dimanche 28 août 2011

6000 harratins sans travail, selon une ONG



"6000 domestiques harratines, ont abandonné leur travail. Alors qu'ils constituaient une source de revenu évalué à 1 milliard d'ouguiyas pour leur famille. Er ce, en raison du discours extrémiste de Biram", a estimé l'ONG progouvernementale, "Lutte Contre le Discours Extrémiste" vendredi, lors d'une rencontre à Aïoun, dans le sud est mauritanien.

"Le discours extrémiste véhiculé par Biram Ould Abeid, président de l'IRA Mauritanie, a eu un impacte négatif sur les harratines, porté préjudice à l'unité nationale et affecté la cohésion sociale", d'après l'ONG.

Selon le responsable de l'ONG, "l'esclavage n'existe plus en Mauritanie. Au contraire certains anciens esclaves sont promus à des postes ministériels: la justice et le commerce. D'autres parmi eux, occupent d'importantes fonctions dans le pays, à l'exemple du conseil constitutionnel et du conseil social. La thèse de discrimination ou de rejet d'une couche sociale n'a plus,donc, sa raison d'êtres".

l'ONG se demande,"Comment peut on continuer à parler de discrimination, alors que des postes essentiels dans le gouvernement actuel sont occupés par des noirs. Et les exemples ne finissent pas. on peut en citer l'état major de la gendarmerie nationale, le chef d'Etat major particulier de président, le chef d'Etat major de la garde nationale, le secrétariat général du gouvernement, le secrétariat général de la présidence, le ministère des finances, le ministère du développement rural et le ministère de la santé, etc".

Outre, les leaders du mouvement ont accusé Biram et consorts de" faire du problème d'esclavage en Mauritanie leur fond de commerce". Ils ont par conséquent, appelé les harratins à rejeter de "telles manipulations racistes" et à aller droit à l'unité nationale.

L'IRA, la cible de ces derniers, a suscité beaucoup de polémiques dans les milieux du pouvoir et de la société mauritanienne en dénonçant des pratiques esclavagistes sur des mineurs à Nouakchott et à l'intérieur du pays.

IRA, dans cette lutte, a traîné des familles présumées esclavagistes, devant les tribunaux. Il a aussi affronté la police qu'il considère d'être en connivence avec ces présumés esclavagistes, et de mater les militants antiesclavagistes.



www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie