vendredi 19 mars 2010

Le Hodh El Garbi et le Tagant intègrent le MPR [Reportage Photos]



La soirée du mercredi dernier a été auréolée par le ralliement de personnes influentes du Hodh El Garbi et du Tagant, venus au Mouvement Pour la Refondation (MPR). Après l’Assaba, l’Inchiri, le Trarza, ce sont des pans entiers de personnalités de communautés différentes qui adhèrent à l’esprit de refondation que le parti entend étendre sur tout le territoire nationale et partant dans toute la diaspora.

Le président du MPR, KHB n’as pas manqué de souhaiter la bienvenue à toutes les personnes qui manifestent quotidiennement leur adhésion et leur soutiens indéfectibles au programme du parti et exhorte les uns et les autres à la sensibilisation partout dans les moindres recoins de la Mauritanie et a aussi remercié tous ceux et celles qui ne cessent dans un élan d’engagement sans faille pour que l’unité nationale soit réellement le passage obligé pour une Mauritanie unie et résolument tournée vers le développement et l’émergence.

« Le MPR n’est pas le parti de KHB et il dépendra de ce que nous en ferons » a –t-il martelé devant les adhérents et les cadres venus accueillir les illustres personnes du Hodh et du Tagant.

KHB a aussi adressé ses vifs remerciements à Cheikh Ould Mohamed Sidi pour sa diligence et aussi le meeting grandeur nature organisé à Kiffa avec une Mauritanie en miniature reflétant toutes les composantes du pays.

« Rien de grand ne peut se construire s’il n’y a pas l’unité nationale » a-t-il rappelé devant l’assistance. Le président a dans la foulée mis l’accent sur la massification du parti en s’adossant sur trois points essentiels. D’abord l’élargissement du parti autour de questions d’intérêt national, ensuite la construction d’un consensus autour de questions majeures et aussi les réflexions hardies avec à la clé la répartition équitables des richesses.

Il a terminé son propos en rappelant que les mauritaniens de l’étranger aussi constituent une partie non négligeable dans son programme et le parti est tenu d’ouvrir des réflexions pour une plus grande compréhension des difficultés que vivent nos compatriotes de l’étranger afin d’apporter les solutions les plus idoines.

Prenant la parole, Mohamed Saleck Ould Bneijara et Sidi Ould Cherif ont tour à tour montré toute leur disponibilité au parti, à travers son programme, lieu de convergence d’une Mauritanie où l’unité nationale constitue la pierre angulaire et où les principes fondamentaux qui oeuvrent pour une Mauritanie réconciliée avec elle-même ont suscité leur engouement et engagement fondant les raisons intrinsèques de leur adhésion au parti.

Et d’ajouter le discours de KHB reste toujours unificateur et l’homme a une dimension international avec à ses cotés des cadres chevronnées qui ne cessent de réfléchir sur des questions aussi importantes que la bonne gouvernance, l’unité nationale, la promotion de la femme, le développement pour une Mauritanie unie et prospère.

Les adhérents, forts de leurs convictions que le MPR est le parti où converge l’espoir de voir un jour la Mauritanie entrer dans le concert des nations émergentes, ont tenu à faire une déclaration pour marquer leur ralliement.

Mamadou Ousmane Tall




Déclaration



Nous, habitants du Hodh El Gharbi et du Tagant, convaincus de la pertinence du programme du Mouvement Pour la Refondation et des idées fondatrices d’une Mauritanie unie et prospère qu’il défend, adhérons librement et pleinement au MPR et appelons l’ensemble de nos compatriotes à faire de même.

Notre ralliement est le fruit d’une longue, profonde et sincère réflexion qui explique notre engagement auprès du Dr Kane Hamidou Baba.


Liste des signataires

• Mohamed Saleck Ould Bneijara (Cadre au CNRADA) Porte parole
• Sidi Ould Chrif
• Ahmed Yall O/ Saleck
• Maly Ould Hachim
• Guoueilya mint Belkeir
• Sidi Ahmed Ould Nagi
• Mohamed Ould Nagi
• Zeinabou Ould mint Cheikhna
• Ezza mint Deyah
• Rabia mint Nagi
• Mohamed ould Hmeida
• Isselmou Ould Mohamed
• Fatimetou mint Mahmoud Saleck
• Abdallahi Ould Mohamed Saleck
• Sid Ahmed Ould Mohamed Saleck
• Toueibou mint Chyoukh
• Meissara N’diaye
• Moustapha Ould Mohamed
• Mohamed Aly Ould Lebatt
• Zeinabou mint Mohamed Aly

Fait à Nouakchott le 18 Mars 2010

Boghé : Des incendies mystérieux chez la famille Djigo




C’est dans la soirée du Mardi, 16 Mars 2010 que ce sinistre mystérieux a débuté dans au domicile de la veuve de Seydi Djigo, madame Aîssata Maîmouna.

En effet, c’est vers 9 heures, raconte Marième Seydi, que le feu a déclenché dans l’une des chambres qui se trouve à l’extrémité du bâtiment en banco, juste à partir d’un angle du lit sur lequel était posé un matelas de deux places. Et ce, au moment où la mère de famille, Aîssata Maîmouna accomplissait sa prière d’El Icha.

Constatant le feu, Marième alerte les autres membres de la famille avec des cris. Le feu ne tarda pas à être maîtrisé par les jeunes. Aux questions, y’avait-il une bougie allumée à l’intérieur de la chambre, une boîte d’allumettes, une lampe tempête ; Marième répond par la négative. Chacun y allait de ses propres interprétations et supputations. La famille Djigo qui s’interrogeait sans le savoir sur ce qui pouvait provoquer cet incendie a dormi tranquillement pour autant.

En se réveillant au petit matin, la famille petit déjeune sans problème en pensant que c’était fini. Et c’est alors que vers 9 heures du matin, le feu se déclare encore dans la chambre du milieu où s’était entassée des ustensiles de cuisine (seaux et bassines en plastiques neufs, des habits, valises, entre autres). Les dames crient au secours, au secours et les voisins accourent pour aider la famille Djigo à circonscrire le feu déclare Marième Seydi. C’est l’affolement total au sein de la famille.

Dans la foulé, la décision est immédiatement prise d’évacuer tous les bagages qui se trouvent à l’intérieur des chambres.

Au même moment, la 3ème chambre qui se trouve à l’extrême Nord prit feu. Matelas, livres, cahiers, draps, couvre lit, pantalons sont complètement consumés. La population est alertée et les parents ; amis, voisins accourent pour se joindre à l’effort de secours et d’intervention pour maîtriser un feu aux origines très mystérieuses.

12 heures : la chambre du fils aîné (Samba seydi, vendeur de poisson) et qui se situe dans un bâtiment en dur juxtaposé au bâtiment en banco prit feu encore. Le panique gagne les rangs des membres de la famille et des secouristes. Evacuation en catastrophe des bagots dans la cour.

Au même instant, la cuisine se joint au concert de feu elle aussi. Le matériel s’y trouvant est complètement calciné par les flammes encore visibles au moment de notre arrivée. Le Hangar sous lequel étaient entassés des bagots évacués des chambres, s’associe à ce qui s’apparente finalement à un sinistre programmé et savamment planifié et sans l’être vraiment.

16 heures : les élèves qui avaient quitté peu avant la véranda vidé de ses bagages et où ils sirotaient du thé assis sur un matelas, s’aperçoivent de nouveau que le feu déclenche petit à petit du matelas. Même scénario pour la suite car c’est devenu de la routine.

19heures 30 : heures de l’après-midi, les nombreuses personnes venues secourir la famille Djigo et constamment aux aguets, sont alertées encore par un autre feu. C’est le magasin de paille qui entre dans la danse.

C’est finalement à cette heure-ci, que le concert de feu et des flammes s’arrête pour ne plus reprendre a déclaré Saîdou El Hadj Diallo, élève de terminale DA qui ajoute avec beaucoup d’humour « Allah, a eu pitié de nous seulement et a décidé d’arrêter le feu». « En tout cas, notre famille n’a de problème avec personne ici » déclare samba seydi. Allusion faite par ce dernier à la personne supposée (sans être nommée) avoir jeté un sort sur la famille.

Pour Aîssata Maîmouna, ce n’est rien d’autre qu’un destin. Ce qui ne convainc pas les plus superstitieux qui pensent au maraboutage. Les adeptes de la théorie Cartésienne, quant à eux, orientent leur pensée vers la piste des reptiles qui selon certaines sources peuvent provoquer de telles incendies. Un grand mystère dans tous les cas continue d’entourer encore ce sinistre qui a duré presque 24 heures d’horloge.

Thièrno Souleymane (Brakna).


www.cridem.org


Info source :
Jules Diop