jeudi 13 mai 2010

Nouadhibou/UPR: Le fédéral sera une femme.

Hier après –midi, le coordinateur de l’UPR à Nouadhibou, M. Bouya Ahmed Ould Cherif Ahmed, a présidé un grand rassemblement qui a regroupé les cadres, les notables et de nombreux militants du parti. Cette réunion s’est déroulée en présence du maire et du sénateur de la capitale économique.

C’était l’occasion pour se réjouir de 'la réussite de l’opération de l’implantation.' Le coordinateur a adressé ses remerciements, au nom du président du parti, aux adhérents et à la population de Nouadhibou pour leur 'accueil et leur engagement' au sein de la formation. Le coordinateur a dit que ce taux élevé d’adhésion traduit' l’attachement des populations au programme du chef de l’Etat'.

Au nom des élus de la région, le sénateur a remercié tous les militants pour leur 'discipline et leur attachement à l’unité nationale'. Selon lui, Nouadhibou a montré au reste du pays un exemple de bonne entente entre tous les citoyens.

Samedi, la coordination de l’UPR organisera un grand meeting à Foum El Base. Ce sera sans doute l’occasion de tester ses forces tout en faisant passer le message du parti et du président de la République. C’est ce même samedi que la COD (Coordination de l’Opposition démocratique) tiendra elle aussi son meeting à la tribune officielle.

De source autorisée proche de la direction du parti à Nouakchott, le futur fédéral du parti à Nouadhibou sera Mme Mariéme Mint Dahoud. Mint Dahoud a été deux fois directrice départementale de la campagne des femmes pour le compte du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz. C’est la première fois qu’une femme occupe le poste de fédéral à Nouadhibou.


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Info source :
La Voix de Nouadhibou

Moussa Samba Gandéga est promu fédéral de l’UPR au Guidimagha.




Les opérations d’implantation des structures de l’UPR, Parti au Pouvoir, arrivent au terme de l’exécution par l’élection du bureau fédéral au Guidimagha, ce mercredi 12 /05/ 2010 aux environs de 14 heures : 90 délégués sur un total régional de 110, étaient présents dans la salle de la Maison aménagée pour la circonstance.

Le docteur Nagi ould Mohamed Limam, entouré de son staff, ouvre la séance par des mots de remerciements et de félicitations adressés à l’endroit de tous les acteurs politiques qui dit –il, ont œuvré à l’unanimité, malgré les simulacres de difficultés, inhérentes même à toute émulation politique, pour l’aboutissement à la phase finale de la fédération.

Droit au but : la composition du bureau ne se fait pas attendre, et la formule du décompte numérique adoptée des deux camps en lice s’est déroulée au vu et au su des protagonistes.

Fait sur place et étalé au grand, le scrutin enregistre pour la section de Selibabi, sous la houlette de Mohmed Lemine ould Abed dit Salem Memmin, 55 délégués et celle de Ould Yengé d’Ansoumane Diawara comptait 35 .

Avec l’application de la proportionnelle, le bureau de la fédération de Guidimagha se voit être composé de 13 délégués issus de la liste majoritaire de la section de Selibabi et de sept de la Moughaata de Ould Yengé.

Au finish, le bureau fédéral de la Wilaya se compose de vingt membres sous l’égide Moussa Samba Gandéga, promu fédéral de l’UPR au Guidimagha : c’est dans une atmosphère truffée d’ovations que le Docteur Nagi, tête haute, déclare solennellement et officiellement à l’assistance que Moussa Samba Gandéga est sécrétaire fédéral de l’Union pour la République au Guidimagha.

A soir de l’officialisation du bureau fédéral, je suis allé à la rencontre de Moussa samba Gandéga dans sa Chambre d’hôtel : l’heure est à la découverte de l’homme. Moussa Samba Gandéga est originaire de Djogountouré, un grand village mauritanien, frontalier du Mali et du Sénégal.

Situé aux environs de 60 Kilomètres de Selibabi, Djougoutouro est majoritairement peuplé de soninkés et se localise dans la commune de Ghabou.

Né le 07 octobre 1959, psychologue sortant de l’Université de Paris 13, Moussa Samba Gandéga a fait 17 ans de carrière de fonctionnaire international avec une expérience professionnelle très riche :

- organisation internationale de la Francophonie France/Afrique,
- L’Union africaine (commission africaine des droits de l’homme et des peuples) à Banjul

- Le groupe de Scorpion. /Groupe Canadien de communication à Dakar.

Le dernier poste, jusque là était le sécrétaire général du Ministère de Affaires Sociales de l’Enfance et de la famille (MASEF).

A une question relative à son appartenance clanique et tendancielle, le fédéral du Guidimagha nous répond en intégralité en ces termes « je suis d’aucune tendance. La tendance à laquelle j’appartiens est celle d’un citoyen qui voudrait voir sa Nation décoller.

Je suis au bord de tous ceux qui veulent accompagner la politique du changement du Président Mohamed ould Abdel Aziz dont le programme ambitieux doit permettre,si nous l’accompagnons tous dans sa mise en œuvre, à faire émerger notre pays.

Je n’ai pas de tendance du tout : dans le programme de Mohamed ould Abdel Aziz, l’unité nationale est le socle de la dynamique qu’il veut insuffler à la Mauritanie. Alors je serai en équidistance à toutes les communautés .Donc en tant que fédéral, j’appartiens à toute la population du Guidimagha. Je voudrai lancer un appel à chacun et à tous pour qu’ensemble nous puissions relever le défi.

Cette nomination en tant que fédéral anime en moi deux sentiments :

1- un sentiment d’humilité : simplement beaucoup d’autres personnalités auraient pu aussi mener autant que moi cette mission.

2- Un sentiment de joie que je partage avec les populations qui ne cessent de me témoigner leur solidarité et leur détermination à m’accompagner dans cette mission. Enfin, je mesure la charge qui est la mienne aujourd’hui mais je reste confiant à ALLAH et à la contribution des acteurs politiques, des cadres et des populations en général pour atteindre les objectifs fixés »

A propos du déroulement de l’implantation et du comportement de la direction de coordination régionale du Guidimagha, Moussa Samba Gandéga fait un témoignage que voici : je pense pour une fois, nous avons vu que les choses se sont faites dans la plus grande clarté et transparence. Nous avons vu un engouement énorme des populations qui voulaient adhérer à l’UPR et cela grâce à la sensibilisation que nous avons effectuée qui a été non seulement sur le programme du Président mais aussi sur le bilan du Gouvernement. Car en si peu de temps, il y’a eu de réalisations exceptionnelles.

Le processus d’adhésion et d’implantation s’est effectué dans une atmosphère agréable et sereine et les règles démocratiques ont été ont été respectées : tout le monde remarque que la mise e place des structures a été réalisée grâce à la compétence et au professionnalisme de la coordination régionale sous l’égide du Docteur Nagi ould Limam qui a su gérer les passions, les divergences et contribuer à la recherche des solutions consensuelles dans plusieurs cas de figures. Je voudrais à ce titre, remercier le docteur Nagi et son équipe pour le travail accompli. »

Mohamed Korera, sécrétaire général du conseil économique salue la décision du Parti pour le choix du fédéral et appelle tous les acteurs politiques à plus de cohésion car le Guidimagha est la Mauritanie en miniature.

Mamadou Yahya Kane apprécie la décision de l’UPR et confirme qu’ensemble avec le fédéral et les responsables des autres structures, une forte synergie des efforts sera investie pour relever les défis et cela dans le respect rigoureux de la discipline du Parti.

Mbaye Demba Yero de Touldé

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Info source :
Mbaye Demba Yer

Implantation de l’UPR au Brakna: Un cadre du RFD, candidat pour la section d’Aleg




Le candidat de l’UPR, pour la section d’Aleg, Moustapha Ould Oudaa, grand frère du ministre de l’Industrie et des Mines, serait encore, à l’heure où nous mettons sous presse, membre du conseil exécutif du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD). Une véritable aberration. Comme lui, beaucoup de nouveaux adhérents appartiendraient, en fait, à diverses autres formations politiques, comme l’APP, Adil et autre UFP, venus au secours d’un parent ou motivés par une proposition alléchante. Le nouveau secrétaire de la section UPR d’Aleg a remporté le scrutin, avec 70 délégués, contre son rival Ahmed Ould M’barek, qui en a obtenu 47, soutenu, essentiellement, par l’ancien directeur du budget, Zeini Ould Ahmed El Hadi. Les partisans du nouveau secrétaire, dont Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, ont, amplement, recouru aux «vieilles pratiques», comme le parcage, en lieu sûr, de plusieurs dizaines de délégués.

La déroute des généraux

A Boghé, le camp des généraux Ndiaga Dieng et Négri a reçu une sevère raclée, administrée par celui du colonel Dia Adama, assisté de ses lieutenants civils, le sénateur Ndiaye Ba, les anciens ministres Ngaidé Lamine Kayou, Yall Zakaria, Wagne Abdoulaye Idrissa, qui ont imposé, à la section, Ba Alassane, chef du village de Touldé. Finalement, les généraux sont rentrés, sagement, dans les rangs, en acceptant la loi d’un groupe de Torobés qui les considèrent, encore, comme des «Arbés» (nouveaux venus).



Les anciens s’imposent
A M’bagne et à Bababé, Ba Bocar Soulé et Ba Abdoulaye, deux anciens du système Taya, recyclés en rectificateurs aguerris, ont placé, sans coup férir, leurs hommes, dans les instances de l’UPR de ces deux départements. A M’bagne, la section est revenue à Diagne Ibrahima, un infirmier retraité, un homme de Bocar. Alors qu’à Bababé, le doyen Wane Chouaibou, de la tendance de Blé, devient, grâce à un important secours de Thiam Diombar, l’inspecteur général d’Etat, secrétaire général de la section.



Boycotts

Au Brakna, la campagne d’implantation de l’UPR a connu le boycott de groupes assez importants, à cause, selon leurs responsables, des pratiques malhonnêtes entretenues par les structures chargées de mener les opérations. Dans la moughataa d’Aleg, un groupe d’autochtones, qui prétend détenir plus de 14 comités de base, a, tout simplement, été marginalisé: aucun délégué, malgré la présence, en son sein, du téméraire maire-adjoint Oumar Ndiaye qui avait, contre vents et marées, accepté d’accueillir, au temps des vaches maigres, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, alors en quête de légitimité. A Male, c’est le groupe d’Ismaïl Ould Amar et du directeur du cabinet du PM, Alioune Ould Issa, qui a refusé d’assister à la mise en place du bureau de la sous-section, après s’être vu refuser, par la coordination régionale, un report de 24 heures. Et à Boghé, un groupe, constitué d’une vingtaine de villages et totalisant 42 unités de base, a refusé d’assister à la mise en place du bureau de la section qu’il pensait lui revenir, selon les arrangements qu’il aurait faits avec les autres tendances. Ces mécontents ont adressé, à la direction du parti, une correspondance dans laquelle ils regrettent que les mêmes pratiques d’exclusion, sur la base de préjugés anachroniques, ont prévalu, malgré les fermes instructions du président de la République.



Si ce n’est moi…

C’est donc, évidemment, mon frère. C’est cette logique digne d’une fable de la Fontaine, qui vaut, apparemment, dans le partage des postes électifs, dans la moughataa d’Aleg. Après le député d’Aleg, El Houssein Ould Ahmed El Haddi, frère de Zeini Ould Ahmed El Haddi, le sénateur d’Aleg, Moktar, dit Soueidatt Ould Boubacar, frère de l’ancien Premier ministre et ambassadeur, Sidi Mohamed Ould Boubacar. Et si, effectivement, le jeune maire de la ville est le frère de Sidamine Ould Ahmed Challa, les deux titulaires de la section et de la sous-section d’Aleg, El Moustapha Ould Oudaa et Lemrabott Ould Youma sont, respectivement, les frères du ministre de l’Industrie et des Mines, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, et de Sidi Ould Youma, ancien député de la ville d’Aleg. La qualité partagée par tous ces frères est qu’ils sont, à une exception près, titulaires de curriculum vitae très, mais alors très, ordinaires.



Forte implication… militaire
Pour cette campagne d’implantation de l’UPR, des officiers supérieurs ont tout abandonné, pour convaincre les foules à adhérer au parti de leur patron. Les généraux Ndiaga Dieng, Félix Negri et Ould Meguett, les colonels Dia Adama Oumar, l’intendant de l’armée, Sid Ely Ould Ahmedou, et le chargé de mission à la Présidence, l’ophtalmologue Sid Ely Ould Bakar, étaient sur tous les fronts. Pourtant, malgré tout l’arsenal dont ils disposaient, les résultats sont restés piètres et l’engouement très passable.



… et civile
Comme les militaires, les hauts fonctionnaires civils originaires de la wilaya du Brakna n’ont rien épargné, pour amener les populations à adhérer à l’UPR. Des ministres en fonction ou en disgrâce, Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, Wagne Abdoulaye, Alioune Ould Issa (dircab PM), Dah Ould Abdi, Ngaidé Lamine Kayou, Yall Zakaria, Macina Mohamed El Hady, Thiam Diombar et bien d’autres ont foulé du pied toutes les dispositions légales leur imposant un devoir de réserve, pour venir participer à la mascarade. Seront-ils avertis, réprimandés, limogés ou… promus? La question est sous (sur) toutes les lèvres…
Sneiba El Kory
sneibak@yahoo.fr