mercredi 4 février 2015

Communiqué du groupe de jeunes et de femmes des régions du Nord

Communiqué du groupe de jeunes et de femmes des régions du Nord

  En réaction à la déclaration de la Banque Centrale de Mauritanie relative à sa décision injuste prise à l’encontre de Maurisbank et son président Ahmed Ould Mogueya, Nous, groupe de jeunes et de femmes issus des régions du Nord,

- Convaincus que la justice est le seul socle solide sur lequel peuvent se bâtir les sociétés humaines et que les états peuvent se pérenniser sous l’infidélité à Dieu mais pas sous l’injustice aux hommes;

- Nous conformant de façon conséquente aux enseignements de notre sainte religion qui est la principale source de toutes les lois régissant la vie en société ;
- Considérant que l'Etat de droit consacre les principes d'égalité, de justice et d'équité pour tous ses citoyens et en respecte l’usage dans la solution des problèmes dont il est saisi ;

- Considérant que notre devoir, en tant que groupe de jeunes et de femmes, est d’œuvrer à défendre les principes de la concorde sociale, de la liberté et de la démocratie en tant que meilleurs moyens pour garantir le développement réel et durable de notre pays :

• Exprimons notre ferme désapprobation et notre condamnation de la déclaration faite par la Banque Centrale et la considérons comme une violation grave de toutes les lois et règlements régissant le système bancaire dans notre pays ;

• Déclarons en conséquence notre rejet de cette décision injuste par laquelle la Banque Centrale a tenté de mystifier l'opinion publique nationale en lui faisant croire qu’il s’agissait d’une décision régulière ;

• Rejetons la politique de deux poids deux mesures adoptée dans l’Affaire de Maurisbank et appelons les autorités à prendre toutes les mesures requises pour la rétractation et pour le retrait de cette décision arbitraire dans le but de résoudre le problème conformément à la réglementation bancaire en vigueur ;

• Exprimons notre vif espoir de voir un grand nombre de citoyens et des personnes de bonne volonté apporter leur contribution dans afin de trouver dans les meilleurs délais une solution à la crise de la Maurisbank.

• Sollicitons l’intervention du Président de la République pour résoudre cette crise et pour la libération du Président de la Maurisbank Monsieur Ahmed Ould Mogueya et de ses collaborateurs.

Nouakchott, 1er Février 2015
Moussa Diop

Mbout : 31 une coopératives formées sur la conservation des eaux et restauration des sols


 Trente et une coopératives villageoises dans la Moughataa de Mbout ont bénéficié d’une formation sur « la Conservation des eaux et la restauration des sols», du 27 au 30 janvier dernier.

La formation, organisée par l’ONG MEC (Mouvement d’égalisation des Conditions), entre dans le cadre du Projet de restauration des Sols d’Arghawa 2 financé par le PNUD. Elle a ciblé les cinq Localités d’ Arghawa 1, Arghawa 2, Jidaha Edebaye, Jidaha Peulhs, Lembehne dans la commune de Taringet Moughataa d Mbout.


«La dégradation avancée des terres  et le ruissellement  des eaux de surfaces  occasionnant des  pertes colossales de terres arables et une insécurité alimentaire chronique, un surpâturage conflictuel », a averti l’ expert de l'ONG, Sidi Mohamed Hmeida.

Et pour lui « la seule solution est la distribution de vivres ou l’exode massif des jeunes avec des conséquences incalculables ».

Le Président du MEC, Sy Abdoul, a lui insisté sur la nécessité de « renforcer les capacités des populations pour un changement de comportement  et pour la maitrise des outils de protection de l’environnement. »
ALAKHBAR

Urgent-Les lycéens de Baghodine (Brakna) en colère!

Urgent-Les lycéens de Baghodine (Brakna) en colère!

  Les élèves d'un lycée de Bagodine, dans le Brakna, sud du pays, sont entrés en grève ce mercredi pour protester, selon les premières informations, contre les résultats jugés catastrophiques des examens, apprend-on de source nos confrères Alakhbar qui rapportent la nouvelle.

Selon cette même source, les élèves auraient jeté des pierres au corps professoral et ils occuperaient en ces moments le lycée. Les autorités régionales auraient dépêché des unités de sécurité pour faire évacuer le lycée.

Une source locale citée par Alakhabr a mis en garde contre l'usage éventuel de la force par les services de l'ordre qui pourrait faire dégénérer une situation déjà tendue.
Mauriweb

Menace de licenciement : Epée de Damoclès sur les grévistes miniers ?

Menace de licenciement : Epée de Damoclès sur les grévistes miniers ?   La grève des mineurs a –t-elle réussi ? Oui disent les employés de la SNIM, laquelle affirme plutôt que le débrayage a été sanctionné par un échec cuisant.

Alors que le bras de fer continue entre l’employeur et ses travailleurs, la SNIM vient de lever l’Epée de Damoclès sur les grévistes, qui ont jusqu’à jeudi 5 février pour regagner leurs postes ou se voir remercier.

Le Chef service régional du personnel de la division administration du personnel à la direction des ressources humaines de la SNIM M. Abderrahmane Ould Brahim, a rendu public hier 3 février courant, une note de service, dans laquelle, il informe les travailleurs en fin de contrat à durée déterminée, qui n’auraient pas rejoint leur poste de travail avant le jeudi 5 février 2015, qu’ils seront considérés en rupture de contrat de leur propre fait.

Les mêmes mises en garde ont été faites aux stagiaires sous contrat de formation emplois. Cette menace est perçue par certains observateurs comme le signe d’une victoire des travailleurs qui continuent de se mobiliser pour obtenir gain de cause.

Entre temps la SNIM minimise les conséquences du débrayage entamé depuis presque une semaine. En effet, une source officielle de la société affirme que le trafic ferroviaire se poursuit sans interruption et naturellement, soulignant que les deux trains minéraliers reliant la capitale économique Nouadhibou à la cité minière Zouerate continuent de faire leur navette habituelle entre les deux villes.

Les sources sont catégoriques sur l’effet nul de la grève ouverte des travailleurs de la société sur le trafic ferroviaire, qualifiant « le débrayage observé par certains employés de la SNIM d’illégal ».

Les mêmes sources précisent que deux trains minéraliers chargés de fer sont arrivés samedi 01 février courant dans la capitale économique et que les autres trains partiront de Zouerate en temps normal, sans entrave ou retard.

Md O Md Lemine

Sénatoriale à Tidjikja : Retour aux équilibres politiques au sein du département ?


 Sénatoriale à Tidjikja : Retour aux équilibres politiques au sein du département ? Le renouvellement du seul fauteuil de sénateur de Tidjikja pourrait restaurer la répartition des charges électives au niveau du parlement. En effet, les deux postes de députés et de sénateur sont répartis depuis l’instauration de la démocratie en Mauritanie entre les trois pôles du département, à savoir Tidjikja ville, l’arrondissement de Rachid et l’arrondissement de Ghoudiya d’où provenait le sénateur.

Cette clef de répartition a été rompue en 2007, suite au coup d’état qui a porté Mohamed Ould Abdel Aziz au pouvoir. Le PRDS, qui venait d’être renversé avec Maouyaa Ould Sid’Ahmed Taya perdit les élections grâce à une alliance des indépendants et de l’UFP. Tidjikdja et l’arrondissement de Tensigh arrachent les deux postes de députés et de sénateur.

Les grands alliés Rachid et de Ghoudiya perdent leur monopole sur le sénateur et le député, mais gardent solidement les mairies et leur alliance. Les dernières élections législatives ont fait poindre un début d’évolution au sein des alliances dans le département.

L’UPR investit Sid’Ahmed Ould Dié, maire de la commune de Wahaatt (Rachid), homme incontournable et Sidi Ould Didi chef de file de l’UPR au niveau de Tidjikja mais aussi ami et allié de son colistier. Ils seront élus, au premier tour, haut les mains grâce au soutien déterminant du pôle de Ghoudiya qui n’a pas présenté un candidat comme lors des municipales. On assiste alors à un rapprochement pour ne pas dire des retrouvailles entre la Jema’a de Ghoudiya et leurs alliés des deux autres pôles.

C’est un euphémisme, car, en réalité, après l’intermède de 2007, les liens entre ces alliés n’étaient pas totalement rompus. Et pour les observateurs avertis, le fait que le maire de Boubacar Ben Amar, élu sous les couleurs d’El Wiam, Me Saleck Ould Abdel Jelil, incontournable dans la Moughtaa, ne s’est pas présenté au poste de député contre les candidats de l’UPR, lors des législatives de novembre dernier, augurait du retour aux équilibres politiques locaux, à la répartition des charges électives.

Le rapprochement entre la Jema’a locale de Ghoudiya et ses alliés du département pourrait se concrétiser par le retour de ce pôle dans le giron du pouvoir, ce qui se traduirait par l’investiture par l’UPR de l’actuel maire de Boubacar Ben Amer.

L’homme a rencontré la mission du parti à Tidjikja pour lui signifier son ambition de briguer, sous les couleurs de l’UPR le poste de sénateur, ce qui pourrait contribuer à pacifier davantage l’arène politique du département et son ancrage dans le giron du pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz. Les deux députés de l’UPR y ont joué un grand rôle.

L’affaire pourrait être réglée entre l’UPR et El Wiam, croient savoir certaines confidences. Dans ce cadre Ould Abdel Jelil bénéficie, selon des sources fiables du soutien des acteurs politiques des trois pôles de la Moughataa, quel que soit leur positionnement politique.
 Le Calame