jeudi 14 janvier 2010

Un membre du réseau de la drogue a été interpellé à Nouadhibou. La Brigade antidrogue stoppe un réseau de drogue.



Les 6 personnes impliquées ont été interpellées en trois vagues. Un gros coup. Un très gros coup même. L'affaire que la Brigade antidopage vienne de résoudre restera dans les annales.

Ils ont mis un terme aux agissements d'un réseau de trafiquants de drogue, parfaitement structuré, qui sévissait dans le Nord mais aussi sur d'autres régions, notamment Dakhlet Nouadhibou ainsi qu’à Nouakchott.

C'est le jeudi matin, à 2 heures, qu'une vingtaine de La Brigade antidrogue a tapée leurs dernières cibles. Un membre de ce réseau a été interpellé, à Nouadhibou son ami est toujours en cavale au Canada.

Au même moment, la Brigade antidrogue réalisait le même type d'opération sur sept cibles, «logées» autour de Nouakchott. Selon le chef de la Brigade antidrogue "6 personnes, dont certaines sont déjà connues pour des faits identiques, qui ont été interpellés ».Ces interpellations se sont déroulées en trois vagues fin décembre 2009 à Nouakchott, Rosso et Nouadhibou.

Une vingtaine de personnes impliquées ont déjà été mises en examen, pour trafic de drogue, par le juge d'instruction, 6 ont été placées en détention provisoire et neuf sous contrôle judiciaire. La Brigade antidrogue a déployée la panoplie classique pour démontrer l'existence de ce réseau qui répondra de ces agissements devant la justice.

www.cridem.org


Info source :
graaniy

URGENT ! Rosso : Assassinat d’un militaire à Garack.




La coupe d’Afrique vient de faire une victime en Mauritanie. Hier soir, c’était le match Zambie/Tunisie. Les mordus du ballon rond ne ratent pas un match devant le petit écran et les supporters de l’une et de l’autre équipe se lassent souvent dans des disputes au sujet des performances des footballeurs.

Mais ce mercredi 13 janvier 10, la discussion entre Jemal Ould Ebiyaye qui était militaire en service au Bataillon d’Infanterie Motorisée 62 (BIM 62) de Rosso et un jeune peulh dénommé Souleye Mamadou connu sous le nom de Souleye Hamady Ba a mal tourné.

En effet, selon des temoins et la version de souleye lui-même, la dispute tournait autour de la Tunisie quand Souleye a dit que l’équipe tunisienne était nulle, Jemal lui dit : « tais-toi, Yekhzik » (le mot yekhzik est du hassaniya qui veut dire salop ou imbécile).

Ainsi, traité Souleye attendit la fin du match pour surprendre Jemal en lui assénant un coup à bout portant de coupe-coupe entre l’épaule et le cou au point que le cœur a été touché. Bien évidemment Jemal est mort sur le coup. Il était aux environs de 20 heures. Souleye prend la fuite.


Alertée, la gendarmerie sous la houlette du commandant Mohamedou Ould Eide, connu pour ses qualités irréprochables, saisit le procureur de la république et se rend immédiatement sur les lieux pour trouver Jemal gisant dans son sang.

Aussitôt des patrouilles sont lancées sur la berge du fleuve afin d’empêcher le présumé auteur de franchir la frontière. Parallèlement à cela, Ould Eide a touché ses collègues sénégalais afin de rendre la frontière étanche. Selon des témoins oculaires, les voitures de la gendarmerie ont sillonné toute la nuit la zone située entre Rosso et Rkiz.

C’est ainsi que tôt ce matin à 10heures, que Souleye a été surpris par les gendarmes au moment où il montait dans une pirogue pour fuir au Sénégal. Alors, il jette l’arme du crime au fond du fleuve. Il faut dire aussi que le père et l’oncle de Souleye ont aidé les gendarmes dans les recherches. Ould Eide et ses gendarmes n’ont mis que 14h pour neutraliser le suspect.

Le défunt Jemal n’a pas été laissé à la merci de la nature, bien au contraire ses chefs, ses collègues ainsi que les officiers des autres corps l’ont accompagné à partir du lieu du crime en passant par la morgue jusqu’à l’ambulance (il était 3h du matin) qui l’a acheminé à Nktt pour y être inhumer selon la volonté de sa famille.

Son commandant a fait accompagné son corps par deux sous-officiers c’est dire combien la dépouille de Jemal a été traité avec dignité et respect. D’ailleurs, plusieurs personnes ont salué l’action du commandant du BIM 62 qui n’a ménagé aucun effort pour faciliter l’enquête d’une part et de rendre un dernier hommage au défunt.

Il faut enfin noter que devant ce drame, la gendarmerie a montré qu’elle est capable d’arriver à bout des hors-la-loi qui pensent que le fleuve est un refuge idéal.



www.cridem.org


Info source :
Jiddou Hamoud

Paludisme au Brakna: La gratuité des soins n’est pas encore au rendez-vous !




Quelques mois après sa prise de fonction, l’actuel gouvernement, par la voie des autorités sanitaires qui le représentent, annoncent que les citoyens Mauritaniens atteints du paludisme, ne payeront plus de leurs poches, la facture des médicaments délivrés sur ordonnance par nos médecins dans les structures sanitaires publiques.

C’est un grand ouf de soulagement qui s’en est suivi au sein de la population particulièrement chez les habitants de la vallée du fleuve où l’anophèle fait des ravages au sein de cette population. L’annonce de cette bonne nouvelle en Septembre 2009 avait suscité beaucoup d’espoirs au sein de la population quant à la volonté des autorités de prendre à bras le corps un problème qui freine en partie le développement du pays.

Si la nouvelle avait été bien accueillie par les citoyens d’une manière générale, elle ne l’avait pas été chez bon nombre du personnel soignant dans les structures hospitalières dont une grande majorité tirait profit de la vente des médicaments.

Vérification faite auprès des centres de santé de la région du Brakna (Aleg, Maghta Lahjar, Boghé, Bababé et M’Bagne) nous nous sommes rendus compte que les malades du paludisme paient cache pour se soigner en dépit de l consigne du ministère.

La facture de la maladie reste de mise.

Le paludisme qui fait son apparition dans notre pays avec les grands aménagements hydro agricoles réalisés dans notre pays, reste la première pathologie du profil épidémiologique au niveau de la Wilaya avec des milliers de cas enregistrés chaque année dans les centres sanitaires. Nos investigations auprès de plusieurs centres de santé nous ont permis de constater des entorses graves à la gratuité des soins décidée par le ministère de la santé.

En effet, seuls les médicaments ci-après répertoriés, demeurent gratuits dans les structures sanitaires. Il s’agit du Fansidar, de l’ACT (pour les enfants âgés de 7 à 13 ans) et du Quinine. Or, pour un traitement efficace du paludisme aujourd’hui, ces médicaments, à eux seuls, ne suffisent plus. Nos médecins font recours depuis maintenant quelques années à l’association de plusieurs médicaments antipaludéens pour guérir les malades atteints de cette pathologie.

Elle est appelée couramment CTA (Combinaison Thérapeutique Antipaludéenne) dans le jargon des hommes en blouse blanche. Cette combinaison thérapeutique comprend plusieurs médicaments : le glucosé 5%, Perfalgan 1g, et l’Ampicilline 1g. Sans compter les accessoires indispensables pour déclencher la perfusion. Parmi ces accessoires, il faut citer les gants qui protègent l’agent de santé contre la contraction d’éventuelles maladies, le sparadrap (scotch) pour fixer l’Intranul sur la main ou à un autre endroit et le seringue.

Accessoires auxquels il faut ajouter la quittance hospitalière et la quittance de consultation. Une évaluation du coût global de la dépense effectuée par Abdarrahmane, le père du jeune Samba Sow âgé de 15 ans (notre photo) pour soigner son fils atteint de paludisme se chiffre à 2100 ouguiyas. Monsieur Sow, nous a affirmé lors d’une rencontre dans un centre médical de la région, avoir acheté : le glucosé 5%, le Perfalgan, la Quinine, l’Intra nul, le sparadrap, la seringue, les gants en plus de la quittance de consultation et des frais d’hospitalisation qui s’élèvent à 400 Um.

Et le père de Samba lui, travaille heureusement dans une société de collecte de lait. Pour certains malades, la facture peut s’avérer beaucoup plus salée. Le minimum qu’un malade atteint d’un paludisme aigu peut dépenser peut avoisiner la somme de 2590 Um. Car, plus la dose de G5 (glucosé 5%) augmente, la facture grimpe. Imaginez le casse tête des ménages qui résident dans les zones pandémiques où le palu fait des ravages pour faire soigner leurs enfants !

Il n’est pas rare en cette période de recrudescence du paludisme de voir trois à quatre membres d’une même famille piquer simultanément la maladie et se retrouver sur le lit d’hôpital sans moyens de se faire soigner. Dès lors le coût des soins augmente pour cette famille. Et dans ce cas, une mère et père de famille sans ressources et qui peinent à nourrir leurs rejetons de 5 ou de 10 personnes, peuvent-ils payer les soins de leurs enfants ?

Et cette période nous dit un infirmier d’Etat est un moment favorable à la recrudescence de la pathologie qu’est la Malaria. « A cause du froid, les personnes préfèrent rester à l’intérieur des chambre où se trouve la chaleur » a affirmé la même source. La plupart des personnes dit-il, utilisent tardivement les moustiquaires pendant la nuit en cette période de fraîcheur.

D’où les ravages que cette maladie occasionne en ce moment au sein de la population. L’annonce de la gratuité des soins par le département de la santé a semé une confusion et posé des problèmes au personnel de la santé. Bon nombre de nos concitoyens atteints de paludisme et se présentant dans les structures sanitaires d’accueil exigent d’être soignés sans débourser un Khoums de leurs poches.

Ce qui engendre fréquemment des polémiques et disputes interminables entre le personnel soignant et les malades, ou quelques fois leurs accompagnants. Une situation qui perturbe également le travail des infirmiers et partant le fonctionnement régulier des centres. Ces malades démunis attendent un signal fort du ministre de la santé, M. Cheikh O Horma afin que les soins soient effectivement gratuits dans ces structures de santé.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna

www.cridem.org


Info source :
Le Quotidien de Nouakchott

Pour la protection des zones des cultures au Guidimagha.

Une opération de clôture en barbelés pour la protection des zones de cultures, en priorité les bas-fonds et les cultures derrière barrage, est en pleine exécution au Guidimagha.

L’opération rentre dans le cadre de la sécurisation des récoltes et s’inscrit en droite ligne dans les orientations de la politique agraire de l’Etat, qui encourage la pratique des cultures sous pluies.

Entièrement supportée par le budget de l’Etat et exécutée en régie sous la supervision de la délégation régionale, « l’opération clôture en barbelés au Guidimagha » prévoit 2 200 hectares à protéger dont 1 350 dans la Moughataa de Selibabi et 850 ha à Ould Yengé pour une longueur totale en barbelés de 1 18 Km, soutenue par des piquets en fer, scellés dans un béton tous les trois mètres et des poteaux en béton tous les 25 mètres.

Pour la mise en œuvre de cette activité, des commissions ont été mises sur pieds au niveau de la Wilaya :

Une commission régionale présidée par le Wali et comprenant tous les chefs des services et élus locaux concernés (CSA, Projets relevant du MDR et la SONADER) se charge de coordonner l’opération et de valider les sites retenus.

Une commission départementale sous la présidence du Hakem de Selibabi, composée du délégué régional ,du chef service Aménagement Rural, de l’inspecteur départemental du MDR et les maires des sites concernés ,a vu jour pour exécuter la mise en œuvre de l’opération.

Pour le bon fonctionnement de l’opération, une unité opérationnelle relevant de la délégation et ayant en charge la supervision et l’exécution des travaux sous la présidence du chef service de l’Aménagement rural est à pied d’œuvre : 37 localités ont bénéficié des bienfaits de cette opération qui a mobilisé 22 cadres d’appui, issus de la délégation, du projet PDRC et de la SONADER et, qui sont déployés dans les sites afin de couvrir les besoins en encadrement.

A une question relative à l’objectif global de cette opération « clôture en barbelés au Guidimagha » Dia Hady, Chef Service de l’Aménagement Rural à la délégation régionale de Guidimagha répond que la « clôture en barbelés permet de sécuriser les zones de cultures en freinant la divagation des animaux ce qui conduit inévitablement à améliorer la production tout en atténuant les tensions entre agriculteurs et éleveurs.

Hady d’ajouter qu’au Guidimagha, « les pâturages sont concentrés dans les réseaux hydrographiques qui constituent des espaces privilégiés pour l’agriculture et la source principale des conflits entre agriculteurs et éleveurs . »

Mbaye Demba Yero


www.cridem.org


Info source :
Mbaye Demba Yero