables, sans associer les acteurs ruraux concernés » disent les FLAM paraphrasant feu Nelson Mandela quand il dit : « ce qui est fait pour nous, que d’autres ont décidé sans nous, est en réalité contre nous », rappelant que si « le Système a changé de visage » il continue de garder au vu et au su de tous le même message.A propos de cette expropriation, notons que l´Etat mauritanien vient encore d’octroyer des terres des populations paisibles de la zone Boghé à des hommes d´affaires Saoudiens.

« Cette décision, dangereuse, s’inscrit dans la droite ligne de la réforme foncière scélérate de 1983 (Ordonnance numéro 83127 du 05 juin 1983) qui vise, rappelons-le, à déposséder les populations paysannes de la vallée du fleuve, pour les transformer en ouvriers agricoles sur leurs terres ancestrales » indiquent les FLAM selon lesquelles cette nouvelle décision ignore l'avis et les intérêts des populations concernées et constitue, de fait, un déni du droit de propriété.

Le projet agricole mauritano-saoudien

Les autorités ont tenu récemment une réunion dans la ville de Boghé avec les agriculteurs de la wilaya du Brakna. Elles ont rappelé à cette occasion que le secteur rural a réalisé d'importantes productions au cours des dernières années grâce aux améliorations apportées au niveau de cette filière, précisant que ces efforts ont permis la couverture de 60% des besoins nationaux en riz.

Elles ont évoqué aussi une situation d'incertitude dans laquelle vivait le secteur avant 2009, les dettes des agriculteurs, le manque des outils agricoles et l'absence de professionnalisme dans leur exploitation.

Les autorités ont parlé également de la vente prochaine d’outils et d’équipements dont des moissonneuses et tracteurs au profit des agriculteurs à des prix préférentiels avant le mois d'avril prochain pour permettre une maîtrise de l'agriculture et pour accorder la priorité aux franges démunies, soulignant les liens entre le secteur et la caisse de dépôt et de développement qui exige selon eux des garanties pour bénéficier des prêts après l'obtention de la propriété foncière.

Elles ont rappelé aussi la recherche en cours d'un mécanisme d'assurance agricole contre les catastrophes naturelles, rassurant les habitants de Boghé sur la viabilisation des anciens périmètres de la ferme de Boghé couvrant 790 ha.

Evoquent le projet agricole mauritano-saoudien proprement dit, ces autorités ont indiqué après avoir évoqué les mesures prises pour l'annulation des dettes des agriculteurs et des conditions devant être réunies pour obtenir des crédits agricoles, qu’il s’agit d’un projet de développement important comportant des parties se trouvant ans les wilayas du Trarza et du Brakna.

Le projet vise à combler le déficit enregistré dans la production du blé mauritanien avec un objectif de récolte de 200 mille tonnes par an en plus de la production d'autres produits comme sorgho et l'aliment bétail. D’une durée de 5 ans, son coût est d'un milliard d'ouguiyas avec un bail des périmètres exploités. Ils ont rassuré enfin les agriculteurs de la construction prochaine d’une usine laitière à Boghé et d'une unité d'emballage des dattes en Adrar.

Md O Md Lemine

Mauritanie: un soldat tué et deux autres blessés aux environs de Lemgheity

Mauritanie: un soldat tué et deux autres blessés aux environs de Lemgheity   L'Agence Tawary d'information a appris de sources particulières que le soldat Chrough Ahmed Ould Moussa a été tué dans un accident survenu ce dimanche dans la zone de Lemgheity au nord de la wilaya de Tiris-Zemour (Mauritanie) et deux autres soldats ont été blessés, il s'agit de Ahmed Ould Abad et Moulaye Zeine Ould Ahmed Salem, tous en service au bataillon des opérations.

Les soldats étaient à bord d'un véhicule de type Land-Cruiser appartenant à l'armée mauritanienne qui suite à un excès de vitesse a effectué plusieurs tonneaux sur un terrain accidenté et caillouteux, précisent nos sources.

Le soldat tué a été inhumé selon les procédures militaires dans le cimetière des "Martyrs", situé non loin de Lemghety et sa famille qui habite Bir-Moghrein a été informée du drame, cite une source informée.



Nouadhibou : le syndicat des enseignants revendique l’indemnité d’éloignement et le logement

Nouadhibou : le syndicat des enseignants revendique l’indemnité d’éloignement et le logement  Le syndicat des enseignants du fondamental de Nouadhibou a menacé d’organiser des activités revendicatives, au cas où la tutelle ne prenne pas les mesures nécessaires pour le payement de l’indemnité d’éloignement et de logement aux instituteurs.

Le syndicat a mis l’accent sur la question du logement dont Nouadhibou connait une crise sans précédent depuis que la ville est déclarée « Zone franche » fortement ressenti par les instituteurs.

Dans un communiqué, dont copie est parvenue à l’ANI, le syndicat a souligné le retard « injustifié » du payement du trousseau d’équipement pour les enseignants et exigé l’accélération des mesures liées à cette question.



dimanche 23 février 2014

Boghé : Tostan forme ses facilitateurs sur les droits humains


Boghé : Tostan forme ses facilitateurs sur les droits humains Dans le cadre de l’exécution de son nouveau programme intitulé « Renforcement des capacités communautaires pour une meilleure protection des enfants », l’ONG internationale Tostan, en partenariat avec l’UNICEF, a organisé à la Maison des Associations un séminaire de formation de ses facilitateurs issus des 30 villages des trois zones d’intervention (Aleg/Maghta Lahjar, Boghé et Bababé/Mbagne sur le module Kobi 1 (démocratie, droits humains et processus de résolution des problèmes).

Selon le coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, la présente session s’inscrit dans le cadre d’un grand projet de « renforcement des capacités communautaires pour une meilleure protection des enfants » qui regroupe quatre pays d’Afrique de l’Ouest (Mali, Guinée-Conakry, Guinée-Bissau et Mauritanie ».

M. Aw a ensuite expliqué que ce programme a pour objectifs « d’atteindre 1000 communautés dans le PRCC et le RPP, de mettre fin à l’excision au Sénégal et d’accélérer le mouvement de l’abandon de l’excision dans les autres pays, de réduire les violences faites aux femmes et d’aider les enfants à rester à l’école et d’atteindre de bons résultats ».

Enfin, le coordinateur national de Tostan a exprimé « toute sa satisfaction de partager avec les communautés ce projet de 3 ans qui a pour ambition d’autonomiser des millions de personnes en Afrique et sa volonté de poursuivre avec eux une collaboration franche ».

Dans l’allocution de bienvenue qu’il a prononcée pour la circonstance, le Maire de Boghé, M. Dia Hamady Hachimiou a mis l’accent sur « l’importance que revêt l’enseignement non formel de cette ONG internationale dans le changement de mentalités des communautés qui n’ont pas eu la chance de fréquenter l’école.

Quant à la coordinatrice départementale du MASEF, Mme Houraye Abderrahmane Dia, elle a d’abord loué « le programme holistique de cette ONG qui œuvre depuis 2007 pour la défense des droits humains particulièrement ceux des femmes et des enfants » avant de demander son appui pour le renforcement des capacités des monitrices des garderies d’enfants placées sous sa tutelle.

Lui emboîtant le pas, le médecin-chef du district sanitaire de Boghé a insisté sur la complémentarité entre les objectifs de son département avec ceux de l’ONG Tostan notamment en matière d’éducation pour la santé communautaire de base. Il a proposé à cette institution d’initier des formations de relais pour une meilleure diffusion du programme.

Durant 15 jours, les 30 facilitateurs seront initiés aux principes fondamentaux des droits humains, à la démocratie et aux processus de résolution des problèmes. Ils issus des 30 nouvelles localités bénéficiaires du programme triennal dont 12 hassanophones et 18 pularophones.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr

Humeur : Égocentristes, viveurs et emmerdeurs !!!

Humeur : Égocentristes, viveurs et emmerdeurs !!! S‘enrichir par l’arnaque du citoyen et de l’Etat est chose répandue chez nous. Les auteurs et les formules sont multiples. Ils sont visibles, audibles et sensibles dans toutes les institutions publiques ou parapubliques ; Les sociétés d’Etat ; Les établissements privés ou étatiques ; Les corps militaires et paramilitaires. Ces voraces des biens publics se classent en trois catégories :

-Les égocentristes

Ils ne vivent que pour eux-mêmes. Ils s’accaparent tout ce qui le pourrait, directement ou indirectement. Ne font qu’amasser les richesses et n’ont d’ouïe, odorat, toucher, pensée que concentrées sur sa recherche. Enfermés sur eux-mêmes et leurs siens les plus proches, ils sont si radins qu’ils « ne pissent même pas sur la terre (May Boulou vitrab) ».

Les citoyens ordinaires les comparent à la pierre : « Ni odeur, ni senteur ». Ne font ni bien ni mal (du moins ouvertement) qui peut être comptabilisé dans leur actif.

- Les Viveurs

Ceux là ne sont pas moins « dilapideurs » que les premiers mais arrivent à « laisser tomber » quelques miettes à leur entourage, la société et parfois le pays. Ils sont fêtards et jouissifs. Prennent soin d’eux-mêmes. Se montrent proches des citoyens. On les voit sponsoriser les activités culturelles, artistiques, sportives, parfois humanitaires. Ils « bouffent à éructer » mais partagent tout de même et souvent avec certains concitoyens. Dans le langage populaire , ils sont connus sous le vocable : « M’cha3-3ich3ine ( brilleurs) ».

-Les emmerdeurs

Ils sont sans scrupule ni comportement convenable quand il s’agit de soutirer le maximum de profit à leur compte. Ils sont en tout temps irascibles et /ou coléreux .Ils sont difficiles et durs avec leurs collaborateurs, partenaires et tous ceux qui ont de prés ou de loin des relations avec eux. Ils s’inventent des arguments pour justifier leur grandeur ou supériorité sur les autres.

Leur gourmandise et envie d’accumuler les richesses quel qu’en soit le prix est telle que rien ne les rassasie à moins de les remplir de sable ( Ma yihchi houm mahou trab ) . Ils se forgent, chaque jour qui passe des formules, méthodes, procédés pour augmenter leurs fortunes. Si au moins ils pouvaient « coller la paix » à leurs concitoyens ,leur vol pourrait être « accepté » comme les 2 cas précédents.

Mohamed Salem

Nouadhibou: saisie de 3 kg de cocaïne


La sécurité mauritanienne a arrêté vendredi trois étrangers qui seraient en possession de 3 kg de cocaïne, dans le centre de la ville de Nouadhibou (Nord).

L’opération a été conduite par les hommes du commissaire Abdou Ould Abass. La drogue serait cachée dans des bouteilles fermées avec des bouchons particuliers qui empêcheraient les chiens policiers de la détecter.

Les présumés trafiquants ont été transférés dans les locaux du commissariat El-Jéddida 2. Ils vont répondre aux questions des enquêteurs en attendant d’être présentés procureur.

La Police de Nouadhibou a parallèlement arrêté sept autres étrangers, des ressortissants sahraouis, accusés de trafic illicite de cigarettes.



Radio Nouakchott lance ses émissions à Nouadhibou sur 92.0 FM

Radio Nouakchott lance ses émissions à Nouadhibou sur 92.0 FM   Radio Nouakchott a lancé, samedi, ses émissions à Nouadhibou sur la fréquence 92.0 FM, après ses émissions sur Internet et sur le Satellite Arabsat.

L’émission de Radio Nouakchott à Nouadhibou intervient dans le cadre de la mise à la disposition des habitants de la capitale économique d’une voix radiophonique libre et indépendante.

Cette station devra constituer une passerelle qui permettra aux auditeurs de Nouadhibou d’avoir accès à une gamme variée d’informations régionales, nationales et internationales



samedi 22 février 2014

Diop Mamadou Amadou s’est éteint

Diop Mamadou Amadou s’est éteint Diop Mamadou Amadou dit Samba Hawoyel, grande figure politique de la Mauritanie, a tiré, vendredi 21 février, sa révérence. Diop s’était retiré ces dernières années dans son village natal Winding (M’Bagne) où il a été inhumé.

L'illustre disparu avait été ministre de la santé, de la fonction publique, du développement rural entre autres dans différents gouvernements de la Mauritanie sous le règne de Me Mokhtar ould Daddah.

Samba Hawoyel a dirigé l’Alliance pour une Mauritanie Nouvelle ( l´AMN ) et fut aussi membre du FDUC ( Front Démocratique Uni pour le Changement). Il a été des années durant premier vice président de L’ UFD/EN avant de décider de soutenir le pouvoir de Ould Taya.

En cette douloureuse circonstance, Le Calame adresse ses condoléances les plus attristées à à toute sa famille. Nous implorons Allah le Miséricordieux d’accueillir le défunt dans Son Saint Paradis.

« Ina lillahi wo inna ileyhi rajioun »




vendredi 21 février 2014

Un accident spectaculaire sur la route Nouakchott-Nouadhibou

Un accident spectaculaire sur la route Nouakchott-Nouadhibou Cinq blessés graves tel est le bilan d'un accident de route qui s'est produit, ce jeudi après-midi, à 140 kilomètres au nord de Nouakchott sur la route de Nouadhibou, a-t-on appris de sources sécuritaires.

Il s'agit d'un véhicule de transport qui suite à un excès de vitesse a effectué plusieurs tonneaux avant de terminer sa course loin de la route bitumée.

Selon nos sources, aucun décès n'a été enregistré, seuls cinq passagers ont été gravement blessés et ils ont été transportés d'urgence vers le centre hospitalier national de Nouakchott, pour des soins.


jeudi 20 février 2014

Le périmètre maraîcher de Sollou : « une oasis dans un désert »

Le périmètre maraîcher de Sollou : « une oasis dans un désert »* - [PhotoReportage]

  Pour le voyageur qui se promène dans la commune de Khabou, grande sera surprise quant sur la route, au bord du fleuve Sénégal dans la localité de Sollou il tombe dans un espace vert après avoir parcouru tout un paysage clairsemé et frappé par la dureté de la sécheresse.C’est le périmètre de Sollou avec ses 6 ha de maraîchage avec un arrosage gravitaire et de l’eau pompée à partir du fleuve Sénégal.

Au commencement

Les deux coopératives exploitaient moins d’un ha. « C’était très dur » nous rappelle Magou Soumaré « car il fallait transportait de l’eau à partir du fleuve qui est à trois cent mètres du périmètre, ce qui n’était.Silly Coulibaly de la coopérative des hommes soulignait qu’il fallait arroser avec les mains, ce qui rendait le travail plus pénible. Tout ça n’est qu’un vieux souvenir. Car avec l’appui de Counterpart International tout a changé renchérit-il.

L’appui de Counterpart International

Le programme a aidé les deux coopératives qui ont fini par fusionner en une coopérative dénommée Kheeri Kafo désormais forte 419 membres, hommes et femmes, dans un premier temps a effectué une visite d’études et d’échanges dans les périmètres de Lixeïba 2, dans le bassin du Gorgol noir.

Trois jours durant, les représentants des deux coopératives, et l’ADL de la commune qui est un ressortissant de la localité de Sollou ont pu visiter les périmètres de Lixeïba, s’entretenir avec les promoteurs maraîchers et fruitiers de la place sur la filière maraîchère c’est dire de la production à la consommation en passant par les circuits de commercialisation.

De quoi susciter l’enthousiasme de nos vaillants promoteurs. Ce qui fera dire à Moussa Diakité, un cadre ressortissant de Sollou qui faisait parti de la délégation, « Nous sommes partis à Lixeïba 2 comme des coqs, on y est revenu avec un cœur de lion », « comment se fait-il que les gens de Lixeïba puissent aménager des périmètres allant de 15 à 70 ha avec une rivière (le Gorgol noir), alors que les maraîchers de Sollou qui disposent d’un cours d’eau permanent n’arrivent pas aménager 2 ha » s’indigne-t-il

Ensuite une motopompe de deux cylindres leur a été octroyée. Le programme a également disponibilisé des semences de qualité. Un technicien ayant une grande expérience dans le domaine du maraîchage était là pour un suivi et un encadrement de proximité.

Une première

« Le périmètre de Sollou, avec son système d’irrigation gravitaire les canaux et les parcelles, de l’eau pompée à partir du fleuve, c’est une première dans la zone » dira Mr Koundou Tamboura président du sous comité de gestion. D’habitude on arrosait avec la main mais actuellement, il suffit d’allumer la motopompe pour que l’eau se répande dans les parcelles pour irriguer les plantes, ceci a permis non seulement d’alléger le travail mais nous avons pu également aménager une grande surface pour produire beaucoup » continue t-il.

Le Délégué régional du Ministère du Développement rural, me dira que dans ses tournées à l’intérieur de la région les communautés, entre autres doléances, on lui demande un périmètre comme celui de Sollou. On peut dire que le périmètre de Sollou a fait tâche d’huile, déjà plusieurs particuliers ont commencé à initier des périmètres et des visiteurs commencent même à pulluler à Sollou et certains viendraient même du Mali voisin.

Des résultants probants

20 tonnes de légumes récoltés, plus de 2 millions d’ouguiya de recettes malgré une campagne maraîchère qui a démarré tardivement, l’on peut dire que les deux coopératives ont pris un bon départ. Les membres des deux coopératives ont en outre beaucoup appris sur les techniques culturales : de la pépinière à la technique de récolte. Beaucoup d’AGR se sont développées dans la zone, et les prix ont également baissé rendant les légumes accessibles à plusieurs foyers pour qui leur consommation était un luxe.

Amélioration de la nutrition et de la santé des enfants et des mères

« Avec des kilos de légumes produits chaque jour et des prix défiant toute concurrence, nous commençons à diversifier nos repas avec des plats à base d’aubergine, de gombo etc. » « Autrefois après l’hivernage ou l’hiver on ne voit plus de légumes actuellement on les a en toutes saisons. Les enfants mangent bien et mieux tombent rarement malades et les femmes sont moins anémiées » constate Dianna Ndaiye.

Après une campagne maraîchère relativement réussi, l’on peut affirmer que les populations de Sollou ont su profiter de cette manne céleste qu’est le fleuve – Qui avait dit que l’eau est le premier intrant en agriculture ?

Ousseynou M. Traoré
Ancien Coordinateur-Chef de Bureau de Counterpart International au Guidimakha
Consultant en Gestion et suivi-évaluation des projets
Email :ouseynout@yahoo.fr



Avec Cridem, comme si vous y étiez...



















Source : ouezzin

Yéro Gomel Sall (Dabbé) réclame une partie de son terrain morcelée par Mohamed Ali


Yéro Gomel Sall (Dabbé) réclame une partie de son terrain morcelée par Mohamed Ali Elfoutiyou - L’intéressé a acquis une parcelle en 1991 à M’Bagne. Le terrain en question a été attribué suivant le permis d’occuper N° 216 en date du 7/02/1991 et portant dûment la signature du Hakem de M’Bagne contre une somme de 6600 Um.

Cependant, cette attribution de terrain est assortie de certaines conditions clairement mentionnées sur le permis d’occuper et qui font obligation à l’acquéreur de le clôturer dans un délai de deux ans et de le mettre en valeur au bout d’une période ne dépassant pas trois ans sous peine de déchéance.

C’est ainsi que le propriétaire du terrain a introduit auprès du Hakem, plusieurs années après l’acquisition de ce terrain, une demande pour la délimitation de cette parcelle.

Comme, on est en Mauritanie, le pays qui bat le recordman du monde dans la Gazra (occupation illégale d’espace), un certain Mohamed Aly, son voisin immédiat présenté comme un ancien domestique du préfet de M’Bagne est venue morceler quelques mètres sur le terrain en y construisant une chambre. Chose confirmée par une source sécuritaire qui a requis l’anonymat. Yéro Gomel Sall a déposé une plainte auprès du Hakem qui a renvoyé les deux protagonistes de ce litige foncier auprès du tribunal du Cadi pour trancher.

Depuis, le Cadi a envoyé le greffier pour faire un constat sur les lieux. Et ce dernier a dressé un procès verbal constatant l’existence du morcellement. Yéro Gomel se plaint des menaces répétitives qui sont brandîtes par Mohamed Ali contre sa personne à chaque fois qu’il se présente sur les lieux. Selon Yéro Gomel, il n’hésite pas un instant, lui et les membres de sa famille à se saisir de haches ou de coupes-coupes, menaçant de le tuer.

Et cela dit-il, se déroule sous l’œil passif de certaines forces de sécurité complices de Mohamed Ali a affirmé Yéro Gomel Sall. Quant à Mohamed Ali que nous avons joint au téléphone, il a nié catégoriquement les accusations proférées à son encontre par Yéro Gomel. Au sujet du morcellement de la parcelle, il a indiqué que lui (Mohmed Ali) a occupé ce terrain avant les événements de 1989, bien avant le lotissement.

J’avais élevé à cet endroit précis un hangar, j’ai frappé des briques et j’ai construit deux chambres et un perron a déclaré Mohamed Ali. A cette période là, Yéro Gomel était bien présent dans la ville de M’Bagne mais bizarrement, il n’a pas dit que cette parcelle lui appartenait.

Ce terrain ne lui appartient pas monsieur a-t-il pesté au téléphone. Un certain Gorgui est venu me voir pour me demander de lui vendre ça mais j’ai refusé a-t-il dit. Yéro Gomel s’est alors présenté devant moi et a brandit un document pour dire que ce terrain est sa propriété. Je lui ai dit qu’un permis d’occuper manuscrit n’existe pas.

Gorgui qu’il avait monté dans cette affaire a fini par reculer et l’a poussé à rentrer dans cette affaire. Il m’a convoqué chez le Cadi. Et ce dernier a commis son greffier qui s’est présenté sur le terrain litigieux pour instruire l’affaire. On en est là dans cette histoire de terrain.

Et Mohamed d’ajouter que Yéro Gomel Sall s’est une fois présenté aux alentours de 00 Heure dans cette parcelle et s’est mis à creuser, quand je l’ai aperçu, je l’ai poursuivi, il a pris la fuite mais je l’ai rattrapé ; le brigadier de police Lemine est témoins. J’ai informé le Hakem Mouçaid malgré tout.

Pensez-vous que Yéro Gomel cherche la paix ou il veut des problèmes ? A la question de savoir s’il détient un permis d’occuper, Mohamed répond par l’affirmative en précisant toutefois qu’il a perdu le document. Il nous a promis de le rechercher dans les archives de la Moughataa et de nous le montrer.



Source : Elfoutiyou

Arrestation d’un sénégalais à Nouadhibou pour viol collectif de 4 filles

Arrestation d’un sénégalais à Nouadhibou pour viol collectif de 4 filles Le Véridique - Le commissariat de police du Robinet 5 dans la capitale économique Nouadhibou a arrêté mardi 18 février courant, un ressortissant sénégalais, suspecté de viols collectifs commis sur quatre (4) filles dont l’ainée a moins de 10 ans.

L’arrestation est intervenue après une plainte portée par les parents des enfants abusés qui semblent avoir identifié le bourreau de leurs enfants. Les examens cliniques faits par les services habilités dans la capitale économique ont attesté des actes de viol commis sur les petites.

Le violeur en série devra être présenté demain jeudi 19 février devant le Procureur Régional pour répondre de ses forfaits.

Les photos des quatre filles victimes des viols ont été publiées par le confrère Nouadhibou presse.

ndbpress


Mauritanie: Dana Petroleum décèle un potentiel de pétrole léger sur le bloc 7 dans le puits Fregate-1

Mauritanie: Dana Petroleum décèle un potentiel de pétrole léger sur le bloc 7 dans le puits Fregate-1 Dana Petroleum Plc, filiale de Korea National Oil Corporation (KNOC), a annoncé le 18 février la découverte « d’un système de condensat de gaz et de pétrole dans plusieurs minces couches » dans le puits d’exploration Fregate-1 qui a atteint une profondeur totale de 5426 m, dans le bloc 7 offshore en Mauritanie.

Elle dit avoir intercepté, en outre, de « bons sables pétrolifères » dans le Santonien et dans des intervalles du premier objectif principal, datant du Santonien et du Coniacien. Selon Dana, le principal objectif, beaucoup plus en profondeur, « ne contient qu’une colonne mineure d’hydrocarbures ».

Fregate-1 confirme toutefois, dit-elle, le « potentiel de pétrole léger » des réservoirs de turbidites datant du Crétacé tardif, décelés en 2006 par le puits Aigrette-1, ainsi que le gaz et le condensat de gaz découverts en 2003 par Pelican-1.

Dana Petroleum (E&P) Ltd détient un intérêt opérateur de 43% dans le bloc 7, à côté de Tullow Petroleum Mauritania Pty Ltd (36,15%), GDF Suez Exploration Mauritania BV (12,85%) et PC Mauritania I Pty Ltd (8%).




Source : Agence Ecofin

Mauritanie : don de 2,85 millions de dollar du Japon au profit des rapatriés du Sénégal

Mauritanie : don de 2,85 millions de dollar du Japon au profit des rapatriés du Sénégal   Le Fonds japonais pour le développement social (JSDF) a fait au gouvernement mauritanien un don de 2,85 millions de dollars américains, au profit des populations rapatriées du Sénégal et des communautés d’accueil, dans les régions du Trarza et du Brakna, dans la vallée du fleuve Sénégal, a appris mercredi la PANA auprès de la représentation de la Banque mondiale.

Ce don est destiné au financement d’un projet pour "l’accès aux moyens de subsistance durables" de ces populations.

Le projet cible 22 communautés, soit environ 15.700 personnes, dans les régions précitées et "vise à améliorer leurs moyens de subsistance à travers la réduction de l’insécurité alimentaire par le biais d’un appui à la fourniture d’intrants de production pour prés de 4000 ménages et un appui complémentaire pour les activités de formation professionnelle et génératrices de revenus au profit de 1500 cibles, des jeunes et des femmes issus de ces ménages".

Le projet vise également le renforcement des structures communautaires dans les zones ciblées, notamment, à travers la mise en place de mécanismes de gestion des conflits, de suivi et évaluation du projet associant les communautés cibles. L’Agence nationale de lutte contre les séquelles de l’esclavage et la pauvreté (Tadamoun) est chargé de la mise en œuvre de ce projet.

Sur la base d’un accord tripartite signé entre les gouvernements de Mauritanie, du Sénégal et le HCR prés de 25.000 réfugiés mauritaniens ont été rapatriés du Sénégal entre janvier 2008 et mars 2012 et installés sur différents sites d’accueil le long de vallée du fleuve Sénégal, rappelle-t-on

Pana

Plus de 10 milliards d’UM pour relier l’Adrar à la capitale du Tiris Zemmour

Plus de 10 milliards d’UM pour relier l’Adrar à la capitale du Tiris Zemmour   Le ministre de l’Equipement et des transports, Yahya Ould Hademine, a donné mardi le coup d’envoi des travaux du premier tronçon de la route devant relier les deux wilayas de l’Adrar et du Tiris Zemmour.

Les travaux du premier tronçon, long de 40 km, ont commencé entre les localités de Kseir Torchane et Choum. Ils sont réalisés par le regroupement ATTM-MT et il est prévu qu’ils soient terminés au bout de vingt mois. Ce projet est financé, sur budget de l’Etat, à hauteur de 4.7 milliards d’UM.

Le deuxième tronçon, dont le début des travaux a été donné également hier par le ministre de l’Equipement et des transports, concerne 50 kilomètres entre la localité de Touajil et celle de Choum.

Les travaux d’une durée de 18 mois coûteront la bagatelle de 5.4 milliards d’ouguiyas également financés par l’Etat mauritanien. La réalisation de ce tronçon a été confiée à l’Etablissement national pour l’entretien des routes (ENER). Cette route est jugée d’importance pour mettre enfin un terme à l’enclavement de la ville de Zouerate et de toutes les localités qui se trouve sur son tracé.

Notons qu’un troisième tronçon, reliant la localité de Touajil à Fdérik est presque achevé. Il restera malgré tout 100 km sans goudron, mais les observateurs considèrent que c’est un grand pas de franchi pour que le Tiris Zemmour soit enfin relié au réseau national routier.




mercredi 19 février 2014

Hôpital de Boghé : Eviter le feu...Lettre ouverte aux autorités mauritaniennes compétentes

Hôpital de Boghé : Eviter le feu...Lettre ouverte aux autorités mauritaniennes compétentes J’ai l’honneur de vous informer que c’est avec une grande surprise que les habitants de Horé Mondjié ont été informés à la fin du mois de Septembre 2013 du projet de construction d’un hôpital à l’intérieur de leur village.

Notre surprise a été d’autant plus grande qu’à aucun moment nous n’avons été saisis par quiconque que ce soit pour nous informer sur le site actuellement retenu qui est pourtant notre propriété (8,25 ha) (Voir arrêté N°44/W.B.A portant attribution d’une concession rurale sur l’axe Boghé -Kaédi Horé Mondjié, du 22 Juillet 2002). Cet arrêté a été signé par le Wali de la Wilaya du Brakna à cette époque, le nommé Khatar Ould Cheikh Ahmed.

En effet, lors de notre dernier entretien avec le maire de Boghé (sortant), le lieu qu’il nous avait indiqué comme étant retenu pour la construction de l’hôpital se situe entre notre village et le campement de Bassine.

Les agents topographes qui sont venus délimiter la superficie de l’hôpital ont pris les mesures sur le seul terrain d’où notre village prétendait s’élargir et ont complètement ignoré le site que le maire nous avait indiqué. Nous vous informons que notre village est délimité à l’Est par un marigot appelé « Wendou Boully », au Sud par un autre marigot « Wedou Aliou Samba » et des champs « Dialikodjé », à l’Ouest par « Wedou Yarga » et au Nord par la route bitumée Boghé- Kaédi.

Un tour du village vous permettra de constater son enclavement pendant l’hivernage et que la seule ouverture est le terrain que vous voulez occuper (d’après l’appel d’offres lancé par le site AMEXTIPE du 20/01/2014). Nous vous informons que des lieux qui ont la bénédiction des populations existent en grand nombre pour la construction de cet hôpital et que nous-mêmes sommes prêts à vous en indiquer à coté du nôtre.

Nous vous demandons en conséquences de bien vouloir donner les instructions nécessaires pour que l’emplacement de cet hôpital soit revu en accord avec les habitants concernés afin qu’il soit réalisé dans les meilleurs délais et à la satisfaction de tout le monde.

Une fois de plus, afin d’éviter des querelles au niveau de la population locale et les représentants de l’Etat, les habitants de Hiré Mondjé, exigent le déplacement du lieu d’implantation de l’hôpital entre Horé Mondjé et Bassine.

Selon une source particulière, le conflit couve et il y a de forte chance qu’il soit ouvert au préjudice des populations concernées. Toutefois, ces natifs de Hore Mondje attirent l’attention des autorités locales, régionales et nationales pour le règlement à l’amiable de ce conflit éventuel.

Dans cette attente, nous vous prions d’agréer, l’expression de nos salutations les plus respectueuses.

Boubacar Diallo

Rosso: Le nouveau maire au travail

Rosso: Le nouveau maire au travail  Le nouveau député-maire de Rosso, Sidi Mohamed Diarra, a été investi, au cours d’une cérémonie officielle, en la salle de réunion de l’Hôtel de ville.

Renforcer l’identité de Rosso, favoriser les échanges entre les habitants et, surtout, assainir la ville : tels sont les trois plus importants objectifs que l’homme s’est fixés. A peine installé dans ses nouvelles fonctions et avant même de tenir, le mardi 25 février, son premier conseil municipal, Sidi donne le ton.

Dès le jeudi 6, en effet, c’est missionné par le maire que le secrétaire général de la mairie, Cheikh Ould Sehle, a obtenu, de la société espagnole Caréja (lire Carékha), une pelle et un chargeur qui ont servi au nettoyage du marché de Médine, au centre-ville.

Vingt-quatre heures auparavant, les habitants avaient été avertis que le marché serait fermé le temps de cette intervention. Aujourd’hui, le marché est clean, n’en déplaise aux ennemis de la ville. La semaine suivante, des travaux sur les bâtiments de l’Hôtel de ville ont été entamés. « Nouvelle Dynamique pour le Développement » (NDD), une ONG locale dirigée par Dah Ould Demba, directeur de l’école de R’Gheywatt, a investi deux millions d’ouguiyas pour l’achat de portes. Cette contribution non négligeable entend soutenir la volonté du maire de réhabiliter les locaux de la commune.

On note, avec satisfaction, que les autorités locales, en l’occurrence le wali du Trarza, Isselmou Ould Sidi, que les populations présentent comme « l’administrateur idéal », au constat de son excellente gestion de la wilaya, se montre disposé à aider le nouveau maire dans son entreprise de développement de la capitale régionale, quoique ce dernier soit issu de l’opposition. C’est du moins le constat qui se dégage, au vu des premières actions déjà entreprises par le maire, auxquelles le wali a déclaré adhérer et enclin à contribuer.

Jiddou Hamoud





lundi 17 février 2014

Brakna : La grande déception

Brakna : La grande déception  Finalement, seuls deux ressortissants du Brakna font partie de la nouvelle équipe gouvernementale. L’un, Thiam Diombar reconduit ministre des finances et ressortissant de Wothie dans le département de Bababé est un vieil administrateur des régies financières à la veille de la retraite.

L’autre, tout aussi ancien administrateur civil, propulsé au ministère secrétaire général du gouvernement, Diallo Mamadou Bathia est de Boghé. Un cadre discret et particulièrement compétent qui a passé l’essentiel de sa carrière finissante (il doit être à un ou deux ans de la retraite) comme conseiller à la primature venant de son ministère de tutelle, le ministère de l’intérieur et de la décentralisation.

Les trois autres départements du Brakna (Aleg, Magta Lahjar et Mbagne) ont été laissés en rade. Pourtant, le Brakna est quasiment la seule région où l’UPR a raflé la totalité des sièges parlementaires (10) et dix huit des vingt et un conseils municipaux.


Les deux promus sont de l’avis de certains observateurs ceux qui ont travaillé le moins pour la réalisation de cette brillante victoire électorale du parti au pouvoir. Une preuve protestent ces observateurs que le système ne se base pas entièrement sur l’allégeance ou l’action politique en sa faveur. Au niveau de Boghé par exemple, personne n’a pensé un jour à ce que Diallo Mamadou Bathia qui s’apprêterait à aller vivre en France avec sa femme et ses enfants soit coopté au poste de ministre.

Lui qui n’a jamais manifesté un quelconque intérêt à la politique de l’UPR au niveau de Boghé au point que certains acteurs politiques vont même jusqu’à le considérer comme très proche de l’opposition. Déjà, juste avant la proclamation de la composition de la nouvelle équipe gouvernementale, certains cadres du département de Boghé, notamment issus des communes de Dar El Avia et d’Ould Birome ont commencé à grincer des dents puisque selon eux, le département central dont ils dépendent accapare tout en termes de nominations aux grandes charges de l’Etat.

Les rumeurs persistantes sur le retour aux affaires du général fraîchement retraité, Ndiaga Dieng et de l’ancien ministre de Taya, Bâ Bocar Soulé se sont dégonflées comme une baudruche. Du côté d’Aleg, l’ancien ministre des affaires étrangères Dah Ould Abdi, artisan avec d’autres acteurs politiques de la victoire de l’UPR à Aleg peut encore attendre.

Aussi, les gens de Magta Lahjar et de Male peuvent aussi digérer leur déception en attendant de voir ce que l’avenir cache à leurs nombreux cadres qui se sont intensément investis pour faire passer haut les mains les candidats du pouvoir.

Au niveau d’Aleg où l’ADG de la SNIM, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa essaie à travers rencontres informelles de jouer au rassembleur, les acteurs politiques des différentes tendances politiques locales en présence décryptent avec prudence ces messages pour ne pas se faire enrôler dans des histoires aux contours imprécis.

L’absence de l’ancien maire d’Aleg entre 2001 et 2007, Moustapha Ould Mohamed Abdallahi dit Nahah, du député Zeini Ould Ahmed Hadi et de Sidi Ould Youma au déjeuner organisé il ya trois semaines par Mohamed Abdallahi Ould Oudaa n’est pas fortuite.

Passées les élections législatives et municipales au cours desquelles les tendances UPR de la ville d’Aleg ont dépassé leurs divergences pour faire gagner triomphalement les listes du système, les acteurs politiques locaux se regardent en chiens de faïence en attendant qu’un leader capable de les rassembler émerge.

A cinq mois des élections présidentielles, Le président sortant, le candidat Mohamed Ould Abdel Aziz a certainement besoin de tous. Or, certains cadres qui jouissent d’une certaine popularité comme l’ancien ambassadeur Sidamine Ould Ahmed Challa, Cheikh Sid’El Moktar Ould Cheikh Abdallahi et dans une moindre mesure, Mohamed Mahmoud Ould Agrabatt ne sont pas totalement engagés au sein de l’UPR.

Aux dernières présidentielles de 2009, le candidat Aziz a été battu à Aleg. Pour éviter un second fiasco dans cette ville particulièrement symbolique, il doit savoir cette fois la prendre par le bon bout. Les rapports des services de renseignements et une analyse minutieuse des résultats électoraux des présidentielles de 2009 aux élections législatives et municipales de 2013 permettront de voir plus clair.



Source : Sneiba El Kory

Brakna : A Boghé, les ministres du Développement Rural et des Finances rencontrent les paysans

Brakna : A Boghé, les ministres  du  Développement Rural et  des Finances rencontrent les paysans [PhotoReportage] C’était au lycée de formation technique et professionnelle de Boghé que s'est tenue la rencontre entre les ministres . Brahim Ould M’Bareck Ould Sid El Moctar du Développement Rural et Thiam Diombar des Finances, accompagnés de Mr le Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Développement(CDD) Mr Ahmed Ould Moulaye Ahmed.

L’objectif de cette réunion était d’informer les populations de tout ce qui a trait à l’agriculture en général , à l’extension du Casier Pilote de Boghé en particulier et des retombées du projet de Raji (Brakna – Trarza) un multi -milliardaire Arabe qui qui veut investir en Mauritanie.

Etaient présents à cette cérémonie le Wali du Brakna, le Hakem de la Moughataa de Boghé, le Maire Dia Hamady Hachemiou, les deux députés Mrs Sow Moctar et Nagi ould Mouhoum, l’ancien maire de Boghé Mr Ba Adama Moussa, Abdallah Sarr et des centaines de Paysans.

Dans son mot introductif , Le Maire de Boghé Mr Dia Hamady Hasmiyou dira: « permettez moi tout d’abord de souhaiter la bienvenue ici à Boghé à l’importante délégation ministérielle que nous recevons aujourd’hui, presque quatre jours seulement après la formation du nouveau gouvernement de Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, issu des dernières élections législatives et municipales de Décembre 2013 .

Je saisis cette occasion pour adresser aux éminents membres du gouvernement présents mes vives félicitations au nom de l’ensemble des populations que nous représentons pour la haute confiance que vient de vous renouveler Mr Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République en réinvestissant dans vos hautes charges.

La visite que vous rendez aux populations, singulièrement au monde rural, participe de la volonté politique des hautes autorités nationales à impliquer de manière participative les citoyens à la gestion concertée des questions liées à l’avenir du développement local qui devient de plus en plus une option irréversible de l’Etat et nous saluons à sa juste valeur la vision stratégique de cette démarche salutaire. »


Le Maire dira ensuite que les exploitants du CBP : « sollicitent encore une fois de plus les pouvoirs publics de bien vouloir accéder aux demandes suivantes : la prise en charge des primes fixes des factures SOMELEC de Janvier 2013 à Mai 2013 pour la campagne contre saison et pour Juin 2013 à décembre 2013 pour la campagne rizicole, l’application de l’arrêté relatif à la prise en charge par l’Etat des primes fixes de la campagne hivernale 2013-2014,le règlement des demandes d’aménagements des terres de polycultures au profit des coopératives de Touldé, Thiénel et Thidé, la réhabilitation du CPB qui devrait démarrer en 2014 et l’extension des 3000ha programmés. »

Lui, succédant Mr Thiam Diombar Ministre des Finances a expliqué le pourquoi de cette rencontre aux paysans en invitant l’assistance à bien comprendre le projet Raji, dont le promoteur , un musulman comme nous, disposant de moyens qui veut aider les paysans, le ministre a rajouté ceci:dans " nous exploitons le blé avec 350 tonnes de rendement et une fois ce projet réalisé 200 tonnes de blé seront cultivées dans ces zones pour une valeur d'un ( 01) milliard de dollars soit 300 milliards d’ouguiyas à peu prés le budget de la Mauritanie seront injectés dans ce projet.

Ces terres cultivables ne sont pas vendues à cette société mais prêtées à une durée déterminée 5ans ou 18 à 20 mois. L’Etat mauritanien veillera sur ce projet, s'il cela n’est plus rentable pour les citoyens, il sera obligé de l'arrêter.


Ensuite le ministre parlant du titre foncier, invitera les propriétaires terriens à faire immatriculer leurs biens car l'Etat vient d'assouplir les procédures qui étaient longues et couteuses:les propriétaires de 1OOHa ou moins pourront s’adresser aux commissions départementales ou régionales en versant Douze Mille (12.000) ouguiyas au lieu des Cinquante sept mille (57.000) ouguiyas d'alors. . Des bureaux fonciers seront ouverts dans les capitales régionales .

Enfin, le ministre Thiam Diombar dira que le Casier Pilote de Boghé qui était de 800 ha sera étendu à 2400 ha pour la satisfaction de cette vieille doléance des paysans de la localité car la convention de financement a été déjà signée. Le ministre du développement rural va faire le même exposé en HassanIya . Après, ce fut les interventions de N’Diaye Daouda, Coumba Niang, Déffa Hamath Kouro et plus d'une dizaine d'intervenants .

La réponse du ministre du développement rural aux questions des intervenants (paysans).

Sur la formation, le ministre dira que cette contrainte peut être levée car le centre de formation de Boghé est à votre disposition. On va prendre le contact avec le ministère de tutelle pour la formation des conducteurs ,paysans, éleveurs qui veulent bien se former et prendre contact avec le wali ,exprimer vos besoins d’une manière concrète, sur la base d’une liste.

On a le temps d' organiser une session de formation qui vous permettra de vous familiariser avec la conduite des moissonneuses et des tracteurs.Une formation théorique et pratique en quatre mois est largement suffisante et à notre portée., Donc, sans tarder , les paysans intéressés devront s’organiser pour voir le wali. Pour le suivi du matériel, le ministre dira que ces paysans auront des machines toutes neuves,qui feront l'objet d'un suivi.

Les problèmes des paysans sont complexes : c’est la mauvaise volonté, le fait prendre crédit en ayant d’autres préoccupations, compter sur la volonté permanente de l’Etat à régler le problème. Il y'a aussi des problèmes d’aménagements. Nous allons séparer d’une manière claire les gens qui ont des problèmes objectifs pour les traiter dans le cadre d’une assurance qui va couvrir cela et les personnes qui n’ont pas de problème qui doivent s’acquitter du crédit.

Pour la coopérative la « Boghéenne »nous avons pris trois mesures immédiates: elle se plaint de manque d’aide pour la Boghéenne. Une quantité de grillage 3000 mètres linaires est disponible et on va demander au Wali de la mettre à votre disposition, on a une quantité d’engrais de maraîchages de Dix dix vingt, exprimez vos besoins , vous communiquez au Wali quil va voir ce qu'il peut vous donner en fonction du stock. Il y’a le problème de prime en charge, c’est un engagement que j’ai déjà pris en charge, voila trois mesures concrètes que nous accordons à la Boghéenne.

Pour les prochains aménagements, en particulier l’extension, je rassure Déffa Hamatt Wane, les femmes auront toutes leurs parts et je la rassure car à ma connaissance ; absolument rien s’oppose à ce que la femme soit propriétaire foncière, au contraire c’est quelque chose à encourager, parce que nous visons la parité, et vous savez l’importance qu’on accorde aux femmes. Quant à la polyculture, à mon avis dira le ministre, c’est une question qui devrait se traiter au niveau local.Je sais que le périmètre va être intégralement réhabilité, en attendant je vais demander au Wali, de l’étudier pour cerner les problèmes qui se posent.

Le Manque de pâturage sur la zone de Boghé et Bababé question posée par Sidi ould Maouloud, question de l’abattoir communal (vétérinaire) on va en chercher, je crois que l’intervention de Samba Dabel est brillante et juste parce que il faut avoir un préjugé favorable, pour les gens qui viennent et votre gouvernement, il faudra voir ensuite comment peut-on maximiser les effets induits liés à ce projet, éduquer la sous-traitance, ce sont des questions concrètes qu’il faut se poser. L’Etat ne s’engagera plus jamais dans un investissement qui va se faire aux détriments des populations, il y’a la sécurité alimentaire, les taxes, l’emploi, les effets sur la coopération avoisinante..

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel


Avec Cridem, comme si vous y étiez...
















Mauritanie : Vague de froid sur l’ensemble du territoire national

Mauritanie : Vague de froid sur l’ensemble du territoire national La Mauritanie connait depuis trois jours une baisse considérable des températures avec 8°C à Bir Mogrein, wilaya du Tiris Zemour, nord du pays.

A Tichit, au centre du pays, la température était à 9° et les services météorologiques s’attendent à ce que cette chute continue ce lundi sur toute l’étendue du territoire nationale.

Les vents seront modérés à forts de nord-ouest à nord accompagnée d'une visibilité affectée par sable sur le long du littoral, le Trarza, l'Inchiri, le Tiris-Zemmour, l'Adrar, le Brakna, et les deux Hodhs.

Au cours des prochaines 24 heures, le temps restera dominé par la pénétration d'air humide favorisant des baisses de températures au niveau de l'ensemble du territoire. Températures prévues pour ce 17.02.2014 (minimales et maximales ):

Bir Moghrein: 08 degrés 16 degrés
Zouérate: 10 ¨¨ 20 ¨¨
Chinguitti: 10 ¨¨ 19 ¨¨

Atar: 11 ¨¨ 22 ¨¨
Ouadane: 12 ¨¨ 20 ¨¨
Akjoujt: 13 ¨¨ 25 ¨¨

Nouadhibou: 13 ¨¨ 20 ¨¨
Nouakchott: 14 ¨¨ 24 ¨¨
Boutilimitt: 13 ¨¨ 24 ¨¨

Aleg: 16 ¨¨ 26 ¨¨
Rosso: 14 ¨¨ 26 ¨¨
Kaédi: 16 ¨¨ 28 ¨¨

Sélibaby: 18 ¨¨ 30 ¨
Kiffa: 16 ¨¨ 28 ¨¨
Tidjikja: 10 ¨¨ 22 ¨¨

Tichitt: 09 ¨¨ 20 ¨¨
Aioun: 15 ¨¨ 28 ¨¨
Néma: 14 ¨¨ 28 ¨¨
Oualata: 13 ¨¨ 26 ¨¨

Météorologie marine Aux Caps Blanc et Timiris:

La mer sera agitée à forte sur le long du littoral. La houle sera signifîcative de 3 métres de secteur nord-ouest. La hauteur de vagues variera de 2.5 à 4 métres.



Aïune : un policier se révolte et agresse son DGA

Le DGA, Directeur Général Adjoint, de la Sûreté régionale d’Aïoune a été agressé lundi par un de ses agents, a rapporté le correspondant d'Alakhbar de source sécuritaire.

L’agression serait intervenue suite au refus de l’agent de verser un montant de 500 UM que le DGA exigeait quotidiennement aux policiers. Le DGA avait alors écarté l’agent de son poste.

Irrité, l’agent va s’introduire dans le bureau de son supérieur et l’agresser.